samedi 31 octobre 2015

EGLISE

KENYA

Souhaits du Président

de la Conférence épiscopale
à l’approche de la visite du Pape
  
Nairobi (Agence Fides) – La visite du Pape
François aidera à renforcer la cohésion nationale
menacée par les attaques terroristes, la corruption
et des politiques visant à la division en exploitant
l’élément ethnique. C’est ce dont sont convaincus
les Evêques du Kenya qui multiplient
actuellement les appels et les indications aux
fidèles en vue de la visite du Pape François dans
le pays du 25 au 27 novembre.
S.Exc. Mgr Philip Anyolo, Evêque d’Homa Bay

et Président de la Conférence épiscopale du
Kenya, a invité les kenyans à accueillir la visite
du Pape comme un don de Dieu, afin de recevoir
la Grâce portée par le Vicaire du Christ.
Le Coordinateur du Comité chargé de la

préparation de la visite du Pape, M. Stephen
Okello, a annoncé que le Saint-Père tiendra des
rencontres interreligieuses avec des musulmans,
des hindous, des appartenants aux religions t
raditionnels et rencontrera les responsables des
principales confessions chrétiennes afin de
réduire la radicalisation et d’accroître l’esprit de
tolérance et de respect mutuel.
M. Okello a souligné en particulier que le Pape

rencontrera les victimes du recrutement forcé au
sein de groupes armés tels que les Shabaabs,
« les encourageant à canaliser leurs énergies et
leur enthousiasme dans la juste direction ».
Un autre point important de la visite du Pape

François sera la rencontre avec les habitants des
quartiers pauvres de Nairobi, où il renouvellera
l’appel selon lequel « les pauvres ne peuvent
être abandonnés ou ignorés » et que « des
politiques allant à leur détriment ne peuvent être
appliquées ».

(L.M.) (Agence Fides 26/10/2015)

jeudi 29 octobre 2015

FAMILLE SALESIENNE


VOLANT André SDB

 André est né en France, le 17 janvier 1930 à Arzal, dans le
Morbihan, au Nord de St-Nazaire, dans une famille rurale très
modeste. Aîné de la famille, André la verra s'enrichir encore
de 6 autres enfants : au total, 3 garçons, 4 filles. Sa sœur
Thérèse, religieuse de la Congrégation de la Présentation de
Broons, est décédée en 2004. Son frère Marcel, ouvrier
agricole, est décédé en 2010.

A 13 ans, grâce à l'appui financier d'une famille généreuse du
village, André peut entrer au Petit séminaire de Ploërmel et y
fait ses études secondaires. Dans l'année de ses 19 ans, son
désir vocationnel se précise : s'occuper des jeunes à la manière
de Don Bosco ! Il demande alors à faire son entrée dans la
Congrégation religieuse des Salésiens. Il est envoyé à l'Institut
Missionnaire de Coat-an-Doc'h, près de Guingamp. Sa
demande d’entrée est acceptée. Il rejoint le noviciat des
Salésiens situé alors au Château de Dormans. Sa profession
religieuse du 13 septembre 1952 fait de lui un  « Salésien de
Don Bosco». En 1959, André s’engage définitivement pour la
vie chez les salésiens. Il rejoint alors la ville de Lyon pour ses 4
années d’études de théologie.

Le 30 mars 1963, il est ordonné prêtre à Coat-an-Doc’h, là où
il a vécu sa première année de contact avec les Salésiens.
Désormais, il va servir durant 49 années, au travers des
différentes responsabilités ou missions qui lui seront confiées.
On le trouvera successivement à Caen,  en Suisse, à Morges,
puis à Fribourg, De 1975 à 1978, il est économe et préfet de
discipline... au Prieuré de Binson Son supérieur provincial
décide alors d’en faire un « missionnaire ».          

Et voilà comment André, ayant donné son accord, partit au
Gabon... Il va au séminaire de Sindara. Dès l’année suivante, il
rejoint la communauté paroissiale salésienne de Fougamou,
petite bourgade situé à 20 km de là. Il y restera 5 années
attelé au ministère paroissial, mais aussi chargé de diriger la
menuiserie paroissiale, car il faut manger ! La compagnie
aérienne Air-Gabon avait même trouvé en lui un responsable
fiable et efficace pour son aérodrome local. Son séjour au
Gabon se terminera par une dernière année à Libreville, la
capitale : on venait de confier aux Salésiens, de manière
transitoire, le grand lycée catholique de la ville : il fallait
remettre de l’ordre y compris sur le plan matériel et le Père
André VOLANT en accepta provisoirement la tâche d’intendant
et de responsable matériel.

En septembre 1985, après 7 ans d’Afrique, André retrouve
définitivement la France. Le lundi 10 décembre 2012, vers
14h30, venant à peine de monter sur sa petite échelle pour
changer une ampoule, un malaise provoqua sa chute fatale à
la renverse... Le SAMU promptement arrivé, essaya mais en
vain de le sortir du coma où il était tombé.

Texte d’auteur français inconnu adapté par JB Beraud.

 

 

 

mardi 27 octobre 2015

DANS L'ESPRIT


LE CARDINAL MARTINI,
hier archevêque de MILAN (Italie)

« Avoir la foi ne signifie pas prier quelquefois, aller à
l’église, ni non plus fréquenter le patronage de la
paroisse, aider un peu les gens, invoquer les saints la
veille des examens. Le grain de foi qu’il nous faut est
tout autre. Cela veut dire mettre sa vie entre les mains
de Dieu, jouer son existence sur le Dieu vivant(…) ;
c’est tout parier sur Jésus-Christ… »

Cardinal MARTINI, « Repartir de Dieu (1995) »

 

lundi 26 octobre 2015

POLITIQUE

AFRIQUE
 
ILS NE SAVENT PAS S’EN ALLER

« De mon point de vue, l’un des plus graves échecs
culturels dans l’histoire de notre Continent
(ndlr. L’Afrique) tient au fait que les vieillards ne
savent pas s’en aller. Chez nous, loin d’être une
source de sagesse, la vieillesse est devenue un
passe-droit et un facteur aggravant d’incontinence.
L’Afrique est dominée par des vieillards pervers qui
n’en finissent pas de s’arc-bouter…

Ce faisant, ils bloquent le processus naturel de
transition générationnelle, sans lequel, toute société
humaine, très vite, s’atrophie et perd de sa sève
créatrice. Ceci a évidemment des effets désastreux
sur le plan social et politique… »

(Achille MBEMBE, penseur africain, lauréat du Prix
« Geschwister Scholl », cité dans « Le Messager »,
du jeudi 15 octobre 2015)

 

dimanche 25 octobre 2015

POLITIQUE


LE PAPE François aux USA

Mercredi 23 septembre 2015, le Pape a annoncé sa
tournée aux USA, en se présentant comme
« fils de famille d’immigrants ».

Le Père Alejandro Solalinde, prêtre mexicain,
défenseur des droits de l’homme et directeur
d’une auberge qui vient en aide aux migrants dans
l’Etat de Oaxaca… :« Le pape a fait exactement la
même chose que Jésus qui s’identifiait lui aussi aux
migrants. Les Etats-Unis, c’est un pays de migrants,
fondé par des migrants et qui recevra des migrants
dans le futur.
Les choses ne peuvent être autrement… »

(La Croix du v. 25 septembre 2015, article
de Nancy Caquette)

 

POLITIQUE


ILS FONT LA PAIX

Le gouvernement colombien annonce un accord
de paix avec les Forces armées révolutionnaires  
de Colombie (FARC) d’ici à mars 2016.

Il a signé avec la guérilla marxiste à Cuba, un
accord qui fixe le sort que la justice colombienne
va réserver aux guerilleros…

Le Pape avait dit à Cuba : « S’il vous plaît, nous
n’avons pas le droit de nous permettre un échec
de plus sur ce chemin de paix et de
réconciliation… »

Mgr Luis Augusto Castro Quiroga, président de
la conférence épiscopale colombienne avait
rencontré les représentants des FARC à
la Havane le 18 août.

(Dans la Croix du v 25 09 2015)

mardi 20 octobre 2015

FAMILLE SALESIENNE


GUENE CLAUDE

Salésien de Don Bosco, prêtre

(7 janvier 1934 - 4 mars 2011)

Claude est né le 7 janvier 1934 à Mantes-la-Jolie, dans la
banlieue parisienne, deuxième des quatre enfants de Lucien
Guéné et Marguerite Caully.
Il rentre chez les salésiens à Paris, au Foyer de la rue Crillon,
le 1er octobre 1948, puis passe 4 ans au séminaire d’aînés
à Maretz, au nord de la France, de 1952 à 1956.

Le 25 août 1956, il entre au noviciat de Dormans, près de
Reims, et prononce ses premiers vœux de religieux salésien
le 4 septembre 1957.
Le 15 avril 1967, dans l’église du Sacré Cœur de Mantes-la-Ville,
où il a été baptisé, Claude est ordonné prêtre par Mgr Renard,
évêque de Versailles.

Le 30 juin 1969, il débarque à Pointe-Noire au Congo. Il y
travaillera six ans. Il est ensuite deux ans à Brazzaville.
De 1977 à 1978, il passe un an à Paris et repart à Brazzaville
pour un an. De 1979 à 1988, il est à Fougamou, au Gabon, et
de 1988 à 1996, à la Paroisse Ste Barbe de Port-Gentil.

Le 3 juin 1996, il revient en France à la Paroisse St Jean Bosco
de Paris. Le 25 février 1997, il repart en Afrique, cette fois pour
 la Paroisse St Jean de Bangui en République Centrafricaine.

Le 15 octobre 1998, il doit rentrer en France, bien fatigué.
Après un temps à la communauté de l’Ecole d’Agriculture de
Ressins, près de Roanne, dans la Loire, il doit rejoindre la
Résidence de Toulon pour les salésiens âgés. Il y décèdera le 4
mars 2011.  

Recueilli par JB Beraud d’après la notice du P. Jean Laporte, sdb,

PS – Les personnes qui auraient des éléments sur la vie de
Claude peuvent les adresser à JB Beraud, sdb, Archiviste ATE.
Merci.

(« ILS ONT FAIT L’ATE »)

samedi 17 octobre 2015

EGLISE


Lettre de St Ignace d’Antioche

(mort vers l’an 110)

« Il est plus beau de mourir pour le Christ
Jésus que de régner jusqu’aux extrémités
de l’univers. » (Lettre de St Ignace aux
Romains, quand il est emmené à Rome
pour y être jeté aux bêtes)

Au gré des escales du voyage qui le conduisait vers le
supplice, Ignace adressa à diverse Eglises des lettres
d’où monte l’un des plus beaux chants d’amour qui
ait jailli d’un cœur chrétien.

vendredi 16 octobre 2015

EGLISE

TERRE SAINTE
 
Communiqué de Caritas Jérusalem
 
à propos des annulations

de pèlerinages
   
Jérusalem (Agence Fides) – Les mesures de
sécurité imposées par les autorités israéliennes
dans la zone de Jérusalem – dont celles mises en
œuvre dans la vieille ville – provoquent
également l’annulation de pèlerinages, « ce qui
signifie une diminution massive du secteur
touristique surtout à Bethléem, où la majorité des
personnes dépendent de ce secteur pour se
garantir l’accès aux moyens de subsistance ».
Ceci est l’un des effets collatéraux des barrages
de police mis en place par le gouvernement
israélien, en particulier à Jérusalem est, après la
nouvelle escalade de violences en Terre Sainte
qui a déjà provoqué la mort d’au moins 39
personnes.
L’alarme à propos des retombées des mesures de

sécurité notamment sur les pèlerinages a été
lancée par Caritas Jérusalem dans un
communiqué diffusé ce jour et signé par le
Président général, le Père Raed Abusahaliah.
L’annulation des permis pour entrer à Jérusalem
ou en Israël – dénonce Caritas Jérusalem –
« comportera une hausse du chômage et des
difficultés économiques pour des dizaines de
milliers de familles de travailleurs » qui
dépendent totalement de ce qu’ils parviennent à
gagner au travers de leur travail quotidien.
« Nous ne nions pas que la situation n’est pas
facile – peut-on lire dans le communiqué envoyé
à l’Agence Fides – mais nous faisons appel à
tous nos frères et sœurs chrétiens afin qu’ils
viennent et n’aient pas peur. Ne nous laissez pas
seuls ».
(GV) (Agence Fides 16/10/2015)

jeudi 15 octobre 2015

POLITIQUE

PENSEUR AFRICAIN

« De mon point de vue, l’un des plus graves échecs
culturels dans l’histoire de notre Continent
(ndlr. L’Afrique) tient au fait que les vieillards ne savent
pas s’en aller. Chez nous, loin d’être une source de
sagesse, la vieillesse est devenue un passe-droit et un
facteur aggravant d’incontinence. L’Afrique est
dominée par des vieillards pervers qui n’en finissent
pas de s’arc-bouter…

Ce faisant, ils bloquent le processus naturel de
transition générationnelle, sans lequel, toute société
humaine, très vite, s’atrophie et perd de sa sève
créatrice. Ceci a évidemment des effets désastreux sur
le plan social et politique… »

(Achille MBEMBE, penseur africain, lauréat du Prix
« Geschwister Scholl », cité dans « Le Messager »,
du jeudi 15 octobre 2015)

mardi 13 octobre 2015

POLITIQUE

BURUNDI

Tensions entre le Burundi et
le Rwanda

faisant craindre

« une explosion
dans la région des Grands Lacs »
  
Bujumbura (Agence Fides) – « On risque une
guerre qui investirait la région des Grands Lacs »
déclarent à l’Agence Fides des sources locales
depuis le Burundi où monte la tension envers le
Rwanda voisin, après l’expulsion d’un diplomate
rwandais, Desiré Ryaruhirira, le saccage par des
inconnus de l’agence de voyage « Vulcano » de
propriété rwandaise et l’expulsion de 48 rwandais
résidant depuis longtemps dans le nord du
Burundi.
« Au Burundi croissent de jour en jour les

rumeurs concernant l’arrivée dans le pays
d’hommes des FDLR (forces démocratiques de
libération du Rwanda), le groupe de guérilla qui
s’oppose au gouvernement de Kigali, réfugié en
République démocratique du Congo, qui
pourraient prêter main forte aux milices locales
fidèles au Président Pierre Nkurunziza. Il s’agit
cependant d’informations à vérifier » affirment
nos sources.
« Si la nouvelle devait être confirmée, il existe le

risque que le Rwanda puisse attaquer le Burundi,
avec des conséquences inimaginables »
poursuivent nos sources, fortement préoccupées.
« Ceci arrive parce que le Président ne se fie pas

de l’armée, qui souffre de divisions internes et
dont une partie des effectifs est engagée dans le
cadre de missions de paix à l’étranger – en
Somalie et en Centrafrique. Ce qui fait que le
Président s’en remet à des milices qui lui sont
fidèles, renforcées, peut-être, par des hommes
des FDLR ».
La situation dans la capitale burundaise demeure

très difficile. Chaque nuit, on entend des
fusillades et au matin, des cadavres sont
retrouvés dans les rues. Depuis ce matin,
Bujumbura se trouve sous l’étroit contrôle des
militaires à l’occasion de la fête des martyrs de
l’indépendance qui est célébrée aujourd’hui,
13 octobre » indiquent nos sources.
La crise politique qui a éclaté au Burundi suite

au troisième mandat du Président Nkurunziza,
obtenu en violation de la Constitution, risque par
suite de prendre une dimension régionale.
« Nous attendons actuellement la constitution
d’une Commission pour le dialogue qui sera
sociale et non pas politique parce qu’elle ne
comprend pas les formations de l’opposition
s’étant réfugiées à l’étranger et en particulier au
Rwanda. Il faut un vrai dialogue politique pour
sortir de la crise » concluent nos sources.
(L.M.) (Agence Fides 13/10/2015)

vendredi 9 octobre 2015

FAMILLE SALESIENNE


ANTONINO BAGLIERI (1951-2007)

VOLONTARIO CON DON BOSCO (CDB)
VOLONTAIRE AVEC DON BOSCO

1951 1er mai. Il naît à Modica, de Pierre et Joséphine
Rivarolo. Il est le 3e de 4 enfants.

Le 5 mai, il reçoit le baptême dans la Paroisse St Antoine
de Padoue de Modica.

1959 Le 2 juin, il fait sa 1re communion, et le même jour,
reçoit la confirmation.

1962 A la fin du cours élémentaire, il commence à
travailler comme apprenti maçon

1968 Le 6 mai, tandis qu’il est en train de travailler, sur
un échafaudage au quatrième étage d’un édifice, il fait
une chute de 17 mètres de hauteur. A partir de ce jour,
il reste tétraplégique.

1970 (20 juin) Après deux ans de soins, dans plusieurs
hôpitaux, il retourne à Modica, révolté contre Dieu et
contre sa situation.

1978 - (Il a 27 ans)- Le 24 mars est la date de la
conversion d’Antonino. Le vendredi de la semaine sainte,
sa maman rassemble dans la chambre de Nino un
groupe de personnes pour prier. Le jeune malade
ressent les signes d’une guérison spirituelle.

1979 – Pour aider quelques jeunes voisins à faire des
comptes, il apprend à écrire avec la bouche. Il
commence aussi à composer des numéros téléphoniques.
Il initie ainsi  un réseau de relations qui le portera peu à
peu, à témoigner, dans sa condition, l’évangile de la joie
et de l’espérance.

1982Le 6 mai, 14e anniversaire de son accident, est
aussi la Fête de Saint Dominique Savio. Depuis cette date,
et jusqu’à sa mort, Antonino fêtera ce jour qu’il appelle
« l’anniversaire de la Croix ». En cette même année, il
devient « Salésien Coopérateur »

1983 – Il commence à publier quelques-uns de ses  écrits.
La Maison d’Editions SETIM publie « De la souffrance
à la joie »

1984- En juillet, il participe à son premier voyage à
Lourdes avec le train de l’UNITALSI. Il en fera un second
en 1987.

1985 – Le 24 novembre, durant sa visite en Sicile, il
rencontre le Recteur Majeur des salésiens, le Père Egidio
Vigano, septième successeur de Don Bosco. Au cours
des années suivantes, il rencontrera aussi d’autres
Recteurs Majeurs, les Pères Juan Vecchi et Pascual
Chavez.

1988 – Le 22 juin, au 1er centenaire de la mort de Don
Bosco, Nino rencontre le Pape Jean Paul II à Rome.

1996 – Le 4 février, il fait sa première profession comme
« Volontaire avec Don Bosco » (CDB) dans l’Institut
salésien « S. Tomaso » de Messina.

1998 – Le 2 septembre, à Loreto, durant la Journée
Mondiale du malade, il rencontre Mgr Angelo Comastri.
Le 3 septembre, il est interviewé par le Père Raniero
Cantalamessa pour la rubrique religieuse « A son image »

2003 – Le 4 septembre, Nino reçoit la visite des reliques de la
Madone des Larmes de Syracuse.

2004 – Le 18 mars, Nino reçoit, toujours dans sa chambre, la
visite des reliques de Saint Dominique Savio.

Le 31 août, il prononce sa profession perpétuelle dans la
paroisse « Marie Auxiliatrice » de Modica.

2007 – Le 19 janvier, il participe à Rome aux Journées de
Spiritualité de la Famille salésienne. Il réalise le voyage en
voiture jusqu’à la capitale, pour rendre un dernier
témoignage public.

Le 26 février, ses conditions de santé s’aggravent.
Le 2 mars, à 8h 00, Antonino rend son âme à Dieu. La nouvelle
de son décès fait rapidement le tour du monde. La presse
nationale et locale la diffuse.

Le 3 mars, des milliers de personnes accourent de Sicile
et de toute l’Italie pour rendre un dernier hommage à
« l’Athlète de Dieu ». Sur ses volontés, il est revêtu de sonmaillot et de ses espadrilles de gymnastique. Les obsèques se déroulent
dans la cour de l’Institut salésien « St Dominique Savio »
de Modica.

(Traduit de la plaquette italienne de Coop S. Tom. Messina,
février 2012, « Antonino BAGLIERI (1951-2007)  Volontario con
Don Bosco(CDB) » par Jean Baptiste Beraud, sdb
à Yaoundé (Cameroun) (27 Juillet 2014)

ARCHIVES ATE N°6

 

jeudi 8 octobre 2015

POLITIQUE


ARCHIVES ATE N°5

CENTRAFRIQUE :

"SAUVER LE PEUPLE DE L'ASPHYXIE"

Les évêques lancent un appel vibrant pour la paix           (Bangui, 14 Février 2013)

« Brisons les liens de la mort et sauvons le Peuple Centrafricain de l'asphyxie. »

Depuis la dernière crise militaro-politique que vient de connaître notre pays, Nous Evêques de Centrafrique, sommes restés solidaires et près du peuple pour partager les peines et les difficultés endurées par cette population meurtrie dans sa chair. Cependant nous constatons que les accords de Libreville du 11 janvier 2013, tardent à se réaliser pleinement. C’est la raison pour laquelle nous nous engageons à lancer un vibrant appel au Gouvernement d’Union Nationale, à la CEEAC, à la Communauté Internationale, et aux personnes de bonne volonté en vue d’oeuvrer instamment pour mettre fin à la souffrance du peuple Centrafricain.

I. Réalités présentes :

Depuis ces derniers évènements, une grande partie des régions de Centrafrique est occupée par la rébellion armée. Les populations vivent dans la peur. Elles sont dispersées dans la brousse ; elles ne peuvent plus vaquer librement à ses occupations ; les activités champêtres sont abandonnées.

Dans les villes occupées, des malades se retrouvent sans soins ; les hôpitaux sont fermés ou complètement détruits, des bâtiments scolaires ont été saccagés, pillés et par endroit complètement détruits. Inévitablement, la scolarité de milliers et de milliers d’enfants est compromise. Le droit inviolable à l’intégrité physique de la personne humaine, notamment en ce qui concerne les jeunes filles et les femmes, n’est plus respecté. Nombre de jeunes filles et de femmes ne cessent de faire l’objet de viol.

D’autres actes notoirement déplorables sont les infrastructures de l’état et les édifices religieux qui sont saccagés, pillés, profanés et les voitures emportées. Les quelques unités de production existantes ont été vandalisées, les biens et les propriétés des citoyens ne sont plus sécurisés ; des villages incendiés.

II. Plan d’action

Doit-on continuer à soumettre le peuple à de telles conditions de vie si inhumaines et humiliantes qui, pourtant, ont préalablement fait l’objet de plusieurs discussions et dialogues ?

Nous en appelons à votre sens de patriotisme : libérez rapidement et sans délai ce peuple qui ne veut que la paix pour vaquer à ses occupations. Le peuple meurtri qui crie en silence et dont la voix est étouffée n’en peut plus. Il exprime son exaspération face à toutes les exactions qu’on lui impose depuis le mois de décembre de l’année dernière.

A cet effet, nous recommandons :

Au Médiateur de la CEEAC, à la Communauté Internationale, aux ambassadeurs accrédités en Centrafrique, au BINUCA, à la CEEAC d’aider rapidement pour que :*

Les routes soient ouvertes afin de faciliter la libre circulation du peuple centrafricain. Car les gens meurent de faim, ils sont asphyxiés, ils n’ont plus de ravitaillement ni en carburant, ni en denrées alimentaires, ni en médicaments essentiels.

Les réseaux téléphoniques soient rétablis dans les zones occupées, car on ne peut pas priver tout un peuple de son droit de communiquer.

Le Gouvernement assume sa responsabilité et garantisse la sécurité des religieux, religieuses et de tout citoyen centrafricain.

Les responsables des différentes factions rebelles qui sont dans les zones occupées mettent immédiatement fin aux vols et viols, aux actes de vandalisme, aux tueries et aux exactions sur le peuple centrafricain, les religieux et surtout sur les bâtiments et les édifices publics et religieux.

III Conclusion

Nous vous mettons devant votre conscience et votre responsabilité: les populations sont déplacées, elles vivent dans la terreur et l’angoisse. Des innocents centrafricains sont tués, égorgés comme des animaux. TROP C’EST TROP. NOUS SOMMES FATIGUES. LE PEUPLE EST LAS DE TOUTES CES SOUFFRANCES INUTILES, DESTRUCTRICES.

Cette situation doit changer. Le peuple centrafricain a le droit de vivre en paix dans son pays et vaquer sans inquiétude à ses occupations. Nous exigeons le respect de la parole donnée et de la Constitution.

Que ce début de carême soit pour chacun un temps de conversion des coeurs afin de faire sortir ce peuple pris en otage et qui attend de nous une libération totale ; la paix qui vient de Dieu, la paix des cœurs et non celle des armes.

Fait à Bangui, 14 Février 2013
Mgr Edouard MATHOS, président de la CECA, évêque de Bambari
Mgr Albert VANBUEL, vice-président de la CECA, évêque de Kaga Bandoro
Mgr Dieudonné NZAPALAINGA, archevêque de Bangui
Mgr Nestor Désiré NONGO AZAGBIA, évêque de Bossangoa
Mgr GUERRINO PERIN, évêque de Mbaïki
Mgr Peter MARZINKOWSKY, évêque d’Alindao
Mgr Dennis KOFI AGBENYADZI, évêque de Berberati
Mgr Armando GIANNI, évêque de Bouar
Mgr Juan Jose AGUIRRE, évêque de Bangassou
Mgr Cyr Nestor YAPAUPA, évêque coadjuteur d’Alindao

mercredi 7 octobre 2015

FAMILLE SALESIENNE


ARCHIVES ATE
« SPECIAL »

Dans la nuit du 3 au 4 octobre 2015,

le Blog « MONDE A CONSTRUIRE »

a noté 23207 pages lues.

Sur ce chiffre, voici le nombre de lecteurs par pays.

France, 5810

USA, 3662

Cameroun, 2302

Allemagne, 1639

RussIe, 1419

Italie, 477

Belgique, 368

Ukraine, 341

Canada, 299

Espagne, 226

 

Depuis le 10 août 2015, le Blog a commencé à publier des ARCHIVES
de l’ATE.

Voici la liste des textes publiés :

1 – Règlement pour les Maisons de la Société de St François de Sales,
pour les élèves

(Recueil offert par le Père Henri  CANIOU, datant de 1877)

 

2 – Un article de Mgr Jean ZOA, Archevêque de Yaoundé,  sur un
ouvrier tué au moment de la construction de la Maison Provinciale de
 Yaoundé ( «Nleb  Ensemble » du 2 mars 1997)

3 – Le Père ARRIBAT (Le texte de YAD VASHEM
et la reconnaissance des vertus héroïques  par
le Pape François le 9 juillet 2014)

 

4 – Le P. Louis TISSERAND (Une Lettre du P. Georges LORRIAUX, alors
Provincial de Paris,

à JB  Beraud, le 17 juillet 2000)

 

A suivre :

 

5 – CENTRAFRIQUE : « Sauver le peuple de l’asphyxie » (Une déclaration des évêques

le 14 février 2013 à Bangui)

 

6 – Les Reliques de Don Bosco au GABON (1-3 mars 2012)