dimanche 31 juillet 2011

EGLISE


QUAND PIE XII

FAISAIT RECULER HIMMLER

Le nouveau site du Vatican, inauguré il y a quelques jours (Vatican.news/va), et relayé entre autre par Twitter, révèle de nouveaux documents sur l’action considérable et hardie de Pie XII pour sauver des juifs. Nous donnons ci-dessous le texte original italien de Radio-Vatican sur cette affaire. Nous le faisons suivre de notre traduction en français.

De Pie XII à Benoît XVI, et avant eux,
un dialogue avec les juifs et les autres religions.
Ici, Benoît XVI en prières le 30 novembre 2006,
avec le grand Mufti,
dans la grande mosquée d'Istanboul, en Turquie (Ph DR)

Le texte original italien 

de Radio-Vatican

du 26 juillet 2011

vu sur le Nouveau site du Vatican

« Vatican.news/va »

Nuovi documenti attestano 
il ruolo di Pio XII 
nella salvezza di migliaia di ebrei romani


                       « Papa Pio XII salvò la vita a più di 11.000 ebrei a Roma durante la Seconda guerra mondiale. Lo testimonierebbero alcuni documenti ritrovati dal ricercatore tedesco Micheal Hesemann negli archivi della chiesa di Santa Maria dell'Anima, la chiesa nazionale della Germania a Roma. Hesemann è il rappresentante per la Germania della fondazione “Pave the Way”, fondata negli Stati Uniti dall’ebreo Gary Krupp, con lo scopo di promuovere il dialogo tra le religioni. “Molti hanno criticato Pio XII per essere rimasto in silenzio durante gli arresti del 16 ottobre 1943 e quando i treni lasciarono Roma con 1.007 ebrei mandati al campo di concentramento di Auschwitz”, ha affermato Krupp in una dichiarazione inviata all’agenzia Zenit, ma “nuove scoperte provano che Pio XII agì direttamente dietro le quinte per far terminare gli arresti alle 14.00 dello stesso giorno in cui erano iniziati, e che non riuscì a fermare il treno dal destino tanto crudele”.

“La mattina del 16 ottobre 1943 il Papa seppe dell'arresto degli ebrei e inviò immediatamente una protesta ufficiale vaticana all'ambasciatore tedesco, sapendo che non avrebbe avuto esito”, ha aggiunto Krupp. “Il Pontefice inviò allora suo nipote, il principe Carlo Pacelli, dal vescovo austriaco Alois Hudal, guida della chiesa nazionale tedesca a Roma, che era, secondo alcuni, cordiale con i nazisti e aveva buone relazioni con loro. Il principe Pacelli disse a Hudal che era stato inviato dal Papa, e che Hudal doveva scrivere una lettera al governatore tedesco di Roma, il generale Stahel, per chiedere di fermare gli arresti”, ha continuato il fondatore di “Pave the Way”. Nella lettera del vescovo Hudal al generale Stahel si leggeva infatti: “proprio ora, un'alta fonte vaticana mi ha riferito che questa mattina è iniziato l'arresto degli ebrei di nazionalità italiana. Nell'interesse di un dialogo pacifico tra il Vaticano e il comando militare tedesco, le chiedo urgentemente di dare ordine di fermare immediatamente questi arresti a Roma e nella zona circostante. La reputazione della Germania nei Paesi stranieri richiede una misura di questo tipo, e anche il pericolo che il Papa protesti apertamente”.


La lettera venne poi consegnata a mano al generale Stahel da un confidente di Papa Pio XII, il sacerdote tedesco Pancratius Pfeiffer, superiore generale della Società del Divin Salvatore, che conosceva personalmente Stahel. La mattina dopo, il Generale rispose al telefono: “Ho girato subito la questione alla Gestapo locale e a Himmler personalmente. Himmler ha ordinato che, considerato lo status speciale di Roma, gli arresti siano fermati immediatamente”. Il sacerdote gesuita Peter Gumpel, alto giudice della causa di beatificazione di Pio XII, ha confermato questi eventi, dichiarando di aver parlato personalmente con un generale tedesco, Dietrich Beelitz, che ascoltò la conversazione telefonica tra Stahel e Himmler e confermò che il generale Stahel aveva usato con Himmler la minaccia di un fallimento militare se gli arresti fossero continuati. In un altro documento ritrovato, intitolato “le azioni dirette per salvare innumerevoli persone della nazione ebraica”, si afferma che il vescovo Hudal riuscì, attraverso i suoi contatti con Stahel e con il colonello von Veltheim, a ottenere che “550 istituzioni e collegi religiosi fossero esentati da ispezioni e visite della polizia militare tedesca”. “Migliaia di ebrei locali a Roma, Assisi, Loreto e Padova si salvarono grazie a questa dichiarazione”, ha detto Krupp, che poi ha aggiunto di nutrire la sincera speranza che i rappresentanti degli studiosi della comunità ebraica romana compiano ulteriori ricerche su questo materiale originale. “Scopriranno che la stessa esistenza oggi di quella che Papa Pio XII chiamava 'questa vibrante comunità' è dovuta agli sforzi segreti di questo Papa per salvare ogni vita”, ha concluso Krupp:“Pio XII ha fatto ciò che ha potuto, mentre era sotto la minaccia di invasione, di morte, circondato da forze ostili e con spie infiltrate”. (M.R.)



Notre traduction en français

De nouveaux documents 
attestent que Pie XII 
a sauvé des milliers de juifs à Rome

Le Pape Pie XII a sauvé la vie à plus de 11000 juifs à Rome durant la seconde guerre mondiale. Des documents qui en témoignent ont été retrouvés par le chercheur allemand Micheal Heseman, dans les archives de l’église Santa Maria dell'Anima, église nationale d’Allemagne à Rome. Heseman est le représentant pour l’Allemagne de la fondation « Pave the Way », fondée aux Etats-Unis par le juif Garry Krupp, dans le but de promouvoir le dialogue entre les religions. « Beaucoup ont reproché à Pie XII d’avoir gardé le silence durant les arrestations du 16 octobre 1943 et lorsque des trains partirent de Rome, avec 1007 juifs emmenés au camp de concentration de Auschwitz », affirme Krupp dans une déclaration envoyée à l’Agence Zenit, mais « de nouvelles découvertes prouvent que Pie XII a agi directement pour faire cesser ces arrestations… »
    « Il n’a pas réussi à empêcher ce train… de partir. ». « Au matin du 16 octobre 1943, le pape append l’arrestation des juifs et envoie immédiatement une protestation officielle du Vatican à l’ambassadeur allemand, tout en sachant qu’il ne réussira pas. », note Krupp. « Le Pape envoie alors son neveu, le prince Carlo Pacelli, à l’évêque autrichien Alois Hudai, chef de l’Eglise nationale allemande à Rome, qui est, selon certains, en cordialité avec les nazis et en bonnes relations avec eux. Le prince Pacelli dit à Hundai qu’il doit écrire une lettre au gouverneur allemand de Rome, le général Stahel, pour lui demander de cesser les arrestations », continue le fondateur de « Pave the way ». Dans la lettre de l’évêque Hudai au général Stahel, on lit en effet : « En ce moment, une haute source du Vatican m’a communiqué que ce matin a commencé l’arrestation de juifs de nationalité italienne. Dans l’intérêt d’un dialogue pacifique entre le Vatican et le commandement militaire allemand, je vous demande de toute urgence de cesser immédiatement ces arrestations à Rome et dans les environs. La réputation de l’Allemagne dans les pays étrangers requiert une mesure de ce type, et il y a le danger que le Pape proteste ouvertement. » La lettre est remise au Général Stahel par un confident du Pape Pie XII, le prêtre allemand Pancratius Pfeiffer, supérieur général de la Société du Divin Sauveur, qui connaissait personnellement Stahel. Dans la matinée suivante, le général répond au téléphone : « J’ai communiqué immédiatement cette question à la Gestapo locale et à Himmler personnellement. Himmler a ordonné, vu le statut spécial de Rome, que les arrestations cessent immédiatement. »
Le prêtre jésuite Peter Gumpel, procureur de la cause de béatification de Pie XII, a confirmé ces événements. Il  déclare avoir parlé personnellement avec un général allemand, Dietrich Beelitz, qui a écouté la conversation téléphonique entre Stahel et Himmler. Il confirme que le général Stahel avait usé avec Himmler de la menace d’un échec militaire si les arrestations continuaient.
Dans un autre document intitulé « Actions directes pour sauver d’innombrables personnes de la nation juive », on affirme que l’évêque Hundai a réussi, grâce à ses contacts avec Stahel et avec le colonel von Veltheim, à obtenir que « 550 institutions et collèges religieux soient exemptés d’inspections et de visites de la police militaire allemande ». « Des milliers de juifs présents à Rome, Assise, Lorette et Padoue se sont sauvés grâce à cette déclaration », dit Krupp. Il ajoute garder un sincère espoir que les chercheurs de la communauté juive romaine voudront poursuivre leurs travaux sur ce matériel original : « Ils découvriront que l’existence même aujourd’hui de celle que Pie XII appelait « cette vibrante communauté », est due aux efforts secrets de ce Pape pour sauver toute vie humaine ». « Pie XII a fait ce qu’il a pu, tout en étant menacé d’invasion, de mort, et entouré de forces hostiles et d’espions. » (M.R.)
                               ( Traduction JB Beraud, sdb)


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