dimanche 31 mai 2015

FAMILLE SALESIENNE

FAMILLE SALESIENNE
CHANSON POUR MANOLO ET POUR MIGUEL

C’était un soir où la Samaritaine

Venait puiser pour sa famille l’eau

Ell’se trouva à sa chère fontaine

Avec du monde et le Père Manolo

 

Il y a longtemps que je t’aime

Jamais je ne t’oublierai (Bis)

 

Père Manolo, de sa lointaine Espagne

Etait venu, écoutant Don Bosco.

Mais tout de suite, il battait la campagne

Pour préparer alors un renouveau.

 

Il y a longtemps que je t’aime

Jamais je ne t’oublierai (Bis)

 

Trois espagnols avaient fait l’ATE

Miguel l’évêque et Vega, l’marocain

Il fallait bien pour faire le quatrième,

Tourner la page et mettre un africain

Il y a longtemps que je t’aime

Jamais je ne t’oublierai (Bis)

 

Miguel Nguema, dit la Samaritaine,

Pasteur  de jeunes, et rayonnant de joie

Je le rencontre à ma claire fontaine

Je suis heureuse de lui parler de moi.

 

Il y a longtemps que je t’aime

Jamais je ne t’oublierai (Bis)

 

Ils sont venus des différents pays

Pour saluer l’ancien et le nouveau

Soyez joyeux, vous tous, nos grands amis,

D’être accueillis par Giovanni Bosco.

 

Il y a longtemps que je t’aime

Jamais je ne t’oublierai (Bis)

 

JB Beraud, sdb

 

dimanche 24 mai 2015

POLITIQUE


SOUDAN DU SUD

Situation humanitaire alarmante

à cause de l’augmentation de la violence 
 
Juba (Agence Fides) – L’intensification des combats au Soudan du Sud crée actuellement une situation humanitaire alarmante qui expose les civils à une escalade de la violence et limite l’arrivée des aides, les rendant difficiles d’accès. L’alarme provient de l’ONG médicale et humanitaire Médecins sans frontière (MSF). La forte augmentation de la violence dans les Etats d’Unité, de Jonglai et du Haut Nil a porté à la suspension des services médicaux, à la destruction des structures sanitaires et à l’évacuation du personnel médical. Dans le communiqué envoyé à l’Agence Fides, l’ONG indique que, dans l’Etat du Haut Nil, MSF fournit une assistance médicale d’extrême urgence aux blessés victimes des violents combats de Melut, bien qu’il ne soit plus possible de faire arriver par voie aérienne ni fournitures médicales ni personnel. L’insécurité permanente empêche l’atterrissage des avions et a contraint ces derniers jours des centaines de personnes à chercher refuge dans les camps de la Protection des civils gérés par les Nations unies. La capacité de MSF à fournir de l’aide à ceux qui en ont un besoin désespéré est désormais remise en cause si un passage sûr permettant de faire transiter le personnel et le matériel médical ne devait pas être garanti.
A Malakal, où a eu lieu la majeure partie des combats, l’ONG soigne actuellement les blessés des récents combats même si, la semaine dernière, les affrontements ont empêché la fourniture d’assistance médicale à quelques 30.000 personnes vivant dans la zone des camps de la Protection des civils. Dans l’Etat de Jonglai, la ville de Phom El-Zeraf (New Fangak) a constitué la ligne de front au cours de ces derniers mois. La ville a été complètement détruite. L’hôpital, l’une des principales structures sanitaires du nord de l’Etat, est démoli. Dans l’Etat d’Unité, MSF a été contraint d’évacuer son hôpital sis dans la ville de Leer le 9 mai dernier, laissant sans assistance médicale environ 200.000 personnes vivant sur zone. A Bentiu, les combats et l’insécurité de ces dernières semaines ont contraint les équipes à suspendre le fonctionnement de différentes cliniques mobiles dans les zones environnantes. L’ONG continue à gérer un hôpital à l’intérieur des camps de la Protection des civils de Bentiu, lesquels ont compté plus de 11.000 nouvelles arrivées, en majorité des femmes et des enfants. De nombreuses personnes ont raconté à MSF la violence qu’elles fuyaient : des villages entiers rasés, des familles séparées, des attentats et des homicides, l’abandon des blessés et la violence sexuelle à l’encontre des femmes et des enfants. La saison des pluies prochaine et les conditions de surpeuplement aggravées par le récent flux de nouveaux arrivés dans différents camps représentent des causes de préoccupation supplémentaires.

(AP) (Agence Fides 23/05/2015)

samedi 23 mai 2015

DANS L'ESPRIT


IL S’APPELAIT BIENVENIDO GARCIA

Mon âge et ma maladie m’ont soudain amené dans cette Maison Provinciale de Yaoundé où  il était Directeur.  Il était déjà venu plusieurs fois me voir à l’hôpital. Il s’efforçait toujours de m’apporter quelque chose qui me plaise dans la nourriture. Des fruits, des mandarines…Il venait tard, le soir, après le souper, avec José Maria Sabe.

A ma sortie de l’hôpital, il avait préparé avec toute la communauté  de la Maison Provinciale l’accueil le plus gentil possible. Je vois encore Jésus Senga utiliser sa force herculéenne pour me porter à bout de bras au- dessus de sa tête, sur un fauteuil à l’assaut de l’escalier jusqu’à l’étage où ils m’avaient préparée une chambre. Tous étaient autour de lui dans l’escalier, les uns en dessous, les autres plus haut. Comment s’étaient-ils préparés ? Ils étaient tous là à mon arrivée. Je voyais Yann, Paul, Henri et tous les autres.

Le Père Bienvenido m’accompagna chaque après-midi pour la prière du chapelet. Je devais réapprendre à marcher. Nous étions souvent obligés de nous arrêter. J’étais loin de penser qu’il partirait avant moi. C’était un homme d’une grande bonté. La première fois que je l’avais rencontré, c’était à Mikomeseng. Il inaugurait un moulin.

Je me suis trouvé aussi avec lui quand j’ai été envoyé au « Théologat ». Nous nous sommes souvent croisés dans le chemin de promenade de la colline. Je ne pensais pas à ce moment qu’il devrait me réapprendre à marcher dans les couloirs de la Maison Provinciale.  

J’ai rencontré un homme qui était d’une grande bonté. Seigneur, Tu l’as accueilli. Nous le prions pour qu’il nous aide encore à marcher dans les couloirs et dans la vie.

Jean Baptiste Beraud, sdb 

 

mardi 19 mai 2015

DANS L'ESPRIT

CAMEROUN


« Parler du vol des bébés dans un pays comme le Cameroiun, est une honte….
Aujourd’hui la vérité n’existe plus dans notre pays, nous sommes plutôt orientés par le mensonge et l’imposture. »
( Mgr Samuel Kleda, Archevêque de Douala, dans l’hebdomadaire catholique « L’Effort Camerounais » du 13 Mai 2015 )

lundi 11 mai 2015

POLITIQUE

KENYA

Alarme des Evêques : « le pétrole, tout comme le vol de bétail,

causes des violences dans le nord du pays »

Nairobi (Agence Fides) – « La vie d’une personne au Turkana vaut autant que celle d’une autre qui vit à Nairobi. Nous ressentons continuellement que le conflit dans le North Rift s’aggrave actuellement, en particulier à cause des minerais et du pétrole. Des vies humaines sont perdues dans ces guerres, erronément qualifiées de razzias de bétail » a affirmé S.Exc. Mgr Philip Arnold Subira Anyolo, Evêque de Homa Bay, durant la conférence de presse au cours de laquelle vingt Evêques du Kenya ont lancé l’alarme à propos des violences en cours dans le nord du pays.
Les Pasteurs de l’Eglise catholique ont exprimé leur préoccupation après que, le 4 mai dernier, plus de 70 personnes aient été tuées à Nadome, à la frontière entre les comtés de Turkana et de Baringo, par 400 hommes armés qui se sont enfuis avec plus de 1.000 bovins et plus de 5.000 chèvres.
Mais les razzias de bétail cachent, selon les Evêques, un conflit plus profond, relatif aux réserves de pétrole. S.Exc. Mgr Dominic Kimengich, Evêque de Lodwar, a affirmé que le pétrole se trouve sur le territoire du comté de Turkana mais qu’une dispute de frontière s’est créée entre les Turkana et la population du West Pokot, qui prétend déplacer les délimitations existant entre les deux comtés de manière à ce que les réserves de pétrole retombent sur leur propre territoire.
Le comté de Turkana est une zone profondément marginalisée dans laquelle, rappellent les Evêques, 60% de la population sont nomades et où seuls 30% des enfants vont à l’école.
La lutte pour les ressources s’achèvera seulement lorsque le gouvernement lancera des programmes de développement dans les zones intéressées, soulignent les Evêques. « Différents responsables de la région parlent beaucoup. Ils font des promesses mais ne présentent pas les modalités qui permettraient de faire cesser les violences » a noté S.Exc. Mgr Cornelius Kipng’eno Arap Korir, Evêque d’Eldoret.
Enfin, il est demandé de procéder au désarmement de la population et d’affronter le problème des responsables locaux et autres qui continuent à armer et à inciter les populations à lutter les unes contre les autres.

(L.M.) (Agence Fides 09/05/2015)

vendredi 1 mai 2015

EGLISE


PREMIER MAI

Avant de devenir la Fête du Travail, le 1er mai a marqué pendant longtemps, à la fin du XIX e s et au début du XXe une journée de revendications et souvent de luttes en vue de la promotion ouvrière.

La France et les Etats Unis assistent à cette époque, à des grèves avec des manifestations violentes. L’armée et la police tirent sur les travailleurs en grève, à Anzin (1884), Decazeville (fin 1886), Fourmies (1er mai 1891). Aux Etats Unis, en 1886, deux ans avant la mort de Don Bosco, c’est le massacre des travailleurs  qui manifestent à Chicago.

Il nous faut retenir de telles dates. Les incidents de Fourmies, petite ville ouvrière dans le nord de la France sont du 1er mai 1891. La réponse de l’Eglise ne se fera pas attendre. Le 15 mai 1891, à peine deux semaines plus tard, Léon XIII signera son Encyclique, la fameuse « Rerum Novarum » sur la condition des ouvriers. Dès les premières pages, le ton sera très ferme : « … Les travailleurs isolés et sans défense se sont vus, avec le temps, livrés à la merci de maîtres inhumains et à la cupidité d’une concurrence effrénée… A tout cela, il faut ajouter la concentration, entre les mains de quelques-uns,  de l’industrie et du commerce, devenus le partage d’un petit nombre de riches et d’opulents, qui imposent ainsi un joug presque servile à l’infinie multitude des prolétaires… »  

LEON XIII et PIE XI eurent l’un et l’autre des Encycliques retentissantes sur les conditions de vie des travailleurs.

Pie XII a fait de la Fête du Travail la Fête de St Joseph Travailleur. C’était en 1955. J’avais 6 ans de sacerdoce. Nous avons vu alors les jeunes de la JOC et les adultes de l’Action Catholique Ouvrière organiser  les messes du 1er mai. La parole de Pie XI dans « Quadragesimo anno » : « Les premiers apôtres des ouvriers seront des ouvriers » se réalisaient sous nos yeux.

                                                                       Jean Baptiste Beraud, 1er mai 2015