lundi 29 août 2011

POLITIQUE


LES EXIGENCES DU ROYAUME


Aujourd'hui, célébration du martyre de St Jean Baptiste;

Le prédicateur nous rappelle comment, trop souvent, nous qui sommes l'Eglise en cette époque, gardons le silence face au mal, à la corruption. Nous acceptons des situations troubles sans rien dire.
Jean Baptiste a "osé" parler. Il l'a payé de sa vie. Nous renonçons à être prophètes. Pourtant, il n'y a pas d'autre moyen pour "ouvrir la route vers Jésus".
Les élections sont en marche au Cameroun et ailleurs. "Religieux en Afrique, dit notre prédicateur de ce jour, nous acceptons trop le silence. Nous chechons à vivre tranquilles...Nous laissons écraser les petites gens..."

"Seigneur, devant les rois, j'ai parlé de ton alliance sans craindre la honte.
J'ai répété tes commandements, car vraiment je les aime."
(Ps 118, 46. 47)

dimanche 28 août 2011

FAMILLE SALESIENNE

                                                                                                                   (Ph Rigobert)


DE  JEUNES HOMMES S’ENGAGENT

A LA SUITE DE DON BOSCO



Ensemble aussi sur les routes spirituelles (Ph JBB)


Ce vendredi 26 août 2011, une trentaine de confrères de l’ATE ont conclu leur retraite annuelle de cinq jours complets. Elle leur a été prêchée par le Père Camiel Swertvagher, Vicaire Provincial de la Province des Grands Lacs, dont le territoire s’étend sur trois pays africains, le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda. Le Père Camiel a été auparavant Provincial de « l’Afrique Centrale » qui recouvre actuellement la RDC, et dont le siège est à Lubumbashi.
Durant la messe d’actions de grâces présidée par le Père Manolo Jimenez Castro, Provincial de l’ATE, , six jeunes salésiens ont renouvelé leurs vœux temporaires.
                                                                                                                                  JBB


Dialogue des ethnies et des générations.
Serait-ce Abraham, Moïse, Elie,un des prophètes ?
(Ph JBB)
Comme les "douze", s'engager pour la vie !
L'Eglise poursuit sa marche
dans la joie et l'exigence du "Royaume"
(Ph Rigobert)


samedi 27 août 2011

EGLISE



NOUVEL AUMÔNIER 


POUR LES ECOLES 


DE L'ARCHIDIOCESE DE YAOUNDE


De g. à d. le nouvel aumônier,
le Responsable archidiocèsain de l'Enseignement Catholique,
le Père Benoît Nzié (Ph JBB)


Attentifs, enseignants et catéchistes,
affirment par leur présence leur désir
d'un apostolat authentique (Ph JBB)


En cette fin de mois d'août 2011, le Père Benoît Nzié, sdb, après des années au service de l'enseignement catholique de l'Archidiocèse de Yaoundé, quitte cette aumônerie à laquelle il a consacré beaucoup d'énergie spirituelle et de temps, en plus de ses multiples tâches au sein de sa Congrégation. Il a développé considérablement et valorisé le secteur des enseignants et catéchistes au sein des nombreuses écoles qui lui ont été confiées. Son successeur, prêtre diocésain, prend le relais avec un grand enthousiasme dans une situation nettement positive.

                                                      JB Beraud, sdb

vendredi 26 août 2011

REVUE DE PRESSE



« NOUS NE SOMMES PLUS 
EN FEVRIER 2008 »


Sur l’hebdomadaire « Emergence » N° 62 du 22 au 28 août 2011,
M. Magnus Biaga écrit dans l’Editorial:

            « Dès lors qu’on a la liberté de manifester pacifiquement, il devient inadmissible de casser pour se faire entendre. Cela devient du gangstérisme. Par contre, dans nos dictatures où toute marche (même pacifique) est interdite et réprimée avec barbarie, la violence peut devenir une alternative.
Chaque citoyen qui tombera sous les balles de quelque soldatesque que ce soit sera un coup de canif donné à la légitimité de tout pouvoir.
Avec les technologies de l’information, Paris, Washington, Londres et les autres capitales seront au fait de ce qui se passe […] il faut le rappeler, nous ne sommes plus en février 2008 où l’armée pouvait tuer impunément.
D’ailleurs, la communauté internationale sera d’autant plus prompte à réagir qu’elle aura affaire à un régime qui est au pouvoir depuis 30 ans. »

Nos lecteurs se souviennent de cette tragédie qui avait secoué le Cameroun entre les 23 et 28 février 2008. Selon les ONG, un lourd bilan faisait état de 139 morts. Le gouvernement en reconnaissait une quarantaine, ce qui était déjà bien trop.
Peu de voix s’élevaient pour condamner ce drame national. Cependant, Mgr Samuel Kléda, alors Archevêque Coadjuteur de Douala, présidait le 28 mars 2008, dans la Cathédrale Saints Pierre et Paul, une Messe « pour les victimes des émeutes de février ». Celui qui allait succéder quelques semaines plus tard au Cardinal Christian Tumi, comme Archevêque de Douala, n’hésitait pas à affirmer dans son homélie : « Devant la gravité des tristes événements que nous venons de vivre…, il sied de demander au Christ ressuscité de nous accorder un esprit de sagesse et de discernement, un esprit de service afin que les problèmes socio-politiques qui sont à l’origine de ces manifestations puissent trouver des solutions adéquates et que ces manifestations ne se reproduisent plus jamais… » (Cité par Claude Zeba dans « L’Effort Camerounais » N° 427 du 2 au 15 avril 2008)

Depuis la Lettre de St Jacques et celles de St Paul aux Corinthiens ou à Philémon, l’Eglise de Jésus-Christ ne recule jamais pour affirmer la dignité des personnes face à toutes les situations sociales, économiques et politiques. « L’homme doit être au centre de toute étude économique », a redit Benoît XVI aux journalistes dans l’avion qui le menait de Rome à Madrid pour les JMJ de la semaine dernière. Evénements et textes à réfléchir en temps d’élections.

                                   Jean  Baptiste Beraud, sdb


jeudi 25 août 2011

FAMILLE SALESIENNE




LE VRAI VISAGE DE LAURA VICUÑA


Laura, née au Chili,
 a été reconnue en 2009
sur une photo de classe
de l'école où elle se trouvait en Argentine.
Les traits sont bien différents
de l'image qui avait été proposée
depuis des années (Ph DR)




Le Laboratoire du Département de Criminologie des Carabiniers du Chili (LABOCAR) rendra publique une étude sur l’aspect de Laura Vicuña qui a permis d’obtenir des informations plus authentiques sur les traits  de la jeune bienheureuse salésienne. La présentation de l’étude, réalisée en 2009, aura lieu le  vendredi 2 septembre au Centre de Spiritualité du Sanctuaire dédié à Laura Vicuña, qui se trouve dans le Cerro Colorado de la commune de Renca, près de Santiago du Chili.
À la fin de 2009, la “Fundación Laura Vicuña” demanda aux carabiniers de conduire une enquête sur les photos de la bienheureuse, pour déterminer plus précisément son aspect physique. Le corps des carabiniers recueillit le défi, entreprenant une recherche qui a analysé les descriptions et les photos de la famille de Laura Vicuña. La Fondation mit à la disposition du LABOCAR les photos de la maman, de la sœur et des neveux de la jeune fille, ainsi qu’une photo de groupe où apparait la bienheureuse.

Après six mois de travail, le groupe de recherches, guidé par l’anthropologue Antonia Benavente et par le Commandant Gustavo Archa, est parvenu à ses conclusions, dont les détails seront présentés le 2 septembre. 

Le rendez-vous verra également la participation de l’Archevêque de Santiago et Président de la Conférence épiscopale chilienne, Mgr Ricardo Ezzati, sdb; le Directeur général des Carabiniers, Eduardo Gordon; et la Supérieure des Filles de Marie Auxiliatrice du Chili, sœur Aurelia Rossi.
                                                                (D’après ANS – Renca) 
                                                                 Publié le 24/08/2011 

mercredi 24 août 2011

EGLISE



UN MILLION ET DEMI DE JEUNES 

AUX JMJ DE MADRID 



"Je vous attends au prochaines JMJ.
Ce sera à Rio de Janeiro, au Brésil; en 2013.
Au revoir"


1,5 million de jeunes de 193 pays,

800 évêques et cardinaux,

14 000 prêtres

ont participé à la messe qui a marqué la fin des JMJ 2011,

le dimanche 21 août 2011

« Venus des quatre coins du monde, ils ont tous participé à la messe de clôture de la 26e édition des JMJ, placée sous le thème « Enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi ». La messe de clôture qui avait pour cadre la base aérienne de Cuatro Vientos a été célébrée par le Pape Benoît XVI. Durant la prière de l’Angélus qui a suivi la longue célébration de clôture des JMJ, le Pape s’est adressé aux près de deux millions de jeunes qui s’apprêtent à rejoindre leurs lieux de résidence habituelle : Vos amis chercheront à savoir ce qui est changé en vous après avoir été dans cette noble ville avec le Pape et des centaines de milliers de jeunes du monde entier : Que leur répondrez-vous?, a-t-il demandé. Avant de continuer : Je vous invite à leur donner un témoignage audacieux de la vie chrétienne. Vous serez alors le ferment de nouveaux chrétiens afin que l’Église naisse avec vigueur dans le cœur de beaucoup. Transmettez-leur mon affection, en particulier aux plus défavorisés, et aussi à vos familles et aux communautés de vie chrétienne auxquelles vous appartenez a déclaré le souverain pontife. Le Pape s’est aussi dit impressionné par le nombre significatif d’évêques et de prêtres présents à ces Journées et n’a pas manqué de les remercier tout en les encourageant en même temps à continuer à développer la pastorale des jeunes avec enthousiasme et engagement. En présence du roi Juan Carlos et de la reine Sofia, Benoît XVI a demandé aux jeunes catholiques de travailler dans la communion de l'Église, en ajoutant qu’on ne peut pas suivre Jésus en solitaire, allusion aux divisions au sein de l'Église entre les progressistes et les conservateurs. Benoît XVI a également annoncé la tenue en 2013 des prochaines JMJ à Rio de Janeiro, au Brésil. La croix des JMJ a été remise par des jeunes Espagnols de rouge vêtus à des jeunes brésiliens en jaune, qui recevront le Pape en 2013. J'aimerais pouvoir vous rencontrer dans deux ans à Rio de Janeiro a affirmé le Pape. » 

Du « Journal du Cameroun com »,  par Diane Nanyan - 23/08/2011
Nous remercions le Journal du Cameroun com,
que nous prépare, entre autre, avec soin et professionnalisme,
Ingrid Ngounou, dont la présence
nous a souvent enrichis au GFS (Groupe François de Sales des Journalistes)  

mardi 23 août 2011

POLITIQUE



 « TU NE TUERAS PAS ! » (Ex 20, 13)

       IL Y A VINGT ANS, 
       L’ASSASSINAT DE Mgr PLUMEY

          Le Cameroun a vu sur son sol, ces dernières années, des évêques, des prêtres, des religieux disparaître assassinés. Peu de voix s’élèvent pour demander des explications. Une sorte de loi du silence s’est appesantie sur le pays, un peu comme dans certaines régions du globe où « ces sujets ne sont pas évoqués ». Sa Sainteté  Benoît XVI elle-même s’en est émue au point de demander des comptes à l’ambassadeur du Cameroun auprès du Vatican. Le cardinal Tumi répondait déjà au début des années 2000 au journaliste religieux qui l’interviewait : « Quand il n’y a pas de réponse sur de telles disparitions, c’est que l’Etat cache quelque chose ! ».
Voici que vingt ans après l’un de ces crimes, une congrégation religieuse demande à nouveau quelques explications. Lui en donnera-t-on ?

« Dès ses années de formation oblate, ses confrères l’appelaient déjà Yves Cardinal Plumey, tant il en imposait par la solennité de sa stature. Tous le respectaient.
          En fait, il ne fut jamais cardinal. Mais responsable dès 1946 de la première équipe oblate arrivant au Nord Cameroun, il a été un chef et un pasteur. Et il est devenu dès 1955 le premier évêque de Garoua.
          Sous son impulsion, l’Eglise s’est véritablement implantée au Nord Cameroun. La plupart des évêques sont aujourd’hui africains. De même la plupart des prêtres, diocésains ou oblats.
          Il a su faire venir au Cameroun de très nombreuses communautés religieuses féminines. Grâce à elles, écoles et dispensaires ont pu être créés et se développer. Grâce à elles, la promotion des femmes est devenue et continue à devenir aujourd’hui réalité.
          Sans oublier les frères bâtisseurs. La mission oblate du Cameroun compte encore aujourd’hui non seulement des prêtres mais aussi de nombreux frères oblats.
          D’aucuns, sans attendre un décret du Vatican, voudraient lui décerner le titre de « martyr ». En fait, on n’a jamais pu savoir qui l’a assassiné, dans la nuit du 2 au 3 septembre 1991. Ni pourquoi. Du moins avait-il vécu en témoin. Et nous fêtons cette année le vingtième anniversaire de ce dernier témoignage. »
         
                    (Tiré de « Audacieux pour l’Evangile »,
                     publié par « OMI information »,
                   bulletin des Oblats de Marie Immaculée N° 513 de juillet-août 2011)




dimanche 21 août 2011

FAMILLE SALESIENNE



"LES DÉLICES DE MARIE DO"
En plein quartier en construction,
propice à la rencontre et aux conversations.



          En 1872, Marie Dominique Mazzarello cherchait déjà à aider les jeunes filles de son village de Mornèse, au nord de l'Italie, à trouver un emploi.
        Aujourd'hui, les religieuses qu'elle a fondées avec Don Bosco, continuent. Elles ont ouvert récemment en plein coeur de Yaoundé un bar restaurant miniature. Situé agréablement face à un hôpital, dans une rue descendante, des jeunes y font des essais grandeur nature, pour compléter l'enseignement de l'Ecole Hôtelière, bien connue dans le secteur de Mimboman. Les Filles de Marie auxiliatrice apportent ainsi tout leur savoir-faire pour une éducation en pleine vie.

Belle trouvaille
des soeurs salésiennes 
pour aider les jeunes à trouver un emploi
       Les résultats sont là. 
       Ce 19 août, j'y trouve Léonie et Sandra qui m'accueillent souriantes.L'une vient de passer ses examens, et attend les résultats. L'autre est en stage.
         Toutes deux vous accueillent en ce moment, du lundi au samedi dès 7h 30. Jus de fruit, pâtisserie, repas. Essayez d'aller leur dire bonjour. Vous y retournerez.
         "Les Délices du Marie-DO" vous attendent à Essos, dans la descente de l'Hôpital de la Caisse, à 150 mètres.
                                                          


mercredi 17 août 2011

POLITIQUE



LES FABLES DU POUVOIR

Si tu connais un candidat
qui va se préoccuper de ces jeunes,
heureux de leur métier
mais incapables de trouver un emploi,
alors c'est un des signes qui t'invite à voter pour lui.
Depuis Léon XIII, (1891) jusqu'à Benoît XVI,
c'est un des signes de discernement que l'Eglise te donne.
Tu n'élis pas un Président
pour qu'il fasse fructifier sa propre fortune.
Tu l'élis pour qu'il fasse des routes, des écoles,
qu'il favorise les sources d'emploi pour les jeunes et les adultes.
(Ph JBB)


Ce jour, la liturgie du temps « ordinaire » nous fait cadeau d’un texte assez « extraordinaire » dans un livre probablement inconnu de beaucoup, « Le livre des Juges », un des livres de la Bible. Ce livre qui se veut « historique » l’est à sa manière, au gré d’une foule d’auteurs qui l’ont lu, relu et réécrit sur des longueurs de siècles. Il charrie avec lui le vrai et la légende, la beauté et la turpitude, la vertu et les crimes les plus crapuleux. Dans ce brouhaha d’humanité, Dieu donne tout de même sa Parole. Il s’exprime ici ou là sur le « pouvoir ». Les hommes de notre temps qui prétendent être les chefs du monde parce qu’ils se trouvent à la tête d’un pays, pourraient le relire avec profit.

Le passage choisi par l’Eglise en ce jour est tiré du Ch 9, v 6-15. Eloquent en ce temps de multiples élections ! Voici que les arbres  eux-mêmes veulent se donner un roi.  Nous nous trouvons devant un fabuliste inconnu mais remarquable. Anti-royaliste, il ne cache pas ses opinions. Chaque arbre sollicité pour prendre la tête du royaume dira clairement sa tentation de profiter de son pouvoir pour ses propres aises. Le Bien commun ne le préoccupe pas, mais il voit vite comment profiter de la situation offerte pour son compte personnel, pour sa propre famille et son entourage. Tour à tour, l’olivier, le figuier, la vigne répondront au messager des électeurs : « Faut-il que je renonce à mon huile…, à ma douceur…, à mon vin…pour aller me balancer au-dessus des (autres) arbres ? »

« Se balancer au-dessus des (autres) arbres », peu nombreux sont ceux que nous voyons y renoncer, pour se mettre véritablement « avec bonne foi » (Ib v15), au service authentique de leurs administrés. Pourtant l’Eglise avec Pie XII proclamait déjà que l’homme engagé dans la « politique » peut vivre une des « formes les plus hautes de la charité ».
         
La Doctrine sociale de l’Eglise reste au service des chefs d’Etat pour les conseiller dans leur rôle auquel la Parole de Dieu ne cesse de s’intéresser, et pas seulement dans des Fables. Mais elle ne cesse également d’interpeller tout citoyen pour lui dire : « Tu es une voix dont ton pays a besoin. Personne n’a dit qu’un homme au pouvoir depuis toujours, doit absolument y rester. Personne ne t’a dit que tu dois voter pour celui qui t’offre un peu d’argent à cette intention, alors qu’il n’a jamais rien fait pour te procurer un juste salaire. Tous les textes de la Doctrine sociale de l’Eglise te disent au contraire : « Vote en conscience pour celui qui, d’après toi, aime vraiment le peuple dans ton pays. Apprends toi-même à discerner ! »

                                       Jean Baptiste Beraud, sdb

lundi 15 août 2011

EGLISE

Ces jeunes arrivés de Polynésie était hier, 14 août, à Tormes
Ils rencontraient Thérèse d'Avila
(Ph F Maigre La Croix)
    AVEC LES JMJ


"RETROUVER DES RACINES 

AVEC Sainte THÉRÈSE d'AVILA"

          Un groupe de jeunes s"est arrêté, en allant à Madrid, à Tormes où a prié Ste Thérèse d'Avila..
            Les jeunes se sont recueillis, en petits groupes, sur les reliques de sainte Thérèse d’Avila, l’une des saintes officielles des JMJ, décédée le 4 octobre 1582 au carmel d’Alba de Tormes. Pour l’évêque de Fréjus-Toulon, Mgr Dominique Rey, qui accompagne un groupe de son diocèse, l’exemple de cette sainte est plus que jamais d’actualité : « Il me semble qu’aujourd’hui les jeunes ont besoin de retrouver des racines, des racines qui ne soient pas comme un musée, mais profondément des personnes qui ont porté des traditions spirituelles », confie-t-il à La Croix.
           Et Sainte Thérèse d’Avila, estime Mgr Rey, « représente l’image de quelqu’un qui, en son siècle, a été une promotrice d’un réveil de l’Eglise, d’un approfondissement de l’expérience spirituelle ».
          Or, dans un monde sécularisé, « on a besoin de retrouver des figures emblématiques de la vie avec Dieu, de la vie en Dieu et c’est pour cela que ce rassemblement prend tout son sens. Il s’agit de permettre aux jeunes, à travers les JMJ, de vivre une vraie expérience spirituelle. Ce n’est pas seulement un moment de fête, de convivialité, de rencontre multiculturelle, c’est aussi une rencontre personnelle avec le Christ. Et Thérèse d’Avila est là pour nous le rappeler."
                                 François MAIGRE, dans la Croix 

samedi 13 août 2011

POLITIQUE


ELECTIONS 
APPRENDRE A DISCERNER
TÉMOIGNAGE (2)


REGARDS SUR UNE VIE 

Dietrich Bonhoeffer (1906-1945) est un de ces rares témoins qui a su discerner dès les premiers pas de Hitler le mal que pouvait déchaîner cet homme. Dietrich, pasteur protestant et théologien reste une grande figure de croyant. Remarquable éducateur de jeunes étudiants, il a toujours uni l’action et la prière
(Suite de notre édition du 10 août 2011)

Juin 1933, six mois après l’arrivée de Hitler, Bonhoeffer rédige un article sur « l’Eglise devant la question juive ».
Le même mois, les « chrétiens allemands » (Deutsche Christen), des protestants allemands favorables à la collaboration entre l’Eglise et le Régime Hitlérien, prennent la direction de la Fédération des Eglises protestantes allemandes, avec le soutien des polices nazies.  

Octobre 1933, Bonhoeffer part pour l’Angleterre. Il y est pasteur dans des paroisses allemandes de Londres jusqu’en 1935.

7 Avril 1933 : Le gouvernement hitlérien proclame le « Paragraphe aryen » qui exclut de la fonction publique tous les « non-Aryens » (de « pur sang allemand »)

5 Septembre 1933 : Le Synode de l’Eglise de l’Ancienne Prusse applique à l’Eglise le « Paragraphe aryen ». Bonhoeffer condamne cette mesure comme  « hérétique et contraire à la substance de l’Eglise ». Lui-même appartient au courant de l’Eglise confessante qui refusera toujours le compromis avec les « chrétiens allemands » (Deutsche Christen)
                                                                                                                                     (A suivre)

vendredi 12 août 2011

EGLISE

Ste JEANNE DE CHANTAL ( 1572-1641)

Bonne fête à toutes les Chantal !


Née à Dijon, mariée avec le baron de Chantal, Jeanne rencontre, une fois veuve, François de Sales, devient sa fille spirituelle et fonde avec lui, à Annecy, un nouvel ordre féminin, la Visitation.

"Je crois certainement que la vie de notre bienheureux fondateur, à cause de l'extrême pureté de son intention en tout ce qu'il faisait, a été une continuelle oraison" 


(Jeanne de Chantal, 
dans sa déposition 
au procès de canonisation de François de Sales)

mercredi 10 août 2011

POLITIQUE



ELECTIONS 

APPRENDRE A DISCERNER

TÉMOIGNAGE (1)


Dietrich Bonhoeffer (1906-1945) est un de ces rares témoins qui a su discerner dès les premiers pas d’Hitler le mal que pouvait déchaîner cet homme. Dietrich, pasteur protestant et théologien reste une grande figure de croyant. Remarquable éducateur de jeunes étudiants, il a toujours uni l’action et la prière.

REGARDS SUR UNE VIE 

1906 – Le 4 février, Dietrich naît à Breslau, en Allemagne.  Cette ville est devenue aujourd’hui Wroclaw, en Pologne
          Son père, Karl Bonhoeffer est professeur de psychiatrie et de neurologie. Sa mère, Paula von Hase, est issue de l’aristocratie. Dietrich et Sabine, sa sœur jumelle sont les sixième et septième enfants d’une famille de huit enfants. Plus tard, grâce au mari de Sabine, Gerhard Leibholz, d’origine juive, Bonhoeffer prendra conscience du sort fait aux juifs en Allemagne, et il s’engagera en leur faveur.
1912 (6ans) – La famille déménage à Berlin
1923-1927 (17 à 21 ans) – Dietrich étudie le Théologie à Tübingen, Rome et Berlin
1928 – (22 ans) – Vicaire de la Paroisse allemande de Barcelone
1929-1930 (23-24 ans) – Assistant à l’Université de Berlin
1930-1931 (24-25 ans) – Une année d’études aux Etats-Unis, à la « Union Theological Seminary »
1931(25 ans) – Chargé de cours à la Faculté de Théologie de l’Université de Berlin. Il fait connaissance avec Karl Barth
1933 (27 ans) – Le 30 janvier 1933, le maréchal Hindenburg appelle Hitler à la Chancellerie du Reich.

HITLER VENAIT DE BÉNÉFICIER 
DES VOIX DES CATHOLIQUES
A UNE MAJORITE ECRASANTE.

PEU DE CROYANTS AVAIENT  SU DISCERNER

Deux jours après, le 1er  février 1933, Bonhoeffer dénonce le culte du chef
Le 24 mars 1933, le Parlement donne les pleins pouvoirs à Hitler
                                                         (A suivre)