FAMILLE SALESIENNE

LE CONGRES « MICHEL RUA » A YAOUNDE

Le Congrès ATE sur don Rua s’est déroulé à Yaoundé les samedis 12 et dimanche 13 février 2011. Plus de 80 personnes ont participé aux deux journées.

Tous les groupes de la Famille salésienne qui existent sur la capitale du Cameroun, ont envoyé de fortes délégations. On note la présence des salésiens coopérateurs, des ADB. On reconnaît une VDB, les Filles des Sacrés Coeurs de Jésus et de Marie, fondées par Don Variara, accompagnées de plusieurs  jeunes de leur quartier d'Ekié, les Filles de Marie auxiliatrice avec une quinzaine de postulantes de leurs deux Provinces francophones de Libreville et d'Abidjan, les prénovices salésiens venus de N'djamena et de Yaoundé Mimboman, des salésiens arrivés du Gabon, du Tchad, de la Guinée équatoriale. Le Congrès s'ouvre le samedi matin  au Centre théologique St Augustin de Nkol Afeme, par les salutations du Père Grégoire Kifuayi, Directeur. Il adresse aux participants le mot d'accueil du Père Provincial, actuellement en visite en Centrafrique.
Et, de suite, le modérateur Paul Tegue passe la parole au Père Jean Baptiste Beraud. Celui-ci esquisse en 45 minutes précises, une présentation biographique de don Rua. Ses allusions à l'attention de don Rua en faveur des travailleurs italiens  immigrés vers la Suisse, pour le percement du tunnel du Simplon, ou le combat de plusieurs années, mené par la Supérieure Salésienne Catarina Daghero en compagnie de don Rua, pour assurer l'avenir de la Famille salésienne, lui apporteront nombre de questions de la part des quelques journalistes qui ont fait le déplacement. A sa suite, le Père Kifuayi montrera sur l'écran les réalisations de Don Bosco et de Don Rua. L'après-midi verra le Père Marco Diaz, équatorien, évoquer l'expansion missionnaire sous les années de Rectorat de don Rua. Le Père Emmanuel Kipulù, congolais, spécialiste en théologie de la spiritualité, retracera avec précisions, le cheminement intérieur du Successeur de Don Bosco.
Mais sans doute, la grande surprise sera le lendemain, avec les conférences brillantes de deux jeunes étudiants en théologie, qui, seulement avec quelques heures à leur disposition, en pleine période d'examens, et avertis très tard pour cause de défections, réussiront, devant un public littéralement médusé, à intéresser tous les participants sur des sujets pas toujours très enthousiasmants sur le plan journalistique. Eric Yawo Alakou, Togolais, 31ans, brossera un panorama attachant des relations en "famille salésienne" vécues par Don Bosco et Rua, tandis que Christophe Tchawo, camerounais du même âge, évoquera les traits actuels du Don Bosco et du Don Rua" africains". Leur présentation en tenue traditionnelle subsaharienne en compagnie du modérateur humoriste tchadien, le coadjuteur Sébastien Ramadan, invitait chacun à ne rien perdre d'une telle journée.
Le cadre et la mise en scène des différentes étapes du Congrès étaient d'une telle préparation de détails dans l'accueil, les badges, la vente d'opuscules, l'ornementation des différentes salles, les temps de pause et les moments d'échanges, le chant à don Rua, créé à l'occasion par le jeune Jerry Matsoumbou, congolais, qu'ils devenaient autant d'invitations à la joie et à la découverte d'un Don Rua très souriant, grand missionnaire, journaliste de haut niveau, et exigeant dans les combats pour la justice sociale. Les équipes de communication du Centre théologique St Augustin ont fonctionné jour et nuit. Les photos et les textes étaient déjà diffusés sur tous les canaux. Le centrafricain Florent Ngoumbeti et le camerounais Rigobert Fumtchum transmettaient chaque soir photos et nouvelles, tandis que le photographe  tchadien Eynem Maguergue expédiait les dernières prises de vue à la minute