jeudi 29 novembre 2012

DANS L'ESPRIT

VATICAN

BENOIT XVI NOUS PARLE

"Dieu nous a parlé. Dieu n'est pas une hypothèse lointaine sur l'origine du monde. Il n'est pas une intelligence mathématique très éloignée de nous. Dieu s'intéresse à nous. Il nous aime. Il est entré personnellement dans la réalité de notre histoire.

(De l'audience générale de ce mercredi 28 novembre 2012)

REVUE DE PRESSE

CAMEROUN

L'ambassadeur français des Droits de l'Homme

rencontre M. Atangana, en prison à Yaoundé,

mais ne peut voir sa cellule.


Droits de l’Homme:

François Zimeray achève sa visite au Cameroun


Par Idriss Linge - 29/11/2012 dans le Journal du Cameroun.Com

L’Ambassadeur Français a terminé sa visite de travail au cours de laquelle il a rencontré Michel Thierry Atangana, un français d’origine camerounaise, incarcéré à Yaoundé




L’ambassadeur Français des droits de l’Homme, a achevé mercredi 28 novembre 2012, sa visite de travail au Cameroun. Comme le prévoyait son agenda, il a rencontré Thierry Michel Atangana, un camerounais d’origine aujourd’hui naturalisé français, et qui a été condamné à 20 ans de prison pour son implication dans des détournements de fonds publics, selon la justice. Monsieur Zimeray qui aurait sollicité de visiter la cellule de son compatriote, s’en est vu interdire l’accès. « «Je n’ai pu voir de mes yeux la cellule de M. Atangana. Des éléments de la gendarmerie m’en ont fermement empêché. Et pourtant je suis au Cameroun dans le cadre d'une mission d'assistance consulaire à mes compatriotes en détention. Je souhaite que Mme la consule ait plus de chance pour accéder à cette cellule. Car, notre mission d'assistance consiste à s'assurer des conditions de détention, de la régularité des procédures et du respect des droits de la défense. Ce que je viens de voir ne me laisse pas intact. Il s’agit bien de l'enfer vécu. Il faut comprendre pourquoi Michel Thierry Atangana m'a dit, je suis ici pour mourir», a-t-il indiqué, selon des propos rapportés par le quotidien Mutations. « C'est une affaire qui est très suivie en France, ne serait-ce que parce qu'elle concerne un compatriote. Je pense que ma présence ici a valeur de message », a ajouté l'ambassadeur.





© blog.lefigaro.fr
François Zimeray,
ambassadeur Français des droits de l’Homme était au Cameroun

Mais l’ambassadeur français a tenu aussi à mettre de l’eau dans son vin. Il a précisé les contours de sa mission. «Je ne suis pas venu au Cameroun donner des leçons, mais je suis venu partager notre expérience, sans condescendance et sans complaisance», a-t-il déclaré, alors qu’il échangeait avec des journalistes. Il a aussi fait passer le message qui est celui de privilégier la resocialisation des coupables plutôt que le tout carcéral. Prenant exemple sur d’autres visites qu’il a effectuées dans différents pays, il a fait savoir que le défi de respect des droits de l’homme et surtout des prisonniers, était celui de tous les pays aujourd’hui. Pour les proches de monsieur Atangana et au-delà de la symbolique politique, l’arrivée d’un ambassadeur français est un signe d’espoir : «Pour mon père et moi, c'est vraiment une très bonne nouvelle. C'est le premier signe que la politique française va s'impliquer dans cette affaire » a indiqué Eric Atangana, le fils du détenu, selon des propos rapportés par Radio France Internationale. « Il s'est senti vraiment délaissé par la France. Or, le fait que François Zimeray soit venu au Cameroun, ça lui a fait chaud au cœur et il se sent un peu plus accompagné dans cette situation » a ajouté le jeune Atangana, toujours selon le même média. Le gouvernement camerounais subirait-il des pressions de la part de la France ? Cette position semble partagée par de nombreux médias au Cameroun. Depuis les déclarations de l’ambassadeur de France sur la condamnation de Thierry Atangana en passant par la rencontre Hollande-Biya à Kinshasa lors du sommet de la francophonie, ils sont plusieurs à penser que la France souhaite obtenir la libération de son citoyen, ou au pire, son transfert en France. Pour le gouvernement de Biya, c’est un charbon ardent.






Mots clés

mercredi 28 novembre 2012

POLITIQUE

CAMEROUN



Conseil des ministres:

Paul Biya consulte ses ministres pendant une demi-heure

Du Journal "Cameroun.Com" du 28 11 2012
Par Idriss Linge
Un an après le dernier conseil des ministres, le président camerounais a rencontré ses collaborateurs mardi 27 novembre 2012

 Il est difficile de pouvoir donner un avis pertinent et cohérent sur le conseil des ministres qui s’est tenu le 27 novembre 2012 au palais présidentiel de Yaoundé. Selon le communiqué de la présidence de la République: "Principal point à l’ordre du jour : l’évaluation à mi-parcours des feuilles de route ministérielles. Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a présenté un exposé à ce sujet, suivi des directives du Chef de l’Etat. Les feuilles de route ministérielles ont été instituées en 2004 afin d’améliorer la performance des administrations et les orienter vers l’atteinte des résultats. Au cours de ce septennat, cet outil de pilotage des politiques publiques a été replacé au centre du dispositif du travail gouvernemental par le Chef de l’Etat". Mais la rencontre entre le chef de l’Etat camerounais et ses collaborateurs a duré une trentaine de minutes, soit à peine une minute pour chaque ministère. La question clé reste de savoir ce que le Président de la république a dit à ses ministres. Le Premier ministre Philémon Yang a confié quelques données à la presse officielle. "L’on a parlé du travail gouvernemental. Nous avons reçu des instructions du chef de l’Etat. Et surtout ses conseils, parce qu’il encadre constamment le gouvernement. L’ambiance était très bonne, les ministres aiment entourer le chef de l’Etat. Pour des détails, on en parlera une autre fois", a fait savoir le chef du gouvernement. Il sera difficile de savoir avec exactitude ce que le président a dit à ses collaborateurs, dans un pays où gouvernance rime avec mystère, opacité et silence.



© Prc
Conseil des ministres, le 27 novembre 2012

Les supputations vont bon train...
D’après le Messager, le président aurait donné des instructions au vu des résultats des évaluations des feuilles de route déclinées par le Premier ministre. "Ces ministres ont été classés en plusieurs paliers dont les bons, les moins bons et les médiocres et par secteurs d’activité (questions sociales et éducatives, fonctionnement des institutions, infrastructures ou encore économie et développement) le secteur des infrastructures (eau et énergie, Télécommunications, transports, Domaines et affaires foncières etc) s’est révélé le moins performant" croit savoir le journal à travers un article publié ce mercredi 28 novembre 2012. La grande curiosité que soulève ce conseil, c’est qu’il se tient après que le Premier ministre ait présenté son programme économique et social. Logiquement les conseils et les instructions auraient été pertinents avant cette présentation qui brosse le projet gouvernemental sur toute sa longueur.


Entre 2009 et 2012 le président Biya a tenu seulement
3 conseils des ministres.

Celui-ci est le plus court et le plus discret de tous. Il semble difficile de croire que le président Biya ait évalué tout son gouvernement en 30 minutes, du coup, certains observateurs pensent à une rencontre d’au revoir à certains de ses collaborateurs actuels.





 
 

Mots clés

vendredi 23 novembre 2012

FAMILLE SALESIENNE

EQUATEUR

MARIA TRONCATTI, FMA,  BIENHEUREUSE

LE SALUT DU PERE CHAVEZ,

9e SUCCESSEUR DE DON BOSCO



Message du Recteur Majeur pour la béatification de Sœur Troncatti,

missionnaire dans les villages de l'Amazonie
              
Photo de l'article -RMG – MESSAGE DU RECTEUR MAJEUR POUR LA BÉATIFICATION DE SŒUR TRONCATTI
 
À l’occasion de la béatification de Sœur Marie Troncatti, le Père Pascual Chávez a écrit un message qui rappelle sa figure et l’héritage qu’elle laisse.

C'est avec un vif plaisir que j'accueille l'invitation à vous adresser un message à l'occasion de la béatification de Sœur Marie Troncatti, Fille de Marie Auxiliatrice (Sœur salésienne), qui aura lieu à Macas, en Équateur, le 24 novembre 2012.
Il s'agit de reconnaître, à la lumière de la foi, l'aventure de cette femme singulière, consacrée, missionnaire et mère pour tous ceux qui ont eu la grâce de la rencontrer. C'est surtout le témoignage de quelqu'un qui a vraiment vécu la passion apostolique du «Da mihi animas, cetera tolle » (Donne-moi des personnes à aimer et garde tout le reste - devise de Don Bosco) ; le témoignage de quelqu'un qui a accepté l'exigeante ascèse du « Travail et tempérance », comme condition indispensable pour « porter du fruit ». Cette Fille de Marie Auxiliatrice, dans la forêt amazonienne de l'Équateur, s'est faite « médecin » pour les corps et pour les âmes : en soignant et en portant secours, elle évangélisait, annonçant à tous, et en en témoignant, l'amour infini du Père et la tendresse maternelle de Marie Auxiliatrice. Avec sa béatification, on veut faire revivre le souvenir d'une longue troupe de généreux et héroïques missionnaires Salésiens et Filles de Marie Auxiliatrice qui, dans la forêt amazonienne de l'Équateur, ont semé dans les larmes, la sueur et souvent au prix de leur vie, la semence de l'Évangile.
La béatification de Sœur Troncatti est un signe privilégié de l'amour de Dieu pour toute la Famille Salésienne et pour l'Institut des Filles de Marie Auxiliatrice en particulier. La sainteté d'une famille honore tous les groupes qui se réfèrent à la spiritualité salésienne de Don Bosco et de Mère Mazzarello. C'est un stimulant pour vivre avec passion le charisme et le transmettre aux jeunes générations dans un monde plein de défis, mais aussi riche de signes d'espérance.
La vie de Marie Troncatti a été réellement consacrée dans la vérité, opérant à partir de Dieu, en communion avec Jésus-Christ, dans l'amour de l'Esprit Saint. Sœur Marie s'est unie et conformée à Jésus-Christ, renonçant à elle-même et vivant fidèlement les engagements pris lors de sa profession religieuse. Grâce à sa foi et au sacrifice constant d'elle-même, elle brille par son extraordinaire capacité de savoir conjuguer de façon admirable l'annonce de l'Évangile et la promotion humaine, obtenant des fruits de conversion spirituelle et de libération humaine et sociale. Elle appartient à cette immense troupe de personnes qui ont fait naître, et font encore naître, des fleuves pleins de vie, comblée qu'elle était de la joie de la foi, vécue dans la radicalité de l'obéissance et avec la force de l'amour.
Il est significatif et émouvant que l'Église reconnaisse officiellement, juste durant l'année consacrée à la foi, la sainteté d'une de ses filles devenue signe d'espérance pour notre monde où l'on constate un analphabétisme religieux qui se développe et se répand. Pour elle, chaque occasion était opportune pour montrer le salut au nom de Jésus et de Marie : que ce soit en faisant la cuisine, en accompagnant les malades ou en donnant des soins, elles semait toujours dans le coeur des gens la parole de l'Évangile qui descendait comme un remède qui soigne les blessures et les plaies des coeurs et des âmes. Sa béatification nous aide à nous rappeler que les missions ont leur centre dans l'annonce du salut au nom de Jésus.
Je désire enfin rappeler que cet événement de grâce survient dans notre cheminement de préparation au bicentenaire de la naissance de notre Père et Fondateur Don Bosco. La nouvelle bienheureuse a incarné d'une manière singulière la devise salésienne «Da mihi animas, cetera tolle » avec zèle et une disponibilité inconditionnelle pour les âmes, jusqu'au don de sa propre vie. Sœur Marie se préoccupait de l'homme tout entier, de ses besoins physiques et spirituels. Par son exemple et son message, elle rappelle à tous les membres de la Famille Salésienne de ne pas se préoccuper seulement du corps mais aussi des besoins de l’âme de chacun. Que d’âmes sauvées! Que d'enfants arrachés à une mort certaine ! Que de jeunes filles et de femmes défendues dans leur dignité ! Que de familles formées et conservées dans la vérité de l'amour conjugal et familial ! Que d'incendies de haine et de vengeance éteints avec la force de la patience et le don de sa propre vie ! Et tout cela vécu avec un grand zèle apostolique et missionnaire. Une disponibilité continuelle, un don d'elle-même renouvelé chaque jour au pied de l'autel, un don d'elle-même jusqu'au sacrifice suprême de sa vie pour la réconciliation et la paix.
Puisse la Bienheureuse Marie Troncatti nous obtenir la grâce de correspondre généreusement à la vocation chrétienne, et réveiller dans nos familles et nos communautés chrétiennes et religieuses le don de la foi et l'engagement pour annoncer l'Évangile surtout aux jeunes et aux pauvres.

Père Pascual Chávez V.
Recteur Majeur

Publié le 23/11/2012
RMG - (ANS – Roma)



 

 
 
 
 


 
 
 
 


 

jeudi 22 novembre 2012

EGLISE

RDC 
 
VIOLENCES A GOMA
 
L’Église catholique d’Afrique indignée
par la violence en RD-Congo
 
LES EVEQUES DENONCENT
 
 
LA CROIX "URBI ET ORBI" SIGNALE

Un soldat du M23 surveille la foule lors d’un rassemblement du mouvement rebelle, mercredi 21 nov...
Un soldat du M23 surveille la foule lors d’un rassemblement du mouvement rebelle, mercredi 21 nov...
Marc Hofer/AP
Un soldat du M23 surveille la foule lors d’un rassemblement du mouvement rebelle, mercredi 21 novembre à Goma (RD Congo).
Marc Hofer/AP

Un soldat du M23 surveille la foule lors d’un rassemblement du mouvement rebelle, mercredi 21 novembre à Goma (RD Congo).

Les dirigeants de l’Église catholique africaine sont scandalisés par les récents développements qui affectent l’Est de la République démocratique du Congo, et craignent une nouvelle tragédie humanitaire. Réunis à Kinshasa à l’occasion d’une rencontre Caritas Afrique, les présidents des conférences épiscopales et les évêques présidents des Caritas nationales de 34 pays africains ont signé une déclaration condamnant le conflit qui a vu la ville de Goma tomber mardi 20 novembre entre les mains des rebelles du M23, rapporte le Secours catholique sur son site Internet.
« Nous sommes indignés et choqués de constater que la guerre déclenchée dans l’Est de la République Démocratique du Congo il y a quelques mois est en train de s’étendre et de causer à nouveau un drame humain majeur, soulignent les signataires. Des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants, victimes des affres de cette guerre qui leur est imposée, sont désemparés et jetés une fois de plus sur la route dans un dénuement total à Goma et dans ses environs. Ils sont à la merci des intempéries, de la faim, du viol et de toute sorte d’exactions, y compris l’enrôlement d’enfants. Cela constitue une offense à leur dignité de personne humaine et d’enfants de Dieu. »

« Les auteurs de ces violences doivent être traduits en justice »

Les représentants de Caritas Goma estiment que les derniers combats ont contraint 100 000 personnes à fuir, beaucoup ont quitté les camps et leurs communautés à la recherche d’un lieu plus sécurisé à l’ouest du pays.
Selon le P. Oswald Musoni, directeur de Caritas à Goma, « les bureaux de Caritas sont à nouveau ouverts et toute notre équipe est sur le terrain pour faire des évaluations sur les besoins des communautés affectées par le conflit. Aujourd’hui la situation à Goma est calme mais nous vivons dans l’incertitude de ce que demain nous amènera. »
Le M23 s'est emparé de Goma
Le M23 s'est emparé de Goma

« Nous sommes convaincus que l’heure n’est plus à la guerre ni à la conquête, mais bien plutôt à la coopération entre les peuples et convaincus aussi que l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo doit être protégée et respectée par tous, déclarent les évêques africains. À cet effet, nous estimons que l’exploitation illégale des ressources naturelles, qui est la principale cause de cette guerre, doit cesser. »
Ils ont appelé la communauté internationale à mettre fin à la souffrance et le désespoir de la population civile dans l’Est du Congo. Ils estiment que l’ONU, l’Union africaine, l’Union européenne, le gouvernement congolais, les gouvernements régionaux concernés et les multinationales extractives doivent s’attaquer aux causes du conflit par le dialogue pour mettre fin au cycle de la violence. « Les auteurs de ces violences et de cette destruction doivent être traduits en justice », insistent-ils.

N. S.

22/11/12 - 16 H 13 mis à jour le 22/11/12 - 16 H

POLITIQUE

 
CHINE
 
QUAND LA CHINE DONNE UN EXEMPLE
 
AU CAMEROUN
 
 
"L'alternance existe en Chine"
 
 
"Hu Jintao est entrain de passer la main, sans avoir eu au préalable à faire des pieds et des mains pour modifier la loi fondamentale chinoise afin de s’éterniser et mourir au pouvoir. Les présidents chinois ont, en outre, les uns après les autres, depuis Mao Tse Toung, conduit avec constance une politique de développement économique qui est parvenue à placer la Chine sur un piédestal économico financier. Elle est à ce jour la deuxième puissance économique de la planète, derrière les Etats-Unis.
 
D’après les experts et autres analystes, si sa croissance demeure aussi soutenue (7,5% en 2012), d’ici à 2016, elle prendra le meilleur sur le pays de l’Oncle Sam. En Chine, il n’y a donc
pas d’hommes providentiels, de candidats naturels, de maîtres et ses esclaves, de personnalités indispensables dont les seuls battements de cils rythment la vie du pays."

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"

           Le texte ci-dessus est tiré du journal camerounais "Emergence" en son N° 121 du 22 novembre 2012. Lancé par des jeunes journalistes qui sortaient diplômés de l'Esstic, l'Ecole Supérieure de Journalisme de Yaoundé, leur hebdomadaire a su immédiatement se placer dans une ligne éditoriale au service de "du bien commun et de la dignité de l'homme".
           Le groupe GFS (Groupe François de Sales des journalistes au Cameroun) les encourage dans cette recherche, et remercie pour les multiples rencontres interreligieuses qui ont permis à de jeunes musulmans, à de jeunes catholiques, et à d'autres jeunes amis d'exprimer ouvertement une véritable "pensée sociale" de journalistes croyants.
                                           Pierre Jarret
 

mardi 20 novembre 2012

POLITIQUE



République Démocratique du Congo 

Guerre et choléra. Urgence à Goma 


(Transmis par l'Agence Salésienne ANS,
avec les salésiens sur place)
             


 
Photo de l'article -RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO – GUERRE ET CHOLÉRA. URGENCE À GOMA

 
Hier, le 19 novembre, près de Goma, sont recommencées les hostilités entre l’armée régulière congolaise (FARDC) et plusieurs groupes rebelles, dont le principal est le M23. La population, effrayée, abandonne les endroits les plus exposés et nombre sont ceux qui cherchent un abri dans le centre salésien de Goma, qui accueille tous, mais qui s’il ne sera pas soutenu d’une manière adéquate, risque bientôt la catastrophe. Et parmi les réfugiés, l’on a déjà enregistré deux cas de choléra.
Dans les trois derniers jours seulement, plus de 7.000 personnes se sont réfugiées dans le Centre éducatif Don Bosco Ngangi de Goma, géré par les salésiens avec le soutien du Volontariat international pour le développement (VIS). Selon un recensement réalisé pour l’occasion, parmi les réfugiés il y a 5.000 enfants, 111 desquels sont arrivés sans aucun accompagnateur.
“La trêve prévue dans la journée de hier (18 novembre, ndr) n’a pas duré. Des coups de fusil et même de mortier ou de canon, les réservoirs près de l’aéroport brulent et l’intervention de la MONUSCO, la force Onu présente dans la région, n’est pas efficace. Pourquoi? Je ne sais pas jusqu’où ira la folie des hommes” raconte le père Piero Gavioli, directeur du centre salésien.
“Il semble de revivre les combats de 2008, tout est identique: les mêmes situations, les mêmes visages, le même désespoir des gens. Mais en 2008, il n’y avait pas d’armes lourdes, il n’y a pas eu d’échanges de coups de feu si longtemps. Nous allons vers la guerre”, commentent deux volontaires du VIS. Aujourd’hui, le 20 novembre, la situation s’est aggravée avec l’ouverture d’un autre versant du conflit à la frontière congo-rwandaise.
Les réfugiés se sont installés dans les différentes salles de l’œuvre, dans des abris de fortune sur le terrain de basket et dans tous les espaces disponibles. “Mais si, comme nous le faisons, nous leur donnons à manger, bientôt nous n’aurons plus rien même pour les 3.300 mineurs en difficulté qui fréquentent tous les jours le centre. Nous avons reçu de l’eau de la Croix rouge internationale, avec quelques biscuits et la promesse de nourriture de la part du Programme alimentaire mondial. Nous sommes également soutenus par ‘War Child’ et le ‘Norwegian Refugee Council’. Ma entretemps, il y a eu les deux premiers cas de choléra” continua le père Gavioli.
Le personnel du Centre est au travail, présent et très généreux, et même dans les difficultés l’on peut trouver des raisons pour continuer à espérer dans la vie: “L’autre nuit est né un enfant dans le centre, fils d’une réfugiée. Devant la folie des hommes – conclue le directeur de Goma – nous nous refugions entre les mains du Seigneur qui nous donne le courage de faire tout ce que nous pouvons faire, pour ces frères et sœurs désespérés et résignés, pour les enfants qui ne comprennent pas pourquoi”.
Informé de la situation, le Recteur Majeur, père Pascual Chávez a envoyé un message au père Gavioli, le remerciant pour avoir agi avec prompte générosité aux exigences des réfugiés et des évacués. “Pour eux, vous êtes la manifestation de l’Amour de Dieu qui les accueille et les soigne dans la mesure du possible. Je comprends parfaitement la difficulté que ces soins pastoraux comportent, aussi bien pour la gestion de ces milliers de personnes que pour assurer l’eau et la nourriture, difficultés auxquelles s’ajoute le début du choléra”. Le père Chávez a également assuré le soutien des Procures missionnaires salésiennes à l’œuvre de Goma “pour affronter cette urgence de la meilleure des manières, en espérant que la paix puisse être bientôt rétablie ” et a confié tout le monde à la protection maternelle de Marie Auxiliatrice.

ANS  GOMA - Publié le 20 novembre 2012

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"

Goma, ville martyre, à la frontière entre la RDC et le Rwanda. Depuis longtemps, les Fils de Don Bosco sont à Goma. Ils ont vu passer ces dernières années de longues files de réfugiés, victimes de tous les combats, de tous les marchands d'armes, et de tous les égoïsmes.
Il y a quelques trois ans, au cours d'une retraite prêchée là-bas, Honorato, salésien coadjuteur, missionnaire dans ces parages où il a été témoin de tant de haine, de tant de massacres, me disait chaque soir, sa joie d'avoir vu au milieu de ces enfers, des gestes de délicatesse que personne n'attendrait plus dans de telles situations. Une famille qui n'a plus rien, sauf ses trois enfants qu'elle a gardé en vie jusque là, en prend encore un autre qui n'a plus personne. Des militaires eux-mêmes se proposent pour reconstruire l'école, en grande partie dévastée.
Des femmes et des  hommes qui croient malgré tout à la paix, cela aussi existe. "Nouvelle évangélisation" celle-ci, dont peut-être on n'ose pas assez parler,
                                     Jean Baptiste Beraud, sdb

lundi 19 novembre 2012

DANS L'ESPRIT


VATICAN


BENOIT XVI AUX EVEQUES DE FRANCE
 
« Comme pasteurs, nous sommes, bien sûr, conscients de nos limites, mais, confiants dans la force du Christ, nous savons aussi qu’il nous revient d’être « les hérauts de la foi » (Lumen Gentium, n.50) qui doivent, avec les prêtres et les fidèles, témoigner du message du Christ « de telle façon que toutes les activités terrestres des fidèles puissent être baignées de la lumière du Christ. » (Gaudium et Spes, n.43, § 5)

(Benoît  XVI, aux évêques de France en visite « ad limina » le samedi 17 novembre 2012)

dimanche 18 novembre 2012

EGLISE


VATICAN

BENOIT XVI PREPARE LES JEUNES

AUX JMJ DE RIO

(23-28 JUILLET 2013)

 Deux champs particuliers d'apostolat:
internet et les voyages

Benoît XVI a publié vendredi 16 novembre son message pour les 28èmes Journées mondiales de la jeunesse, qui auront lieu à Rio de Janeiro (Brésil), du 23 au 28 juillet 2013.

« Allez ! De toutes les nations faites des disciples. » (cf. Mt 28, 19)

 
….  « Je voudrais signaler deux domaines dans lesquels votre engagement missionnaire est particulièrement requis. Le premier champ d’apostolat est le monde des communications sociales, en particulier le monde d’internet. Très chers jeunes, comme j’ai déjà eu l’occasion de vous le dire, « engagez-vous à introduire dans la culture de ce nouvel espace communicatif et informatif les valeurs sur lesquelles s’appuie votre vie ! (…) C’est à vous, jeunes, qui vous trouvez presque spontanément en syntonie avec ces nouveaux moyens de communication, qu’incombe, en particulier, la tâche de l’Évangélisation de ce « continent digital ». » (Benoît XVI, Message pour la XLIIIème Journée Mondiale des communications sociales, 24 mai 2009). Usez donc ce moyen de communication avec sagesse, en évitant les pièges inhérents à internet, en particulier le risque de dépendance, le danger de confondre le monde réel et le monde virtuel, de substituer la rencontre et le dialogue direct avec les personnes par des contacts sur le web.

Le deuxième domaine est celui des voyages. Aujourd’hui, de plus en plus de jeunes ont l’occasion de voyager, soit pour leurs études, soit pour leur travail, soit pour des loisirs. Je pense aussi à tous les mouvements migratoires, où des millions de personnes se déplacent et changent de régions ou de pays pour des raisons économiques ou sociales. Ces phénomènes peuvent aussi devenir de providentielles occasions pour la diffusion de l’Évangile. Chers jeunes, n’ayez pas peur de témoigner de votre foi dans ces contextes aussi. Communiquer la joie de la rencontre avec le Christ : voilà un cadeau magnifique que vous pourriez faire à ceux qui vous accueillent. »

 

 

samedi 17 novembre 2012

EGLISE

VATICAN

LE PAPE ET LES JEUNES


Benoît XVI a publié vendredi 16 novembre son message pour les 28èmes Journées mondiales de la jeunesse, qui auront lieu à Rio de Janeiro (Brésil), du 23 au 28 juillet 2013.

« Allez ! De toutes les nations faites des disciples. » (cf. Mt 28, 19)

 

Chers jeunes,

J’adresse à chacun de vous mes salutations pleines de joie et d’affection. Je suis sûr que beaucoup d’entre vous sont revenus de la Journée Mondiale de la Jeunesse de Madrid 2011, encore plus « enracinés et fondés dans le Christ, affermis dans la foi » (cf. Col 2, 7). Dans les différents diocèses, nous avons célébré cette année la joie d’être chrétiens, inspirés par le thème : « Soyez toujours dans la joie du Seigneur ! » (Ph 4, 4). A présent, nous nous préparons à la prochaine Journée Mondiale qui sera célébrée à Rio de Janeiro au Brésil en 2013.

vendredi 16 novembre 2012

FAMILLE SALESIENNE

ETHIOPIE

"ENFANTS DE LA RUE"



"À Addis-Abeba, le « Don Bosco Children » accueille aujourd'hui 160 anciens enfants de la rue. Leur parcours de récupération est raconté à partir des premières rencontres faites dans les rues. Deux ou trois fois par semaine, après le dîner, les salésiens partent en voiture et, avec leurs collaborateurs éthiopiens, vont à la recherche des enfants de la rue. « La raison de ce que nous faisons, ils la comprennent ensuite, quand finalement ils arrivent au "Don Bosco Children" », explique le Père Dino Viviani, directeur de l'œuvre. Au centre salésien, les enfants retrouvent leur vie après un parcours long et difficile.
« La première phase consiste en une dizaine de rencontres, en un lieu convenu, semaine après semaine. Nous parlons avec eux. Nous les écoutons. La moitié d'entre eux abandonnent presque immédiatement, l'autre moitié nous demande de les accueillir au centre Don Bosco. Nous disons non. Nous voulons faire en sorte que pendant deux mois, ils viennent aux rencontres du soir dans la rue. En un deuxième temps, nous les invitons, seulement de jour, une fois par semaine. Puis, pour deux journées. Puis pour trois. Beaucoup d'entre eux doivent traverser toute la ville pour rejoindre le centre de jour ». Une méthode dure mais qui fonctionne.

Des jeunes qui entrent au « Don Bosco Children », 4 % seulement retournent à la rue. Les Salésiens sont extrêmement exigeants parce que une expérience de 12 années leur a appris une chose: rééduquer les enfants ayant vécu dans la rue est l'entreprise la plus difficile et seule la réhabilitation des ex enfants-soldats peut lui être comparée.

                                                  (Avec ANS, du 16 11 12)

jeudi 15 novembre 2012

DANS L'ESPRIT


VATICAN

L'ANNEE DE LA FOI


Hier, dans la Salle Paul VI, Benoit XVI a reçu des milliers de pèlerins à l'audiencz habituelle du mercredi. Ses paroles restent toujours une réflexion profonde pour chaque personne de bonne volonté. Nous reproduisons ci-dessous le titre donné à son texte par les médias du Vatican, et les premières phrases.
Une lecture attentive de ces mots peut nous questionner.


L'Année de la foi. Les chemins qui conduisent à la connaissance de Dieu

Chers frères et sœurs,

"Mercredi dernier, nous avons réfléchi sur le désir de Dieu que l’être humain porte au plus profond de lui-même. Aujourd’hui, je voudrais continuer à approfondir cet aspect en méditant brièvement avec vous sur certaines voies pour arriver à la connaissance de Dieu. Je voudrais rappeler, toutefois, que l’initiative de Dieu précède toujours toute initiative de l’homme, et, même en chemin vers Lui, c’est Lui le premier qui nous éclaire, nous oriente et nous guide, en respectant toujours notre liberté. Et c’est toujours Lui qui nous fait entrer dans son intimité, en se révélant et en nous donnant la grâce pour pouvoir accueillir cette révélation dans la foi. N’oublions jamais l’expérience de saint Augustin : ce n’est pas nous qui possédons la Vérité après l’avoir cherchée, mais c’est la Vérité qui nous cherche et nous possède."

mercredi 14 novembre 2012

EGLISE

VATICAN

L'AUDIENCE DU MERCREDI 14 11 2012

Ce mercredi  14 novembre 2012, les Missionnaires salésiens en Session à l'UPS, Université Pontificale Salésienne de Rome, et leurs amis, ont participé à l'Audience Générale de Benoît XVI au Vatican, dans la vaste salle Paul VI.
Foule impressionnante. Espace immense capable de recevoir facilement 10000 personnes.
Notre groupe, qui s'est signalé à l'avance, est conduit au niveau des premiers rangs. Juste devant nous, un groupe de catéchistes venus de Russie !Quelques salésiennes et salésiens de Pologne dialoguent volontiers avec eux. Le Seigneur fait servir à son évangélisation les abus de certains pouvoirs qui hier, imposaient aux enfants d'un peuple vaincu l'apprentissage de sa propre langue. Moment émouvant pour cette bonne cinquantaine de personnes venues de si loin avec leur curé. Benoît XVI sera attentif à les saluer en finale dans leur propre langue: "Je salue cordialement les pélerins venus de Russie, en particulier le groupe des catéchistes du Diocèse de St Joseph à Irkoustk, avec leur évêque Monseigneur Cyril Klimowicz. Que le Seigneur bénisse votre pèlerinage."
 
"L'Année de la foi. Les chemins qui conduisent à la connaissance de Dieu" seront le thème choisi aujourd'hui par le Pape pour sa catéchèse de chaque semaine. 
La salle de Presse distribue volontiers aux journalistes un résumé du texte qui va être prononcé. Voici donc celui de ce matin. 

"Chers frères et sœurs, le siècle des Lumières considérait que Dieu était une simple projection de l’âme humaine, une illusion donc ; et l’homme était perçu comme l’unique mesure du réel. Depuis ce temps et surtout de nos jours, la foi est souvent contestée, refusée et mise à l’épreuve. Il faut comme l’isoler du quotidien. Si Dieu perd sa place centrale, l’homme, lui-aussi, perd sa juste place dans la création et dans ses relations. C’est pourquoi l’Église ne cesse d’affirmer inlassablement la vérité sur l’homme et sur son destin. Avec elle, nous sommes appelés à répondre avec courage à l’athéisme, au scepticisme et à l’indifférence en nous appuyant sur trois réalités : le monde, l’homme et la foi. Le monde est habité par une intelligence créatrice : Dieu, qui peut être connu par la contemplation du créé dont la beauté est comme une hymne de louange. L’homme porte en lui-même une soif de l’infini qui le pousse à chercher quelqu’un : Dieu, qui seul peut combler son vide. La vie de foi conduit pour sa part à la connaissance de Dieu. La foi chrétienne ne peut pas être réduite à un simple système de croyances et de valeurs. Le Christianisme est avant tout l’événement de l’amour : l’accueil de Jésus, vrai homme et vrai Dieu. C’est pourquoi le chrétien et les communautés chrétiennes doivent avant tout regarder le Christ et le faire connaître, lui qui est le vrai chemin qui conduit à Dieu."

 
 

mardi 13 novembre 2012

FAMILLE SALESIENNE

ROME  - DON BOSCO

LA CROIX:



Les salésiens seraient menacés de faillite en Italie


Le « Salesianum », important centre de congrès salésien à l'ouest de Rome, pourrait être saisi.
Le « Salesianum », important centre de congrès salésien à l'ouest de Rome, pourrait être saisi.
SDB
Le « Salesianum », important centre de congrès salésien à l'ouest de Rome, pourrait être saisi.

SDB

Le « Salesianum »,

important centre de congrès salésien à l'ouest de Rome,

pourrait être saisi.



 

Au terme d’une ancienne procédure judiciaire en Italie, la congrégation des salésiens, fondée par Don Bosco et très présente au Vatican, pourrait être déclarée en faillite. Le secrétaire d’État du Saint-Siège, le cardinal Tarcisio Bertone, lui-même salésien, est intervenu personnellement.
L’affaire remonte au 5 juin 1990, lors du décès d’Alessandro Gerini, connu à Rome sous le surnom du « Marquis de Dieu ». Il a légué son héritage, composé d’un immense patrimoine immobilier, foncier et culturel évalué à plus de 650 millions d’euros, à une fondation portant son nom, association de droit ecclésiastique reconnue par Paul VI en 1967 et placée sous la tutelle des salésiens. Ses neveux contestent alors son testament et font intervenir un médiateur, Carlo Moise Silvera.
Le 8 juin 2007, au terme de 17 ans de procédure, une transaction intervient, accordant 16 millions d’euros à la fondation, 5 millions aux neveux d’Alessandro Gerini et 11 millions à Carlo Moise Silvera. Cette dernière part devant faire l’objet d’une réévaluation à l’occasion de l’estimation globale du patrimoine.

Intervention du cardinal Bertone

En 2009, ne voyant rien venir, en 2009, Carlo Moise Silvera réclame et obtient l’année suivante la mise sous séquestre d’une partie des biens à hauteur de 130 millions d’euros, dont notamment le très important complexe immobilier géré par les salésiens, dans la banlieue ouest de Rome. S’ensuit un imbroglio juridique au terme duquel la fondation met en évidence un abus de confiance dont auraient été victimes divers intermédiaires, notamment l’économe des salésiens, don Mazzali et son avocat Renato Zanfagna. Mais le procureur de Rome décide, le 11 juin 2012, un non-lieu.
Si la Cour de cassation italienne confirme cette décision, la mise sous séquestre des biens salésiens devrait devenir exécutoire, mettant ainsi en péril l’équilibre financier de la congrégation. C’est pour conjurer ce péril que le cardinal Tarcisio Bertone, lui-même salésien, a écrit au juge, affirmant que sa congrégation a été abusée pour favoriser Carlo Moise Silvera.
Fondée en 1851 par saint Jean Bosco, dit Don Bosco, la congrégation salésienne compte 15 761 religieux (dont 10 1631 prêtres) et 423 novices. Elle est notamment très engagée dans l’éducation.


F. M., à Rome 

dans la Croix (Urbi et Orbi) de ce jour  
 

 
 

FAMILLE SALESIENNE


ROME
LES SALESIENS ET L'AFFAIRE "GERINI"
 
Une Déclaration de
l'Agence salésienne ANS
 
En référence à l’article de Fiorenza Sarzanini publié aujourd’hui dans le quotidien italien “Corriere della Sera”, la Direction Générale Œuvres Don Bosco précise que les procès pénaux et civils où elle est impliquée concernent directement la “Fondation Ecclésiastique Marchesi Teresa, Gerino et Lippo Gerini”.

En 2007, la Fondation parvint à un accord avec les personnes qui réclamaient leurs droits à l’héritage du Marquis Alessandro Gerini, accord vers la légitimité duquel penche le jugement pénal cité dans l’article signalé ci-dessus.

La Direction Générale Œuvres Don Bosco intervint comme garant pour la Fondation qui était dans l’impossibilité de gérer la somme nécessaire en argent, prévue par l’accord même ; et le procès pénal actuel doit déterminer la légitimité d’un tel recours en garantie.

La Direction Générale Œuvres Don Bosco, souhaitant une issue favorable du procès, exprime son entière confiance en la Magistrature actuellement engagée dans la délicate tâche qui lui est demandée au plan institutionnel.


(ANS – Rome  le 13/11/2012)
 
 
LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"
 
L'article du "Corriere della sera" de ce 13 novembre 2012, intitulé "Le trésor des salésiens"cite en particulier deux personnalités religieuses, toutes deux salésiennes, et toutes deux estimées bien au delà de la "Société de St François de Sales". Il s'agit du Père Mazzali, Econome Général durant plusieurs années, et du Cardinal Bertone, actuel Secrétaire d'Etat de Benoit XVI. Une lettre datant déjà de deux ans du Cardinal Tarcisio Bertone signale à la Justice Italienne la fausseté de certaines tractations suite à ses propres démarches pour solutionner  les problèmes d'une généreuse donation.
Il semble à plusieurs connaisseurs de cette "Affaire" que les salésiens ont offert leur meilleure collaboration pour la satisfaction de tous. 
La Déclaration de la "Direction Générale des salésiens" rappelle ce soir avec sérénité "sa confiance en la Magistrature".


 

 

 

 

dimanche 11 novembre 2012

EGLISE


SYRIE

LE CARDINAL SARAH,

PRESIDENT DU CONSEIL PONTIFICAL
 
“COR UNUM”

A SON RETOUR DU LIBAN

“La journée du jeudi 8 novembre 2012 a été dédiée à visiter les réfugiés. Je suis allé à la frontière syrienne. J’y ai vu des souffrances incroyables. Une maman a voulu me confier son enfant de 4 mois. Elle a laissé son mari en Syrie, et ne sait quand elle le reverra...”

     (De l’Osservatore Romano de ce dimanche 11 novembre 2012 - Trad JBB)

 

 




 

 

samedi 10 novembre 2012

FAMILLE SALESIENNE


États-Unis
 
Mgr Savio Hon Tai-fai
reçoit un Doctorat honoris causa


La Faculté de Théologie de la “Seton Hall University” de South Orange, New Jersey, a conféré un doctorat honoris causa en Théologie au salésien archevêque Mgr Savio Hon Tai-fai, Secrétaire de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples. La cérémonie a eu lieu ce 8 novembre 2012, dans la Chapelle de l’Immaculée Conception de l’Université, en présence d’environ 200 séminaristes. Onze salésiens  étaient également venus.

L’on a reconnu à l’archevêque le dévouement à la formation théologique des prêtres, sa traduction du Catéchisme de l’Église catholique en chinois, le service dans la Commission théologique internationale et l’engagement comme Secrétaire de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples.

L’évènement a été présidé par Mgr John J. Myers, archevêque de Newark, et la cérémonie a été coordonnée par Mgr Joseph Reilly, Recteur de la Faculté de Théologie. Les Œuvres pontificales missionnaires aux États-Unis ont participé à cette initiative.

Après avoir reçu le doctorat, Mgr Hon Tai-fai a tenu une lectio intitulée “Amour et Sagesse: l’expérience du cardinal Costantini en Chine”, dans laquelle il a raconté l’expérience du Ier Délégué apostolique en Chine (1922-1933) comme exemple de la sagesse dont un missionnaire doit faire preuve: “L’annonce du Christ doit avancer en même temps que la guérison du peuple”. L’archevêque salésien a ensuite rappelé les “4 F” qui ont marqué le service du cardinal Costantini: Former le clergé local; Favoriser les arts religieux; Faire amitié avec tout le monde et avoir Foi en Dieu. Tous ces principes sont basés sur le respect de la culture et du caractère de la population chinoise, unique chemin pour la conduire au Christ. Mgr Costantini définit le Christ comme le “tao” qui résume toute la sagesse, grande synthèse entre l’Orient et l’Occident.

Mgr Savio Hon Taï-fai a fait partie des 18 salésiens qui ont été appelés par le Père Egidio Vigano en 1993 pour lancer l’ Agence salésienne ANS.

(Avec ANS – South Orange, le 09/11/2012,
JB Beraud, sdb)

 

vendredi 9 novembre 2012

FAMILLE SALESIENNE


ITALIE

A TURIN, UNE  RENCONTRE

POUR LES FORMATEURS

DES FUTURS PRETRES SALESIENS


Ce 7 novembre 2012, s’est ouverte la rencontre des Responsables des Centres Théologiques de la Congrégation salésienne. La rencontre, voulue et animée par le Dicastère pour la Formation, est en cours à Turin Valdocco, et voit la participation de 21 représentants des différents centres salésiens.

“La Congrégation est appelée à surmonter la séparation entre la formation intellectuelle et les autres dimensions de la formation, a affirmé le père Francesco Cereda, Conseiller mondial pour la  Formation. Les études risquent souvent de ne pas être intégrées dans l’ensemble de l’expérience de formation.  Ceci fait que leur contribution à la maturation dans la vocation et dans la mission salésienne reste faible”. La solution indiquée par le Conseiller est de favoriser l’élévation du niveau culturel en motivant l’intérêt et l’engagement pour l’étude et la réflexion. Cet engagement prévoit également un renforcement des centres salésiens d’études théologiques et une programmation pour la préparation des enseignants.

La rencontre entend également aider à comprendre l’apport des études de théologie à la formation intégrale - intellectuelle, spirituelle et pastorale - du salésien prêtre. “La formation du salésien prêtre a une référence dans le contexte culturel et ecclésial d’aujourd’hui, mais tire également son inspiration du modèle du salésien prêtre réalisé par Don Bosco et par la tradition salésienne réinterprétée d’une manière dynamique”, a précisé le Conseiller.

“Notre formation est toujours charismatique et doit savoir proposer son identité salésienne; nous sommes dans l’Église avec notre spécificité”.

                                 Avec l’Agence ANS, JB Beraud, sdb