lundi 29 octobre 2012

FAMILLE SALESIENNE

EQUATEUR

MARIA TRONCATTI

UNE SALESIENNE MISSIONNAIRE


Maria Troncatti naît en Italie à Cortene Golgi (Brescia) le 16 février 1883. L’idéal missionnaire la conquiert durant  son adolescence et la guide dans le murissement  de sa vocation religieuse.  Elle prononce ses voeux chez les salésiennes en 1908.  Après quelques années en Italie,  elle est envoyée  en 1922 en Equateur.

Là, elle prend la décision de ne plus revenir dans son pays. En pleine forêt, elle part  soigner  les malades. Elle évangélise et elle devient  la  “Bonne Mère” pour tous, pour les indigènes shuars et pour les colons.  Elle annonce et témoigne à tous l’amour de Dieu, notre  Père et la protection de Marie auxiliatrice . Elle meurt à Sucua le 25 août 1989 dans la chute tragique du petit avion sur lequel elle voyageait.

Elle sera béatifiée le 24  novembre 2012  par le Cardinal Amato Angelo , Préfet pour la Congrégation de la Cause des saints, à Macas, en  Equateur.


 
 
 
 

dimanche 28 octobre 2012

DANS L'ESPRIT


ROME

SAINT THOMAS MORE

ET LE PREMIER MINISTRE


Le mercredi 24 octobre 2012, Mr Monti, Premier ministre de l’Italie, visite dans Rome, l’exposition sur Tomas Moro, saint patron des politiques et des dirigeants. Interwievé par les journalistes, il le cite : « Bienheureux ceux qui savent rire d’eux-mêmes, parce qu’ils n’auront jamais fini de se divertir. »

                                  Recueilli par JB Beraud, sdb

 

samedi 27 octobre 2012

EGLISE


RD CONGO

QUAND L'EGLISE "DERANGE" LE POUVOIR

Le président de la Conférence épiscopale de RD-Congo demande la libération sans condition des trois prêtres assomptionnistes

 
Interrogé mercredi 24 octobre par Radio Vatican alors qu’il se trouve à Rome pour le Synode sur la nouvelle évangélisation, Mgr Nicolas Djomo Lola, évêque de Tshumbe et président de la conférence épiscopale congolaise, a exprimé sa consternation après l’enlèvement samedi 20 octobre de trois prêtres assomptionnistes, les PP. Anselme Wasukundi, Jean-Pierre Ndulani et Edmond Kisughu, dans un couvent de la paroisse de Notre-Dame des Pauvres, dans le Nord-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo

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Au sujet de la raison éventuelle de ces enlèvements, le président de la conférence épiscopale congolaise s’est montré très clair : « Pour beaucoup, l’Église dérange car elle défend la sécurité et l’unité du pays et les populations locales. Le peuple congolais veut rester uni et vivre en paix et l’Église est là pour accompagner cette volonté. »
 
                       Recueilli par Pierre Jarret dans La Croix du 24 octobre 2012
 
LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"
 
                L'Episcopat de la RDC est l'un des épiscopats africains parmi les plus décisifs à se prononcer sur les situations difficiles que ne cesse de vivre le pays depuis des années. Nombre de ses déclarations font déjà référence, en particulier sur le respect du Bien Commun, sur les efforts de paix, et sur l'éducation des populations et de leurs dirigeants en ce qui concerne les élections. L'Eglise catholique, à travers la voix de ses responsables poursuit ainsi son annonce de la "Bonne Nouvelle", non seulement à ses propres fidèles, mais aussi à "tous les hommes de bonne volonté". 
 

vendredi 26 octobre 2012

DANS L'ESPRIT

AU SORTIR DES CAMPS NAZIS

JACQUES SOMMET, S.J. (1912-2012)

« Si Dieu est, affirmait-il à La Croix en 1987, il passe par l’autre. Je ne peux me passer d’aucun homme : toujours, fût-il le plus avili, il a quelque chose à me dire de Dieu. »



L'inaliénable liberté du P. Jacques Sommet

Cette grande figure jésuite, qui aurait fêté ses 100 ans en décembre, est décédée mardi 23 octobre. Il laisse une œuvre éditoriale de premier plan, traversée par son expérience spirituelle dans les camps de la mort.


Il disait : « Le siècle m’a souvent appris, au milieu des drames, que dans toute chair expirante est inscrite une promesse. Certains survivent là où le frère inconnu a donné sa vie pour eux. Dans l’Évangile même, là où la mort et la croix sont annoncées et portées jusqu’à la fin en Jésus-Christ, là aussi, le regard s’élève à l’horizon de la promesse de vie, d’une vie qui traverse toute faiblesse. »

Décédé mardi à 99 ans, le P. Jacques Sommet, jésuite, avait tiré des leçons spirituelles fondamentales de son expérience au camp de Dachau, où il fut déporté en 1943 avec Edmond Michelet. Il a nourri de cette pensée puissante qui fait aujourd’hui référence chez ses frères jésuites, une œuvre littéraire de premier rang. En 1945, il publie, dans la revue Études, « La Condition humaine. Le camp de Dachau », texte majeur qu’il reprendra et amplifiera en 1977, dans deux articles de Christus. Les nombreuses revues jésuites gardent la mémoire foisonnante de sa production éditoriale. Il y a vingt ans, déjà parvenu à l’âge des premiers bilans, il s’était livré dans deux entretiens, L’Honneur de la liberté et Pardon des hommes, pardon de Dieu (Centurion) qui avaient obtenu un franc succès et lui avaient valu en 1991 le grand prix de la littérature catholique.

C’est que la stupéfiante richesse du parcours du P. Jacques Sommet est de celles qui forcent l’admiration tout en indiquant la voie de la renaissance et de l’espérance dans un monde déchiré.

 

Un intérêt jamais altéré pour la marche du monde


Né le 30 décembre 1912 dans une famille de soyeux lyonnais, il occupe très jeune des responsabilités industrielles avant d’entrer en 1934 dans la Compagnie de Jésus. Premier d’une longue série d’engagements : d’abord dans la Résistance, qui le conduit à participer à la fondation de l’hebdomadaire Témoignage chrétien puis dans l’aventure des prêtres ouvriers, à laquelle il apporte la profondeur de sa réflexion. Le P. Sommet veut ouvrir l’Église sur la société, y compris dans des univers apparemment hostiles. Affecté à la formation des jeunes jésuites dans les années 1950, il leur fait connaître la pensée marxiste et noue de nombreuses amitiés avec des personnalités communistes. Son jugement aiguisé et son intelligence vive lui font prédire « l’éclatement des marxismes » dès les années 1970…

Confronté au Mal absolu, le premier directeur du Centre Sèvres à Paris (la « faculté jésuite ») n’avait jamais cédé au repli sur soi. Au contraire, ses amis lui reconnaissaient une empathie jamais assouvie pour ses contemporains, quelle que soit la diversité de leurs options politiques ou philosophiques. Et un intérêt jamais altéré pour la marche du monde, qu’il sillonna de part en part.

La question de l’absence de conviction spirituelle ne pouvait que hanter celui qui dirigea le service Incroyance et foi de la Conférence des évêques de France. Parce que c’est dans la foi en Dieu et dans la capacité de pardonner que cet homme épris de liberté avait trouvé le socle de son existence. « Si Dieu est, affirmait-il à La Croix en 1987, il passe par l’autre. Je ne peux me passer d’aucun homme : toujours, fût-il le plus avili, il a quelque chose à me dire de Dieu. »

                            Bruno Bouvet, dans La Croix du 25 10 12

 

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jeudi 25 octobre 2012

EGLISE


RDC
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE
DU CONGO
 
L'EGLISE RAPPELLE
AUX DICTATURES
LES DROITS DE L'HOMME
 
Le président de la conférence épiscopale de RD-Congo demande la libération sans condition
des trois prêtres assomptionnistes

 

Interrogé mercredi 24 octobre par Radio Vatican alors qu’il se trouve à Rome pour le Synode sur la nouvelle évangélisation, Mgr Nicolas Djomo Lola, évêque de Tshumbe et président de la conférence épiscopale congolaise, a exprimé sa consternation après l’enlèvement samedi 20 octobre de trois prêtres assomptionnistes, les PP. Anselme Wasukundi, Jean-Pierre Ndulani et Edmond Kisughu, dans un couvent de la paroisse de Notre-Dame des Pauvres, dans le Nord-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo

Les Pères synodaux ont lancé mardi 23 octobre un appel en faveur de la libération des trois prêtres congolais.

Indiquant qu’il n’avait que « peu d’informations » concernant les trois prêtres enlevés, Mgr Nicolas Djomo Lola a souhaité qu’ils puissent « être libérés immédiatement et sans condition » afin qu’ils « reviennent rapidement pour vaquer à leurs tâches d’évangélisation et d’animation sociale des populations ».

Au sujet de la raison éventuelle de ces enlèvements, le président de la conférence épiscopale congolaise s’est montré très clair : « Pour beaucoup, l’Église dérange car elle défend la sécurité et l’unité du pays et les populations locales. Le peuple congolais veut rester uni et vivre en paix et l’Église est là pour accompagner cette volonté. »

« L’Église devient alors leur victime alors qu’elle ne cherche que le bien pour tous », ajoute l’évêque, estimant que ces enlèvements ne sont pas sans lien avec la dénonciation par l’Église congolaise de l’activité des milices au Nord et au Sud-Kivu, qui, selon lui, captent les ressources minérales dans cette région pour les vendre et en tirer profit pour acheter des armes.

                                          B. B. ( Dans la Croix, avec Radio Vatican)

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"

En Afrique, les anciennes puissances coloniales, les abus des pouvoirs en place, des multinationales, et des organisations financières internationales continuent dans la plupart des pays un travail d'exploitation sans limites des populations. De plus en plus les voix des Eglises s'élèvent contre ces abus. Benoît XVI, pour sa part, ne cesse d'appeler peuples et dirigeants à se sentir responsables. L'épiscopat de la RDC prend la parole depuis longtemps.
Le Pape vient de nommer un nouveau Cardinal au Nigeria, signe d'une volonté d'une Eglise qui se veut debout face à toutes les manifestations de mépris pour la personne humaine,
                                        Pierre Jarret

 

 

 

 

mercredi 24 octobre 2012

REVUE DE PRESSE

CAMEROUN :

QUEL  SOUCI  DES  POPULATIONS ?


Nous livrons ci-dessous le passage d'un article
publié par un opposant au pouvoir
sur le Journal du Cameroun Com de ce 24 10 2012

Cameroun/Réponse à Grégoire Owona:

L’inacceptable provocation!


Par Désiré Essama Amougou

Le Médecin urgentologue Désiré Essama Amougou écrit au secrétaire général adjoint du Rdpc suite à sa réponse à Marafa


...."Dans votre parti de tricheurs et de menteurs qu’est le RDPC, vous êtes prisonniers d’un esprit conservateur tellement sclérosé qu’il ne conçoit du pouvoir que la stagnation, incapables de faire face à la misère des populations. Malgré le portrait élogieux que vous faites du Renouveau pour vous donner bonne conscience, votre discours évoque le contraste existant entre vos déclarations et l’état nauséabond des lieux. Une misère insupportable. Lorsque ceux qui gouvernent comme vous font la sourde oreille aux souffrances du peuple, et refusent de faire des concessions pour apaiser les frustrations, ils ouvrent la porte à la violence. Non, les Camerounais ont cessé de rêver. Dans un pays pris en otage par une horde d’insatiables invités à la noce, ce ne sont pas les lettres de Marafa qui vont soulever les masses. La haine et les rancœurs que la majorité des gens dans ce pays éprouvent pour votre système et ses promoteurs est aujourd'hui incommensurable. Ce sont ces frustrations accumulées à longueur d’années qui risquent condamner, tôt ou tard, le pays à une impasse tragique et occasionner des émeutes, devenues la forme d’expression rampante privilégiée dans un contexte d’immobilisme généralisé. La violence et la colère du peuple que vous semblez redouter aujourd'hui ne seront qu'un retour de bâton logique à toutes les souffrances et humiliations que vous lui avez infligées, contraignant nombre de Camerounais à la paupérisation et à l’exil. Non content d’avoir saigné ce pays à blanc, vous voulez maintenant procéder à la manipulation des masses. Je comprends que vous ayez une peur bleue de la révolution, mais à moins d’un problème de compréhension de votre part, Marafa n'a jamais appelé à une insurrection dans sa cinquième lettre. Il a été clair: pas de violence. Par contre, souvenez-vous des événements de 2008. Le peuple meurtri s’était levé contre votre régime, en guise de réponse, vous l'avez réprimé dans le sang, tuant des centaines de compatriotes."


LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"
 
Le RDPC est le parti sur lequel Mr Paul Biya s'appuie depuis 30 ans pour construire une "Dictature" sans partage. Peu d'organisations civiles jusqu'à présent se sont élévées pour dénoncer de continuels abus. Le texte ci-dessus fait allusion à un massacre en pleines rues de Yaoundé et de Douala en février 2008. "Amnesty international" avait précisé à cette occasion le chiffre de 139 tués. Le gouvernement en avait reconnu 40, ce qui était déjà de trop, face au "Tu ne tueras pas !" de la Bible dans un pays où Protestants et Catholiques sont reconnus en assez bonne place. Il peut être bon de se souvenir qu'à cette occasion le diocèse de Douala a été le seul à "dénoncer ouvertement" cet événement en organisant une célébration pour les "victimes des émeutes". On se souvient aussi que Mgr Kléda, Archevêque de Douala avait déclaré en substance dans son homélie: "Vous faites disparaître ces jeunes parce qu'ils ont manifesté en cassant des biens matériels. Mais vous êtes vous-mêmes les responsables d'une situation socio-économique qui les maintient depuis des années sans espoir d'une vie humaine normale où ils puissent s'épanouir..."
L' opposant qui prend la parole ce jour dans "le Cameroun. com" sait aussi le mépris avec lequel les dirigeants du pays ont traité l'enlèvement du bébé de la jeune camerounaise Vanessa, il y a quelques mois."
                                               Pierre Jarret

mardi 23 octobre 2012

EGLISE

ROME    NEW-YORK

LA PETITE "PEAU-ROUGE"

DU SEIGNEUR


Kateri Tekakwitha

« Kateri Tekakwitha est née en 1656 dans l’actuel État de New-York, d’un père mohawk, indien iroquois païen,  et d’une mère algonquine chrétienne, nommée Kahontaque, faite prisonnière par les iroquois. La petite Kateri reçoit d’abord le joli nom de Ioragode, « Splendeur du Soleil ». Sa maman Kahontaque a reçu une très bonne éducation chrétienne, chez des colons français de « Trois Rivières » au Canada. Kahontaque sut  transmettre le sens de Dieu à sa petite. Très malade, cette maman meurt, laissant sa toute petite Ioragode, à peine âgée de quatre ans.

Baptisée à l’âge de 20 ans, et pour échapper à la persécution,  Kateri (Catherine) se réfugie à la Mission Saint François Xavier, près de Montréal. Là, elle travaille, partageant les coutumes des siens, mais en ne renonçant jamais à ses convictions religieuses jusqu’à sa mort, à l’âge de 24 ans.

Le dimanche 21 octobre 2012,
Kateri a été canonisée par Benoît XVI qui a dit d’elle :

« Dans une vie tout ordinaire, Kateri est restée fidèle à l’amour de Jésus, à la prière et à l’Eucharistie quotidienne. Son but était de connaître et de faire ce qui est agréable à Dieu. Kateri nous impressionne par l’action de la grâce dans sa vie en l’absence de soutiens extérieurs, et par son courage dans sa vocation si particulière dans sa culture. En elle, foi et culture s’enrichissent mutuellement ! Que son exemple nous aide à vivre là où nous sommes, sans renier qui nous sommes, en aimant Jésus ! Sainte Kateri, protectrice du Canada et première sainte amérindienne, nous te confions le renouveau de la foi dans les Premières Nations et dans toute l’Amérique du Nord ! Que Dieu bénisse les Premières Nations !.... »

                                         Recueilli par Pierre Jarret

 

 

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lundi 22 octobre 2012

EGLISE

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE

DU CONGO
 
Trois assomptionnistes

ont été enlevés au Nord-Kivu
 
LA CROIX du 22 octobre 2012

L’enlèvement est devenu une pratique récurrente dans cette région de la RD-Congo.

Au Kivu, la rébellion profite des dissensions

entre la RD-Congo et le Rwanda


«Nous disposons de différentes pistes afin de parvenir à retrouver les trois religieux enlevés. Nous devons comprendre quelle est la bonne », affirmait lundi 22 octobre Mgr Melchisedech Sikuli Paluku, évêque de Butembo-Beni, le diocèse dans lequel ont été enlevés, à Mbau, trois religieux de la communauté des Augustins de l’Assomption, de nationalité congolaise.

« La paroisse où ont été enlevés les religieux est située dans une zone où sont présents différents groupes armés qui commettent des actes de banditisme de ce genre », a expliqué l’évêque à l’agence Fides, espérant obtenir des informations plus précises en cours de journée : « Nous avons fait appel à la mobilisation générale, non seulement de la police et des autres forces de sécurité, mais aussi de la population de la zone, afin qu’elle fournisse des informations sur les mouvements des ravisseurs. »

Le P. Jean Pierre Ndulani, supérieur de la communauté, le P. Anselme Wasukundi, curé de la paroisse Notre-Dame des Pauvres, et le P. Edmond Kisughu, vicaire, ont été enlevés par des hommes armés dans la nuit du 19 octobre, vers 21 h 30 locales, dans leur couvent de Mbau, situé à environ vingt kilomètres de la ville de Beni au Nord-Kivu. Le P. Joseph, qui se trouvait dans sa chambre au moment de l’enlèvement, est le seul rescapé.

« Inacceptable»


Jusque-là, personne ne pouvait dire qui a enlevé les trois prêtres, qu’il s’agisse d’éléments incontrôlés de l’armée régulière, de miliciens Maï-Maï (groupe d’autodéfense populaire), de rebelles ougandais de l’ADF-Nalu (Alliance des forces démocratiques-Armée nationale de libération d’Ouganda), actifs dans cette zone, ou de simples brigands. Quels que soient les ravisseurs, ils semblent avoir été motivés par la recherche d’argent.

Le kidnapping devient une pratique récurrente à Mbau et dans les localités environnantes. Il y a deux mois, la société civile locale avait dénoncé l’enlèvement de plusieurs civils dans secteur de Beni-Mbau par des hommes armés. Le vice-président et porte-parole de la société civile du Nord-Kivu, Omar Kavota, a qualifié d’« inacceptable » l’enlèvement des prêtres en invitant la police, l’armée et les services de sécurité à se mobiliser pour obtenir leur libération.

Selon lui, ce kidnapping est un signe de la recrudescence de l’insécurité dans la province. L’administrateur du territoire de Beni, Amisi Kalonda, a annoncé l’ouverture d’une enquête par la police et les autres services de sécurité et appelé les différents partis à faire confiance aux services de l’État.
L’enlèvement est devenu une pratique récurrente dans cette région de la RD-Congo.

                                           François d’Alançon

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"

            Le Professeur Giulio Albanese, Combonien, fondateur de l'Agence Misna, a expliqué ce matin aux missionnaires réunis en Session à l'UPS, Université Pontificale salésienne, jusqu'au 7 décembre 2012:
            " La RDC est devenue un des points les plus sensibles du monde. La ligne de la "course au pétrole passait auparavant du Nord au Sud dans la zone du Moyen Orient. Aujourd'hui, elle s'est déplacée vers l'Ouest et traverse la RDC et autres pays d'Afrique. Aux anciennes puissances colonisatrices, toujours présentes dans ces parages, pour se procurer ces réserves d'énergie, s'ajoutent d'autres pays, dont par exemple la Chine."

                                        JB Beraud, sdb







jeudi 18 octobre 2012

EGLISE

ROME

AU SYNODE

SUR LA NOUVELLE EVANGELISATION
 
« L’EVEQUE, LES SEMINARISTES
ET LA JEUNE FEMME MEDECIN »

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·         Un regard de Mgr William SLATERRY, OFM,

·         Archevêque de Pretoria,

·         Ordinaire militaire pour l’Afrique du sud.
 
 
      Au cours de la « onzième congrégation » du lundi 15 octobre 2012, au Synode des évêques sur la nouvelle évangélisation.
Les interventions des "Pères" du Synode constituent déjà une richesse de réflexions pour tous. Elles ne sont pas non plus, parfois, sans un humour plein de sympathie pour le monde d'aujourd'hui.

« S’ils ont peu de formateurs préparés,
les séminaristes rencontreront-ils  personnellement le Seigneur ? Qui donc discernera ?

Si les jeunes prêtres reçoivent une formation humaine insuffisante, ils seront insensibles et incapables de susciter le sens de l’appartenance chez les personnes. Le sens de l’appartenance est central pour la communauté.

Si le jeune prêtre a une formation spirituelle insuffisante, s’il n’a pas contemplé personnellement la beauté absolue de Dieu, il manquera de zèle pour la prière, et il sera aveugle pour discerner. Il sera incapable de former d’autres personnes à la sainteté.  

S’il a une formation pastorale sans une vision profonde, il reconnaîtra peu les dons propres de chaque laïc. Il aura plus tendance à les dominer qu’à collaborer avec eux.

S’il n’a pas une théologie sérieuse, il sera un aveugle qui guide des non- voyants. » 

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« Pour ce qui est des moyens modernes de communication,
par exemple dans des médias qui traitent de questions médicales, il est évidemment plus attrayant et plus efficace de rencontrer une jeune femme docteur  qu’un vieil évêque célibataire. »

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·               (Extraits traduits de l’italien et présentés par JB Beraud, sdb)

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mercredi 17 octobre 2012

POLITIQUE

TCHAD
 
Un évêque expulsé du Tchad
pour avoir dénoncé les injustices sociales
 
"C'est sous ce titre que la Croix du 16 octobre
publie ce texte que nous reproduisons sans commentaire"
                                            Mondeaconstruire

Religieux d’origine italienne, Mgr Michele Russo a été prié de quitter le Tchad ce week-end, après avoir tenu des propos critiques sur la gestion des ressources pétrolières dans ce pays d’Afrique.

Encore sous le choc, il préfère ne pas s’étendre sur sa mésaventure. Joint par La Croix à Rome, où il a atterri dimanche 14 octobre après s’être fait sèchement expulsé du Tchad, Mgr Michele Russo, évêque de Doba (Sud), confie avoir de bons espoirs de rentrer sous peu dans son pays d’adoption. Ce week-end, la Conférence des évêques du Tchad avait exprimé sa « grande tristesse », évoquant un fait « sans précédent ». Des négociations entre le Vatican et les autorités tchadiennes sont en cours. Et le religieux combonien sait qu’il risque d’envenimer la situation en s’exprimant publiquement.

C’est une homélie prononcée le 30 septembre, dans laquelle l’évêque d’origine italienne avait critiqué la gestion des revenus pétroliers du Tchad, qui lui a valu de s’attirer les foudres du gouvernement, dans un pays d’où sortent chaque jour 120 000 barils, et où le pétrole a permis de moderniser l’armée et les infrastructures routières.

 

Le pétrole ne doit pas être

« le monopole d’un parti ou d’une ethnie »


 


Vendredi dernier, N’Djamena lui a intimé l’ordre de quitter le pays, ne lui laissant qu’une semaine pour faire ses valises. Motif : l’évêque âgé de 67 ans, en poste depuis vingt-trois ans à Doba, se serait rendu coupable d’« activités incompatibles avec son statut ». Mais dans une dépêche publiée samedi, l’agence Fides indique que les propos de Mgr Russo ont été mal traduits par la radio privée tchadienne qui les a retransmis.

Simple malentendu ou réelle sanction politique ? Selon une copie originale de l’homélie incriminée, transmise par une source religieuse, il semble que l’évêque ait effectivement pris position en faveur d’une plus grande justice sociale, avec fermeté mais sans exagération.

« C’est absurde et injuste de continuer à vivre dans la misère quand de nos terres de Kome (Sud) sortent chaque jour des milliards qui s’en vont en Amérique », souligne ce texte en français qui compte de nombreuses mentions bibliques et spirituelles. Reprenant des éléments déjà connus, Mgr Russo rappelle que, pour l’Église catholique, le pétrole ne doit pas être « le monopole d’un parti ou d’une ethnie », mais profiter à l’ensemble de la population.

 

« Dans le collimateur du gouvernement »


 


Loin d’être une voix isolée, Mgr Russo s’inscrit dans la droite ligne des évêques du Tchad, qui ont toujours pris fait et cause pour les oubliés de l’or noir. Mais à la différence de ses confrères, il était « dans le collimateur du gouvernement », confie l’un de ses anciens collaborateurs : « Étant étranger, on pouvait l’expulser. Cette affaire d’homélie n’est qu’un prétexte. » Ce bon connaisseur de l’Église tchadienne confirme que l’évêque de Doba « a toujours considéré qu’il était de son devoir de mettre les points sur les “i” et de défendre les plus démunis ». Cette posture a dû « finir par fatiguer les autorités », avance-t-il.

Derrière l’enjeu de la redistribution des richesses, Jean-Pierre Dozon, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, croit discerner pour sa part des rivalités religieuses et politiques liées à l’histoire tumultueuse de l’ancienne colonie française. « Le pays reste très divisé entre un Nord majoritairement musulman et un Sud largement chrétien », analyse ce spécialiste de l’Afrique. Or, c’est la population du Nord, région désertique alors instable et délaissée par les colonisateurs, qui a pris le pouvoir dans les années 1970.

L’actuel président, Idriss Déby, est d’ailleurs lui-même issu d’une famille musulmane. Selon Jean-Pierre Dozon, le ressentiment entre les deux communautés est bien réel. « Cela explique la susceptibilité du gouvernement. Le fait qu’un évêque chrétien, et à plus forte raison européen, critique la gestion des ressources pétrolières a dû être très mal interprété. »

 
                                                      François-Xavier Maigre

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