dimanche 26 février 2012

DANS L'ESPRIT

BENOIT XVI

A DIT DANS L'ANGELUS DU 26 FEVRIER 2012

            " ...Comme nous le lisons dans l’Imitation du Christ, « l'homme, tant qu'il vit, n'est jamais entièrement à l'abri des tentations (…) mais la patience et la véritable humilité nous rendent plus fort que tous nos ennemis» (Liber I, c. XIII), la patience et l’humilité de suivre chaque jour le Seigneur en apprenant à construire notre vie non pas en dehors de lui, ou comme s’il n’existait pas, mais en lui et avec lui, parce qu’il est la source de la vie véritable. La tentation de supprimer Dieu, de mettre tout seuls de l’ordre en nous-mêmes et dans le monde, en comptant sur nos seules capacités, est toujours présente dans l’histoire de l’homme...

        ...Le temps du carême est le moment propice pour renouveler et rendre plus solide notre rapport avec Dieu, grâce à la prière quotidienne, des gestes de pénitence, des actes de fraternité."

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"
            Le Pape signale en terminant "la prière, la pénitence, la fraternité". Dans ces trois attitudes, celui qui ne voit pas comment prier, ou qui est gêné par la pénitence, a peut-être un grand souci habituel de fraternité. Il se pourrait donc qu'il se trouve le plus proche du Christ. Il est en route pour vivre toujours plus de Lui, s'il le souhaite.
                                                                                   Pierre Jarret

vendredi 24 février 2012

REVUE DE PRESSE

Crise Ivoirienne:

Un livre sur le sujet, interdit à Yaoundé!

Par Idriss Linge - 24/02/2012
dans le "Journal du Cameroun Com"

La dédicace du Livre "Cote d'Ivoire le Coup d'Etat" de Charles Onana, a été interdit par le Sous-Préfet de l'arrondissement de Yaoundé 3eme

Cote d'Ivoire, le Coup d'Etat, livre écrit par Charles Onana, a été interdit de présentation au publique hier jeudi 23 février 2012 à Yaoundé, la capitale camerounaise. Nous avons le regret d’annoncer que la dédicace de ce jour est annulée par les autorités, elle ne peut donc avoir lieu, a déclaré un des organisateurs, à une assistance venue nombreuse pour assister à l’évènement. Aucune information officielle n’est donnée sur le sujet, mais selon des sources proches de l’administration, il y aurait eu une consigne générale visant à interdire cette action au Cameroun. Dans les coulisses on apprend que le gouvernement camerounais à la demande de la France et de la Côte d’Ivoire aurait finalement cédé. Derrière la dédicace, la présentation du livre devait être une occasion de refaire le procès en publique de l’intervention française en Côte d’Ivoire. On a aussi annoncé la présence de plusieurs ex-collaborateurs du président Laurent Gbagbo aujourd’hui en détention à la Cour Pénale Internationale pour y être jugé. Mais ils devraient être bien discrets. Cet incident survient alors que l’Ambassadeur de Côte d’ivoire au Cameroun est en déplacement. Officieusement on apprend qu’il est parti rendre compte de la situation, ce qui justifierait peut-être l'interdiction de cette dédicace.

Le livre aujourd’hui au cœur de la polémique est préfacé par l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki. Le document de 415 pages dévoile les confidences d'un General Français ayant servi en Côte d'Ivoire, mais aussi les rapports inédits de l'Ambassadeur de France en Côte d'Ivoire sur le Président Alassane Ouattara, ainsi que des lettres "secrètes" des présidents Nicolas Sarkozy et Blaise Compaoré sur la chute de Laurent Gbagbo. Les premiers commentaires le présentent comme un livre-évènement. Certains lecteurs ont posté sur internet des extraits du livre. Il s’agit du témoignage que l'ancien président Laurent Gbagbo, a pu faire parvenir à Charles Onana, depuis sa réclusion. Ses accusations contre l’armée française, qui a selon lui, tiré sur des jeunes manifestants Ivoiriens pour les disperser ou les empêcher de rallier sa résidence, et qui a visiblement profité d’une conversation téléphonique pour le localiser dans la résidence et bombarder sa chambre, sont très claires. Elles révèlent une infime partie de ce qu’il a à dire.

Quand à l’interdiction de la dédicace du livre de Charles Onana, elle reste difficile à comprendre, puisque l’auteur a déjà eu l’occasion de parler de cet ouvrage, dans de nombreuses radios dont Radio France Internationale, largement écoutée au Cameroun. Une autre cérémonie de dédicace était prévue à Douala le 27 février prochain, mais cela semble être mal parti. Depuis l'interdiction de la dédicace, on ignore toujours où se trouve le journaliste camerounais. Certains commentaires affirment qu’il aurait été conduit à la Direction de la Sécurité Présidentielle (DSP).

Charles Onana, né en 1964, est un journaliste d'enquête et essayiste français, qui s'est surtout fait connaître par ses écrits, parfois polémiques, concernant le génocide au Rwanda. Il est également connu pour son travail pionnier sur l'histoire des tirailleurs africains de l'armée française pendant la Seconde guerre mondiale. Il a dirigé l'Organisation panafricaine des journalistes indépendants au sein de laquelle il a mené une enquête retentissante sur l'assassinat du journaliste burkinabé Norbert Zongo.

Un extrait du livre

Gbagbo: Ce sont les soldats français qui filmaient ma capture

En fait, les Français ont encerclé la résidence et au lieu d’achever leur mission, c’est-à-dire de venir me prendre eux-mêmes, ils ont plutôt envoyé les rebelles me prendre. Je tiens tout de même à préciser qu’ils ont envoyé les rebelles m’arrêter devant les caméras. Toutes les images que vous avez reçues sont les images des soldats français. Ce sont les soldats français qui filmaient ma capture. Ils tournaient avec des caméras à la résidence et à l’hôtel du Golf. Plus tard, ils ont fait venir des journalistes français pour d’autres images de moi. Il n’y avait pas de journalistes africains tournant les images au moment de mon arrestation...



LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"

            De quoi a-t-on peur dans les milieux dirigeants du Cameroun ? De plus en plus, des dédicaces de livres sont interdites au dernier moment, y compris  au tribunal où trois fois de suite la présentation ne s'est pas faite. Le pays vit dans la peur, et la peur est mauvaise conseillère. L'interdiction devient un motif de publicité inespérée. Les gens connaîtront le livre, et comme bien d'autres, il circulera. Ce ne peut pas être un bon signe en 2012, pour un régime, de refuser des dédicaces de livres, de limiter la liberté de la presse, ni d'arrêter journalistes ou écrivains. Heureux le pays où les gens peuvent s'exprimer !

jeudi 23 février 2012

REVUE DE PRESSE

LES EVEQUES DE FRANCE

PAS TRES D'ACCORD


AVEC Mr  GUEANT



Monsieur GUEANT,

MINISTRE DE L’INTERIEUR

REPOND AU CARDINAL VINGT-TROIS

SUR LA LAÏCITE

         (De La Croix, du 22 02 12)

           Dans une lettre, datée du 21 février, Claude Guéant rassure le cardinal Vingt-Trois à propos de la charte des droits et devoirs du citoyen qui témoignerait, aux yeux de l’épiscopat, d’une conception erronée de la laïcité.

.........         .Au départ, l’inquiétude du cardinal André Vingt-Trois devant des dispositions de la nouvelle « Charte des droits et devoirs du citoyen français », inquiétude suffisante pour motiver une lettre au ministre de l’intérieur. Approuvée par décret le 30 janvier dernier, cette charte est désormais remise à toute personne obtenant la nationalité française.

            Or ce texte, pourtant passé en Conseil d’État, témoigne, aux yeux de l’Église, d’une vision étroite de la laïcité, remettant en cause la conception de la loi de 1905 telle qu’elle ressort d’un siècle de jurisprudence.



Révélateur des raidissements actuels autour de la laïcité



            Ainsi, la charte, en évoquant le régime de la séparation des Églises et de l’État, ne mentionne pas l’exception concordataire de l’Alsace-Moselle, et place l’ensemble du territoire français sous le régime de 1905. « Dans le contexte du débat électoral qui s’est focalisé sur cette question, un tel oubli peut sembler surprenant », note-t-on du côté de l’Église catholique.

            De même, la charte fait du principe selon lequel la République ne subventionne aucun culte, un principe constitutionnel, ce qu’il n’est pas. Elle dispose aussi maladroitement que « L’État et les religions sont séparés », et non « les Églises et l’État ». Enfin, le texte, qui précise que « l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’État », ne fait aucune mention de l’existence d’un secteur d’enseignement non public.

            Au total, rien de grave. Mais l’ensemble a semblé suffisamment révélateur des raidissements actuels autour de la laïcité pour faire savoir le désaccord de l’Église.



Le ministre de l’intérieur refuse de modifier la charte



               Dans sa réponse, datée du 21 février, Claude Guéant veut rassurer le cardinal André Vingt-Trois. Ainsi, écrit-il, le « gouvernement ne souhaite nullement remettre en cause ni la situation particulière de l’Alsace-Moselle au regard de la loi de 1905, ni les différents statuts des départements et collectivités d’outre-mer ».

              Le ministre en profite pour critiquer implicitement la proposition du candidat Hollande de faire entrer une partie du titre premier de la loi de 1905 dans la Constitution. Il affirme en outre que « la laïcité n’est pas l’ignorance du fait religieux, encore moins sa négation » et rappelle l’attachement du gouvernement à la liberté d’enseignement.

             Sur le fond cependant, le ministre de l’intérieur refuse de modifier la charte, qui reste, observe-t-on à l’épiscopat, en bonne analyse juridique, non conforme aux grands principes de droit qui régissent la laïcité française.



Isabelle de Gaulmyn

·        
       LE  REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"
       Après pliusieurs actions peu encoourageantes pour les immigrés, Monsieur Guéant touche un terrain auquel de multiples milieux catholiques sont très vigilants dans l'Hexagone. La réaction de l'Eglise ne s'est pas fait attendre. La réponse écrite de Mr le Ministre de l'Intérieur ne rassure pas l'Episcopat français.
                                             Pierre Jarret
·        

mardi 21 février 2012

REVUE DE PRESSE

PARIS - Bébé volé de VANESSA
Manifestations
près de l’ambassade du Cameroun

Par Yves Mintoogue -
dans le Journal du Cameroun.Com
20/02/2012

Certains camerounais de la diaspora ont bravé le froid hivernal, pour apporter leur soutien à Vanessa Tchatchou, la mère du bébé volé

Des citoyens camerounais de France se sont retrouvés près de l’ambassade du Cameroun à Paris, sise au 73 rue d’Auteuil, pour apporter leur soutien à Vanessa Tchatchou, la jeune mère du nouveau-né volé peu après sa naissance à l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé, le 20 août 2011. Depuis lors, elle a décidé d’élire domicile à la chambre N°2 de cet hôpital public pour réclamer que son bébé lui soit rendu. Après avoir placardé des portraits de Vanessa Tchatchou partout où il était possible de le faire, les manifestants ont interpelé les autorités camerounaises et fustigé l’arrogance, l’opacité et la désinvolture qui a jusqu’ici caractérisé la gestion de cette affaire par le gouvernement camerounais. Une attitude qui contraste avec l’indignation populaire et l’élan de solidarité observés chez les Camerounais d’«en bas» depuis la révélation de ce scandale par la presse. Les manifestants ont donc interpelé l'ambassadeur du Cameroun à plusieurs reprises et les forces de police qui encadraient la manifestation n’ont d’ailleurs pas manqué d’assurer la médiation entre les manifestants et les diplomates de l’ambassade qui n’ont cependant pas voulu recevoir le groupe de manifestants. Comme quoi, à Paris comme à Yaoundé, c’est le même combat citoyen mais aussi, en face, le même silence...

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"
           Tout citoyen, de quelque pays qu'il vienne, reste stupéfait face au mépris affiché par tel ou tel personnage haut placé, devant ce drame qui touche l'humanité au plus profond. Le dédain marqué par certains face à cette pauvre jeune maman, n'est que le signe  d'une déshumanisation qui s'est incrustée dans les mentalités. Un peuple dont l'Histoire est si riche d'amour de la vie, arrive à enfanter des perversions de ce genre. Aucun régime ne peut tenir uniquement par le mensonge et une corruption descendue ainsi au plus bas. Le Cameroun sent bien qu'il a une autre vocation.
                                                   Pierre JARRET



samedi 18 février 2012

REVUE DE PRESSE

LE CARDINAL TUMI  PARLE A PARIS

« L’Eglise catholique  au Cameroun n’est pas assez unie
par rapport au pouvoir politique
et ne pèse pas assez
pour corriger la  situation sociale. »


( Extraits d’un interview présenté dans La Croix du 10 février 2012,
par Jean Christophe Ploquin)

                    Le 10 février 2012, le Cardinal Christian Tumi et son successeur, Mgr
 Samuel Kléda sont à Paris. Ils sont venus pour leur grand projet de
l’Université catholique St Jérôme de Douala, mis en route depuis quinze
 mois : «Les besoins sont immenses alors que les jeunes représentent les
deux tiers de la population. L’Etat camerounais n’arrive plus à offrir des
 structures de formation suffisantes, alors même que les parents
dépensent beaucoup pour assurer l’éducation de leurs enfants, dont les
 plus fortunés partent étudier à l’étranger. Dans l’esprit de ses deux
 fondateurs, l’Université  St Jérôme permettra de former les jeunes
camerounais sur place. Et elle apportera, outre le savoir universitaire, une
 dimension morale à ses enseignements.

             « Il faut des gens bien formés pour résoudre les problèmes du pays,
 résume Mgr Kleda. Mais il faut aussi que ce soit des hommes et des
femmes intègres, ayant un idéal et le sens du service de la société. »

             « Beaucoup de nos jeunes sont courageux et brillants, ajoute le
 cardinal Tumi. Mais il n’y a pas de travail. Pour manger, de nombreux
 diplômés se lancent dans de petits métiers. Très vite, on leur demande
 l’impôt. Ils affrontent  la corruption dès le dépôt de leur premier dossier. »

            Le Cardinal et Mgr Kléda ont plaidé la cause de l’Université St Jérôme
 auprès de l’UNESCO et de l’Agence universitaire de la Francophonie.

            Le Cardinal s’est montré aussi exigeant envers l’Eglise de son pays 
 qu’avec l’Etat. Il déclare : « L’Eglise catholique  au Cameroun n’est pas
 assez unie par rapport au pouvoir politique et ne pèse pas assez pour
corriger la situation sociale. »

 En février 2008, alors que des manifestations violentes, parties de Douala,
se déroulaient dans le pays, il avait écrit, avec Mgr Kléda et le Conseil
épiscopal, un projet de lettre que la Conférence épiscopale aurait adressée
au président Paul Biya pour se faire l’écho de la situation des jeunes. « Mai
s des évêques n’ont même pas voulu nous entendre », regrette-t-il. La
lettre a donc été circonscrite à l’archidiocèse de Douala.

            « L’Eglise doit être la voix des sans-voix, elle doit assumer sa
mission prophétique » relaie Mgr Kléda.


vendredi 17 février 2012

REVUE DE PRESSE


RDC

LES  PEURS  DE   KABILA

"LA CROIX" SIGNALE  ce 16/2/12 - 15 H 50

À Kinshasa, la police congolaise

empêche la marche des chrétiens

La police congolaise a empêché jeudi 16 février la marche des chrétiens prévue pour protester contre le résultats des élections présidentielle et législatives

La police a dispersé jeudi 16 février à Kinshasa, parfois à coups de gaz lacrymogène,
une marche des chrétiens qui entendaient notamment protester contre les résultats des élections de fin 2011 en République démocratique du Congo.

Des groupes de fidèles ont quitté tôt le matin leur paroisse pour tenter de regagner l’église Saint-Joseph, lieu de rassemblement, mais des policiers les ont rapidement dispersés notamment avec des gaz lacrymogènes, appliquant les consignes des autorités qui, la veille, avaient interdit la manifestation.

« Nous avions prévu cette marche depuis longtemps, et à notre grande surprise, nous avons appris que le gouverneur de Kinshasa l’avait interdite. Mais nous tenions à sortir, et nous avons manifesté, même si c’était sur quelques mètres », explique un abbé, accompagné d’une dizaine de fidèles.

« Nous sommes déterminés »

La police a ramené les marcheurs dans leur paroisse, brutalisant quelques vieilles femmes récalcitrantes, menaçant les contestataires et jetant du gaz lacrymogène pour disperser les rassemblements dans la rue.

« Ils ont réprimé terriblement : ils ont lancé du gaz lacrymogène partout dans l’enclos, jusque dans la chambre des prêtres », a affirmé à l’AFP le P. Pierre Bonsangia, l’un des organisateurs de la marche, joint au téléphone à l’intérieur de la paroisse. Selon lui, trois prêtres, deux religieuses et deux fidèles ont été arrêtés, selon un bilan établi à partir d’informations paroissiales.

La scène s’est répétée à plusieurs reprises dans la capitale. « Nous sommes en train de nous mobiliser pour aller à Saint-Joseph, nous sommes déterminés », chuchote un homme, qui revient d’une paroisse de la commune de Lemba (est) où des « kulunas (voyous) ont attaqué des chrétiens, machette à la main. »

« Rejet des résultats des élections »

La manifestation « non violente » devait aussi marquer le 20e anniversaire de la « marche des chrétiens » du 16 février 1992 pour réclamer plus de démocratie au régime du dictateur Mobutu. La marche avait été réprimée et les corps de victimes tuées par les forces de sécurité avaient été amenés à la paroisse Saint-Joseph.

Les organisateurs avaient appelé samedi à la commémoration des morts du 16 février 1992 et exhorté les Congolais à exprimer leur « rejet des résultats des élections » présidentielle et législatives du 28 novembre 2011, en les qualifiant de « conformes ni à la vérité ni à la justice ».

Le chef de l’État sortant Joseph Kabila a été officiellement réélu, et son camp a remporté les législatives selon les résultats provisoires de la Commission électorale. Mais l’opposant Étienne Tshisekedi, classé deuxième de la présidentielle, a rejeté ces résultats et s’est autoproclamé « président élu », dénonçant des irrégularités également relevées par des missions d’observation nationales et internationales.

BRUNO BOUVET (avec Habibou Bangré, à Kinshasa
et AFP)


LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"

          La peur paralyse les gens. Les Dictatures ont peur des "manifestations pacifiques". Même des "vieilles femmes" gênent le pouvoir en place, simplement parce qu'elles sont présentes dans la rue. Il faut des armées contre elles, pour les obliger à rentrer chez elles. Et le pouvoir croit assurer ainsi sa force. Il reste bien du chemin à faire pour que tous les Dictateurs redeviennent des hommes aux aussi. La force du "dialogue" est longue à découvrir. Mais déjà longtemps avant Kabila et les autres, Isaïe affirmait: 
" Ils changeront... De leurs épées et de leurs lances, ils forgeront des socs de charrue...Le loup habitera avec l'agneau... Le nourrisson jouera sur le repaire de l'aspic, et sur le trou de la vipère le jeune enfant mettra la main... ( Is 11, 6-8)" 
            Monsieur Kabila pourra continuer de jouer "l'écrasement". Demain, avec ou sans "marche des chrétiens", l'Eglise sera encore là...
                                                                       Pierre JARRET

jeudi 16 février 2012

FAMILLE SALESIENNE

CENTRAFRIQUE

A BANGUI, LES JEUNES AIMENT LA DANSE

POUR FETER DON BOSCO


 Centre de jeunes Mercredi 15 février 2012

 

                     Demi-final Break dance!
C           

               Cet après-midi, les breakdance boys et girls

               ont passé la demie- finale du break dance.






Les jeunes des quartiers populaires de Bangui
sont nés artistes eux aussi
La danse et le chant sont leurs richesses
( Texte et Photos Mag Ey)

"MONDEACONSTRUIRE"

remercie Eynem Maguergue qui nous envoie

régulièrement ses reportages en Centrafrique.

Eynem est le premier jeune tchadien devenu salésien.

Envoyé par la "Société de St François de Sales"

en Centrafrique,

il est actuellement Directeur

d'une importante école primaire à Bangui,

sur la Paroisse de St Jean de Galabadja.

Vous voulez aider leur Centre de Jzeunes, écrivez-nous:
Père Jean Baptiste Beraud,
Maison Provinciale Don Bosco,
BP 1607 - YAOUNDE (CAMEROUN)



 

                

                               






mercredi 15 février 2012

REVUE DE PRESSE

CAMEROUN

LE POUVOIR PREFERE LA REPRESSION

         L'homme politique, journaliste et écrivain, M. Sosthène Vincent Fouda a été inculpé dans l'affaire du bébé volé de la jeune Vanessa. M. Sosthène Voincent Fouda participait à une "manifestation non autorisée". Il était présent au rassemblement de personnes "qui s'est déroulé  le 9 février dernier devant  l'hôpital gynéco obstétrique et pédiatrique de Ngousso à Yaoundé" ( ndlr. Où se trouve toujours la jeune Vanessa)
       . "Cette manifestation, continue le Messager, avait reuni plusieurs participants (une centaine) dont des étudiants, membres de l'Association pour la défense des droits des étudiants camerounais ( ADDEC)."
         Le pouvoir, à Yaoundé, n'accepte pas précisément, des manifestations de ce type, même pour apporter un soutien à une jeune de 17 ans éprouvée de cette façon depuis plus de six mois.
         Peut-être, M. Sosthène Vincent Fouda trouvera devant les tribunaux l'occasion de fournir quelques explications sur ce rapt de bébé, dont il aurait détecté quelques responsabilités parmi des gens assez haut placés.

                      ( D'après le Messager du mardi 14 février 2012)
        

lundi 13 février 2012

EGLISE

FRANCE
L’Action catholique ouvrière
soutient les travailleurs d’Éragny-sur-Epte
 
       Des travailleurs d'une importante société pharmaceutique protestent contre la façon dont ils sont traités par le grand capital. Des chrétiens ouvriers sont parmi eux, et les aident dans ce combat pour le respect de l'homme, au nom de leur foi en Jésus-Christ. Nous remercions La Croix d'une telle publication. Il y a aussi des combats sociaux où l'Eglise sait être présente.
                 JB Beraud, sdb

Nous donnons ci-dessous le texte de la Croix
de ce 13 février 2012.

             « Nous suivons attentivement le développement de votre lutte pour le maintien du site et des emplois ». Dans un communiqué sur le site Internet du diocèse d’Évreux, l’Action catholique ouvrière adresse un message de soutien aux travailleurs de l’usine pharmaceutique d’Éragny-sur-Epte (Oise).
« Vous êtes fiers des produits que vous fabriquez, soucieux de leur qualité. Nous ne pouvons accepter que des femmes et des hommes subissent cette loi d’un profit toujours plus grand qui passerait avant leur dignité », relève notamment ce message signé également par Mgr Jacques Benoit-Gonnin, évêque de Beauvais, et Mgr Christian Nourrichard, évêque d’Évreux.

« Nous savons que votre site est rentable »

Depuis l’abandon d’une éventuelle reprise de cette unité pharmaceutique du groupe Merck, la survie du site est compromise. Environ 247 salariés seraient menacés de licenciement. La fabrication d’insuline est malgré tout conservée.
En 2009, Merck avait annoncé la suppression de 15 % de ses effectifs mondiaux, au moment de l’annonce de la fusion avec son compatriote américain Schering-Plough. La direction de Merck-Schering Plough (ex-Organon) avait déjà annoncé son intention de fermer une unité du site d’Éragny-sur-Epte (Oise) en cas d’absence de repreneur.
« Alors que le pouvoir de l’argent l’emporte, une fois de plus, sur toute considération humaine, votre lutte prend valeur d’exemple dans notre société, insiste l’Action catholique ouvrière. Nous savons que votre site est rentable et a obtenu en 2011 de très beaux résultats. »

Le groupe réalise un chiffre d’affaires

de 42 milliards d’euros

Les délégués syndicaux mènent des discussions avec la direction du groupe à Courbevoie (Hauts-de-Seine). « La priorité est de trouver un plan de reprise. Après, effectivement, il y aura peut-être des reclassements. Mais la volonté est celle de trouver un plan de continuation de l’entreprise », exprime Pascal Fouque, membre du conseil national de l’Action catholique ouvrière.
« Au moment où le président de la République n’est pas avare d’engagements et de grands discours sur la réindustrialisation de notre pays, sur le “produire français”, il serait intolérable que les pouvoirs publics laissent faire ce nouvel exemple de casse de l’industrie de notre région et de notre pays », s’est indigné Thierry Aury, secrétaire départemental PCF Oise.
Il rappelle que le groupe Merck/Shering Plough réalise un chiffre d’affaires de 42 milliards d’euros et « cherche à fermer une entreprise dont la masse salariale annuelle de 10 millions d’euros ne représente que 4 millièmes des dividendes servis aux actionnaires ! » Mardi 14 février, une délégation de salariés de la CGT sera reçue au ministère de l’industrie par Éric Besson.

HUGUES-OLIVIER
 
LE REGARD DE "mondeaconstruire"
 
         Un certain nombre de personnes catholiques n'imagine pas que l'Eglise puisse être présente dans des actions de revendication sociale de ce genre. Pourtant, si cela est très clair depuis les célèbres textes du Concile Vatican II, de telles actions étaient déjà menées auparavant par des chrétiens ouvriers dans nombre de pays. La JOC, Jeunesse Ouvrière Chrétienne est née à Clichy, dans Paris, en 1927. A sa suite,  des chrétiens ouvriers adultes ont cherché à vivre leur foi dans ces combats difficiles de la justice, du respect et des droits des travailleurs. Ces événements de Eragny sur Epte, où les ont rejoints deux évêques de ces populations est un nouvel épisode des Actes des Apôtres d'aujourd'hui.
 
 
 
 
Un
        UUn
 
 

dimanche 12 février 2012

FAMILLE SALESIENNE

EN CENTRAFRIQUE,

LES COEURS VAILLANTS 

Posted: 11 Feb 2012 09:55 AM PST
Rencontre des ai ta kwe (Cœurs vaillants) des différentes
 
 communautés de la paroisse St Jean de Galabadja. Déroulement de
 
 la rencontre animation, prière, explication d'une page du "Mbeti ti ai
 
 ta kwe", (la rencontre de Jésus avec Bartimé), cotisation, animation
 
 et prière.
 
 Photo de la rencontre:


Ils sont déjà
dans un Mouvement d'action catholique,
apôtres déjà d'autres enfants (Ph Mag Ey)


Reportage de Mag Eynem, salésien coadjuteur,
Directeur d'Ecole à Bangui.
Mag est le premier salésien tchadien


vendredi 10 février 2012

EGLISE

BENOIT  XVI  ET  L'AFRIQUE

             "La charité doit promouvoir toutes nos actions. Il ne s'agit pas de vouloir faire un monde « sur mesure », mais il s’agit de l'aimer. C'est pourquoi l'Eglise n'a pas comme vocation première de transformer l'ordre politique ou de changer le tissu social. Elle veut apporter la lumière du Christ. C’est lui qui transformera tout et tous. C’est à cause de et pour Jésus-Christ que l’apport chrétien est si spécifique. Dans certains pays que vous représentez, l’islam existe. Je sais que vous entretenez de bons rapports avec les musulmans et je m'en réjouis. Témoigner que le Christ est vivant et que son amour va au-delà de toute religion, race et culture, est important à leur égard aussi."
Discours aux membres de la  Fondation Jean Paul II pour le Sahel , 10.02.2012

mardi 7 février 2012

EGLISE

HONDURAS
Le cardinal Maradiaga décrit un pays
« blessé à mort par la violence »

                Intervenant vendredi 3 février devant les plus hautes autorités du Honduras, le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa, a décrit un pays qui « saigne, blessé à mort par la violence, la pauvreté croissante, le manque de respect pour la vie et la corruption dans les rangs des forces de l’ordre ».
              Au cours d’une messe à l’occasion du 265e anniversaire de la découverte de Notre-Dame de Suyapa, patronne du Honduras, le cardinal Maradiaga a souligné que la violence au Honduras est également le produit la sous-culture des trafiquants de drogue, de la migration et de la confusion religieuse, face à l’offensive des sectes.
              Devant le président hondurien, Porfirio Lobo, ses ministres, les responsables du pouvoir législatif et de l’autorité judiciaire, les autorités locales, des diplomates et des milliers de catholiques, le cardinal a souligné que seules la foi et l’espérance peuvent ramener la paix, la tranquillité, la sécurité et la confiance.
             L’élimination des éléments troubles au sein de la police nationale, impliqués dans divers crimes et délits, est « un impératif urgent » et « un travail difficile », a-t-il souligné. « Nous ne pouvons nous laisser vaincre par le mal. Nous devons vaincre le mal par le bien. Nous ne pouvons pas vivre dans la peur, séquestrés dans nos propres maisons, persécutés par une psychose collective faite de peurs, d’insomnie, de cauchemars et de deuils. »

Vague de violence sans précédent

            L’archevêque de Tegucigalpa a également rappelé qu’il faut enseigner aux enfants qu’il existe un commandement de Dieu qui dit « Tu ne tueras point ».
            Le Honduras, avec 8,2 millions d’habitants, fait face actuellement à une vague de violence qui, selon les organisations des droits humains et la presse locale, provoque en moyenne 20 morts par jour. Selon l’Observatoire de la violence de l’Université nationale autonome du Honduras, le pays a enregistré en 2011, 81,5 homicides pour 100 000 habitants soit près de 10 fois plus que la moyenne mondiale (8,8 selon les Nations unies).
            Le gouvernement met actuellement en œuvre une opération de « nettoyage » au sein de la police nationale, des parquets et même de la magistrature et le président Porfirio Lobo a même demandé à l’Église de venir inculquer les valeurs chrétiennes aux policiers du pays.
              En septembre dernier, le cardinal Maradiaga avait déjà élevé la voix pour dénoncer la « crise morale » qui affecte le Honduras

                                     7/2/12 - 11 h 50 - Apic   pour La Croix
 
LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"
 
              Au sein de sa "crise morale", le Honduras a trouvé le courage d'ouvrir un "Observatoire de la Violence". Ses dirigeants demandent à l'Eglise de "venir inculquer les valeurs chrétiennes aux policiers du pays". Il y a là des démarches assez peu courantes dans le monde actuel. Ceux qui ont une  mission "politique" peuvent donner le témoignage d'une recherche du Bien Commun. Cela ne leur est pas interdit.
             Après les événements de "mai 68", à Paris, André Maheu, policier, devenait diacre permanent à l'invitation du Cardinal Marty. Il venait de fonder  "Police et Humanisme", mouvement de policiers croyants. Quelques mois après, nous nous retrouvions plusieurs journalistes avec lui à Saint Pétersbourg pour rencontrer des chrétiens orthodoxes de la police russe.
             Il n'est jamais trop tard pour changer le monde.
             En ce temps de la Fête de St Jean Bosco (31 janvier), le "salut" de "mondeaconstruire" au salésien Oscar cardinal Rodriguez Maradiaga" !
 
                                                            Pierre JARRET

lundi 6 février 2012

FAMILLE SALESIENNE

DON BOSCO VISITE L'AFRIQUE

Don Bosco dans la cité de sya
(bobo-dioulasso)
Bobo Dioulasso – Burkina Faso, vendredi 3 février 2012

(Reportage et photos: Christophe Amoussivi, sdb)

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L'accueil des reliques de Saint Jean Bosco
à Bobo-Dioulasso


Si en 1993 le Burkina Faso a ouvert grandes ses portes aux salésiens – fils de Don Bosco, c’est le père lui-même qu’ils ont la joie d’accueillir et de célébrer en ce jour à jamais gravé dans les mémoires : vendredi 3 février 2012. L’évènement qui était au futur s’est fait présent aujourd’hui chez nous au « pays des hommes intègres ».Le Burkina Faso accueille Don Bosco en ses reliques sacrées. L’histoire retient que c’est la deuxième fois que le Burkina Faso bénéficie du pèlerinage des reliques d’un saint. Après Sainte Thérèse de Lisieux en janvier 2005, c’est le tour de Saint Jean Bosco.
En effet, c’est à 8h30 qu’une foule constituée des élèves du Centre Professionnel Don Bosco et du Collège Sainte Marie, et des fidèles de l’archidiocèse de Bobo-Dioulasso se sont rassemblés à l’entrée de la ville de Bobo. Parmi les chants, danses et acclamations, ils espèrent. Ils attendent, impatiemment. Des heures, des minutes et des secondes passent. Don Bosco est en route. Mais onze heures n’ont pas encore sonné lorsque la soif de cette foule fut étanchée par la vue des véhicules décorés en provenance de Sikasso et transportant l’urne de l’ « ami des jeunes ». Don Bosco est là !
C’est au Vicaire Général de l’archidiocèse de Bobo, l’abbé Sylvestre Sanou, qu’est revenu l’honneur d’adresser à Don Bosco et à ceux qui l’accompagnent la bienvenue au Burkina Faso. Deux motards ouvrent la voie à un cortège puissant de quelques centaines de jeunes qui ne cessent d’ovationner : « Don Bosco, Ami des jeunes ».
C’est ainsi que les reliques ont été accompagnées à la cathédrale Notre Dame de Lourdes. A l’entrée de l’Eglise, la foule laisse entendre le slogan : « Don Bosco, il est là ». Le curé de la cathédrale, par une cérémonie simple et profonde, accueille les reliques sacrées en cette cathédrale, devenue restreinte pour la circonstance. Dans la foule, on reconnaît de nombreux jeunes et amis de Don Bosco venus de Duékoué et de Korhogo.


LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE" 


Les reliques de Don Bosco sillonnent en ces jours

les douze Provinces africaines

où ses fils sont  entrés ces dernières années.


Partout la joie éclate.


Partout, ce sont des peuples 

qui reconnaissent un véritable ami.


Merci aujourd'hui à ce beau travail

de la Province d'AFO,

Afrique Francophone Occidentale,

dont le siège est à Abidjan.

Partout aussi, Saint Jean Bosco,

qui rêvait à son époque

de multiplier les efforts missionnaires

avec tous les "outils"

 possibles d'une bonne Communication
est servi royalement.


Les fils de l'Afrique, doués légendairement

pour la danse et les spectacles colorés,

savent aussi trouver  d'emblée,

les plus belles nuances

de beaux reportages ensoleillés.

Ce passage des reliques nous fait chaque jour

découvrir des trésors de jeunes africains

artistes photographes, et reporters de talent.

Bon voyage aux reliques,

et que puissent en profiter les

 habitants des 54 pays du continent.


                         Jean Baptiste Beraud, sdb

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