samedi 31 août 2013

DANS L'ESPRIT

SYRIE

PRIEZ POUR LA PAIX



Syrie : une semaine de prière pour la paix
Du 30 août au 6 septembre 2013
ROME, 30 août 2013  - L’Aide à l’Eglise en détresse (AED)
organise une "Semaine de prière pour la paix en Syrie",
du 30 août au 6 septembre 2013.
Dans un communiqué, l’AED explique que ce moment de prière
était prévu pour le mois d’octobre, mois de la Vierge Marie et
mois du Rosaire. Mais « après les nouvelles et les décisions
de ces derniers jours », on ne peut plus « attendre », estime-t-elle.
« Le temps pour la prière, c’est maintenant :
pour le peuple syrien, pour la paix.
Nos frères de Syrie en ont besoin, plus que jamais », insiste la note.
Chaque jour pendant une semaine, du 30 août au 6 septembre,
ceux qui le souhaitent sont invités à réciter la « Prière d’intercession pour la paix en Syrie » (ci-dessous), suivie d’une intention particulière
rédigée à partir de témoignages de Syrie.

Prière d’intercession pour la paix en Syrie
Dieu de compassion,
Écoute les cris du peuple syrien,
Réconforte ceux qui souffrent à cause de la violence,
Console ceux qui pleurent leurs morts,
Fortifie les pays voisins de la Syrie dans leur secours et hospitalité

pour les réfugiés,
Convertis les cœurs de ceux qui ont pris les armes,
Et protège ceux qui se dévouent à la paix.
Dieu d’espoir,
Inspire les dirigeants de choisir la paix au lieu de la violence
et de chercher la réconciliation avec leurs ennemis,
Inspire de la compassion à l’Église Universelle pour le peuple

Syrien,
Et donne-nous l’espérance d’un avenir de paix fondé sur la justice.
Nous te le demandons par Jésus Christ Prince de la Paix et Lumière

du monde,
Amen

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"

Je suis catholique. Les catholiques ne sont pas les seuls à croire en
Dieu et à prier. Tous nos amis croyants nous invitent souvent
à la prière.
J'ai eu et j'ai des amis qui se disent athées. Nous nous respectons et
nous nous estimons. Le Christ aussi les respecte et les aime. Je me
souviens de Claudius Grange, ami de mon père: "Vois-tu, petit, j'ai
une Bible. Elle m'a été remise par mon aumônier de la marine.
J'étais dans les sous-marins, pendant la guerre de 14-18."
Cet ami de papa m'a fait lire sur sa Bible, pour fêter mon
ordination sacerdotale. Tout le quartier le pensait "incroyant".
Jean XXIII avait appelé solennellement tous les croyants et
"tous les hommes de bonne volonté" à agir et à prier pour la paix.
Il y a beaucoup "d'hommes de bonne volonté".
                             Jean Baptiste Beraud, sdb
 

vendredi 30 août 2013

FAMILLE SALESIENNE

FRANCE

RESSINS 2013

"Plus de 300 jeunes et adultes se sont retrouvés cette année à
Ressins  pour participer à la 9ème édition du Campobosco.
Durant quatre jours, ils ont approfondi le thème
« application e-quilibre » et ainsi testé différentes applications.
 De quoi donner de l'équilibre à leur vie !"

( Don Bosco aujourd'hui)

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"

Le Château de Ressins au cœur du département français de la Loire
(42) a une longue et belle histoire de vie salésienne à raconter
aux hommes et femmes d'aujourd'hui.
Terres de campagne déjà reconnues au temps des Romains,
le domaine multiséculaire est parvenu au 20e siècle entre les mains
des salésiens de Don Bosco. Des hommes se sont alors succédés
pour une éducation aux grands problèmes de l'heure sur
"le vieux pays français".
Filles et garçons des villages se sont inscrits à cette nouvelle école.
On sortait de deux guerres.
Tous les bras des paysans et campagnards étaient restés massacrés
sous les bombes des deux guerres mondiales. Mais la deuxième,
celle de 39-45 laisse encore des traces que les premiers
missionnaires du saint prêtre de Turin étaient loin d'imaginer.
Qui donc a dit que Pie XII avait gardé le silence sur les juifs
déportés. Le château de Ressins lui-même témoigne de l'attention
de Pie XII, demandant à tous les évêques de France de cacher
des juifs pour échapper aux horreurs des camps nazis.
Le pèlerinage que fait l'un d'entre eux à Ressins chaque année,
rappelle les convictions des évêques français, pressentis par le pape
Pacelli (Pie XII) et demandant à toutes les communautés religieuses
de dire "non" à Mr Hitler.
Et Ressins continue. Des juifs ont été sauvés. Des filles et des
garçons des campagnes de France sont devenus des gens préparés
pour l'Eglise et pour la société.
Ressins ne compte plus ses jeunes élèves devenus maires, députés
ou conseillers. Ressins ne compte plus le nombre de personnes officiellement reconnues dans les engagements pour une meilleur
société rurale. "Bons chrétiens et bons citoyens", disait Don Bosco.
Ressins ne s'y est pas trompé. Faites le voyage.
Cela vaut le détour,
                            Pierre Jarret

mardi 20 août 2013

POLITIQUE

FRANCE

LES IMMIGRES, UNE AIDE CONSIDERABLE

La Revue "PROJET"
dans son dernier numéro:

La disparition de l’immigration illégale rendrait impossible le fonctionnement d’un mécanisme hautement profitable à notre
économie : la « délocalisation sur place ».




Délocaliser sur place

La présence de travailleurs en situation irrégulière permet aux
entreprises qui, étant donnée la nature de leur activité, ne peuvent
pas être délocalisées, de trouver sur place, à leur porte,
une main-d’œuvre présentant les mêmes caractères que celle
des pays du Sud, là où vont les entreprises délocalisées : absence
de tout droit et de toute protection, rémunérations réduites et
aléatoires, journées de travail interminables, conditions de travail désastreuses, etc. Dans des secteurs économiques aussi importants
que le bâtiment et les travaux publics, la restauration, l’hôtellerie,
les services à la personne, le nettoyage et la sécurité, la
délocalisation sur place joue un rôle décisif.
Elle illustre l’hypocrisie des déclarations officielles qui fixent
comme objectif au gouvernement français « l’éradication de
l’immigration illégale » : si cet objectif était atteint, tous les
secteurs qui viennent d’être énumérés seraient très largement
désorganisés et paralysés. Au demeurant, le chiffre de 30 000
expulsions par an sur un effectif évalué à 400 000 sans-papiers
est éclairant : à ce rythme, il faudrait plus de treize ans pour
aboutir, à supposer qu’il n’y ait pas de nouveaux arrivants...

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"

Dans les sociétés et dans l'Eglise, l'Histoire est riche depuis toujours
de l'apport des immigrés,
                                        Pierre Jarret

lundi 19 août 2013

DANS L'ESPRIT


FRANCE

MOINES A CITEAUX
Cette année 2013 marque le 900e anniversaire de l’entrée de St Bernard à
la communauté de  Cîteaux (aujourd’hui dans le diocèse de Dijon).

 
Cîteaux où la prière des moines s’élève 7 fois par jour, reste un appel pour
toute personne. Témoignage.

« Je cherchais un simple lieu de silence sur internet, explique cette mère de famille divorcée, vivant en région parisienne, et je suis arrivée à Cîteaux sans rien connaître à la vie monastique. J’étais une athée en quête de sens, j’avais tâté un peu au bouddhisme, à la tradition soufie de l’islam. Pourquoi donc aller chercher si loin ce qui existait au plus près de moi ? Ce fut un bouleversement complet ! J’ai trouvé ici bien plus que du silence, une Présence. »

Cité par La Croix, samedi 17, dimanche 18 août 2013 :
Article « Prier 7 fois le jour » PP 12,13

LE REGARD DE « MONDEACONSTRUIRE »

Croyants ou non, ils et elles viennent retrouver un sens à leur vie. Dieu aura
toujours besoin des hommes pour rappeler à quelqu’un :
« Tu sais ! Je t’aime »

                                           Pierre Jarret

vendredi 16 août 2013

EGLISE

NIGERIA
 
L’évêque de Maiduguri
témoigne du courage des chrétiens
malgré les attaques terroristes
 
Dans une interview accordée à l’AED, Mgr Oliver Dashe
Doeme, évêque de Maiduguri, témoigne combien, malgré la menace permanente d’actes terroristes de l’organisation
islamiste « Boko Haram », les fidèles de son diocèse restent
« très courageux et n’ont pas peur ».
Depuis 2007, les chrétiens du Nigéria ont subi près d’une
centaine d’attaques contre des églises.
La région de Maiduguri, au nord-est du pays, est la plus sévèrement touchée.
 
Lutter contre la corruption et reconstruire
L’évêque désigne « Boko Haram » comme un « produit
de la corruption ». Pour restaurer la paix, il est indispensable de
lutter contre la corruption sévissant dans tout le pays et d’offrir des perspectives d’avenir aux jeunes. Selon l’évêque, certains groupes manipulent la jeunesse sans perspectives, tandis que les
adolescents bien intégrés dans la société, eux, ne se laisseraient pas
abuser aussi facilement pour des ambitions n’étant pas les leurs.
« Si quelqu’un leur dit ‘Va et tue’, des adolescents intégrés dans
la société ne le feront pas », assure clairement Mgr Doeme.
 

mercredi 14 août 2013

EGLISE

SALVADOR:
Le cardinal de Cuba à San Salvador
Envoyé du pape, il prie
pour la béatification de Mgr Romero
 
 
 Le cardinal Jaime Ortega, archevêque de La Havane, a été l'envoyé
spécial du pape aux célébrations du centenaire du diocèse
de San Salvador. Il a présidé la messe de clôture dimanche 11 août
en présence de quelque 70 000 personnes.
Mgr Oscar Romero a été assassiné, d'une balle en plein coeur, par
les "escadrons de la mort", le 24 mars 1980, alors qu’il célébrait
la messe: il est considéré comem un martyre de la foi.

Il a prié pour sa béatification, provoquant les applaudissements
de la foule:
"En cette célébration, nous le sentons plus proche de nous et nous demandons pour lui l’honneur des autels".

En même temps il a invité "à la réconciliation, au refus total
de la violence", de façon à ce que la paix soit semée de façon
féconde "dans les cœurs et dans la société salvadorienne".

"Le christianisme n’est pas une spiritualité, une doctrine, et encore
moins une idéologie, mais un nouveau style de vie fondé sur
l’amour", a proclamé le Cardinal de Cuba.




vendredi 9 août 2013

POLITIQUE


CENTRAFRIQUE

A BOUAR

LES MASSACRES DE LA SELEKA

ROME, 9 août 2013
L'Aide à l'Eglise en détresse (AED-France, http://www.aed-france.org/actualite/republique-centrafricaine-massacres-et-refugies-par-centaines-dans-le-diocese-de-bouar/) dénonce la massacres en République centrafricaine, à Bouar, et annonce l'organisation d'une prière interreligieuse pour la paix, lundi prochain, 12 août, à Bouar.

"Ces derniers jours, le diocèse de Bouar, à l’ouest du pays, a été le théâtre de violentes exactions et massacres commis par les rebelles de la « Séléka »", dénonce l'AED.

La Fondation cite le témoignage du père Aurelio Gazzera, Carme de Bozoum, qui s’est personnellement rendu sur les lieux des crimes mercredi 7 août :« Au moins 14 villages ont été totalement abandonnés, les habitants se sont enfuis. » 

L'AED précise que "le week-end dernier, plus de 970 réfugiés sont arrivés rien que dans sa mission de Bozoum. Les localités menacées par les exactions sont éloignées de 70 à 120 kilomètres et situées sur la route entre Bozoum et Bossangoa".

Les villages à population majoritairement musulmane « ne seraient que peu ou pas du tout touchés par ce genre d’exactions », précise la même source.

Le père Gazzera raconte:« C’était horrible. Des témoins m’ont dit que les rebelles avaient jeté les cadavres des tués dans le fleuve. Beaucoup de localités ressemblent à des villages fantômes, parce qu’ils sont totalement vides et abandonnés.» Un bébé de cinq mois se serait trouvé parmi les morts. Quinze personnes au moins auraient perdu la vie, « mais il faudrait plutôt tabler sur plusieurs douzaines de tués ».

L'AED annonce que lundi 12 août, "une prière commune en faveur de la paix aura lieu avec des représentants de l’Église catholique, de l’Islam et des communautés protestantes dans la ville de Bouar, qui est aussi le siège du diocèse catholique du même nom. Les représentants des communautés religieuses s’étaient récemment exprimés dans une déclaration commune contre toute forme de violence."

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"
Dommage pour des gens qui prétendent sauver un pays de l'écraser de cette façon. Quelle haine peut entrer dans les cœurs pour en arriver à des retours de telles barbaries.
 "La politique, une des plus hautes formes de la charité, a lancé un jour Pie XII. Il est grand temps que les éducateurs se lèvent pour enseigner aux enfants le bien commun, pour apprendre aux jeunes à se préparer à leurs responsabilités d'adultes, à s'engager dans le social, l'économique et le politique. Tous ces domaines portent la marque des hommes qui les pensent.
"La Gloire de Dieu, disait déjà St Irénée au 2e siècle,  c'est l'homme debout !"
                                 Pierre Jarret
 

EGLISE

VATICAN

 

   Message du pape François aux musulmans
     à l’occasion de la fin du Ramadan 2013
 
« Aux musulmans partout dans le monde

C’est pour moi un grand plaisir de vous saluer alors que vous célébrez « l’Aïd al-Fitr » concluant ainsi le mois de Ramadan, consacré principalement au jeûne, à la prière et à l’aumône.

Il est désormais de tradition qu’en cette occasion le Conseil Pontifical pour le Dialogue Inter religieux vous adresse un Message de vœux, accompagné d’un thème en vue d’une réflexion commune. Cette année, la première de mon Pontificat, j’ai décidé de signer moi-même ce Message traditionnel et de vous l’envoyer, chers amis, comme expression d’estime et d’amitié envers tous les musulmans, spécialement envers leurs chefs religieux.

Comme vous le savez, lorsque les cardinaux m’ont élu Évêque de Rome et Pasteur universel de l’Église catholique, j’ai choisi le nom de « François », un saint très célèbre qui a si profondément aimé Dieu et chaque être humain au point d’être appelé le « Frère universel ». Il a aimé, aidé et servi les nécessiteux, les malades et les pauvres ; en outre il a eu un grand souci de la sauvegarde de la création.

Je suis conscient que les dimensions de la famille et de la société sont particulièrement importantes pour les musulmans pendant cette période, et il vaut la peine de noter qu’il y a des parallèles avec la foi et la pratique chrétiennes dans chacun de ces domaines.

Cette année, le thème sur lequel je voudrais réfléchir avec vous et également avec tous ceux qui liront ce message, c’est un thème qui concerne à la fois musulmans et chrétiens : il s’agit de la promotion du respect mutuel à travers l’éducation.

Le thème de cette année entend souligner l’importance de l’éducation en fonction de la manière où nous nous comprenons les uns les autres sur la base du respect mutuel. « Respect » signifie une attitude de gentillesse envers les personnes pour lesquelles nous avons de la considération et de l’estime. « Mutuel » exprime un processus qui, loin d’être à sens unique, implique un partage des deux côtés.

Ce que nous sommes appelés à respecter dans chaque personne, c’est tout d’abord sa vie, son intégrité physique, sa dignité avec les droits qui en découlent, sa réputation, son patrimoine, son identité ethnique et culturelle, ses idées et ses choix politiques. C’est pourquoi nous sommes appelés à penser, à parler et à écrire de manière respectueuse de l’autre, non seulement en sa présence, mais toujours et partout, en évitant la critique injustifiée ou diffamatoire. À cette fin, la famille, l’école, l’enseignement religieux et toutes les formes de communications médiatiques jouent un rôle déterminant.

Pour en venir maintenant au respect mutuel dans les relations interreligieuses, notamment entre chrétiens et musulmans, ce que nous sommes appelés à respecter c’est la religion de l’autre, ses enseignements, ses symboles et ses valeurs. C’est pour cela que l’on réservera un respect particulier aux chefs religieux et aux lieux de culte. Qu'elles sont douloureuses ces attaques perpétrées contre l’un ou l’autre de ceux-ci !

Il est clair que, quand nous montrons du respect pour la religion de l’autre ou lorsque nous lui offrons nos vœux à l’occasion d’une fête religieuse, nous cherchons simplement à partager sa joie sans qu’il s’agisse pour autant de faire référence au contenu de ses convictions religieuses.

En ce qui concerne l’éducation des jeunes musulmans et chrétiens, nous devons encourager nos jeunes à penser et à parler de manière respectueuse des autres religions et de ceux qui les pratiquent en évitant de ridiculiser ou de dénigrer leurs convictions et leurs rites. Nous savons tous que le respect mutuel est fondamental dans toute relation humaine, spécialement entre ceux qui professent une croyance religieuse. Ce n’est qu’ainsi que peut croître une amitié durable et sincère.

Recevant le Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, le 22 mars 2013, j’ai affirmé : « On ne peut vivre des liens véritables avec Dieu en ignorant les autres. Pour cela, il est important d’intensifier le dialogue entre les différentes religions, je pense surtout au dialogue avec l’islam, et j’ai beaucoup apprécié la présence, durant la messe du début de mon ministère, de nombreuses autorités civiles et religieuses du monde islamique ». Par ces mots, j’ai voulu souligner encore une fois la grande importance du dialogue et de la coopération entre croyants, en particulier entre chrétiens et musulmans, ainsi que la nécessité de renforcer cette coopération.

C’est avec ces sentiments que je réitère l’espoir que tous les chrétiens et les musulmans soient de véritables promoteurs du respect mutuel et de l’amitié, en particulier à travers l’éducation.

Je vous adresse, enfin, mes vœux priants pour que vos vies puissent glorifier le Très Haut et apporter la joie autour de vous.

Bonne fête à vous tous ! »

Du Vatican, le 10 juillet 2013

 Franciscus 
 
LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"
 
Depuis le Concile Vatican II, les rencontres entre chrétiens et musulmans se sont multipliées. Une belle Histoire de croyants des diverses religions s'est déjà réalisée sous nos yeux. A nous de les relire comme dans les "Actes des Apôtres". Il nous peut être bon de nous souvenir.
"Guerre d'Algérie". Sait-on assez les fraternités entre les jeunes militaires chrétiens qui ont sauvé de jeunes fellaghas, parce qu'ils ont osé dire: "Non, nous refusons de les torturer!" Nous avons connu de tels témoignages. 
Sait-on assez l'aventure de ces jeunes religieuses envoyées par leur supérieure fonder des communautés en appartements dans la grande banlieue de Marseille, dans les années 60 ? "Tu sais, c'était tous les jours un défilé des mamans marocaines et algériennes des autres appartements. Elles venaient à la maison, avec leurs tout petits qui venaient nous apporter des gâteaux." 
Sait-on assez cette rencontre de croyants à Yaoundé, au Cameroun, après les massacres de février 2008 ? Mr l''iman de Tsinga, un des plus connus de la région venait proclamer dans une réunion où des chrétiens l'avaient invité: "Non, un gouvernement qui tire sur ses enfants ne peut pas venir de Dieu !" 
                               Pierre Jarret
                                                            

jeudi 8 août 2013

POLITIQUE


BIRMANIE
 
La Birmanie ramène à la vie civile
68 enfants-soldats

Cette libération est la plus importante
enregistrée depuis 2012.

8/8/13 La Croix

 

 Malgré ce signe encourageant, la situation des enfants-soldats reste encore critique dans le pays.

68 enfants-soldats enrôlés dans l’armée birmane ont été relâchés mercredi 7 août. Cette libération est la plus importante enregistrée depuis 2012, date la mise en place du « plan d’action » signé entre l’ONU et le gouvernement d’anciens généraux. Depuis cet accord, qui vise à empêcher le recrutement d’enfants sous les drapeaux et travaille à la réinsertion des mineurs, quelque 176 jeunes ont été libérés, ce qui est trop peu pour l’ONU.

 « Le temps est venu d’une libération de masse de tous les enfants des forces birmanes », a déclaré Shalini Bahuguna représentante adjointe de l’Unicef dans le pays. Alors que la Tatmadaw (l’armée birmane, NDLR) compte près d’un demi-million d’hommes, le personnel des agences onusiennes à Rangoun assure que le nombre d’enfant-soldats se compte encore par milliers. 

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"
De nombreuses organisations travaillent pour le retour à une vie normale des "enfants soldats". Plusieurs congrégations religieuses se sont aussi orientées vers ce problème.
Pour leur part, les salésiens de Saint Jean Bosco ont vu le problème très vite à leur arrivée au Liberia, et en Sierra Leone. Leurs expériences tenaces et suivies ont permis déjà de redonner à beaucoup le désir de vivre au service des autres. L'évangélisation trouve toujours de nouveaux chemins. Notre monde est toujours capable de retrouver la joie de vivre ensemble.
                                                               Pierre Jarret

 


 
 

 



 

 
 

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REUT
Les enfants soldats en Birman

 

lundi 5 août 2013

EGLISE

SYRIE

Deux  jésuites dont on est sans nouvelles 


Le Père provincial de la Compagnie de Jésus au Proche-Orient, Victor Assouad, s.j., exprime à son tour son inquiétude pour le sort de deux jésuites sur le territoire syrien: le père Paolo Dall'Oglio, Italien, dont on est sans nouvelles, et pour le père Frans van der Lugt, Néerlandais, pris entre deux feux depuis des mois avec les civils de la vieille ville de Homs.

dimanche 4 août 2013

EEGLISE


LA FRANCE ET SA LAICITE


Le 5 avril 2013, Mr François Hollande trace sa "feuille de route"  à l'Observatoire de la laïcité, qu'il a constitué en vue de légiférer.
Il déclare: "En 1905, la laïcité était simplement la séparation de l'Etat et des cultes. Aujourd'hui, elle est une frontière entre ce qui relève de l'intime, qui doit être protégé, et ce qui appartient à la sphère publique qui doit être protégé, et ce qui appartient à la sphère publique qui doit être préservée."


LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"

Ce texte est dangereux.. Etudié sur la Croix du 5 juillet 2013, par Christine Delphy, directrice de recherches en sociologie  au CNRS, et Raphaêl Liogier, professeur à Science-Po à Aix-en-Provence, nous découvrons que différents gouvernements précédents, tels que ceux de Chirac, Sarkozy, se sont attaqués ainsi à supprimer des réunions en "visant spécialement les  musulmans".
Mais disent les auteurs de l'article: "Permettre la liberté de conscience et d'expression seulement en privé revient à l'abolir. Car c'est en public qu'elle a besoin d'être protégé"

Monsieur Hollande, votre texte m'a rappelé immédiatement l'appel du Cardinal Silva, Archevêque de Santiago du Chili, quelques jours après le coup d'Etat du Général Pinochet le 11 septembre 1973 ( Ndlr. 40 ans cette année). Le  nouveau Chef d'Etat lançait au  soir de cette première semaine sanglante et trop lourde d'arrestations:  "Toutes les réunions sont interdites, de quelque organisation que ce soit!"
Le Cardinal Silva perçut tout de suite la menace. Rapidement, il convoqua toutes les radios possibles et répondit avec netteté: "Jamais aucun gouvernement nous a demandé cela. Nous ne le ferons pas. Je demande immédiatement à tous les prêtres d'ouvrir toutes les salles et les églises à leur disposition pour que puissent se réunir tous ceux qui le voudront. Nous ne leur demanderons ni leur carte d'identité, ni leur extrait de baptême"
Le dimanche suivant, jésuites, dominicains et autres faisaient le plein dans toutes leurs  maisons  d'accueil pour des causeries ou conférences. Les rencontres  des partis et syndicats se poursuivaient.
Serait-ce que nous assistons aujourd'hui, comme le disent les auteurs de cet article "à une  dérive autoritaire, à une  sorte de  totalitarisme en pente douce." ?

                                                    Pierre Jarret