vendredi 28 août 2015

EGLISE

LIBAN :

un bienheureux

pour "nos frères humiliés"
Le cardinal Angelo Amato participera à la
cérémonie de béatification de Mgr Flavien
Michel Melki, martyr syro-catholique du
génocide assyrien.
Marina Droujinina
Rome, 27 août 2015 (ZENIT.org)
 
La béatification de Mgr Flavien Michel Melki
est « un message du pape François à tous les
chrétiens, en particulier à ceux qui sont
persécutés au Moyen-Orient, pour continuer à
espérer dans le Seigneur et avoir la foi solide »,
a dit le cardinal Angelo Amato, préfet de la
Congrégation pour les causes des saints.
Il participera  à la cérémonie de béatification
de l'évêque syro-catholique, samedi prochain 29
août, à Harissa, au Liban, annonce Radio Vatican.
« C’est un don pour sensibiliser le monde à la
valeur humaine et chrétienne de ce héros du
Christ… et donner du courage et de l'espoir aux
frères humiliés et offensés par les oppresseurs
d'aujourd'hui », a déclaré Mgr Amato.
Il a parlé de Mgr Flavien Michel Melki martyrisé
il y a cent ans, durant les persécutions de
l'Empire ottoman, à la lumière des nouvelles
persécutions contre les chrétiens au
Moyen-Orient. « Aujourd'hui, comme il y a cent
ans, l'obscurité est tombée dans de nombreux
pays de l'ancienne civilisation chrétienne, a-t-il
dit. Les fidèles sont discriminés, persécutés,
expulsés, tués ».
C’est pourquoi la béatification de Mgr Flavien
Michel Melki est si importante aujourd’hui.
« Les chrétiens au Moyen-Orient ont besoin de
la solidarité, de la prière et de notre présence
concrète », a souligné Mgr Amato.
Flavien Michel Melki est né en 1858 dans un
petit village près de Mardin (Turquie) dans une
famille appartenant à l'Église monophysite
syrienne orthodoxe (également appelée jacobite).
Envoyé à l’âge de 10 ans au monastère de
Zaafarane, résidence du Patriarcat orthodoxe,
pour ses études, il y est resté pendant 10 ans.
À 20 ans, il a été ordonné diacre et est devenu
bibliothécaire du monastère. Pendant ce temps,
il a pris la décision d'adhérer au catholicisme.
À 21 ans, malgré l'opposition de ses parents et
les pressions des moines du monastère, il choisit
le catholicisme en se rendant immédiatement au
Liban, au Patriarcat catholique, pour continuer
sa formation et devenir prêtre.
Après son ordination, le 13 mai 1883, Flavien
Michel Melki a été nommé professeur du
séminaire de Mardin et missionnaire dans les
villages orthodoxes syriens et russes pour aider
les familles catholiques qui vivaient dans ces
endroits. Ensuite, il a été nommé vicaire
patriarcal et plus tard évêque de Djezireh, région
syrienne à la frontière entre l'Irak et la Turquie.
Son activité sacerdotale a été centrée sur la
formation des prêtres qui avaient quitté le
jacobinisme, la réparation de nombreuses églises
détruites et la construction de nouvelles.
Son martyre, qui eut lieu le 29 août 1915 à
Djezireh-ibn-Omar en Turquie, est inscrit dans
un contexte de persécutions musulmanes qui
avaient provoqué l'extermination des Arméniens
et le massacre des autres minorités chrétiennes.
Lors de son arrestation, un de ses amis
musulmans nommé Osman lui offrit la chance
de se sauver, mais Mgr Flavien Michel Melki
refusa en disant que cela s’opposait à sa foi et à
son « devoir de berger ».
Mgr Flavien Michel a été tué et son corps a été
jeté comme ceux des autres fidèles dans les eaux
de la rivière Tigre.


jeudi 27 août 2015

POLITIQUE

TERRE SAINTE

Mobilisation ecclésiale

 à Jérusalem au profit

des demandeurs d’asile

soudanais et érythréens
  
Jérusalem (Agence Fides) – Au cours de la
journée du 25 août, 500 demandeurs d’asile
érythréens et soudanais ont quitté le centre de
rétention israélien d’Holot, dans le désert du
Néguev, où ils étaient retenus jusqu’alors.
A Jérusalem, le groupe « Community for the
Africans in Jerusalem », en contact avec le
Vicariat patriarcal pour les catholiques de langue
hébraïque du Patriarcat latin de Jérusalem, met
actuellement en œuvre des initiatives d’assistance
et d’aide au profit de ce groupe consistant de
réfugiés provenant notamment de zones de
conflit. Au cours de ces dernières heures, il a
lancé un appel urgent à tous ceux qui –
particuliers, groupes et associations – peuvent
contribuer à réintégrer les demandeurs d’asile
au sein de la société, en les aidant à trouver un
logement et un travail même temporaires.
« En tenant compte des appels du Pape François,
dans la perspective de l’Année de la Miséricorde
qui s’approche – peut-on lire dans l’appel lancé
notamment au travers des moyens de
communication du Patriarcat latin par le Père
David Neuhaus SJ, Vicaire patriarcal pour les
catholiques de langue hébraïque – il serait
particulièrement significatif que l’Eglise à
Jérusalem soit en mesure de rendre témoignage,
dans ce contexte, en ouvrant ses portes à
certaines de ces personnes ».

(GV) (Agence Fides 26/08/2015)

mardi 25 août 2015

POLITIQUE


BURUNDI

Témoignages sur l’insécurité

à Bujumbura
  
Bujumbura (Agence Fides) – « Chaque nuit, ont
lieu des homicides et des disparitions de
personnes. La population vit dans la peur »
déclarent à l’Agence Fides des sources locales
depuis Bujumbura, la capitale du Burundi, qui
traverse actuellement une grave crise politique
et institutionnelle après que le Président Pierre
Nkurunziza ait été réélu pour un troisième
mandat, en violation de la Constitution et des
accords de paix d’Arusha.
Le 20 août, le Président a prêté serment,

débutant ainsi officiellement son nouveau
mandat. « Cette nuit, a été formé le nouveau
gouvernement qui a prêté serment ce matin »
indiquent les sources de Fides.
A l’apparente normalité de la journée s’oppose

l’inquiétude de la nuit, lorsque des personnes
disparaissent, certaines pour ne plus jamais
revenir. « Les corps de personnes disparues sont
retrouvées ici et là mais on sait que d’autres n’ont
plus été trouvées ni vivantes ni mortes »
indiquent les sources.
Amnesty International a dénoncé des cas de

tortures envers des personnes considérées, à tort
ou à raison, comme des opposants au Président
Nkurunziza.
« La situation est dangereuse parce que l’on

craint une montée en puissance de l’opposition
armée au Président ».

(L.M.) (Agence Fides 25/08/2015)

samedi 22 août 2015

FAMILLE SALESIENNE

INDE

Ouverture d’un nouvelle œuvre 

des Filles de Marie Auxiliatrice

dans l’Etat de l’Orissa
  
Bhubaneswar (Agence Fides) – Les religieuses
salésiennes Filles de Marie Auxiliatrice (FMA)
ont ouvert une maison dans l’Etat indien de
l’Orissa, et plus précisément dans le district de
Kandhamal, se trouvant sur le territoire de
l’Archidiocèse de Cuttack-Bhubaneswar.
Le district en question a été rendu tristement
célèbre à cause des massacres et des violences
antichrétiennes qui y ont eu lieu en août 2008 à
l’initiative de groupes extrémistes hindous.
Ainsi que l’a appris Fides, l’initiative de
l’ouverture du nouveau couvent arrive des
religieuses de la Province religieuse de Calcutta,
en réponse à une invitation de l’Eglise locale.
Intervenant à l’inauguration du couvent,

l’Archevêque de Cuttack-Bhubaneswar, S.Exc.
Mgr John Barwa SVD a indiqué : « Les
religieuses salésiennes s’unissent à notre chemin
missionnaire. Au nom de l’Archidiocèse, je les
accueille chaleureusement et je leur souhaite un
ministère fécond en vue de l’édification du
Royaume de Dieu ». A la cérémonie ont participé
plus de 1.500 fidèles, religieuses, prêtres, laïcs
mais également des fonctionnaires civils locaux,
des fidèles hindous et d’autres religions.
« Dieu nous a fait un don très spécial en cette

année marquée par la célébration du Bicentenaire
de la naissance de notre Père et Fondateur Don
Bosco (1815-2015). Un rêve se réalise » a
déclaré Sœur Rose Ezarath FMA, Supérieure
provinciale des FMA. La mission a commencé
officiellement le 16 août, jour de la naissance de
Don Bosco, au travers de la présence stable de
trois religieuses qui « seront missionnaires de l
’Evangile de la joie » a indiqué Sœur Ezarath.
Les Filles de Marie Auxiliatrice se dédieront en

particulier aux jeunes et aux familles pauvres, en
promouvant des activités éducatives et de
formation professionnelle.

(PA) (Agence Fides 21/08/2015)

POLITIQUE

PHILIPPINES:

Shoah :

hommage au regretté

président philippin Quezón
Une reconnaissance de la Fondation Wallenberg
pour une attitude exceptionnelle en Asie envers
les Juifs d’Europe persécutés.
Anita Bourdin
Rome, 21 août 2015 (ZENIT.org)
Manuel L. Quezon, qui a présidé les Philippines
entre 1935 et 1944, a été honoré à titre posthume
par la Fondation Raoul Wallenberg pour avoir
accueilli 1 300 Juifs fuyant les persécutions
nazies. Un fait exceptionnel en Asie.
Une médaille a été remise à la fille du défunt,
Zenaida Quezon, le 19 août, au cercle du
Mémorial de Quezon City (Philippines) en
présence de l’ambassadeur d’Israël aux
Philippines, Effie Ben-Matityahou et du
président actuel, Benigno Aquino.
La Fondation Wallenberg explique qu’il

« projetait d’accueillir sur son territoire quelque
100 000 réfugiés juifs de l’Europe occupée par
les nazis ».
Cependant, « ce projet monumental a été
contrarié par l’éclatement de la Seconde Guerre
mondiale et l’invasion des Philippines par les
Japonais », précise la même source.
               

vendredi 21 août 2015

EGLISE

KENYA -

Préoccupation pour
les comportements déviants

à l’intérieur des écoles catholiques
  
Nairobi (Agence Fides)- L’Eglise catholique au
Kenya est préoccupée par des comportements
inconvenants au sein des écoles, ayant culminé
dans certains cas par des actes violents « avec
l’implication des élèves dans la radicalisation et
d’autres comportements déviants ».
C’est ce qu’a affirmé S.Exc. Mgr Maurice

Muhatia Makumba, Evêque de Nakura et
Président de la Commission pour l’éducation et
l’enseignement religieux de la Conférence
épiscopale du Kenya dans son discours tenu à
la conférence « Sauver la Jeunesse de
comportements destructifs : une responsabilité
des écoles catholiques ».
Au congrès ont participé 900 personnes,

responsables des écoles catholiques et de
l’Université catholique du Kenya. « Au début de
l’année, nous avons été témoins dans certaines de
 nos écoles de cas d’implication d’élèves dans la
radicalisation et autres comportements déviants.
Ces comportements ont provoqué des effets
négatifs sur l’apprentissage, l’enseignement et le
rôle formateur de l’école. Pour ces raisons, nous
avons décidé d’affronter ce thème de manière à
nous donner la possibilité de réfléchir et
d’élaborer des stratégies efficaces afin
d’augmenter notre engagement de formation au
profit des jeunes présents dans nos écoles » a
déclaré Mgr Makumba.
L’Evêque a par ailleurs fourni des indications

pour affronter la situation : d’un côté,
promouvoir le dialogue avec les élèves afin de
comprendre leurs difficultés et leurs besoins et de
l’autre prétendre de la part de tous le respect des
règles et de la discipline.
(L.M.) (Agence Fides 17/08/2015)

jeudi 20 août 2015

POLITIQUE

 
VATICAN

PAPE FRANCOIS

"LE TRAVAIL DES HOMMES

NE PEUT PAS ETRE

L'OTAGE DU SEUL PROFIT"


"Frères et sœurs, le travail est nécessaire aux
familles, afin qu’elles puissent assurer à chacun
de leurs membres une vie digne ; et c’est en
famille que l’on éduque les enfants au travail
par l’exemple des parents. Dans la tradition
chrétienne, la prière et le travail vont ensemble.
Le manque de travail nuit à la vie spirituelle et
réciproquement. Le travail exprime la dignité de
la personne humaine créée à l’image de Dieu.
Il fait partie du dessein de Dieu créateur, c’est
pourquoi il ne doit pas devenir l’otage de la
logique du seul profit. Autrement ce sont les
pauvres et les familles qui en souffrent le plus.
Il est alors certain que la société travaille contre
elle-même. Car ce sont les familles qui gardent
ces précieux fondements de la création que sont
le lien entre l’homme et la femme, la génération
des enfants, et le travail qui rend le monde
habitable; fondements dont la perte est
dommageable à la maison commune."
 

mardi 18 août 2015

DANS L'ESPRIT


SAINT AUGUSTIN (354-430)
ET LES EPREUVES
DE CE TEMPS
« Cette vie a-t-elle jamais eu quelque chose de bon,
depuis le premier homme, qui lui a valu la mort, de qui
 elle a reçu la malédiction, cette malédiction dont le
Christ Seigneur nous a délivrés ?

Il ne faut donc pas récriminer, mes frères… Qu’est- ce
que le genre humain peut souffrir d’inédit, que nos
ancêtres n’aient pas déjà souffert ?... Le passé, dont
tu crois que c’était le bon temps, n’est bon que parce
que ce n’est pas le tien »

( St AUGUSTIN : Sermon sur les angoisses
et les épreuves de ce temps)

mardi 11 août 2015

DANS L'ESPRIT

VATICAN

PAPE FRANCOIS

Journée mondiale de prière

pour la création

1er septembre
 
"Partageant avec mon frère bien-aimé, le
patriarche œcuménique Bartholomée, les
préoccupations pour l’avenir de la création
(cf. lettre encyclique Laudato si’, 7-9),
et accueillant la suggestion de son représentant,
le métropolite Jean de Pergame, qui est intervenu
lors de la présentation de l’encyclique Laudato si’
sur la sauvegarde de la maison commune, je
désire vous communiquer que j’ai décidé
d’instituer dans l’Église catholique aussi une
« Journée mondiale de prière pour la sauvegarde
de la création ». À partir de cette année, elle sera
célébrée le 1er septembre, comme c’est le cas
depuis un certain temps dans l’Église orthodoxe."

samedi 8 août 2015

DANS L'ESPRIT

 
VATICAN
 
LE PAPE FRANCOIS
 
AUX JEUNES DU "MEJ"
 
En réponse aux tensions
inévitables : le dialogue
Merci beaucoup pour vos questions.
Il y a deux mots, au début de vos
questions, qui m’ont frappé, et ce
sont des paroles que l’on vit dans la
vie quotidienne, dans la société
comme dans la famille. Ces mots
sont « tension » et « conflit ».
Magat Diop a parlé de « tension »
dans les relations familiales et
Gregorius Hanzel a parlé des
« conflits ». Le conflit. Mais que
serait – réfléchissons – une société,
une famille, un groupe d’amis sans
« tensions » et sans « conflits » ?
Savez-vous ce que ce serait ?
Un cimetière. Parce que c’est
seulement dans ce qui est mort qu’il
n’y a ni « tensions » ni « conflits ».

vendredi 7 août 2015

DANS l'ESPRIT

VATICAN

Le pape François a repris les
audiences générales ce mercredi
5 août en abordant la situation des
personnes qui « ont entrepris une
nouvelle union » « à la suite de
l’échec de leurs liens matrimoniaux »
. Il a souligné qu’elles faisaient 
« toujours partie de l’Église » et a
invité les pèlerins à prendre soin de
ces «  familles blessées » et à les
accompagner « dans la vie de foi de
la communauté ».

(ZENIT)

mardi 4 août 2015

POLITIQUE

BURUNDI 

Fusillades nocturnes
dans la capitale

et activiste des droits
fondamentaux

grièvement blessé

Bujumbura (Agence Fides) – « Des tirs d’armes
à feu ont été entendus toute la nuit dans
différents quartiers de Bujumbura. Dans certains
d’entre eux, les fusillades se sont poursuivies
jusqu’à 09.00 locales. On ne sait s’il y a des
victimes ou des blessés » déclarent à l’Agence
Fides des sources locales depuis la capitale du
Burundi où, dans la soirée d’hier, 3 août, un
activiste bien connu des droits fondamentaux,
Pierre-Claver Mbonimpa, a été grièvement
blessé dans une embuscade.
« On ne sait pas encore qui tire sur qui. La

situation demeure très confuse » affirment nos
sources, la confusion étant encore accrue par le
meurtre du GCA Adolphe Nshimirimana,
considéré comme le numéro deux du régime du
Président Pierre Nkurunziza (voir Fides 03/08/2015) mais qui, selon certaines sources de la presse burundaise,
serait tombé en disgrâce et aurait été liquidé par
le régime lui-même.
« Les doutes sur les mandants réels et sur les

exécuteurs matériels du meurtre du Général
Nshimirimana sont alimentés par les
circonstances de l’embuscade au cours de
laquelle l’officier a été tué » rappellent nos
sources. « Le Général Nshimirimana a été touché à 08.00 locales dans les rues d’un quartier de Bujumbura
considéré comme progouvernemental et
fortement contrôlé par la police. Comment un
commando bien armé a-t-il pu y arriver, cribler
de balles la voiture du chef de la sécurité du
régime et s’enfuir sans que personne ne l’arrête ?
Telles sont les questions qui sont sur la bouche de tous » affirment nos sources.
Entre temps, l’opposition au Président

Nkurunziza, réélu le 21 juillet pour un troisième
mandat présidentiel, interdit par la Constitution,
a créé à Addis Abeba (Ethiopie) le Conseil
national pour le respect de l’Accord d’Arusha et
la restauration de l’Etat de droit au Burundi.
(L.M.) (Agence Fides 04/08/2015)

lundi 3 août 2015

POLITIQUE

BURUNDI 

Assassinat du GCA Nshimirimana,

affrontement dans les allées

du pouvoir

ou embuscade des rebelles ?
  
Bujumbura (Agence Fides) – « A Bujumbura,
en ce moment, la situation est tranquille »
indiquent à l’Agence Fides des sources locales
depuis la capitale du Burundi au lendemain de
l’assassinat du GCA Adolphe Nshimirimana,
considéré comme le numéro deux du régime du
Président Pierre Nkurunziza, réélu pour la
troisième fois le 21 juillet, dans le cadre
d’élections considérées comme « ni crédibles ni
libres ni inclusives » par la mission
d’observateurs de l’ONU.
« Le Général Nshimirimana, ancien chef des

services de renseignement, était le responsable
de l’ensemble des services de sécurité ainsi que
de la milice du Président, qui a perpétré des
assauts contre l’opposition » rappellent nos
sources. La candidature de Pierre Nkurunziza
en vue d’un troisième mandat présidentiel est
 intervenue en violation de la Constitution et elle
 a ouvert une grave crise politique, les moyens
de communication de l’opposition ayant été
fermés par les autorités, un coup d’Etat militaire
ayant échoué et des groupes armés de
l’opposition ayant fait leur réapparition.
« Au Burundi, on s’interroge sur les responsables

 de l’assassinat. Certains affirment que l’on a eu
affaire à un affrontement dans les allées du
pouvoir alors que d’autres estiment en revanche
que ce sont les rebelles qui ont frappé » déclarent
les sources de Fides. « Les modalités de l’attentat
laissent cependant à penser que les auteurs
proviennent d’unités de l’armée. Ils ont en effet
utilisé une camionnette découverte de l’armée
ainsi que des armes puissantes. En outre, ils ont
tendu l’embuscade dans le centre de Bujumbura
à 08.00. Ils ont par suite démontré de pouvoir
circuler librement dans la capitale » concluent
nos sources. (L.M.) (Agence Fides 03/08/2015)