vendredi 15 juillet 2011

ELECTIONS AU CAMEROUN ? QUELLE TRANSPARENCE ?

LE JOURNAL DU CAMEROUN. COM
signale ce 15 juillet 2011

«Le Conseil électoral d'ELECAM affiche complet» annonce Cameroon Tribune. Il explique que: passé de 12 à 18 membres au terme d’une modification de la loi, le Conseil électoral est ainsi enrichi d’une demi-douzaine de personnalités dont la compétence, l’expérience et l’intégrité sont sollicitées dans le processus d’organisation d’élections libres et transparentes au Cameroun. Mutations pense alors que: « Elecam: Des «sensibilités en Conseil». Car:le décret présidentiel intervenait après une large consultation, par le Premier ministre Philemon Yang, d’acteurs politiques, religieux et de la société civile. A l’époque, la seule voix discordante fut celle du Social Democratic Front (Sdf), pour qui Elecam dans sa forme actuelle ne peut garantir des élections justes et transparentes au Cameroun. La Nouvelle Expression ajoute qu’: à défaut d’un cardinal, il faudra se contenter d’un évêque dans le conseil électoral d’Election’s Cameroun (Elecam). Mgr Dieudonné Watio, évêque de Bafoussam, a été désigné par Paul Biya pour compléter la composition de cette instance de l’organe en charge de la gestion du processus électoral. Une décision qui couronne les récentes tentatives d’approche d’acteurs de la société civile orchestrées par le cabinet civil de la présidence. Le Jour estime qu’ «ils ont refusé de siéger à Elecam». Ce sont: Mathias Eric Owona Nguini, le cardinal Christian Tumi et Henriette Ekwé qui ont décliné l’offre de la présidence de la République."

              Ndlr: On sait que le cardinal Tumi, ainsi que Mgr Kleda, son successeur comme archevêque de Douala, ont déclaré sans ambages qu'ils ne croient pas à la clarté de l'organisme Elecam. Le fait que M. Mathias Eric Owona Nguini, et Mme Henriette Ekwé, journaliste et militante de l'UPC, parti d'opposition qui a payé très cher son droit à exister, refusent les offres proposées, est un signe sans équivoque de réflexions sérieuses à entreprendre dans tous les milieux. L'Eglise pour sa part, souligne par ses plus grands textes sociaux, les démarches exigeantes pour tout gouvernement d'assurer aux citoyens la liberté de ses propres choix.                                                                                                  (JB Beraud, sdb)

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