dimanche 9 juin 2013

FAMILLE SALESIENNE


HONGRIE

LAÏC RELIGIEUX SALESIEN ET MARTYR,

ETIENNE SANDOR ( 1914-1953)

De Rome, le 8 juin 2013, le Père Pascual Chavez, Recteur majeur des
Salésiens, écrit  aux 15373 salésiens de Don Bosco dans les 132  pays
où ils se trouvent ( Extraits) :

 Chers confrères,

 

            À l’occasion du 60ème anniversaire du martyre de notre confrère salésien coadjuteur Étienne Sándor (26 octobre 1914 – 8 juin 1953), et dans l’imminence de sa béatification, qui aura lieu le 19 octobre prochain à Budapest en Hongrie, je désire vous adresser ce message afin que dans toute la Congrégation nous mettions en valeur ce don qui nous est fait précisément en cette Année de la Foi et au cours de notre cheminement vers le Bicentenaire de la Naissance de notre père et fondateur Don Bosco. C’est une grâce pour nous et pour toute la Famille Salésienne.

           Étienne Sándor, de sa naissance à sa mort, a été un homme profondément religieux qui, dans toutes les circonstances de la vie, a répondu avec dignité et cohérence aux exigences de sa vocation salésienne. C’est ainsi qu’il a vécu au temps de son postulat et de sa formation initiale, dans son travail de typographe, d’animateur de l’oratoire et de la liturgie, au temps de la clandestinité et de l’emprisonnement jusqu’aux moments qui ont précédé sa mort. Désireux depuis sa prime jeunesse de se consacrer au service de Dieu et de ses frères dans la généreuse tâche d’éducation des jeunes selon l’esprit de Don Bosco, il a été capable de cultiver un esprit de force et de fidélité à Dieu et à ses frères, qui l’ont mis en mesure, au moment de l’épreuve, de résister, d’abord aux situations conflictuelles et ensuite à l’épreuve suprême du don de sa vie.

Je voudrais souligner le témoignage de radicalité évangélique donnée par ce confrère, qui devient particulièrement éloquent dans la perspective du prochain Chapitre Général. En retraçant le profil biographique d’Étienne Sándor, on voit émerger un chemin de foi réel et profond, commencé dès son enfance et sa jeunesse, renforcé par la profession religieuse salésienne et consolidé dans sa vie exemplaire de salésien coadjuteur. On remarque en particulier une vraie vocation consacrée, animée selon l’esprit de Don Bosco par un zèle intense et fervent pour le salut des âmes, surtout les jeunes. Même les périodes les plus difficiles, comme le service militaire et l’expérience de la guerre, n’ont pas entamé le comportement moral et religieux intègre du jeune coadjuteur. C’est sur cette base qu’Étienne Sándor subira le martyre, sans revirements spirituels ni hésitations.

 

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