mercredi 31 juillet 2013

EGLISE

CAMEROUN

Démission de Mgr Simon-Victor Tonyé Bakot



ROME, 29 juillet 2013  - Le pape François a nommé Mgr Jean Mbarga, qui est évêque d'Ebolowa, comme administrateur apostolique de Yaoundé.

Le pape a en effet accepté la démission de sa charge pastorale d'archevêque de Yaoundé présentée par Mgr Simon-Victor Tonyé Bakot, âgé de 66 ans, en accord avec le Droit canon (can. 401 § 2), qui dit: "L'Évêque diocésain qui, pour une raison de santé ou pour toute autre cause grave, ne pourrait plus remplir convenablement son office, est instamment prié de présenter la renonciation à cet office." Le Saint-Siège ne précise pas la raison de cette démission.
Il était archevêque de Yaoundé depuis 2003. Il a accueilli Benoît XVI au Cameroun en mars 2009. Il a célébré son jubilé d'argent en 2012.

Hier, 30 juillet, les grands quotidiens camerounais se sont empressés de diffuser la nouvelle et ont tenté de l'expliquer. Dans l'ensemble des commentaires, les deux motifs qui reviennent le plus souvent sont "l'argent" et le "problème des ethnies".

"Quand j'arrive à Yaoundé, l'endettement de l'archidiocèse était de 4 milliards cfa (ndlr. 100 fr cfa  correspondent à 1 fr français. Le point fort de la dette est la construction de la Basilique de Mvollyé par les évêques prédécesseurs). Depuis tout ce temps, je rembourse des dettes. Aujourd'hui, nous sommes à peu près à deux milliards de dettes remboursées", répond Mgr Tonye Bakot.

Le "problème des ethnies" a surgi  pour une répartition des étudiants de toutes les régions (ndlr. avec ethnies différentes) à l'Université catholique dont l'Archevêque de Yaoundé se trouve "Grand Chancelier".

Il est clair que la nouvelle a touché profondément le grand public. Dans la capitale Yaoundé, dès 15h 00, il était impossible de trouver en kiosque ou dans quelque grand magasin, plus aucun des nombreux quotidiens qui présentaient la nouvelle. 

Dans toute cette affaire, nombre de diocésains ont déjà compris. L'Eglise est debout partout pour assurer la Justice. Elle garde aussi son attention à chaque personne et prie pour celui qui fut durant dix ans (2003-2013) l'archevêque d'un de ses plus grands diocèses d'Afrique.

                                      Jean Baptiste Beraud, sdb

samedi 27 juillet 2013

EGLISE




RIO DE JANEIRO

LE 26 JUILLET 2013

TREIZE JEUNES DE TOUS LES CONTINENTS

ONT MANGE AVEC LE PAPE FRANCOIS



Ils ont dit:

Marcelo Galeano, de La Paz (Bolivie), 23 ans, a témoigné: "Au début, nous étions silencieux …  à dire la vérité, cela a été une expérience de Dieu. Le pape est très simple. C'est un pasteur, un père. Chaque fois qu'il a parlé il l'a fait lentement. C'est un homme qui aime son Eglise, et qui aime les jeunes et a un grand souci des jeunes."

Marina, de Russie, a dit: "C'est plus facile pour un Russe de rendre visite au Pape qu'au pape de visiter la Russie! Il faut partager cette joie avec les autres."

Thomson, de Nouvelle Zélande a avoué avoir été  "sous le choc" et "terrorisé" quand il a su qu'il allait déjeuner avec le pape, avant d'ajouter: "Il nous a donné de nouveaux moyens pour aider les gens. Il ne nous a pas demandé à faire de grandes choses, mais d'agir dans nos communautés."

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"

C'est maintenant une tradition. En 2000, au temps du Jubilé des jeunes à Rome, Jean Paul II avait invité cinq garçons et cinq filles, représentant les cinq continents. A ce groupe s'ajoutent deux du pays accueillant, et un autre du pays qui recevra les prochains JMJ.
Que la jeune Marina de Russie se soit exprimée ainsi, est un grand signe que les jeunes du monde entier souhaitent plus d'ouverture des frontières. Y travailler, c'est aussi un travail de "nouvelle évangélisation"
Les JMJ poursuivent leur tour du monde. Ils posent de plus en plus de questions aux jeunes. On a peu observé jusqu'ici les interrogations qu'ils adressent aussi aux gouvernants.
Nombre de journalistes avaient photographié aux JMJ de Czestochowa,  les militaires polonais faisant la courte échelle aux jeunes russes venus avec les trains gratuits qui leur avaient été offerts par l'Eglise et l'Etat de Varsovie. Pour la jeunesse de Moscou, c'était le premier passage de la frontière. Ils arrivaient au moment où tous les espaces étaient déjà occupés.
Pour prendre place dans l'assemblée, il fallait passer par-dessus les murs. Les souvenirs d'une guerre sanglante entre les deux pays étaient encore trop proches. Personne n'avait prévu cette solution. La réconciliation arrivait par de nouvelles portes.
                                                                                 Pierre Jarret

jeudi 25 juillet 2013

EGLISE



RIO DE JANEIRO
SUCCESSEURS DE DON BOSCO
ET DE MARIE DOMINIQUE,
ILS SONT AUX JMJ

 Ce 23 Juillet,  dans l’œuvre salésienne de Niterói, le Recteur Majeur des salésiens, Père Pascual Chávez Villanueva a donné une conférence de presse.
«En tant que salésiens, nous ne pouvions pas ne pas être présents à ces Journées Mondiales de la jeunesse!", a déclaré d'emblée le 9e Successeur de Don Bosco.
"Le Mouvement salésien des jeunes, MSJ, est présent à Rio de Janeiro avec plus de 6000 jeunes venus des cinq continents et en particulier de toutes les Amériques."
 
"Le Pape a dit à Mme la Présidente du Brésil, Dilma Rousseff: "L'Eglise  est appelée à donner aux jeunes non pas de l'or ni de l'argent, mais Jésus- Christ! La jeunesse est une perle précieuse et ne peut pas être ignorée! Les jeunes sont appelés à prendre en mains leur propre vie. La jeunesse est une étape de la vie ! ".
Durant la conférence de presse est également intervenue  Mère Yvonne Reungoat, Supérieure générale des Filles de Marie Auxiliatrice. Elle a souligné que "la présence des jeunes venus des 5 continents est un très grand signe! Voir des jeunes heureux d'être chrétiens est un signe d'espoir. J'ai beaucoup d'espoir. Lorsque les jeunes sont ensemble, ils découvrent qu'ils ne sont pas seuls. Ils peuvent donc aborder sereinement les défis de la vie. Les jeunes sont à Rio de Janeiro parce  qu'ils ont déjà rencontré  Jésus, ou bien parce qu'ils sont à sa recherche. Les MSJ font partie de l'Eglise. La joie salésienne est une couleur de l'Eglise ".

( D'après Ans- Niteroî, 24 07 2013))
 
 
 

 

 
 



mercredi 24 juillet 2013

POLITIQUE

BURKINA FASO - NIGER

LES EVEQUES PARLENT

Les évêques du Burkina-Niger, qui ont tenu leur Assemblée plénière ordinaire du 11 au 14 juin dernier, adressent une lettre pastorale aux chrétiens du Burkina Faso et aux hommes et femmes de bonne volonté, en date du 15 juillet 2013.  

« Le Burkina Faso a besoin de justice, de réconciliation et de paix », affirment-ils, appelant « les protagonistes des tensions sociales actuelles (partis politiques de la majorité et de l’opposition, mouvements et associations, société civile) » à « éviter toute violence, tout débordement et toute action qui seraient de nature à aggraver les tensions, à porter atteinte à la dignité de la personne humaine et au bien commun, et à conduire notre pays vers le chaos ».


LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"


Les évêques expriment leur préoccupation pour la situation politico-sociale actuelle, de « tensions sociales et d’agitations, notamment autour de la mise en place du Sénat ». Situation qui « laisse transparaître un malaise social un mal être de la société burkinabè en quête de repères ». Le "malaise social" semble accéléré par le désir des dirigeants du  pays de changer la Constitution, pour se maintenir au pouvoir. Il est clair que nombre de pays africains souffrent de cette "soif démesurée" de leurs Chefs d'Etat de se perpétuer à la tête de leur peuple. On cite souvent Mr Mugabe. Il n'est pas  le seul. Le Cameroun en donne des signes évidents depuis des années. Et maintenant, le Burkina."
D'autres situations tragiques, telles que l'actuelle en Egypte, pose aussi la question: "Quelle éducation est donnée dès l'enfance et la jeunesse, au souci du "Bien commun", au désir de participer déjà à des actions qui relient les gens entre eux, et favorise pour chacun une vie meilleure ?"

Sur le plan démographique, la population du Burkina est de plus en plus jeune (46,4% de la population burkinabé a moins de 15 ans, et 59,1% a moins de 20 ans) « est insatisfaite et perdue à cause de l’absence de modèle social ».

Des efforts ont été accomplis. Par exemple,  on constate « une élévation du niveau de connaissance moyenne due à l’alphabétisation » (de 16,17% en 1985, et se situe à 32% en 2012) et « un éveil de conscience des femmes de plus en plus alphabétisées ».

En ce qui concerne les valeurs, les évêques dénoncent « une société dans laquelle l’appétit est orienté moins vers le savoir, que vers l’argent, devenu une valeur de référence au-dessus de la famille, de la nation, de la république et de Dieu ». Cette « divinité » inocule « le poison de la corruption dans le corps social ».
Burkina ? Affaire à suivre,
                                       Pierre Jarret
 

mardi 23 juillet 2013

EGLISE


RIO DE JANEIRO


DU 1er DISCOURS DU PAPE

A Mme la Présidente du Brésil et au Gouvernement 


23 JUILLET 2013



La jeunesse est la fenêtre à travers laquelle l’avenir entre dans le monde, et elle nous propose donc de grands défis. Notre génération se révèlera à la hauteur de la promesse qui est en chaque jeune quand elle saura lui offrir un espace et lui assurer les conditions matérielles et spirituelles nécessaires à son épanouissement ; quand elle saura lui donner de solides fondements sur lesquels il puisse construire sa vie et lui garantir la sécurité et l’éducation afin qu’il devienne ce qu’il peut être ; quand elle saura lui transmettre des valeurs enracinées pour lesquelles il vaille la peine de vivre et lui assurer un horizon transcendant pour apaiser sa soif de bonheur authentique et sa créativité dans le bien ; et quand elle saura lui confier en héritage un monde qui corresponde à la mesure de la vie humaine et réveiller en lui les meilleures potentialités pour être protagoniste de son lendemain et co-responsable du destin de tous.

LE REGARD DE "MONDEACONSTUIRE"

Pour le Pape François et pour l'Eglise de Jésus Christ, chaque jeune est "à l'image de Dieu". Il a une grande vocation. Il n'est  jamais un numéro sur une liste. Sa vocation à la vie de Dieu passe toujours par sa vocation de femme ou d'homme. Celle-ci s'inscrit toujours dans une société. Chaque pays, chaque nation, chaque groupe humain peut toujours s'épanouir dans une vie meilleure, plus humaine, plus belle pour chacune, pour chacun. C'est l'essentiel qu'en cette première intervention dans ce grand événement de Rio JMJ 2013, le Pape François a voulu faire passer à tous les dirigeants du monde. Simple catéchèse à tous les chefs d'Etat et à chaque citoyen !
                                  Pierre Jarret

lundi 22 juillet 2013

POLITIQUE


AFRIQUE/RD CONGO -
Poursuite de l’augmentation
du nombre des abus sexuels à l’intérieur des écoles

Kinshasa (Agence Fides) – Dans un certain nombre d’écoles de la République démocratique du Congo, les enseignants et les personnels administratifs profitent de leur statut pour abuser de leurs élèves, ignares de leurs droits. Selon l’organisation locale African Association for the Defence of Human Rights (AADHR), l’ignorance de la loi, motif principal du silence des victimes qui sont souvent intimidées par les enseignants, et la peur des victimes de dénoncer leurs bourreaux continuent à alimenter le phénomène des abus sexuels à Kinshasa et à Matadi, l’une des principales villes de la province occidentale du Bas Congo. Un récent rapport de l’AADHR, intitulé « School and sexual abuse in DRC: knowledge is power » fait état de quelques 100 cas de viols au cours de la période allant d’avril à juin dans 45 écoles de la capitale de la RDC et de Matadi. Les données ont été recueillies par la police locale en ce qui concerne Matadi et directement par l’AADHR en ce qui concerne Kinshasa. A Matadi, au cours du seul mois de juin, 40 cas de violences sexuelles ont fait l’objet d’une plainte. En 2006, deux lois ont été approuvées au niveau national, qui prévoient des condamnations sévères en cas d’agressions sexuelles envers des jeunes de moins de 16 ans. Toutefois le Vice-président national de la Congolese Association for Access to Justice (CAAJ) a déclaré que ces lois ne sont pas suffisantes. Il est fondamental de solliciter fortement les élèves afin qu’ils dénoncent toute tentative d’abus. Selon la CAAJ le Parquet reçoit de 10 à 15 plaintes par semaine en moyenne concernant ce type de délit.

(AP) (Agence Fides 18/07/2013)

 
LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"
La RDC continue depuis des années à vivre dans un climat de violence. Les hommes politiques se succèdent sans aucune recherche du Bien-être des populations et sans aucun souci du Bien commun. Le pays se détériore lui-même et perd les plus simples repères de la vie d'un peuple.
Le viol reste une barbarie. Sans respect de la parole donnée, et sans respect de la dignité humaine, l'homme retombe très vite dans la bestialité.
                                Pierre Jarret

dimanche 21 juillet 2013

EGLISE

 
VATICAN

PAPE FRANCOIS:
"A RIO, LA SEMAINE DE LA JEUNESSE"


"Je vous demande de m'accompagner spirituellement de votre prière pendant le voyage que je vais faire à partir de demain. Comme vous le savez, je me rendrai à Rio de Janeiro, au Brésil, à l'occasion de la 28e Journée mondiale de la Jeunesse. Il y aura là-bas tant de jeunes, du monde entier!", a ajouté le pape. 
Puis il a donné ce nom nouveau à la JMJ: "Et je crois qu'on peut l'appeler la "Semaine de la jeunesse". C'est à proprement parler la semaine de la jeunesse. Les protagonistes de cette semaine, ce seront les jeunes."
         Une semaine de dialogue avec le Christ auquel le pape a aussi invité les jeunes présents place Saint-Pierre: "Tous ceux qui vont à Rio veulent entendre la voix de Jésus, écouter Jésus: "Seigneur qu'est-ce que je dois faire de ma vie? Quelle est la route, pour moi? Vous aussi!
Je ne sais pas s'il y a des jeunes aujourd'hui sur cette place St Pierre ? Il y a des jeunes? Voilà! Vous aussi, jeunes qui êtes sur la place, posez la même question au Seigneur: "Seigneur Jésus, qu'est-ce que je dois faire de ma vie? Quelle est la route, pour moi?"

( Le Pape François, à l'Angélus, ce matin 21 juillet 2013,
sur la Place St Pierre de Rome)

samedi 20 juillet 2013

EGLISE

VATICAN

4e RENCONTRE  "FRANCOIS - BENOIT XVI"


Au moment où Time Magazine met en avant que le pape a le soutien du peuple de Dieu,  - "The People's Pope"
cette visite confirme combien le pape François a confiance dans le soutien et dans la force spirituelle du pape émérite, qui apparaît comme une autre grande force - humble et cachée - de son pontificat. 

Le Saint-Siège indique que "le pape François a rendu visite au pape émérite Benoît XVI pour lui demander d'accompagner ces jours-ci, de sa proximité spirituelle et de sa prière, son prochain voyage au Brésil et le jeunes réunis pour la Journée mondiale de la Jeunesse de Rio de Janeiro".

vendredi 19 juillet 2013

DANS L'ESPRIT

AVEC LE CHRIST

DANS LES CAMPS NAZIS

DE LA MORT
ETTY
 
HILLESUM
 
 
 
Etty Hillesum porte en elle
une foi et une joie de vivre inaltérables.
Au cœur de la Shoah, elle nous livre
dans ses lettres un amour et une force intérieure surprenants. 
 
«Si nous ne sauvons des camps,
où qu'ils se trouvent,
que notre peau et rien d'autre,
ce sera trop peu.»
Etty HILLESUM
 
«Ce qui importe en effet
ce n'est pas de rester en vie
mais comment l'on reste en vie.»
Etty HILLESUM
 
 
 
De l’invitation à la présentation des
Lettres de Westerbork
d’Etty Hillesum
avec Emmanuelle Galabru et Martine Amsili
(Compagnie Nuit des Auteurs)
Au Festival d’Avignon (8-31 juillet 2013)
Du 8 au 31 juillet 2013  14 H 25  à Présence Pasteur à Avignon
 




 











 
 
 
                                                     
 
 

jeudi 18 juillet 2013

EGLISE


FRANCE
Depuis  148 ans, dans l'Etat laïc français,
ces religieuses géraient la prison des femmes.
Les prisonnières et l'Etat

leur disent leur reconnaissance.
 
Le 30 avril 2013, les sœurs de Marie-Joseph et de la Miséricorde ont quitté le palais de justice de Paris où elles travaillaient au quartier des femmes du dépôt de police depuis 148 ans.
A cette occasion, Etienne Madranges, avocat général, historien du palais de justice, a déclaré : « La présence de ces religieuses dans les prisons françaises était une volonté forte de l’administration pénitentiaire au XIXe siècle. Le gouvernement de l’époque parlait de leur « fonction moralisatrice ». Dans les années 1990, un calcul avait été fait : il aurait fallu 35 fonctionnaires pour effectuer le même travail que les 12 religieuses habitant sur place chaque jour de l’année. Leur présence avait un aspect extrêmement apaisant. Je sais qu’elles ont sauvé plusieurs détenues du suicide. Elles étaient d’une immense discrétion, tout en effectuant un travail formidable. »

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"

Pendant 148 ans, plus d'un siècle, presqu'un siècle et demi, des femmes, religieuses, jouaient le rôle de "gardiennes de prison". Matin et soir, et au moment des repas, elles passaient, avec leurs énormes trousseaux de clés, ouvrir les portes et les fermer, porter à manger à des femmes arrêtées dans Paris ou ailleurs. Cela se passait en plein cœur de Paris, au Palais de Justice ! Par quelle sagesse, par quel miracle, ces "policières religieuses" ont-elles fait d'une telle situation une occasion d'évangélisation ?
Il nous faut saluer Monsieur l'avocat général, historien du Palais de Justice qui leur rend cet hommage: " Leur présence avait un aspect extrêmement apaisant... Elles ont sauvé plusieurs détenues du suicide..."
Décisions de gouvernements d'un autre âge ?  Révolutionnaires ou laïcs, où trouvaient-ils la certitude que des "congrégations" et "l'Eglise" pouvaient leur apporter eux aussi un "plus" ?
On pense vite au ministre italien Rattazzi, insistant en 1857 auprès de Don Bosco pour qu'il fonde la "Société de St François de Sales", alors que depuis des mois, il supprime tous les couvents et les monastères.
Plus proche de nous, qui nous expliquera pourquoi Omar el Béchir persécute les Eglises et détruit leurs écoles, et que, en même temps, il invite à s'installer  dans son pays  les sœurs de Mère Teresa et les fils de Don Bosco: " Vous faites de l'humanitaire. Nous en avons besoin..."
Peut-on penser que ces gens aient saisi l'essentiel du Christianisme ? "e Christ est venu pour l'homme"

                                      Pierre Jarret

mercredi 17 juillet 2013

POLITIQUE



RDC
LES  EVEQUES  PARLENT
 
L’Assemblée générale du Symposium des Conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM)
s’est achevée à Kinshasa le 15 juillet 2013.

Mgr Louis Portella Mbuyn, évêque de Kinkala au Congo Brazzaville a donné l’homélie de la messe de clôture. Il a déclaré : « L’Afrique a besoin d’un Bon Samaritain en politique, en mesure de penser l’organisation de la société de manière à ce que le bien commun constitue la priorité ».

Il a fait observer : L’attention au bien commun signifie que
les responsables politiques et économiques « doivent savoir gérer la richesse et le pouvoir non pas pour eux-mêmes mais pour leurs frères et sœurs, avec l’orgueil de porter à tous le bien-être. »

lundi 15 juillet 2013

DANS L'ESPRIT


A LYON AU XIIIe SIECLE

UN DES PLUS GRANDS THEOLOGIENS

15 JUILLET - St BONAVENTURE
 
 
« En cette traversée ( ndlr. notre marche vers le Christ), si l’on veut être parfait, il importe de laisser là toute spéculation intellectuelle. Toute la pointe du désir doit être transportée et transformée en Dieu. »

(St Bonaventure (Bonaventura de Bagnorea (1221-1274) dans « L’Itinéraire de l’âme vers Dieu »)

 

dimanche 14 juillet 2013

POLITIQUE

TCHAD

L’armée tchadienne au Mali


Dès janvier 2013, le président Déby envoie au Mali, à la demande de la France, 2 000 soldats pour participer à la campagne militaire. Le contingent tchadien est engagé dans la région de Kidal, où le 22 février, pris sous le feu djihadiste dans la vallée de l’Ametettai, il perd 26 soldats, et 70 sont blessés. 

Au total, 36 soldats tchadiens ont été tués et 80 blessés au Mali. La France a plaidé pour que le Tchad obtienne le commandement de la force onusienne entrée en action au Mali le 1er  juillet. Mais l’ONU lui a préféré un général rwandais. L’armée tchadienne est accusée de ne pas respecter les lois de la guerre et d’enrôler des enfants-soldats.

LAURENT LARCHER, dans la Croix

·    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

samedi 13 juillet 2013

POLITIQUE


CENTRAFRIQUE
 
LES EVEQUES PARLENT
 
La Croix a rencontré Mgr Aguirre
 
Quand il pense à ses trente-quatre ans d’expérience en Centrafrique, Mgr Aguirre courbe la tête sous le poids des souvenirs. « Ma mémoire est un livre plein de larmes, les larmes de mon peuple », commence le missionnaire combonien. Sous les yeux de cet Espagnol de 59 ans, la Centrafrique enchaîne les rébellions, les coups d’États, les dictatures, dans un lent processus alternant destructions et rebonds. « J’ai connu des moments de joie intense, de joie ecclésiale, précise-t-il. Et j’ai été témoin d’un volume de souffrance qu’on ne peut expliquer par des mots. » 

 « C’est la loi des armes » 


En cet été 2013, Mgr Aguirre n’a pas terminé de « compter les larmes » de son peuple. Isolé à l’est de Bangui, l’évêché de Bangassou dont il a la charge est sous la coupe des ex-rebelles de la Séléka, désormais au pouvoir. « C’est la loi des armes », résume-t-il. Durant leur marche vers la capitale, les rebelles se sont emparés de la région le 11 mars, réquisitionnant aussitôt 30 véhicules appartenant à l’Église. Les pillages systématiques ont commencé les jours suivant. « Ils ont cassé tous les bureaux, la mairie, le cadastre, le tribunal, comme s’ils avaient voulu anéantir la mémoire historique », observe l’évêque.

Les hommes en treillis n’ont rien respecté, ni l’administration, ni les bâtiments essentiels. Bâtisseur dans l’âme, Mgr Aguirre avait développé une maternité, un service pédiatrique, une pharmacie, un centre Internet, un collège, un garage : tout a été dévalisé minutieusement au fil des semaines par des soldats livrés à eux-mêmes. La paroisse a perdu ses batteries, son frigo, les panneaux solaires si utiles en brousse. L’insécurité perdurant, le commerce s’est effondré. Le gazole se monnaie au prix fort. Les patients atteints du sida n’ont plus de médicaments pour suivre leur traitement.

 « Reste la foi et l’espérance » ,


résume l’évêque qui n’en a jamais manqué. Il avait 27 ans lorsque son ordre l’a envoyé à Obo, la ville la plus à l’est de la Centrafrique, aux frontières du Soudan du Sud. Une mission sans radio, sans électricité. La capitale était à une semaine de voiture. Mais ses supérieurs l’avaient bien préparé, en le dotant d’une solide formation en langue, philosophie et anthropologie, de Madrid à Paris en passant par Rome. « Je suis arrivé avec ma sacoche de théologie, se rappelle-t-il. Les habitants d’Obo l’ont rempli de philosophie de vie. Ils m’ont appris à être missionnaire. » 

vendredi 12 juillet 2013

DANS l'ESPRIT

VATICAN


LE PAPE PARLE A DE JEUNES  SEMINARISTES


Le samedi 6 juillet 2013, le Pape François a parlé à de nombreuses délégations de séminaristes et de novices
 
 
 
"Je voudrais une Église plus missionnaire, moins tranquille. Cette belle Église qui va de l’avant. Ces jours-ci, de nombreux missionnaires sont venus à la messe du matin, ici à Sainte-Marthe, et quand ils me saluaient, ils me disaient : « Je suis une sœur âgée, il y a quarante ans que je suis au Tchad, que je suis ici, que je suis là… ». Comme c’est beau ! Mais tu comprenais que cette sœur a passé ces années de cette façon parce qu’elle n’a jamais cessé de rencontrer Jésus dans la prière. Sortir de soi, aller à Jésus vers la transcendance, dans la prière, aller aux autres vers la transcendance, dans l’apostolat, dans le travail. Apporter votre contribution à une telle Église : fidèles à la route que veut Jésus.
N’apprenez pas de nous, de nous qui ne sommes plus très jeunes, n’apprenez pas de nous ce sport que nous, les vieux, nous avons souvent pratiqué : le sport des lamentations ! N’apprenez pas de nous le culte de la « déesse La plainte ». C’est une déesse, celle-là, toujours en train de se plaindre… Mais soyez positifs, cultivez la vie spirituelle et, en même temps, allez, soyez capables de rencontrer les personnes, surtout celles qui sont le plus méprisées et désavantagées. N’ayez pas peur de sortir et d’aller à contre-courant. Soyez des contemplatifs et des missionnaires.
Gardez toujours la Vierge Marie avec vous, priez le chapelet, s’il vous plait… ne l’abandonnez pas ! Gardez toujours la Vierge avec vous, chez vous, comme le faisait l’apôtre Jean. Qu’elle vous accompagne et vous protège toujours. Et priez aussi pour moi, parce que moi aussi j’ai besoin de prières, parce que je suis un pauvre pécheur, mais avançons !"

mercredi 10 juillet 2013

POLITIQUE


CENTRAFRIQUE


DANS BANGUI  RAVAGEE PAR LE PILLAGE

UNE FEMME RESSUSCITE LA MAIRIE



 "Il me reste les dettes et les employés » 

Le verbe précis, la pensée claire, le regard droit, la maire, Catherine Samba-Panza, détaille l’étendue du désastre. Les registres informatisés de la population de Bangui ? Détruits. Les mairies annexes ? Dévastées. L’argent de la ville ? Envolé avec les coffres-forts. « Il me reste les dettes et les employés », résume-t-elle. Par chance, ses services ont pu récupérer une voiture de fonction qui avait été volée la semaine précédente par des hommes en treillis. « Nous avons dû verser un dédommagement aux voleurs », explique-t-elle.
                          (Lu dans La Croix du 10 juillet 2013)


LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"


Dans un pays où la colonisation avait déjà entrepris le pillage et le vol, des hordes ont tristement imité l'exemple. Trouver très vite des volontaires désireux de reconstruire la vie des populations, affirme la grandeur de chaque femme et de chaque homme. Les gens de la République Centrafricaine, ont, eux aussi, soif de vivre.

                                                            Pierre Jarret

lundi 8 juillet 2013

DANS L'ESPRIT

VATICAN

Le Pape  François

"Le risque de l’activisme, d’une trop grande confiance dans les structures, est toujours en embuscade. Si nous regardons Jésus, nous voyons qu’à la veille de chaque décision ou évènement important, il se recueillait dans une prière intense et prolongée."

vendredi 5 juillet 2013

POLITIQUE

CENTRAFRIQUE

LES EVEQUES DENONCENT

 La Conférence épiscopale Centrafricaine
lance une Lettre ouverte
aux nouveaux Dirigeants du pays (Extrait)

" Excellence, Monsieur le  Président de la transition, chef de l'Etat

"...Les populations sont à la merci des hommes de la Séléka, pourtant supposés assurer leur sécurité. La vie des Centrafricains n'a plus aucun prix. Les combattants armés sont pour la plupart des étrangers; ils peuvent impunément tuer, violer, piller, saccager, incendier des maisons, des greniers, des villages..."

(Une très grande partie de cette Lettre est publiée par "Jeune Afrique"
dans son N° 2738, du 30 juin au 6 juillet 2013)

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"

           Ces faits mentionnés par les Evêques centrafricains ne laissent rien présager de bon. On ne peut pas construire une nation avec des coups d'Etat. L'histoire de la RCA est trop chargée de la présence durant des années de gens qui ont abusé de ce pays et de ce peuple. Bien des pays peuvent s'interroger: "Qui a enseigné à des groupes de gens sans foi ni loi à ne savoir vivre qu'avec des armes ?"
          Une seule citation de François Xavier Verschave dans "La Françafrique, le plus long scandale de la République" P. 246 (Stock, 1999): "Selon des témoignages recueillis par HRW, Human Rights Watch, des militaires et des miliciens hutus ont continué de recevoir un entraînement militaire français en Centrafrique après la défaite des FAR. HRW a appris de leaders hutus qu'au moins en une occasion, entre le 16 et le 18 octobre 1994, des membres des milices rwandaises et burundaises ont voyagé sur un vol d'Air-Cameroun de Nairobi à Bangui, capitale de la Centrafrique (via Douala au Cameroun) pour y être entraînés par des militaires français(...)
                  Paris a de quoi s'interroger. Le Cameroun aussi...

                                            De Yaoundé, Pierre Jarret
 

 
 


jeudi 4 juillet 2013

POLITIQUE


FRANCE: "On ne peut pas enchaîner la Vérité"

Réaction de l'évêque de Bayonne
après l'incarcération de Nicolas B.

Déclaration de Mgr Aillet :

Dans un communiqué récent, le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France a salué l’engagement de tous ceux (dont de nombreux jeunes) qui durant des mois, ont fait entendre leur voix de manière pacifique pour s’opposer à la loi Taubira, en précisant qu’elle a modifié « radicalement l’un des fondements de la vie en société », engendré, comme il était prévisible, des clivages profonds, et provoqué des blessures et des craintes durables.

Devant le mépris politico-médiatique que ce mouvement social, d’une ampleur inégalée depuis des décennies, a rencontré, beaucoup sont déterminés à poursuivre leur action pour alerter l’opinion, éclairer, voire réveiller les consciences de nos concitoyens.
Parce que la conscience est profondément blessée par la loi Taubira, il est parfaitement légitime d’en réclamer l’abrogation. Le Pape François, devant une délégation officielle de parlementaires français, ne déclarait-il pas : « Votre tâche, technique et juridique, consiste à proposer des lois, à les amender ou même à les abroger » ? 


L’association « la manif pour tous » demeure une force de proposition destinée à pérenniser ce mouvement. D’autres initiatives sont nées pour capitaliser l’engagement de nombreux citoyens : les veilleurs, les mères veilleuses, des rassemblements sporadiques pour interpeller l’opinion et les pouvoirs publics…

Pourvu qu’elle se déroule sans violence et dans le respect de l’intégrité physique des personnes et des biens, cette opposition de fond, que l’on a pu appeler à juste titre « résistance », est pleinement légitime dans une société démocratique où la liberté d’expression, de réunion et de manifestation est garantie par la Constitution.

Le Jeune Nicolas B., sympathisant de la manif pour tous, a été condamné le 19 juin par le tribunal correctionnel à deux mois de prison ferme, avec mandat de dépôt, pour avoir participé à une manifestation pacifique le 16 juin dernier contre la loi Taubira. Les chefs d’accusation semblent surréalistes et la lourdeur de la peine disproportionnée par rapport aux faits avérés. Il s’agit manifestement d’une forme politique de répression policière et judiciaire qui marque un tournant dans le traitement arbitraire des opposants au mariage et à l’adoption par des couples de même sexe.

Je salue l’engagement de ce jeune Nicolas et de tous ceux qui, comme lui, travaillent à défendre avec détermination et sans violence, le droit des enfants à être élevé par un père et une mère, engagement qui « aura encore à se déployer dans d’autres domaines où la vigilance est requise pour le respect de la personne humaine » (Conseil permanent). Ils sont la fierté et l’espérance de notre société. Leur courage, jusqu’à la prison s’il le faut, est déjà une victoire : car on ne peut pas enchaîner la Vérité !

+ Mgr Marc Aillet
Evêque de Bayonne, Lescar et Oloron

LE REGARD DE "MONDEACONTRUIRE"

Ce titre "On ne peut pas enchaîner la vérité" rappelle étrangement à ceux de ma génération ("La classe 42 partira toute entière en Allemagne") cette autre affirmation qui a pesé sur l'orientation de nos vies "France, prends garde de perdre ton âme !"
Nos consciences nous disaient clairement de dire "Non"! Nous avons été nombreux à refuser le départ. La résistance a été multiple. La petite cité de Villemur sur Tarn, près de Toulouse, se souvient bien qu'un soir, à l'école St Pierre, nous avons reçu trois jeunes juifs qu' il fallait protéger. Quand je  demandais au Directeur de l'Ecole, le Père Arribat: "Qui nous les envoie ? " Il me répondit : "Pie XII". Oui, Pie XII venait de demander par son nonce à tous les  évêques de France d'accueillir et de cacher tous les juifs qui se présenteraient. On sait aujourd'hui qu'il y a eu des personnes pour les sauver jusque dans les rangs de la police du gouvernement de Vichy. Lorsqu'une loi atteint la profondeur de la conscience et fait naître de telles "résistances", il y a pour les dirigeants d'un pays des questions à se poser. L'évêque de Bayonne dit ce qu'il ressent. A Villemur aussi, nous avions écouté une parole d'évêque. J'entends encore à la messe du dimanche le Père Curé lire la lettre de notre Archevêque. Notre Archevêque  s'appelait "le Cardinal Saliège". Il disait des mots tout simples qui mettaient debout des croyants et des non croyants. Il disait : "Les juifs sont des hommes, les juives sont des femmes!" Le respect de la femme et de l'homme, reste inscrit au fond des consciences. 
                                                       Pierre Jarret