mardi 30 août 2016

POLITIQUE


PACEM IN TERRIS

LETTRE ENCYCLIQUE
DU SOUVERAIN PONTIFE JEAN XXIII

Sur la paix entre toutes les nations,
fondée sur la vérité, la justice, la charité, la liberté. 

 

A nos vénérables frères, patriarches, primats, archevêques,
évêques et autres ordinaires, en paix et communion avec le Siège Apostolique,
au clergé et aux fidèles de l'univers ainsi qu'à tous les hommes de bonne volonté.

 

Vénérables frères et chers fils,
Salut et bénédiction apostolique,

 

INTRODUCTION

 

L'ordre dans l’univers

1 - La paix sur la terre, objet du profond désir de l'humanité de tous les temps, ne peut se fonder ni s'affermir que dans le respect absolu de l'ordre établi par Dieu.

2 - Les progrès des sciences et les inventions de la technique nous en convainquent : dans les êtres vivants et dans les forces de l'univers, il règne un ordre admirable, et c'est la grandeur de l'homme de pouvoir découvrir cet ordre et se forger les instruments par lesquels il capte les énergies naturelles et les assujettit à son service.

3 - Mais ce que montrent avant tout les progrès scientifiques et les inventions de la technique, c'est la grandeur infinie de Dieu, Créateur de l'univers et de l'homme lui-même. Il a créé l'univers en y déployant la munificence de sa sagesse et de sa bonté. Comme dit le Psalmiste : « Seigneur, Seigneur, que ton nom est magnifique sur la terre (1), que tes œuvres sont nombreuses, Seigneur ! Tu les as toutes accomplies avec sagesse (2). »

 

Donné à Rome, près Saint-Pierre, le Jeudi saint, 11 avril de l'année 1963, la cinquième de Notre pontificat.

IOANNES PP. XXIII

 
Psaume 145(144),8-9.10-11.12-13ab.13cd-14.
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d'amour ;
La bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.

Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits.

Ils annonceront aux hommes tes exploits,
la gloire et l'éclat de ton règne :
ton règne, un règne éternel,
ton empire, pour les âges des âges.

Le Seigneur est vrai en tout ce qu'il dit,
fidèle en tout ce qu'il fait.
Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent,
il redresse tous les accablés.

lundi 29 août 2016

POLITIQUE


RERUM NOVARUM

LETTRE ENCYCLIQUE
 DE SA SAINTETÉ LE PAPE LÉON XIII





A tous Nos Vénérables Frères, les Patriarches, Primats, Archevêques et Evêques du monde catholique, en grâce et communion avec le Siège Apostolique.

Vénérables Frères, Salut et Bénédiction apostolique.

La soif d'innovations (1) qui depuis longtemps s'est emparée des sociétés et les tient dans une agitation fiévreuse devait, tôt ou tard, passer des régions de la politique dans la sphère voisine de l'économie sociale. En effet, l'industrie s'est développée et ses méthodes se sont complètement renouvelées. Les rapports entre patrons et ouvriers se sont modifiés. La richesse a afflué entre les mains d'un petit nombre et la multitude a été laissée dans l'indigence. Les ouvriers ont conçu une opinion plus haute d'eux-mêmes et ont contracté entre eux une union plus intime. Tous ces faits, sans parler de la corruption des moeurs, ont eu pour résultat un redoutable conflit.

Partout, les esprits sont en suspens et dans une anxieuse attente, ce qui seul suffit à prouver combien de graves intérêts sont ici engagés. Cette situation préoccupe à la fois le génie des savants, la prudence des sages, les délibérations des réunions populaires, la perspicacité des législateurs et les conseils des gouvernants. En ce moment, il n'est pas de question qui tourmente davantage l'esprit humain.

 

Donné à Rome, près Saint-Pierre, le 15 mai 1891, l'an XIV de Notre Pontificat.

LÉON XIII

    

dimanche 28 août 2016

FAMILLE SALESIENNE


« Ma très chère Maman »

Don Callisto Caravario

Lettres de Don Callisto publiées par Francesco Motto, sdb

 

Traduction JB Beraud, sdb

Lettre N° 2 (suite)

Océan Indien, 26 octobre 1924

Après avoir visité Port Saïd, nous sommes restés plusieurs jours sans voir la terre, et nous avons traversé la mer Rouge. Il faisait très chaud. On pouvait se croire à Turin en plein mois de juillet. Maintenant que nous sommes entrés dans l’Océan Indien, il fait bien moins chaud et nous pourrions nous croire en mai. Le 9 novembre, si Dieu le veut, nous serons arrivés. Il me semble presqu’impossible que nous soyons en mouvement, parce que le navire est tellement stable qu’il semble ne pas bouger.

Notre vie se passe dans la joie et le calme. Hier, dimanche, nous avons chanté la messe dans le salon de 1re classe. Le salon était plein, avec beaucoup de catholiques et de protestants. Avec nous voyagent aussi des pasteurs protestants, en costume civil avec leurs familles. Ils ne sont pas tous unis comme les prêtres catholiques, et ne sont pas toujours d’accord entre eux. Le croirais-tu ? Hier, à notre messe, deux d’entre eux sont venus. 

 

 

vendredi 26 août 2016

FAMILLE SALESIENNE


« Ma très chère Maman »

Don Callisto Caravario

Lettres de Don Callisto publiées par Francesco Motto, sdb

 

Traduction JB Beraud, sdb

Lettre N° 2

Océan Indien, 26 octobre 1924

…Le dimanche 12 octobre nous avons fait escale dans la ville de Port-Saïd. Nous avions besoin de nous approvisionner. J’ai posté les lettres que je pense tu auras reçues. Nous avons visité cette ville presque toute arabe : les habitants savent parler un peu de toutes les langues, et vivent avec ce qu’ils reçoivent des étrangers. Nous avons acheté de beaux chapeaux blancs pour le soleil. Ils ressemblent à des casques blancs. Ils sont assez légers. Nous avons acheté aussi d’autres objets dont nous avons besoin. Nos supérieurs n’hésitent pas sur les dépenses quand elles sont nécessaires.

 

jeudi 25 août 2016

EGLISE


Publié le 15 août 2016


Diocèse de Marseille

i

Mgr Pontier, archevêque de Marseille et président de la Conférence des évêques de France, le 14 août au soir après la procession de l’Assomption 2016 vers Notre Dame de La Garde:

Comme c’est notre belle habitude, nous sommes montés en procession vers Notre Dame de La Garde. Et nous voici à l’écoute de la Parole de Dieu au cœur de la célébration de la mort et de la résurrection de Jésus le Christ, en ce jour où nous fêtons l’assomption de la Vierge Marie, sa mère. C’est un moment de joie, de paix et de grande espérance. La mort n’a plus le dernier mot ; Christ, le premier des ressuscités accueille en la gloire de Dieu Celle qui lui a donné chair.

Mais nous sommes montés ce soir avec des cœurs plus graves et une prière pour notre pays plus intense. Nous sommes encore marqués par ce qui s’est passé voici tout juste un mois à Nice, le soir de fête du 14Juillet. Et le 26 juillet à St Etienne de Rouvray, l’assassinat d’un prêtre âgé, le P. Jacques Hamel, au pied de l’autel où il terminait de célébrer l’eucharistie nous a sidérés et troublés. Lui-même dans un moment de lucidité a désigné l’ennemi en criant : «  Va-t’en, Satan ! » Mais Satan a poursuivi son œuvre de mort par le bras de ceux qui se croient martyrs de Dieu alors qu’ils ne sont que de sinistres ouvriers de la mort des autres, de la haine et de la division.

 

mercredi 24 août 2016

POLITIQUE


Archives nationales de France

 « Comme le rappelle la déclaration universelle des archives adoptée en novembre 2011 par l’UNESCO, « parce qu'elles garantissent l'accès des citoyens à l'information administrative et le droit des peuples à connaître leur histoire, les archives sont essentielles à l'exercice de la démocratie, à la responsabilisation des pouvoirs publics et à la bonne gouvernance ». Parce qu'elles permettent à chaque citoyen d'exercer son droit « de demander compte à tout agent public de son administration » (Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, art. 15), elles doivent être conservées de façon raisonnée et étudiée. »

 

 

Archives nationales de France

 « Comme le rappelle la déclaration universelle des archives adoptée en novembre 2011 par l’UNESCO, « parce qu'elles garantissent l'accès des citoyens à l'information administrative et le droit des peuples à connaître leur histoire, les archives sont essentielles à l'exercice de la démocratie, à la responsabilisation des pouvoirs publics et à la bonne gouvernance ». Parce qu'elles permettent à chaque citoyen d'exercer son droit « de demander compte à tout agent public de son administration » (Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, art. 15), elles doivent être conservées de façon raisonnée et étudiée. »

 

 

mardi 23 août 2016

EGLISE


« Ma très chère Maman »

Don Callisto Caravario

Lettres de Don Callisto publiées par Francesco Motto, sdb

 

Traduction JB Beraud, sdb

Lettre N° 2

Océan Indien, 26 octobre 1924

…Le dimanche 12 octobre nous avons fait escale dans la ville de Port-Saïd. Nous avions besoin de nous approvisionner. J’ai posté les lettres que je pense tu auras reçues. Nous avons visité cette ville presque toute arabe : les habitants savent parler un peu de toutes les langues, et vivent avec ce qu’ils reçoivent des étrangers. Nous avons acheté de beaux chapeaux blancs pour le soleil. Ils ressemblent à des casques blancs. Ils sont assez légers. Nous avons acheté aussi d’autres objets dont nous avons besoin. Nos supérieurs n’hésitent pas sur les dépenses quand elles sont nécessaires.

 


 

 

 

dimanche 21 août 2016

FAMILLE SALESIENNE


« Ma très chère Maman »

Don Callisto Caravario

Lettres de Don Callisto publiées par Francesco Motto, sdb

 

Traduction JB Beraud, sdb

Lettre N° 2

Océan Indien, 26 octobre 1924

Je t’écris du pont de notre beau navire. De loin apparaît une île très jolie. Nous sommes contents quand nous voyons un peu de terre, et, avec impatience, nous attendons la fin du voyage. Pourquoi ? Parce qu’il n’est pas le but de notre vie, et parce que nous désirons vite arriver  à notre lieu de Mission. Notre voyage jusqu’à présent est excellent : la mer est très calme. Nous voyons que la Madone veut le bien de ses enfants, et ne veut pas qu’ils pleurent. Tu sais que le monde est immense ? La mer, la mer et toujours la mer !

 

 

 

samedi 20 août 2016

FAMILLE SALESIENNE


« Ma très chère Maman »

Don Callisto Caravario

Lettres de Don Callisto
publiées par Francesco Motto, sdb



Traduction JB Beraud, sdb

Lettre N° 1 ( 3e épisode)

En haute mer, 8 octobre 1924

Dans deux jours, nous serons à Port-Saîd en Afrique,
et je ‘enverrai cette lettre. Ensuite, nous serons 13 jours
sans toucher terre. Ne t’étonne donc pas,
si je ne peux pas t’écrire. La lettre que je te ferai
ensuite sera plus longue.

Qu’est-ce que je fais sur le bateau ? Je lis,
j’écris et m’habitue à parler français avec un
de nos braves confrères. Le Seigneur m’a donné
la force de faire volontiers, et joyeusement
le sacrifice de moi-même : continue à prier.

Nous espérons pouvoir bientôt célébrer
la Sainte Messe  dans la salle de première classe,
avec les passagers catholiques. Continue à prier.

J’ai commencé à me laisser pousser la barbe,
mais je n’ai pas le courage de me regarder
dans une glace, pour ne pas avoir peur de moi-même.  
Je ne dois pas être beau à voir…
Toi, si tu veux parler à « ton » Callisto,
tu sais comment faire.

Beaucoup de courage à Papa.
Donne le bonjour à Vica, à Andrea, à Madame Meda,
à l’épicière, à la concierge, à Madame Giorcelli,
Madame Varalda, etc, etc.

Courage ! Ne pleure pas ! Prie ! Je t’embrasse,

Affectueusement, ton fils Calliste





       





                                         

vendredi 19 août 2016

FAMILE SALESIENNE



« Ma très chère Maman »

Don Callisto Caravario

Lettres de Don Callisto publiées par Francesco Motto, sdb



Traduction JB Beraud, sdb

Lettre N° 1
2e épisode
Au matin, nous avons célébré la Ste Messe dans une
cabine. C’était très beau de penser à la bonté du
Seigneur, qui ne nous laisse pas abandonnés,
même pas en pleine mer. Plusieurs fois par jour
nous nous réunissons sur le pont du navire pour
accomplir nos pratiques de piété.


Notre nourriture est excellente. Callistino est mon voisin, et je le  conseille. Sur ce point, tu peux être tranquille. Quand j’écris ou lis, je le veux à mes côtés, pour qu’il lise et écrive lui aussi. Il fait très bien. La Madone jusqu’à présent, nous a bien aidés. Le service sur le bateau est excellent. La mer est très calme. On ne s’aperçoit pas que nous avançons. Ce soir, vers 18 heures, nous devrions voir Naples de loin.

Je ne dirai pas que, souvent je tourne
mon regard vers Turin ; mais je suis très content,
pour les démonstrations d’amitié et d’affection
que j’ai reçues ces derniers jours.
Je voudrais te recommander d’aller trouver
Madame Grosso. Quand je suis parti lundi,
elle m’a donné une enveloppe avec 200 lires.
Vas aussi trouver Madame Denicolai
(Rue de NIce 106) qui a voulu envoyer
son fils jusqu’à la gare.
Remercie-la de ma part pour leur délicatesse,
qui m’a réellement ému. Je n’en attendais pas tant.


jeudi 18 août 2016

FAMILLE SALESIENNE


« Ma très chère Maman »

Don Callisto Caravario

Lettres de Don Callisto publiées par Francesco Motto, sdb



Traduction JB Beraud, sdb

Lettre N° 1

En haute mer, 8 octobre 1924

Très chère maman,

Je t’écris de la haute mer, installé sur un beau fauteuil. De temps en temps, je regarde la mer qui aujourd’hui est vraiment belle. Partis de Turin, après trois heures de train, nous sommes arrivés à Gênes, qui, comme je te l’ai déjà écrit, n’est pas belle comme Turin. Vers les cinq heures de la même soirée, notre beau navire partait. Il s’appelle « le Koblenz » et appartient à une compagnie allemande. Comme italiens, nous sommes seulement une cinquantaine. Par deux, nous avons une jolie cabine. Elle a l’électricité, et une petite fenêtre qui donne sur la mer.

Vers les 5 heures 30 du soir, la corne du bâtiment sonna à trois reprises. On leva l’ancre, et le bateau se mit en mouvement. C’est un moment solennel. Le soir tombait, et une étoile brillait, celle de la Vierge. Peu à peu, tout disparaissait. On ne voyait plus que le phare. Le soir, nous sommes allés prier sur un des ponts les plus hauts du navire. Comme la mer était belle ! On ne voyait plus que le ciel et la mer : c’est un spectacle vraiment beau et grandiose. Avant d’aller dormir, causant un peu avec Callistino, nous avons pensé à notre bonne Maman qui, certainement pensait à nous en ce moment. Courage, Maman, tes fils sont dans la joie.  

     



       





                                         

dimanche 14 août 2016

EGLISE

JEAN XXIII

PACEM IN TERRIS


JEAN XXIII

Jeudi-Saint 11 avril 1963



Il en résulte aussi - et il convient de le
souligner - qu’à l'ouvrier est dû un
salaire à déterminer selon les normes
de la justice ; compte tenu des possibilités
de l'employeur, cette rémunération devra
permettre au travailleur et à sa famille
un niveau de vie conforme à la dignité
humaine. Notre prédécesseur, Pie XII,
le disait : « A la loi du travail,
inscrite dans la nature, répond le droit
tout aussi naturel pour l'homme de tirer
de son labeur de quoi vivre et faire vivre
ses enfants : si profondément est ordonné
en vue de la conservation de l'homme
l'empire sur la nature (17). »

Recueilli par Pierre JARRET

samedi 13 août 2016

POLITIQUE

ENCYCLIQUE "RERUM NOVARUM"

Donné à Rome, près Saint-Pierre, le 15 mai 1891,
l'an XIV de Notre Pontificat.

LÉON XIII



Le dernier siècle a détruit, sans rien leur substituer,
les corporations anciennes qui étaient pour eux une protection.
Les sentiments religieux du passé ont disparu des lois et
des institutions publiques et ainsi, peu à peu,
les travailleurs isolés et sans défense se sont vu,
avec le temps, livrer à la merci de maîtres inhumains et
à la cupidité d'une concurrence effrénée.
Une usure dévorante est venue accroître encore le mal.
Condamnée à plusieurs reprises par le jugement de l'Eglise,
elle n'a cessé d'être pratiquée sous une autre forme
par des hommes avides de gain et d'une insatiable cupidité.
À tout cela, il faut ajouter la concentration entre les mains
de quelques-uns de l'industrie et du commerce devenus
le partage d'un petit nombre d'hommes opulents et de
ploutocrates qui imposent ainsi un joug presque servile
à l'infinie multitude des prolétaires.
Recueilli par Pierre JARRET

vendredi 12 août 2016

EGLISE

vendredi 12 août 2016

Ste Jeanne de Chantal, fondatrice (1572-1641)

image Les autres saints du jour... Rechercher un saint image


Sainte Jeanne-Françoise de Chantal
Veuve et fondatrice de :
 
Ordo Visitationis Beatissimae Mariae Virginis
(Ordre de la Visitation...)
(1572-1641)
Françoise-Madeleine de Chaugy, nièce de la mère de Chantal, évoque « l'humeur vive et gaie » de sa tante, « son esprit clair, prompt et net, son jugement solide ». Ces qualités humaines devaient rendre sainte Jeanne-Françoise de Chantal très efficace dans toute sa vie d'épouse et de mère, puis de femme consacrée.
Fille de magistrat, Jeanne-Françoise Frémyot, âgée de vingt ans, fut donnée en mariage au baron de Chantal. Leur foyer, où naquirent quatre enfants, connut huit années de bonheur profond, que vint interrompre brutalement un accident de chasse (1600). Le baron, blessé, mourut pieusement quelques jours après. Jeanne avait vingt-huit ans ; dans sa douleur, elle se confia toute à Dieu.
C'est alors que le Seigneur mit François de Sales sur sa route. Dès lors, elle se mit sous sa direction. Avec patience et fermeté, l'évêque de Genève conduisit Jeanne-Françoise à une perfection supérieure : « J'ai trouvé à Dijon, pouvait dire le Saint, la femme forte, en Mme de Chantal. » Le saint évêque donna à la future sainte cette parole qui devrait conduire toute sa vie : « Il faut tout faire par amour, et rien par force ; il faut plus aimer l'obéissance que craindre la désobéissance. »
En 1610, vint l'heure des adieux héroïques de Madame de Chantal à son père et à ses enfants. Elle devint fondatrice de l'Ordre de la Visitation, ordre qui allie contemplation et service des malades. Alors commencèrent à travers la France les voyages incessants pour fonder des maisons à l'image de celle d'Annecy.
La sainte fondatrice meurt à Moulins le 13 décembre 1641.
L'amour de Dieu possédait son âme au point qu'elle n'en pouvait supporter l'ardeur. « Ah ! disait-elle, si le monde connaissait la douceur d'aimer Dieu, il mourrait d'amour ! ».





 

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mercredi 10 août 2016

DANS L'ESPRIT

Évangile de Jésus Christ
selon saint Jean 12,24-26.
Quelques jours avant la Pâque, Jésus disait à ses disciples :
Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre
ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde
la gardera pour la vie éternelle.
Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ;
et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur.
Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.

mardi 9 août 2016

POLITIQUE

RERUM NOVARUM

LETTRE ENCYCLIQUE
 

DE SA SAINTETÉ

LE PAPE LÉON XIII

(15 MAI 1891)


A tous Nos Vénérables Frères, les Patriarches,
Primats, Archevêques et Evêques du monde
catholique, en grâce et communion
avec le Siège Apostolique.
Vénérables Frères, Salut
et Bénédiction apostolique.

La soif d'innovations (1) qui depuis longtemps
s'est emparée des sociétés et les tient dans une
agitation fiévreuse devait, tôt ou tard, passer
des régions de la politique dans la sphère voisine
de l'économie sociale. En effet, l'industrie
s'est développée et ses méthodes se sont
complètement renouvelées. Les rapports
entre patrons et ouvriers se sont modifiés.
La richesse a afflué entre les mains d'un
petit nombre et la multitude a été laissée
dans l'indigence. Les ouvriers ont conçu
une opinion plus haute d'eux-mêmes et ont
contracté entre eux une union plus intime.
Tous ces faits, sans parler de la corruption
des moeurs, ont eu pour résultat un redoutable
conflit.
Partout, les esprits sont en suspens et dans
une anxieuse attente, ce qui seul suffit
à prouver combien de graves intérêts
sont ici engagés. Cette situation préoccupe
à la fois le génie des savants, la prudence des
sages, les délibérations des réunions populaires,
la perspicacité des législateurs
et les conseils des gouvernants.
En ce moment, il n'est pas de question
qui tourmente davantage l'esprit humain.

lundi 8 août 2016

EGLISE

DISCOURS DU PAPE PIE XII AUX DÉLÉGUÉS DE LA JEUNESSE OUVRIÈRE CHRÉTIENNE*
Place Saint-Pierre - Dimanche 25 août 1957
 
MERVEILLEUX SPECTACLE
Comment pourrions-Nous assez exprimer Notre joie, chers fils et chères filles de la JOC, en vous voyant assemblés aujourd'hui sous Nos yeux et faisant résonner de vos acclamations et de vos chants ces lieux consacrés par le martyre et le tombeau du chef des Apôtres et visités par les foules chrétiennes du monde entier, qui viennent sans cesse y chercher force et consolation ? Depuis longtemps, Nous désirions cette rencontre avec les représentants de la jeunesse ouvrière chrétienne; déjà en 1939, au début de Notre Pontificat, elle Nous était promise, mais les tristes événements de la guerre la firent remettre à des jours meilleurs. Sachant qu'à ce désir du Père correspondent, depuis des mois, l'attente et la préparation de tous Ses fils, les plus lointains surtout, qui ont vécu dans l'espérance de cette heure, Notre satisfaction n'en est que plus grande, lorsque Nous contemplons votre rassemblement vibrant d'enthousiasme et vous entendons formuler avec tant de conviction l'engagement de lutter chaque jour pour mieux vivre votre idéal jociste et de gagner à cet idéal vos frères et sœurs de travail.

dimanche 7 août 2016

EGLISE

Évangile de Jésus Christ
selon saint Luc 12,32-48.
 
Sois sans crainte, petit troupeau : votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume.
Vendez ce que vous possédez et donnez-le en aumône. Faites-vous des bourses qui ne s’usent pas, un trésor inépuisable dans les cieux, là où le voleur n’approche pas, où la mite ne détruit pas.
Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.
Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées.
 
( Evangile du 07 08 2016)

mercredi 3 août 2016

EGLISE

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407),

prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople,

docteur de l'Église 


Homélies sur l'évangile de Matthieu, n°52, 1-3

(trad. Véricel, L'Évangile commenté, p. 200 rev.)

La puissance d'une prière persévérante

      Alors qu'elle devrait se retirer découragée,
la Cananéenne approche de plus près et,
adorant Jésus, elle lui dit :
« Seigneur, viens à mon secours ! »
Mais alors, femme..., tu ne l'as pas entendu dire :
« Je n'ai été envoyé que pour les brebis perdues
de la maison d'Israël » ? Je l'ai entendu,
réplique-t-elle ; mais je sais qu'il est
le Seigneur de toutes choses...

mardi 2 août 2016

EGLISE


Avec THERESE d'AVILA

« Je ressentis immédiatement une si grande joie
d’avoir adopté cet état que jamais jusqu’à ce jour
je n’ai cessé de l’éprouver, et Dieu transforma
la sécheresse de mon âme en immense tendresse.
Tout, dans la vie religieuse, me délectait ;
vraiment, lorsque je balayais à des heures vouées
naguère au plaisir et à la parure,
il m’arrivait de songer
que j’étais enfin débarrassée de tout cela,
et j’éprouvais un renouveau de joie
qui m’émerveillait, sans comprendre
d’où cela provenait. » (V. IV, 2)

lundi 1 août 2016

POLITIQUE



Quand le gendre de M. Krouthchev, 
avec son épouse
visitait Jean XXIII

Mme Adjoubei a déclaré : « Lorsque le Pape
se leva de son fauteuil, en regardant ses mains qui
nous saluaient et nous bénissaient, j’ai eu envie
de lui dire que ses mains étaient des mains de
paysan comme celles de mon père (Krouthchev).
Je n’ai pas eu cependant le courage de le lui dire.
Mais c’était vrai. J’ai bien regardé les mains
du pape lorsqu’il nous remit des dons
symboliques pour moi-même, pour Alexei
et pour mon père. Il me dit : « Ceci est
pour votre papa. »

Adjoubei avait dit au correspondant
de l’Agence « Ansa »: « C’est un homme
d’une grande et véritable simplicité.
Vous ouvrez les yeux, vous le regardez
bien, et vous avez aussitôt pour lui
un profond respect en même temps
qu’une confiance soudaine. Aucun
embarras, aucune gêne. »

Le bon Pape Jean (Fleurus)
par Agnès Richomme et Robert Rigot

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