jeudi 31 juillet 2014

EGLISE





jeudi 31 juillet 2014

 

St Ignace de Loyola, prêtre et

fondateur (1491-1556)


 
 



Saint Ignace de Loyola
Prêtre et fondateur de la
« Compagnie de Jésus »
(1491-1556)

  Ignace (en espagnol : Íñigo López de Loyola) naît au château de Loyola, en Espagne, le 24 décembre 1491 ; il est le dernier de 13 enfants de Beltran Ibañez de Oñaz et de Marina Sanchez de Licona.

Il fut d'abord page du roi Ferdinand V ; puis il embrassa la carrière des armes. Il ne le céda en courage à personne, mais négligea complètement de vivre en chrétien, dirigé uniquement par l'orgueil et l'amour des plaisirs. De ce chevalier mondain, Dieu allait faire l'un des premiers chevaliers chrétiens de tous les âges.

Au siège de Pampelune, un boulet de canon brisa la jambe droite du jeune officier, qui en peu de jours fut réduit à l'extrémité et reçut les derniers sacrements. Il s'endormit ensuite et crut voir en songe saint Pierre, qui lui rendait la santé en touchant sa blessure. À son réveil, il se trouva hors de danger, quoique perclus de sa jambe.

Pour se distraire, il demanda des livres ; on lui apporta la Vie de Jésus-Christ et la Vie des Saints. Il les lut d'abord sans attention, puis avec une émotion profonde. Il se livra en lui un violent combat ; mais enfin la grâce l'emporta, et comme des hommes de cette valeur ne font rien à demi, il devint, dans sa résolution, un grand Saint dès ce même jour. Il commença à traiter son corps avec la plus grande rigueur ; il se levait toutes les nuits pour pleurer ses péchés. Une nuit, il se consacra à Jésus-Christ par l'entremise de la Sainte Vierge, refuge des pécheurs, et lui jura une fidélité inviolable. Une autre nuit, Marie lui apparut environnée de lumière, tenant en ses bras l'Enfant Jésus.

Peu après, Ignace fit une confession générale et se retira à Manrèze, pour s'y livrer à des austérités qui n'ont guère d'exemple que dans la vie des plus célèbres anachorètes : vivant d'aumônes, jeûnant au pain et à l'eau, portant le cilice, il demeurait tous les jours six ou sept heures à genoux en oraison. Le démon fit en vain des efforts étonnants pour le décourager. C'est dans cette solitude qu'il composa ses Exercices spirituels, l'un des livres les plus sublimes qui aient été écrits par la main des hommes.

Passons sous silence son pèlerinage en Terre Sainte et différents faits merveilleux de sa vie, pour rappeler celui qui en est de beaucoup le plus important, la fondation de la Compagnie de Jésus (1534), que l'on pourrait appeler la chevalerie du Christ et le boulevard de la chrétienté. Cette fondation est assurément l'une des plus grandes gloires de l'Église catholique ; sciences profanes et sciences sacrées, enseignement, apostolat, rien ne devait être étranger à la Compagnie d'Ignace.

Les vertus du fondateur égalaient ses grandes œuvres ; elles avaient toutes pour inspiratrice cette devise digne de lui : « Ad maiorem Dei gloriam! » (À la plus grande gloire de Dieu !).


 

FAMILLE SALESIENNE

LE BICENTENAIRE

DE DON BOSCO

RECONNU

COMME EVENEMENT


NATIONAL ITALIEN

Le Comité Historico-Scientifique pour les anniversaires d’intérêt national, présidé par Monsieur Franco Marini, et dépendant de la Présidence du Conseil des Ministres du Gouvernement Italien – Section Coordination Administrative – en sa séance du 18 juillet dernier, a attribué au Bicentenaire de la naissance de Don Bosco la « Reconnaissance Honorifique d’un Événement d’Intérêt National ».

La Congrégation Salésienne a accueilli avec joie et satisfaction cette Reconnaissance Honorifique. Le P. ÁngelFernández Artime, Recteur Majeur, a fait le commentaire suivant :

« Chers Salésiens, Chère Famille Salésienne, Chers Amis et Amies du charisme de Don Bosco et des jeunes : nous avons reçu hier la nouvelle et le document par lequel le Comité Historico-Scientifique pour les anniversaires d’intérêt national du Gouvernement Italien, présidé par M. Franco Marini, en sa séance du 18 juillet, a décidé que la célébration du Bicentenaire de la naissance de Don Bosco ait une Reconnaissance Honorifique d’"Événement d’Intérêt National".

 

Cette nouvelle nous réjouit assurément et nous donne entière satisfaction. Ce document veut reconnaître que Don Bosco est l’un des enfants de prédilection de cette terre et une figure particulièrement importante.

En cet instant, je souhaite vous redire, en tout lieu du monde où le charisme salésien est présent, que notre bien-aimé Don Bosco est réellement un don de l’Esprit pour toute l’Église, et que, dans sa dimension d’Éducateur et Père de la Jeunesse, il est le patrimoine du monde entier et certainement « patrimoine humain » pour toute l’humanité. Partout où se trouve une œuvre salésienne de la Congrégation et de toute notre Famille, ce patrimoine devient, et doit être, une réalité aujourd’hui comme toujours, et si possible, avec un engagement encore plus grand.

Nous avons fait savoir que nous n’entendions pas la célébration du Bicentenaire comme un ensemble de festivités seulement mais comme une occasion pour rendre plus vivant encore le charisme de Don Bosco, si actuel, comme il l’a toujours été pour les jeunes.

Je remercie le Gouvernement Italien d’avoir été si sensible à l’égard de Don Bosco, à travers cette reconnaissance. Et nous renouvelons notre engagement en faveur des jeunes du monde entier et particulièrement, bien sûr, de cette belle terre italienne qui fut la sienne.

Avec mes sentiments affectueux,

Ángel Fernández Artime, Recteur Majeur »

 
Publié le 30/07/2014

mercredi 30 juillet 2014

FAMILLE SALESIENNE


IL A ETE
LE PREMIER SECRETAIRE PROVINCIAL DE L’ATE

Ce mercredi 30 07 14, à 15h 15, je trouve le message du P. Manolo, notre Provincial, qui nous apprend le « décès de notre confrère, le P. Guy Ollivry, dans une clinique de Libreville (Gabon) à la suite d’un infarctus qu’il n’a pas pu surmonter. »

Lorsque je suis arrivé au Cameroun le 2 avril 2000, le Père Guy est venu m’attendre à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen. Il était accompagné du jeune Artur Bartol, encore en théologie. Depuis des semaines, je lui envoyais des colis de livres qu’il allait chercher à la Poste. Et les derniers jours avant mon départ de France, il m’a envoyé un mail pour me dire : « Les prochains colis qui viendront, tu iras les chercher toi-même. Ainsi, tu connaîtras les postiers et les douaniers. »

Nous devons à Guy d’avoir commencé « ate-media ». Autant que je me souvienne, il en avait rédigé les six premiers numéros. C’était peu. Ce n’était pas encore mensuel, mais l’idée était lancée. « Ate Media » existait. Il suffisait de continuer.

Nous devons également à Guy d’avoir organisé les « Premières Archives de notre Province ATE ». A l’occasion, à Nairobi (Kenya) il a pu participer aux premières « Rencontres africaines salésiennes » des archivistes.

Lorsque je suis arrivé à Yaoundé, la Maison Provinciale actuelle était en construction. Le Père Miguel Olaverri, premier Provincial de l’ATE, avait choisi d’installer provisoirement son bureau, dans un bâtiment, tout proche de « Don Bosco-Mimboman ». Avec Guy Ollivry, Germain Lagger, Agustin Hernandez, et Miguel Olaverri, nous y vivions.

Guy s’était déjà acquis une réputation de « connaisseur » en informatique. Que de fois, il a été appelé, chez des confrères, chez des religieuses, pour « enlever des virus sur les ordinateurs.»

Guy aimait nous rappeler son passage au Moyen Orient, en Palestine, où il avait vécu plusieurs années : « Quand on m’a dit qu’il faisait chaud, j’ai dit « oui » tout de suite ».

Guy, je me souviens de ta joie à Paris où nous nous sommes retrouvés plusieurs fois ensemble, au moment des vacances d’été. Tu venais de fêter en famille les cent ans de ton papa. Tu nous disais : « Si c’est la même chose pour moi, ça promet ! »

Cher Père Guy, maintenant, tu nous vois autrement. Nous avons encore besoin de toi pour nous ramener des colis, pour nous accueillir dans les aéroports, pour enlever des « virus » sur nos ordinateurs, pour apprendre à faire des journaux, et donner « vie » à nos Archives.

Merci, Père Guy, nous prions pour toi. Et nous « croyons » aussi, que, toi, dèjà, tu pries pour nous. Au revoir !

    Jean Baptiste Beraud

 

 

À Confrères ATE
 

 

FAMILLE SALESIENNE


GRANDE FETE CHEZ LES SŒURS
SALESIENNES (FMA)

YAOUNDE (CAMEROUN)

Dans le 142e anniversaire de l’Institut des Filles de Marie
Auxiliatrice (FMA)
et dans l’année bicentenaire de la naissance de Don Bosco,
la Province « Ste Marie Dominique Mazzarello » (AEC)
a la joie de célébrer, le 05 août 2014,
à la Cité Marie Dominique de Mimboman
(Yaoundé, Cameroun)

A 9h 00 : la première Profession
de  Sr Dolce SJASSJA, et de Sr Lyse SAMBA

A 16h 00 : les noces d’argent de Sr Donia CUBERO BRENES,
 et les 60 ans de fidélité de Sr Clara GARCJA LORENZO

Nous vous invitons à prendre part ou à vous unir à ces
célébrations.

 

FAMILLE SALESIENNE

"ARRETEZ LES COMBATS"

L'APPEL DU

10e SUCCESSEUR de DON BOSCO


Ma chère Famille Salésienne, mes chers jeunes,

Hier, (ndlr.Le dimanche 27 juillet 2014) le Saint-Père a lancé un appel fort, douloureux mais plein d’espérance dans la foi.

Ses dernières paroles m’ont profondément ému : « Il est temps de s’arrêter. Arrêtez-vous, s’il vous plaît, je vous le demande de tout mon cœur, arrêtez-vous, s’il vous plaît. » Je suis convaincu que la plus grande partie des hommes et des femmes de bonne volonté en notre monde partagent cette demande.

Ce qui est certain, c’est que l’on perd tout avec la guerre et que l’on a tout à gagner avec la paix ! Le Pape François s’est explicitement référé aux petits garçons et filles dont on a brisé la vie, à qui on enlève toute espérance. Et tandis que la guerre – dans sa tragédie et son horreur –  est un drame pour les pères, les mères, les grands-parents, elle est en même temps la fin de tout pour ceux qui sont sans défense, ceux qui ne comprennent pas ce qui arrive…

Chers frères et sœurs de toutes les latitudes où le charisme salésien est présent, je me permets de demander de nous unir à cette prière du Saint-Père. Prions avec foi pour que le Seigneur touche nos cœurs, ainsi que le cœur des personnes qui peuvent décider de la fin de ces guerres qui se déroulent en ce moment. Qu’Il nous accorde le don d’être toujours porteurs et constructeurs de sa paix. Prions pour que tant de souffrances se transforment en vie nouvelle ressuscitée en Lui. Prions pour que nous soyons toujours capables de nous engager pour la paix ; et prions surtout pour les enfants et les jeunes qui souffrent le plus.

Veuille le Seigneur faire resplendir encore l’espérance. Je vous salue affectueusement.

Père Ángel Fernández Artime, Recteur Majeur

mardi 29 juillet 2014

POLITIQUE

AU TEMPS DE DON BOSCO
(1815-1888)

LES CHRETIENS ET LE SOCIAL

François René de CHATEAUBRIAND
(1768-1848)
écrit en décembre1831,
dans la Revue Européenne, puis dans le Globe : 
«  Un temps viendra où l’on ne concevra pas qu’il fût un ordre social dans lequel un homme avait un million de revenus tandis qu’un autre homme n’avait pas de quoi payer son dîner.
D’un côté, quelques individus détenant d’immenses richesses, de l’autre, des multitudes sans nom de troupeaux affamés.
Bientôt les fermiers demanderont au possesseur du sol pourquoi ils labourent ses friches, tandis que lui se promène les bras croisés, pourquoi ils n’ont qu’une blouse de toile, tandis qu’il porte une redingote de laine.
Faudra-t-il, pour maintenir l’ordre, établir une garnison de vingt-six mille hommes dans chaque ville manufacturière ? »
Daniel Rops dira : « Toute une jeunesse lit ces textes
avec fièvre : Frédéric Ozanam (1813-1853) en est
bouleversé. » 
 
On  sait que Don Bosco aura à faire avec la Société de St
Vincent de Paul, fondée par Ozanam, en plusieurs lieux
d'implantation, notamment à Nice.
 
Jean Baptiste Beraud, sdb, alias Pierre Jarret

 

dimanche 27 juillet 2014

FAMILLE SALESIENNE


ANTONINO BAGLIERI (1951-2007)

VOLONTARIO CON DON BOSCO (CDB)

(TROISIEME PARTIE)

 1996 – Le 4 février, il fait sa première profession comme « Volontaire avec Don Bosco » (CDB) dans l’Institut salésien « S. Tomaso » de Messina.

1998 – Le 2 septembre, à Loreto, durant la Journée Mondiale du malade, il rencontre Mgr Angelo Comastri.

Le 3 septembre, il est interviewé par le Père Raniero Cantalamessa pour la rubrique religieuse « A son image »

2003 – Le 4 septembre, Nino reçoit la visite des reliques de la Madone des Larmes de Syracuse.

2004 – Le 18 mars, Nino reçoit, toujours dans sa chambre, la visite des reliques de Saint Dominique Savio.

Le 31 août, il prononce sa profession perpétuelle dans la paroisse « Marie Auxiliatrice » de Modica.

2007 – Le 19 janvier, il participe à Rome aux Journées de Spiritualité de la Famille salésienne. Il réalise le voyage en voiture jusqu’à la capitale, pour rendre un dernier témoignage public.

Le 26 février, ses conditions de santé s’aggravent.

Le 2 mars, à 8h 00, Antonino rend son âme à Dieu. La nouvelle de son décès fait rapidement le tour du monde. La presse nationale et locale la diffuse.

Le 3 mars, des milliers de personnes accourent de Sicile et de toute l’Italie pour rendre un dernier hommage à « l’Athlète de Dieu ». Sur ses volontés, il est revêtu de son maillot et de ses espadrilles de gymnastique. Les obsèques se déroulent dans la cour de l’Institut salésien « St Dominique Savio » de Modica.

(Traduit de la plaquette italienne de Coop S. Tom. Messina, février 2012, « Antonino BAGLIERI (1951-2007)  Volontario con Don Bosco(CDB) » par Jean Baptiste Beraud, sdb à Yaoundé (Cameroun) (27 Juillet 2014)

samedi 26 juillet 2014

FAMILLE SALESIENNE


ANTONINO BAGLIERI (1951-2007)

VOLONTARIO CON DON BOSCO (CDB)  (SUITE)

1978 - (Il a 27 ans)- Le 24 mars est la date de la conversion d’Antonino. Le vendredi de la semaine sainte, sa maman rassemble dans la chambre de Nino un groupe de personnes pour prier. Le jeune malade ressent les signes d’une guérison spirituelle.

1979 – Pour aider quelques jeunes voisins à faire des comptes, il apprend à écrire avec la bouche. Il commence aussi à composer des numéros téléphoniques. Il initie ainsi  un réseau de relations qui le portera peu à peu, à témoigner, dans sa condition, l’évangile de la joie et de l’espérance.

1982Le 6 mai, 14e anniversaire de son accident, est aussi la Fête de Saint Dominique Savio. Depuis cette date, et jusqu’à sa mort, Antonino fêtera ce jour qu’il appelle « l’anniversaire de la Croix ». En cette même année, il devient « Salésien Coopérateur »

1983 – Il commence à publier quelques-uns de ses  écrits. La Maison d’Editions SETIM publie « De la souffrance à la joie »

1984- En juillet, il participe à son premier voyage à Lourdes avec le train de l’UNITALSI. Il en fera un second en 1987.

1985 – Le 24 novembre, durant sa visite en Sicile, il rencontre le Recteur Majeur des salésiens, le Père Egidio Vigano, septième successeur de Don Bosco. Au cours des années suivantes, il rencontrera aussi d’autres Recteurs Majeurs, les Pères Juan Vecchi et Pascual Chavez.

1988 – Le 22 juin, au 1er centenaire de la mort de Don Bosco, Nino rencontre le Pape Jean Paul II à Rome.

vendredi 25 juillet 2014

POLITIQUE

L'EGLISE ET LA POLITIQUE

Le pape PIE XI, dans un message du 18 décembre 1927 a dit : « Le domaine politique est le champ de la plus vaste charité, de la charité politique, dont on peut dire qu’aucun autre, sauf celui de la religion, ne lui est supérieur ».
En 2013 le pape FRANCOIS, dans son exhortation EVANGELII GAUDIUM (La joie de l'Évangile) a écrit au n°205 :

« Je demande à Dieu que s’accroisse le nombre d’hommes politiques capables d’entrer dans un authentique dialogue qui s’oriente efficacement pour soigner les racines profondes et non l’apparence des maux de notre monde ! La politique tant dénigrée, est une vocation très noble, elle est une des formes les plus précieuses de la charité, parce qu’elle cherche le bien commun. »
Ces citations que nous rappelle un prêtre ouvrier français, Robert, restent très peu admises par les dirigeants des nations. Au Cameroun, le Cardinal Tumi est toujours regardé comme un homme qui parle trop de politique. Son Successeur à l'Archevêché de Douala, Mgr Samuel Kleda apparaît comme l'ennemi du pouvoir, parce que le premier à avoir dit : "C'est une Dictature". De plus en plus, en Afrique, les évêques parlent et dénoncent les abus de pouvoir. Les hommes sont des hommes. Leur dignité en Jésus-Christ est au-dessus de tous les orgueils humains des Dictatures, quelles qu'elles soient. Les Actes des Apôtres en sont témoins. Nous aussi.
Jean Baptiste Beraud, alias Pierre Jarret
 

 
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&

jeudi 24 juillet 2014

EGLISE


Saint Charbel Makhlouf
Prêtre et moine maronite
(1828-1898)

Charbel, au siècle Youssef Antoun, Makhlouf naît à Beqaa-Kafra (Liban Nord) le 08 mai 1828. Sa formation chrétienne et l'exemple de ses deux oncles maternels, ermites au monastère de Saint-Antoine-Kozhaya, le vouèrent dès son jeune âge à la prière et à la vie monastique.

En 1851, il quitta ses parents et son village pour se diriger vers le monastère Notre-Dame-de-Mayfouq pour sa première année de noviciat. Dirigé ensuite vers le monastère Saint-Maroun d'Annaya, il s'engagea dans l'Ordre Libanais Maronite, choisissant le nom de Charbel, martyr antiochien du IIe siècle. Il y prononça ses vœux solennels le 1er novembre 1853 puis poursuivit ses études théologiques au monastère Saint Cyprien de Kfifane, Batroun. Il fut ordonné prêtre à Bkérké, siège patriarcal maronite, le 23 juillet 1859.

Il vécut au monastère Saint-Maroun d'Annaya durant seize ans après lesquels il se retira définitivement dans l'ermitage des saints Pierre et Paul dudit monastère. Il en sortait rarement, demeurait continuellement en prière, modèle exemplaire d'ascèse et de sainteté. Il vécut vingt-trois ans à l'ermitage et y mourut dans la leet de sainteté. Il vécut vingt-trois ans à l'ermitage et y mourut dans la nuit du 24 décembre 1898, vigile de la fête de Noël. Il fut enterré au cimetière d'Annaya.nuit du 24 décembre 1898, vigile de la fête de Noël.

Quelques mois après la mort de Père Charbel, des lumières éblouissantes apparurent autour de son tombeau. Son corps, qui continuait à suer de la sueur et du sang, fut déposé dans un nouveau cercueil. Beaucoup de pèlerins venaient implorer sa protection. On dénombre alors bien des guérisons physiques et des grâces spirituelles.

mercredi 23 juillet 2014

DANS L'ESPRIT


ETTY HILLESUM

Jeune juive morte dans les camps de concentration
du nazisme hitlérien,
Etty nous laisse un message inoubliable

 

 

 

 

Etty Hillesum porte en elle

une foi et une joie de vivre inaltérables.

Au cœur de la Shoah, elle nous livre

dans ses lettres un amour et une force intérieure surprenants. 

 
«Si nous ne sauvons des camps, où qu'ils se trouvent, que notre peau et rien d'autre, ce sera trop peu.»

Etty HILLESUM

 

«Ce qui importe en effet ce n'est pas de rester en vie mais comment l'on reste en vie.»

Etty HILLESUM

 

mardi 22 juillet 2014

FAMILLE SALESIENNE


ANTONINO BAGLIERI (1951-2007)

VOLONTARIO CON DON BOSCO (CDB)

1951 1er mai. Il naît à Modica, de Pierre et Joséphine Rivarolo. Il est le 3e de 4 enfants.

Le 5 mai, il reçoit le baptême dans la Paroisse St Antoine de Padoue de Modica.

1959 Le 2 juin, il fait sa 1re communion, et le même jour, reçoit la confirmation.

1962 A la fin du cours élémentaire, il commence à travailler comme apprenti maçon

1968 Le 6 mai, tandis qu’il est en train de travailler, sur un échafaudage au quatrième étage d’un édifice, il fait une chute de 17 mètres de hauteur. A partir de ce jour, il reste tétraplégique.

1970 (20 juin) Après deux ans de soin, dans plusieurs hôpitaux, il retourne à Modica, révolté contre Dieu et contre sa situation.

(A suivre)

lundi 21 juillet 2014

EGLISE

CHRETIENS  EN FRANCE
EN MONDE OUVRIER
 
A.C.O    Action Catholique Ouvrière                                                                                                    
 ÉQUIPE  TRINITÉ    16 novembre 2012

                                   NOTRE AMIE JEANINE

 

 Jeanine était membre de l’Action Catholique Ouvrière, dans notre équipe de la « Trinité ».

    La vie de Jeanine à été bien remplie. Engagée dans l’association des parents d’élèves lorsqu’Eric et Nicole étaient à l’école, puis à la CGT dans sa vie professionnelle à l’hôpital Marchant et à la retraite, dans les associations «création, loisirs », (Ah les beaux Patchworks !).

 Dans nos réunions Jeanine nous a beaucoup apporté. Les actions, ses contacts, son attention aux autres. Ces dernières années, malgré des soins contraignants, elle participait, avec  Edmond, à nos rencontres avec beaucoup de courage et de ténacité. Elle nous apportait sa réflexion et son dynamisme, fidèle en sa foi en Jésus Christ et à la Classe Ouvrière.

 Nid d’amour familial dont peuvent témoigner Elisa et Clara, Jeanine était particulièrement sensible aux difficultés des femmes.

Dans une de nos rencontres, tu nous as composé cette belle prière :

Je crois en toi Jésus Christ et je ne t’ai jamais vu.        Mais faut-il  voir pour croire ?

Est-ce que je vois ce qui est dans le cœur du militant ?                                                                                                         
Est-ce que je vois ce qui est dans le cœur de celui que j’aime ?       Et pourtant je crois.

Voit-t-on ce qui pousse les travailleurs à s’unir pour défendre leurs droits, leur dignité ?

Qui a vu ce qui a amené ces jeunes d’aujourd’hui, pourtant si « bof », à défendre l’enseignement pour tous ?                            
Et pourtant, au soir de telles «manifs »    Oh ! OUI  on y croit.

Je crois en l’Amour de la mère pour son enfant, je crois en mon enfant, je crois en son Amour.                       
Et pourtant je ne le comprends pas toujours  . . .

Pour croire, il faut à un certain moment cesser de raisonner, ouvrir son cœur, s’abandonner.

Et c’est ainsi que je crois que Jésus est ressuscité.

Même si, comme Thomas, je n’ai pas mis ma main dans son côté.                                                                                            
Je crois que Jésus Christ est vivant parmi nous dans ce monde.

Qu’avec lui, nous, militants, construisons un monde plus juste et plus fraternel.

Je crois que sa présence en chacun de nous est une petite flamme parfois invisible.

Mais un jour lorsque toutes ces flammes seront rassemblées, alors nous verrons Dieu Notre Père.

Jeanine

 
MERCI  JEANINE  POUR  TOUT  CE  QUE TU NOUS  AS  APPORTÉ  ET  POUR  TON  AMOUR  DES AUTRES.

dimanche 20 juillet 2014

EGLISE

CARDINAL BERTONE
UN LIVRE SUR LA DIPLOMATIE VATICANE

ROME, 18 juillet 2014 (Zenit.org) - Le 19 juillet le cardinal Tarcisio Bertone, ancien Secrétaire d'Etat le pontificat de Benoît XVI, sera en visite au Centre « Papa Luciani » de Sainte Justine, dans la province de Belluno.

En cette occasion, avec le professeur Vincent Buonomo, se tiendra une conférence pour la présentation du livre dont il est l'auteur « La diplomatie pontificale dans un monde globalisé » (« La diplomazia pontifica in un mondo globalizzo », Libreria Editrice Vaticana).

Le cardinal Bertone, Camerlingue de la Sainte Eglise Romaine, rencontrera Monseigneur Joseph Andrich, Evêque de Belluno/Feltre, il présidera les solennités Pontificales dans l'Eglise Saint-Martin.

ZENIT l'a interviewé pour illustrer son activité et pour connaître son opinion sur les critiques d'une certaine presse de ces derniers temps, sur son œuvre et sa personne.

, Vous avez publié un livre intitulé « La diplomatie pontificale dans un monde globalisé », édité par les Editions Vaticanes et préfacé par le Pape François. Qu'est-ce qui caractérise l'action diplomatique du saint Siège ?

Avant tout, dans l'histoire moderne du Saint Siège, elle a développé, et continue à le faire, une action pour empêcher les guerres, favoriser la paix, aider le développement, soutenir le respect des droits de l'homme et la fraternité entre les peuples. Quand on pense aux deux derniers conflits mondiaux, le Saint Siège a cherché par tous les moyens de les empêcher, et, une fois déclenchés, a développé une activité immense d'assistance aux victimes et pour guérir les blessés de guerre. Pendant l'année passée l'intense travail du Saint Siège et du Pape François a été, plus que jamais, évident pour tenter de porter la paix en Syrie et en Terre Sainte.

On peut aussi expliquer ce qui caractérise la diplomatie pontificale en jetant un œil à l'index de mon livre. En remettant en mémoire quelques moments de mon expérience personnelle et quelques voyages que j'ai effectués, je peux souligner l'importance des thèmes que j'ai eues à présenter dans les différents forums internationaux. Ils concernaient, par exemple, la protection des droits de l'homme, la dignité humaine comme fondement des droits, la nécessité d'une garantie internationale pour la liberté religieuse, menacés aujourd'hui de toutes parts, le développement des peuples qui se base sur le partage solidaire.

Je me rappelle, en particulier, les rencontres que j'ai eu avec la Présidente de l'Argentine et la Présidente du Chili, au 25ème anniversaire de la paix de Beagle, mais aussi la participation à la rencontre au sommet des Chefs d'Etats et Gouvernements de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) qui s'est déroulée à Astana au Kazakhstan.