samedi 29 novembre 2014

NIGERIA 

Pour l’Archevêque de Jos,

« la secte Boko Haram

vise désormais à frapper

les musulmans qui ne pensent pas

comme elle »
  
Abuja (Agence Fides) – « La terrible attaque contre des fidèles musulmans en prière démontre que Boko Haram a élargi ses objectifs et son rayon d’action » déclare à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Ignatius Ayau Kaigama, Archevêque de Jos et Président de la Conférence épiscopale du Nigeria, condamnant l’attaque d’hier, 28 novembre, perpétrée contre la mosquée centrale de Kano, la principale ville du nord du Nigeria. « Ce ne sont plus seulement les non musulmans ou les symboles de la « culture occidentale » comme les écoles qui sont touchés mais aussi des musulmans considérés « moins musulmans » par rapport à la conception extrémiste de l’islam défendue par Boko Haram » affirme Mgr Kaigama.
Au cours de la prière du vendredi, deux kamikazes se sont fait exploser dans la mosquée. Immédiatement après, une dizaine d’hommes armés a ouvert le feu sur la foule qui cherchait à fuir de l’édifice, maximisant ainsi la panique. De nombreuses victimes, en grande partie des enfants, sont mortes piétinées par la foule en fuite. Au moins quatre des attaquants auraient été lynchés par les survivants. Le bilan encore provisoire de l’attentat en question, attribué à Boko Haram, est de 120 morts et 270 blessés.
Selon certaines interprétations, l’attentat visait l’émir de Kano, Mohammed Sanusi II, la deuxième plus haute autorité musulmane nigériane après le sultan de Sokoto.
« L’émir de Kano est l’un des rares responsables islamiques qui a osé condamner ouvertement les violences de Boko Haram » déclare Mgr Kaigama. « La majeure partie des responsables de la communauté islamique nigériane a jusqu’ici hésité à prendre une position ferme contre Boko Haram par peur de subir des représailles sanglantes. Il faut un effort déterminé de la part de tous les nigérians pour mettre fin aux violences » conclut l’Archevêque de Jos.


(L.M.) (Agence Fides 29/11/2014)
 
 

jeudi 27 novembre 2014

EGLISE

NIGERIA

Projets d’attentats de Boko Haram

prévoyant le travestissement

de ses kamikazes en religieuses
 

Abuja (Agence Fides) – Les terroristes de Boko Haram conçoivent des attentats dans le cadre desquels leurs kamikazes seraient déguisés en religieuses. « Voici quelques mois, à Kano, dans le nord du Nigeria, la police a découvert des tailleurs qui réalisaient des habits de religieuses destinés à des kamikazes qui devaient se mêler à la foule des fidèles avant de se faire exploser » déclare à l’Agence Fides le Père Patrick Tor Alumuku, Directeur des Communications sociales de l’Archidiocèse d’Abuja, la capitale fédérale du Nigeria.
« Au cours du dernier mois, au Nigeria, ont été enregistrés au moins 4 ou 5 attentats commis par des femmes suicides » rappelle le prêtre. « Le dernier en date a visé le marché de Maiduguri le 25 novembre, où l’action de deux femmes kamikazes a causé la mort de 70 personnes selon le dernier bilan. Précédemment, des attentats semblables ont eu lieu dans les Universités de Kano et de Kotangora alors que la semaine passée, une jeune fille s’est faite exploser dans une salle de classe d’une école contenant 30 élèves ».
« L’alarme suite au recours croissant à des femmes kamikazes est démontrée par le fait que la police nigériane a conseillé d’abréger les temps d’exposition du Très Saint Sacrement dans les églises d’Abuja le Dimanche 23 novembre, en la Solennité du Christ Roi de l’Univers, et de réduire la procession. La police nous a conseillé d’éloigner les femmes inconnues qui semblaient enceintes parce que les kamikazes cachent les bombes sous de faux ventres » déclare le Père Tor Alumuku.
« Boko Haram cherche toujours de nouvelles modalités pour semer la terreur mais nous, en tant qu’Eglise, nous voulons semer l’espérance, notamment grâce à la radio catholique pour la réalisation de laquelle nous lancerons une collecte de fonds le 9 décembre » conclut le Père Tor Alumuku.


(L.M.) (Agence Fides 27/11/2014)

mercredi 26 novembre 2014

REVUE DE PRESSE

CAMEROUN
« Le niveau de protection des Droits de l’homme au Cameroun est de zéro. »

(Mme Alice Nkom, Présidente du Conseil d’administration du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique Centrale (REDHAC)

                                     « Le Messager »  du mercredi 26 novembre 2014

mardi 25 novembre 2014

EGLISE


TERRE SAINTE 
Dans les environs de Ramallah, un archéologue palestinien
découvre le lieu de la sépulture du premier martyr Saint Etienne.

Ramallah (Agence Fides) – L'archéologue palestinien Salah Hussein al Hudeliyya, se trouvant à la tête de l’équipe de chercheurs engagés dans la campagne de fouilles et de recherches sur le site archéologique de Khirbet El Tireh – sis à 2 Km de la ville palestinienne de Ramallah – a confirmé la découverte d’indices qui permettent d’identifier la zone archéologique avec le lieu de la sépulture de Saint Etienne, le premier martyr chrétien.
Les recherches conduites sur le site par des archéologues palestiniens et israéliens font partie d’un projet promu par l’Université Al Qods et sont concentrées autour des restes d’un important complexe byzantin comprenant une église et un monastère. Dans l’un des environnements étudiés – ainsi que l’a déclaré l’archéologue aux moyens de communication locaux consultés par l’Agence Fides – nous avons trouvé une inscription qui indique que cette église a été construite en l’honneur de l’Apôtre et Archidiacre Saint Etienne, proromartyr, enseveli là en 35 après Jésus Christ ».
Le projet d’étude permettra de conduire des recherches et des campagnes archéologiques sur le site au cours des cinq prochaines années. Une vaste section de la zone archéologique appartient au Patriarcat grec orthodoxe de Jérusalem. Il est facile de prévoir la future intégration du site archéologique dans les itinéraires des pèlerinages en Terre Sainte.


(GV) (Agence Fides 22/11/2014)

 

 

vendredi 21 novembre 2014

FAMILLE SALESIENNE

SYRIE - DAMAS                    

 La situation à Damas,
entre résignation et espoir

Photo de l'article -RMG – LA SITUATION À DAMAS, ENTRE RÉSIGNATION ET ESPOIR

  
                                 
                        
             
              

                          

(ANS – Roma) – « A Damas nous sommes cajolés. L’électricité manque 6 heures par jours, le combustible manque pour une semaine, la farine pour deux ou trois, mais ensuite  tout cela revient… Cela s’appelle ‘avoir de la chance’ , car ailleurs c’est pire, à Alep cela fait 2-3 mois qu’ils n’ont ni eau ni électricité ». Voilà la condition de la Syrie, racontée par un témoin direct.
Notre source raconte qu’après trois ans et demi la situation est « ‘objectivement’ pire qu’avant, mais le vécu ‘subjectif’ des personnes est plus serein, car la vie doit continuer malgré tout ». Pratiquement l’habitude au pire fait sembler les choses meilleures : « Si il y a trois ans on tirait  2 ou 3 des coups de mortier, on fermait les écoles pour quelques jours et on ne parlait que de cela ; maintenant même s’il tombe 20 bombes par jour, il faut aller de l’avant… ».
La peur de la mort  plane sur toute la population, dans une ville où tous ont perdu  au moins une personne chère, Mais pour les jeunes garçons le moment critique c’est l’appel au service militaire. « Entrer dans l’armée signifie avoir le 60% de possibilités d’être tués, et en plus, mener une vie terrible. En plus, depuis peu on a publié une nouvelle loi pour le rappel des réservistes ; et depuis le début de la guerre il n’y a pas de possibilité de congé. Croit ainsi le désir de fuir, chez beaucoup de jeunes et de leurs familles. Mais ce n’est pas si simple, car  celui qui pouvait fuir il l’a déjà fait et celui qui est resté est celui qui n’en a pas eu la possibilité ».Tout cela a ses conséquences sur le Liban voisin : « C’est la seule voie de sortie ; en Turquie et Jordanie, on ne peut pas, en Iraq c’est encore pire… mais le Liban a quatre millions d’habitants, comment peut-il accueilli un million de réfugiés ? ».
L’engagement des Salésiens reste celui de donner espoir aux jeunes. « Depuis le déclenchement de la guerre la population qui fréquente notre œuvre s’est modifiée. Avant nous avions environ 250 enfants. Maintenant  il y a plus de danger pour nous rejoindre, et par conséquent, ceux qui viennent sont des jeunes et des universitaires, environ 500, tous chrétiens ».
Différents sont les niveaux d’intervention : « catéchisme pour tous, organisation de sport, théâtre, musique, dessin… ; puis il y a environ 120 jeunes qui désirent s’engager un peu plus, par le Mouvement Salésien des Jeunes ou autres associations ; ce sont eux qui animent les différents cours et qui organisent diverses activités : tournois de football entre paroisses chrétiennes ou un musical inspiré aux 5 martyrs salésiens de Poznam, qui nous a permit de réfléchir comment vivre de manière chrétienne et salésienne en ce temps de guerre ; il y a 15 jeunes qui sont insérés dans un parcours d’accompagnement et de discernement individuel ».
Il n’est pas toujours facile  cultiver l’espoir en tous ces jeunes ; mais, comme le voulait Don Bosco, la solution passe par les jeunes eux-mêmes : « Tous ont eu, ici, une crise de foi, mais celui qui, à la fin, a ouvert le cœur à Dieu a subit comme une purification et maintenant a une foi plus forte. Et avec celui qui a passé tout ce processus, on peut faire de grandes choses ».

Publié le 21/11/2014
comunica ANS news



mercredi 19 novembre 2014

EGLISE

JERUSALEM- L'ATTENTAT


Condoléances du patriarche latin, Mgr FOUAD TWALL aux familles
Un bilan provisoire de cinq morts
et sept blessés
 
ROME, 18 novembre 2014 (Zenit.org) - Le patriarche latin de Jérusalem a présenté ses condoléances aux familles des victimes de l'attaque meurtrière perpétrée ce mardi, 18 novembre 20214, dans une synagogue de Jérusalem-Ouest, alors que des fidèles étaient en prière: il a invité à ne pas laisser le dernier mot aux extrémistes, et à renoncer à la violence. 
Le bilan est de cinq morts parmi les juifs, quatre rabbins qui étaient en prière - le rabbin de la synagogue et du centre d'études talmudiques associé, Moshe Tversky, 59 ans, né aux Etats-Unis; et trois autres rabbins : Kalman Zeev Levy, 55 ans; Arié Kaufinsky, 43 ans (tous deux nés aux Etats-Unis aussi); Shmuel Goldenberg, 68 ans, né en Grande-Bretagne - et un policier, et de sept blessés dont quatre dans un état critique.
Les deux terroristes palestiniens, qui avaient attaqué à la  hache, au couteau et avec un pistolet - ont été abattus par la police.
C’est l'attaque la plus meurtrière depuis plusieurs années à Jérusalem, elle a été revendiquée en fin de matinée par le Front populaire de libération de la Palestine.
Le patriarche a déclaré « condamner la violence, ainsi que les causes qui mènent à la violence ».  Il a appelé  à continuer inlassablement la recherche de la paix par une juste solution politique en s’attaquant aux racines profondes du conflit. « Il ne faut pas donner de chance aux extrémistes, ni leur laisser le dernier mot », rapporte le site du Patriarcat latin.
Une visite des chefs religieux chrétiens de Jérusalem à la Synagogue de Har Nof est prévue mercredi, en signe de solidarité pour les victimes et leurs familles. Des prières seront dites dans les églises, les couvents et les monastères de Terre Sainte pour que les dirigeants politiques accomplissent les pas nécessaires pour ramener la paix et la sécurité. 
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu évoque une "guerre pour Jérusalem" et il a averti qu'il répondrait avec "une main de fer" à cet attentat, qui renforce les craintes que le conflit israélo-palestinien ne se durcisse encore davantage.
Le patriarche Fouad Twal, et son vicaire à Jérusalem, Mgr Shomali, sont inquiets de l’aggravation de la situation, ils condamnent fermement la violence et appellent à trouver d’urgence une solution politique, indique le Patriarcat latin.
« Nous sommes profondément attristés par l’escalade de la violence à Jérusalem », a souligné pour sa part Mgr Shomali: « Nous condamnons tout acte de violence et nous appelons les Israéliens et les Palestiniens au respect mutuel, et à travailler ensemble pour que soit trouvée une solution politique au conflit. Ce cercle vicieux de violences, de vengeances, et de représailles nuit gravement au processus de paix. »
La veille, un chauffeur de bus palestinien avait été retrouvé pendu dans un bus israélien, mais Israël évoque un suicide et non un meurtre. Ce nouvel attentat s'inscrit dans une série d'attaques sanglantes: deux attaques distinctes à la voiture bélier contre le tramway ont fait 3 morts, un homme a poignardé à mort une jeune femme dans le Gush Etzion (sud de Jérusalem) et un jeune soldat israélien de 20 ans a été poignardé par un Palestinien face à la station de train du sud de Tel Aviv, près de la gare de bus.
Des émeutes ont également secoué les quartiers arabes de Jérusalem et le secteur arabe israélien.
 

mardi 18 novembre 2014

REVUE DE PRESSE


 CAMEROUN
 
MORTS EN PRISON

Mr Jérôme MENDOUGA, ancien brilant ambassadeur du Cameroun aux Etats-Unis, et coaccusé de Jean-Marie ATANGANA, dans le « soit-disant » détournement des fonds destinnés à  l’achat d’un avion présidentiel, pour Mr Paul BIYA, Président de la République du Cameroun depuis 32 ans, vient de mourir en prison à Yaoundé ce samedi 15 novembre 2014. Il meurt avant que la vérité soit faite sur cette affaire dite « Affaire ALBATROS » . Le tribunal qui l’a condamné est le même qui a acquitté Mr ATANGANA.

Mr J. MENDOUGA est la 5e personne qui meurt en prison au nom de ce que Mr Paul BIYA appelle « l’opération Epervier ». Avant Mr MENDOUGA, la Presse signale les cas de Mr André BOOTO, ex ministre des Finances, Mr Dieudonné ANGOULA, ancien Directeur des télécommunications, Henri ENGOULOU,ancien ministre délégué aux Finances, et Marie Catherine EYENGA ABENA, Secrétaire d’Etat aux Enseignements secondaires.

Plusieurs de ces personnes sont décédées en prison, sans que la vérité ait été établie sur leur culpabilité. On comprend qu’une bonne partie du pays se pose un certain nombre de questtions.

(D’après les quotidiens camerounais Le Messager et Mutations du 17 novembre 2014)

 

lundi 17 novembre 2014

EGLISE

HONGRIE

Ste Élisabeth de Hongrie, veuve, tertiaire fr. (1207-1231)

  


Sainte Élisabeth de HongrieVeuve, tertiaire de saint François
(1207-1231)
 
É
lisabeth, fille d'André II, roi de Hongrie, connut toutes les joies et toutes les grandeurs, mais aussi toutes les épreuves de la vie, et Dieu a donné en elle un modèle accompli aux enfants, aux jeunes filles, aux épouses, aux mères, aux veuves et aux religieuses, aux riches et aux pauvres. Après une enfance tout angélique, elle fut fiancée au jeune prince Louis de Thuringe. Dès lors Élisabeth donnait tout ce qu'elle avait aux pauvres. Sa piété, son amour de Dieu la poussait au sacrifice.
 
Les deux jeunes époux, unis par la foi encore plus que par la tendresse, eurent toujours Dieu comme lien de leur affection. Louis était un prince éminent par ses vertus et sa sagesse. La dévotion d'Élisabeth n'était ni triste, ni exagérée ; on ne la voyait jamais qu'avec un visage doux et aimable.
 
Elle aimait à porter aux pauvres de l'argent et des provisions. Un jour qu'elle portait dans son manteau du pain, de la viande, des œufs et autres mets destinés aux malheureux, elle se trouva tout à coup en face de son mari : « Voyons ce que vous portez » dit-il ; et en même temps il ouvre le manteau ; mais il n'y avait plus que des roses blanches et rouges, bien qu'on ne fût pas à la saison des fleurs.
 
Quelle douleur pour Élisabeth, quand son mari partit pour la croisade ! Elle souffrit avec courage cette séparation qui devait être définitive. Élisabeth restait veuve avec trois enfants. Alors commença sa vie d'épreuves. Chassée du château, réduite à la pauvreté la plus entière, méprisée, elle sut se complaire en ses souffrances.
 
Elle meurt à Marbourg le 17 novembre 1231, à l'âge de 24 ans, sous l'habit du tiers ordre de saint François.
 
Élisabeth de Hongrie a été canonisée à Péruse le 27 mai 1235 par le pape Gregorio IX (Ugolino dei Conti di Segni, 1227-1241) ; la mémoire liturgique, fixée, à l'origine, au 19 novembre, fut déplacée, en 1969, au 17 novembre, son  dies natalis. Mais en Hongrie sa fête est toujours célébrée le 19 novembre.
 


©Evangelizo.org



dimanche 16 novembre 2014

DANS L'ESPRIT

SAINT JEROME (347-420),

prêtre, traducteur de la Bible,
docteur de l'Église
  « Un homme...appela ses serviteurs et      leur confia ses biens »


      Ce propriétaire est sans aucun doute le Christ. Après sa résurrection, sur le point de remonter victorieusement vers le Père, il a appelé les apôtres et leur a confié la doctrine de l'Évangile, donnant à l'un plus, à l'autre moins, jamais trop ni trop peu, mais selon les forces de ceux qui la recevaient. De la même façon l'apôtre Paul dit qu'il a nourri de lait ceux qui ne pouvaient pas prendre une nourriture solide (1Co 3,2)...

samedi 15 novembre 2014

POLITIQUE

SOUDAN DU SUD

Assassinat de la première femme maire de Yei :

un acte contre l’Eglise
et contre la paix
  
 
Juba (Agence Fides) – Une forte condamnation a été exprimée par l’Eglise après le barbare assassinat de Cecelia Oba Tito, la première femme maire de Yei, dans le sud-ouest du Soudan du Sud, dont le corps a été retrouvé, avec celui de son chef de cabinet, Emmanuel Lemi, le 9 novembre dans les environs d’une maison en construction dans la périphérie de la capitale, Juba. Mgr Zachariah Angutuwa Sebit, Vicaire général du Diocèse de Yei, a affirmé que le double meurtre constitue un acte contre la population du comté de Yei River et, plus généralement, contre la paix au Soudan du Sud.
Selon les informations parvenues à l’Agence Fides, Mgr Sebit a ajouté que les assassins de l’ancien maire voulaient frapper l’Eglise et a demandé aux autorités de garantir la sécurité des citoyens. Mme Tito a été un membre actif de l’Eglise au Soudan du Sud et s’est battue pour la promotion des droits des femmes dans son pays, en particulier l’accès à l’instruction.
Après avoir été élue à l’Assemblée nationale, elle a participé à la rédaction de la Constitution du Soudan du Sud – qui est parvenu à l’indépendance en juillet 2011 – et avait été élue maire de Yei en 2013.


(L.M.) (Agence Fides 14/11/2014)

vendredi 14 novembre 2014

DANS L'ESPRIT

VATICAN

LE PAPE : Homélie du 13 11 14

Le Ciel est une fête, pas un spectacle

« Le Règne de Dieu n'est pas un spectacle. Le spectacle est une caricature du règne de Dieu », a expliqué le pape. Le Règne de Dieu est « une fête : une grande fête, très belle. Le Ciel sera une fête, pas un spectacle ».
Mais « la faiblesse humaine préfère le spectacle », comme dans les célébrations où certains, « au lieu de venir vivre un sacrement, viennent faire un défilé de mode, se faire voir, par vanité ».
« Le Règne de Dieu est silencieux, il grandit à l'intérieur, par l'action de l'Esprit-Saint » et selon « la disponibilité de l'homme » à « préparer sa terre ». Le Règne de Dieu « est humble, comme la graine mais il grandit... Il revient [à l'homme] de le laisser grandir en lui, sans se vanter ».

jeudi 13 novembre 2014

DANS L'ESPRIT

Isaac le Syrien (7ème siècle),

moine près de Mossoul 



Discours, 1ère série, n°30

(trad. Touraille, DDB 1981, p. 188 rev.)
« Le Royaume de Dieu est au milieu de vous
et au dedans de vous »


      L'action de grâce, la gratitude de celui qui reçoit incite celui qui donne à donner toujours davantage. Mais celui qui ne rend pas grâce pour les plus petites choses ne peut être que menteur et injuste dans les grandes. Celui qui est malade et qui connaît sa maladie peut demander la guérison ; celui qui reconnaît sa souffrance est proche de sa guérison, et il la trouvera facilement…


      Souviens-toi de la chute de ceux qui se croyaient forts, et sois humble en tes vertus… Chasse-toi toi-même, et ton ennemi sera chassé loin de toi. Apaise-toi toi-même, et le ciel et la terre te combleront de paix. Efforce-toi d'entrer dans le trésor de ton cœur, et tu verras le trésor du ciel. Car l'un et l'autre sont le même. Entrant dans l'un, tu contemples les deux. L'échelle de ce Royaume est en toi, cachée dans ton âme. Plonge en toi-même pour y découvrir ton péché : c'est là que tu trouveras les degrés par lesquels tu pourras t'élever… : « Le Royaume des cieux est en vous. »

mardi 11 novembre 2014

EGLISE

VATICAN

LE PAPE AUX EVEQUES DE

SENEGAL,MAURITANIE,

CAP VERT,

GUINEE-BISSAU


...Le contact avec les autres religions est une réalité particulièrement présente en certains de vos diocèses, puisque l’islam y est très fortement majoritaire, dans des conditions de relations réciproques entre communautés bien différentes d’un lieu à un autre. Je crois qu’il est important que les clercs reçoivent au séminaire une formation davantage structurée, de manière à développer sur le terrain un dialogue constructif avec les musulmans, dialogue de plus en plus nécessaire pour vivre avec eux une cohabitation pacifique. Car « si nous tous croyants en Dieu, désirons servir la réconciliation, la justice et la paix, nous devons œuvrer ensemble pour bannir toutes les formes de discrimination, d’intolérance et de fondamentalisme confessionnel » (Africae munus, n.14). Par ailleurs, l’Église doit sans cesse témoigner de l’amour de Dieu, créateur de tous les hommes, en ne faisant pas de distinction religieuse dans son action sociale (Cf. Ibid).

De manière plus générale, il me semble important que vous n’hésitiez pas à tenir toute la place qui est la vôtre dans la société civile. Je sais que vous œuvrez avec persévérance, notamment au Sénégal et en Guinée-Bissau, pour la paix et la réconciliation, ce dont je suis très heureux; ma prière vous accompagne dans ces efforts. Je vous recommande d’avoir le souci d’entretenir de bonnes relations avec les Autorités politiques, afin de favoriser la reconnaissance officielle des structures ecclésiales qui facilite beaucoup le travail d’évangélisation. Certains d’entre vous, comme par exemple les évêques du Cap-Vert, bénéficient déjà de l’existence d’un Accord-cadre entre l’État et le Saint Siège.

Même là où l’Église est très minoritaire – et même totalement en marge de la vie civile – elle est cependant appréciée et reconnue pour son apport significatif dans les domaines de la promotion humaine, de la santé et de l’éducation. Je vous suis reconnaissant pour les œuvres qui s’accomplissent dans vos diocèses – le plus souvent par l’engagement persévérant des congrégations religieuses et des nombreux laïcs associés, qu’ils en soient vivement remerciés – et qui constituent déjà une authentique évangélisation en actes. N’hésitez pas à tenir sur ces questions une réflexion plus systématique, et à mener de véritables projets de solidarité et d’éducation de la jeunesse.

Chers Frères évêques, certaines de vos Églises sont petites, fragiles, mais elles sont courageuses et généreuses dans l’annonce de la foi, et vous avez témoigné de leur réel dynamisme. Je rend grâce à Dieu pour les merveilles qu’il accomplit parmi vous, et je vous remercie, ainsi que tous ceux qui participent à cette œuvre commune d’Évangélisation. Certes les défis ne manquent pas, mais je vous encourage à aller résolument de l’avant, sûr que l’Esprit de Jésus vous conduit: « c’est lui qui vient au secours de notre faiblesse, […] et il peut guérir tout ce qui nous affaiblit dans notre engagement missionnaire […] il sait bien ce dont nous avons besoin à chaque époque et à chaque instant » (Evangelii gaudium, n.280).

Vous redisant mon affection et mes plus chaleureux encouragements, je vous confie, ainsi que tous les prêtres, religieux, religieuses et fidèles laïcs de vos diocèses, à la protection de la Vierge Marie, et je vous donne de grand cœur la Bénédiction apostolique.

jeudi 6 novembre 2014

EGLISE

VATICAN

Le Pape François à Turin
 
le 21 juin 2015,

pour vénérer le St Suaire

et honorer Don Bosco

Photo de l'article -VATICAN – LE PAPE FRANÇOIS À TURIN LE 21 JUIN 2015, POUR VÉNÉRER LE ST SUAIRE ET HONORER DON BOSCO

  
                        

 « Je suis heureux de vous annoncer que, s’il plaît à Dieu, le 21 juin prochain, je me rendrai en pèlerinage à Turin pour vénérer le St Suaire et honorer Don Bosco, dans le Bicentenaire de sa naissance ».

Telle est l’annonce faite directement par le Pape François aux fidèles, au terme de l’audience générale de ce matin, 5 novembre 2014. 


(ANS – Vatican)

mercredi 5 novembre 2014

POLITIQUE

BURKINA FASO

Pour l’Archevêque
de Ouagadougou,
« Il y a une volonté de dialoguer (…) pour sortir au plus vite de la crise »
  
Ouagadougou (Agence Fides) – « Il y a une volonté de dialoguer (…) pour sortir au plus vite de la crise » a affirmé S.Em. le Cardinal Philippe Nakellentuba Ouédraogo, Archevêque de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, dans un entretien accordé aux Œuvres pontificales missionnaires de France, envoyée à l’Agence Fides.
Le Cardinal s’attarde sur la crise qui a porté à l’exil, après 27 ans à la tête de l’Etat, du Président Blaise Compaoré. « Le gouvernement a sous estimé la colère du peuple, qui aspire à plus de justice sociale », en cherchant à imposer un troisième mandat au travers de la révision de la Constitution. « Il s’agit d’une insurrection populaire, pas d’un coup d’état militaire » souligne encore l’Archevêque de Ouagadougou. Les militaires ont cependant pris le pouvoir en parallèle avec la fuite du Président.
« La prise du pouvoir par le lieutenant colonel Isaac Zida est non conforme à la constitution, qui prévoit que la transition soit assurée par un civil » rappelle le Cardinal qui se montre cependant confiant quant au sort du pays. « Après les tensions de ces derniers jours, qui ont donné lieu à des pillages et occasionné la mort d’une trentaine de personnes, on sent que ce gouvernement de transition a pris un virage. Il y a une volonté de dialoguer avec les différents partis politiques et instances civiles et religieuses du pays, pour sortir au plus vite de la crise ».Le Cardinal remarque qu’au cours des réunions tenues le 3 novembre entre les représentants politiques, religieux et de la société civile d’une part et les militaires de l’autre, « ceux-ci ont affirmé leur volonté de ne pas faire couler le sang des enfants Burkinabé ». En outre, selon l’Archevêque de Ouagadougou, les militaires craignent d’éventuelles sanctions internationales qui « pourraient encore affaiblir davantage le pays, qui est l’un des plus pauvres d’Afrique ».
Le Cardinal Ouédraogo, qui a convoqué une neuvaine de prière pour la paix au Burkina Faso (voir Fides 03/11/2014) a décrit, au cours de la rencontre entre les représentants religieux et le LCL Yacouba Isaac Zida, comme « extraordinaire » le dialogue interreligieux national, soulignant combien les communautés musulmane, catholique et protestante sont unies et tolérantes.


(L.M.) (Agence Fides 05/11/2014)

lundi 3 novembre 2014

REVUE DE PRESSE

CAMEROUN

MENACES

SUR LA LIBERTE

DE LA PRESSE


"Dans un communiqué,

REPORTERS SANS FRONTIERES (Rsf)

s'insurge contre la convocation

de journalistes camerounais

par le Tribunal militaire"

(Mutations du lundi 3 novembre 2014)


"Trois journalistes inculpés Félix Cyriaque Ebole du Journal "Mutations", Rodrigue Tongue de "le Messager" et Baba Wame, chargé de cours à l'Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication (ESSTIC). Le docteur Baba Wame est par ailleurs sous-directeur au Ministère de la Communication.
 
(Le Messager du lundi 27 octobre et du jeudi 30 octobre 2014)

On croit rêver en lisant qu'on fait des procès à des gens qui enseignent dans les plus hautes Ecoles de la nation, l"ESSTIC et qui ont leur place même dans un Ministère de l'Etat. On demeure moins étonné lorsque l'on découvre que "le Cameroun occupe la 131e place sur 180 pays dans le classement mondial de la liberté de la presse 2014". (Classement Rsf)

(Mutations du lundi 3 novembre 2014)


dimanche 2 novembre 2014

REVUE DE PRESSE


LE PAPE FRANCOIS
A BEATIFIE PAUL VI

 
Paul VI dans la « Lettre apostolique Motu proprio

Apostolica sollicitudo » : « En observant

 attentivement les signes des temps, nous
 
nous efforçons d’adapter les orientations et les

méthodes… aux besoins croissants de notre

époque et à l’évolution de la société »

Dans son journal personnel, le grand timonier du
Concile, au lendemain de la clôture des Assises
conciliaires, a noté : « Peut-être n’est-ce pas tant
en raison d’une aptitude quelconque ou afin que
je gouverne et que je sauve l’Eglise de ses
difficultés actuelles, que le Seigneur m’a appelé
et me garde à ce service, mais  pour que je
souffre pour l’Eglise, et qu’il soit clair que c’est
Lui, et non un autre, qui la guide et qui la
sauve. »
 



(Textes dans L’Effort Camerounais du
29 octobre au 11 novembre 2014)