mardi 24 mars 2015

DANS L'ESPRIT


LE CANTIQUE DE ZACHARIE ET Mr LE PASTEUR

Ce texte de Luc 1, 68-79, a été écrit en grec au début des années 60, avant la destruction du temple de Jérusalem,

 
Les Pères de l’Eglise ont hier commenté ces lignes,

et le Pasteur JAMES WOODY l’a fait ces jours-ci. Nous l’en remercions.

BEDE LE VENERABLE (672-735) : « Le Seigneur nous a visités comme un médecin ses malades… Le Christ nous a trouvés alors que nous gisions dans les ténèbres et l’ombre de la mort … Il nous a montré le chemin sûr pour la patrie céleste »

Pasteur JAMES WOODY (2015, Oratoire du Louvre à Paris) : « La naissance de Jésus n’est pas le point de départ de l’histoire du salut, mais une pièce qui donne sens au puzzle dont les pièces sont éparses dans notre mémoire… Zacharie nous invite à faire comme lui, à faire l’archéologie de notre mémoire collective dont les textes bibliques constituent la meilleure bibliothèque qui soit. Faire de l’archéologie pour retrouver le fondement de notre vie : à savoir la miséricorde, la bienveillance(v.72,78) dont l’humanité peut faire bon usage. »

(D'après La Croix 14-15 mars 2015)

dimanche 22 mars 2015

FAMILLE SALESIENNE


PAKISTAN-LAHORE
 
MARTYR POUR SAUVER

LA REUNION DES CHRETIENS

(ANS –LAHORE au PAKISTAN) -Il s’appelle Akash Bashir. Il est jeune ancien élève de l’école technique salésienne, du quartier à majorité chrétienne de Yuannabad. Le dimanche 15 mars 2015, Akash Bashir est « security guard », « gardien de la sécurité », avec un compagnon devant les portes de l’église catholique « St John », remplie de fidèles pour la messe. Apercevant un jeune qui cherche à entrer, avec une charge qu’il devine sous son blouson, Akash Bashir n’hésite pas à l’enlacer pour lui barrer le passage. L’explosion provoquée immédiatement par le kamikase lui détache la partie inférieure de son corps. Plusieurs personnes sont tuées. Mais la mort acceptée de Akash Bashir vient de sauver de nombreuses vies humaines.

 

Jean Baptiste Beraud, sdb, avec ANS

 

vendredi 20 mars 2015

POLITIQUE


TUNISIE
“Le Président tunisien, Beji Caid Essebsi, a déclaré aux médias  : " Nous avons choisi le chemin de la démocratie et la démocratie vaincra ", message renouvelé par le Premier Ministre Habib Essid, qui a lancé un appel à l’unité du pays.
Agence Salésienne ANS, ce 20 03 2015

mercredi 18 mars 2015

DANS L'ESPRIT


De François...

 


Ne pleure pas sur ce que tu as perdu,
 
lutte pour ce que tu as.

Ne pleure pas sur celui qui est mort,
 
lutte pour ce qui est né en toi.

Ne pleure pas sur qui t’a abandonné,
 
lutte pour celui qui est avec toi.

Ne pleure pas sur celui qui te hait, l
 
utte pour celui qui t’aime.

Ne pleure pas sur ton passé,
 
lutte pour ton présent.

Ne pleure pas sur ta souffrance,
 
lutte pour ton bonheur.

 

Avec toutes les choses qui nous arrivent, nous apprenons
 
que tout problème a sa solution, il faut simplement aller
 
de l’avant.

 
           Jorge Mario Bergoglio, pape François

mardi 17 mars 2015

NAMIBIE

Conclusions du Congrès

des Commissions épiscopales

Justice et Paix africaines
  
Windhoek (Agence Fides) – La constitution d’une structure continentale de résolution des conflits capable de se déployer dans toutes les zones de l’Afrique où est nécessaire une médiation : telle est l’une des décisions prises au terme du Congrès des Commissions épiscopales Justice et Paix africaines organisé par le SCEAM (Symposium des Conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar), qui a eu lieu dans la capitale de la Namibie, Windhoek, du 12 au 15 mars (voir Fides 16/03/2015). Sur le modèle du Réseau ecclésial panamazonien, les Commissions Justice et Paix africaines institueront un réseau ecclésial des pays de la forêt équatoriale, en vue d’une « gestion transparente et responsable de ce patrimoine commun de l’humanité », affirme le Message publié au terme du Congrès et envoyé à l’Agence Fides.
« Sur un continent qui est toujours plus confronté au défi de la violence et de l’extrémisme religieux, nous sommes convaincus que le dialogue interreligieux, associé à des pratiques de bon gouvernement de la part de nos responsables, constitue un bon moteur pour le développement intégral de nos pays » peut-on lire dans un autre passage du Message.
Le document rappelle le rôle des Bureaux de liaison des parlementaires catholiques, au travers desquels « la Commission Justice et Paix du SCEAM entend contribuer au débat politique, faciliter et promouvoir les transitions pacifiques, la démocratie et le bon gouvernement ». « Les responsables africains » sont par ailleurs invités « à éviter toute forme de manipulation de la loi fondamentale pour perpétuer leur mandat », ce qui constitue une référence claire aux tensions existant dans certains Etats africains, dans lesquels les Chefs d’Etat exercent des pressions pour obtenir un troisième mandat au travers de la révision de la norme constitutionnelle qui, généralement, n’en prévoit que deux.
Les membres des Commissions épiscopales Justice et Paix ont affronté en outre le drame des migrants, causé par les mauvaises conditions de vie présentes dans des zones entières du continent, conditions qui poussent les jeunes et des familles entières à se déplacer à la recherche d’une vie meilleure. Ils font appel aux responsables politiques afin que ceux-ci améliorent les conditions de vie des populations au travers d’une gestion équitable des ressources locales.
Rappelant le drame du virus Ebola, le Message souligne le droit de tous, en particulier des plus pauvres, à accéder à des soins médicaux efficaces. Il pose enfin le problème des changements climatiques qui provoqueraient l’augmentation des zones d’insécurité alimentaire et de famine. (L.M.) (Agence Fides 17/03/2015)

jeudi 12 mars 2015

POLITIQUE

SOUDAN DUSUD

Importants efforts de l’Eglise

face au risque de reprise du conflit
  
Juba (Agence Fides) – « Malheureusement, l’option militaire semble devoir prévaloir et les souffrances de la population se poursuivront » déclarent à l’Agence Fides depuis le Soudan du Sud des sources locales qui demandent à conserver l’anonymat pour raisons de sécurité, au lendemain de l’échec des négociations d’Addis Abeba. Aucun accord de paix définitif n’a donc été trouvé entre les deux factions du SPLM (Mouvement de libération du peuple soudanais, parti aux affaires) respectivement conduites par le Président, Salva Kiir, et par l’ancien Vice-président, Riek Machar, qui, depuis décembre 2013, ont déclenché une guerre civile (voir Fides 10/03/2015).
« Ce n’est un mystère pour personne qu’une bonne partie du budget de l’Etat est destinée à financer l’effort de guerre, tant pour payer les militaires et les miliciens qui leur sont associés, que pour acquérir de nouvelles armes qui continuent à affluer dans le pays, malgré l’embargo décrété par l’ONU » déclarent les sources de Fides, selon lesquelles, « à moins que n’arrivent de l’extérieur de nouvelles aides aux rebelles, ceux-ci semblent destinés à la défaite même si les actions de guérilla pourraient continuer pendant un certain temps dans certaines zones à forte majorité Nuer (l’ethnie à laquelle appartient Riek Machar) ».
Nos sources soulignent en outre une autre réalité : « Vu qu’une bonne partie du budget de l’Etat est destiné à la guerre, il reste bien peu de chose pour venir en aide à la population qui souffre depuis décembre 2013 à cause du conflit. Des millions de personnes survivent grâce aux aides internationales, en particulier grâce aux denrées alimentaires fournies par le Programme alimentaire mondial. L’Eglise catholique fait actuellement d’énormes efforts pour faire parvenir des aides aux villages dispersés dans les Etats les plus touchés par la guerre ».
« A moins d’une forte intervention extérieure pour contraindre les deux parties à reprendre les négociations, une reprise de la guerre sur une vaste échelle semble probable. Mais même si l’une des deux parties devait prévaloir militairement sur l’autre, le conflit laissera derrière lui de profondes blessures, surtout parce qu’il a pris une forte connotation ethnique » concluent les sources de Fides. (L.M.) (Agence Fides 11/03/2015)

mercredi 11 mars 2015

REVUE DE PRESSE

CAMEROUN
A la "une" du quotidien "Mutations"
ce mercredi 11 mars 2015

 Lundi dernier, le site d’information de la Présidence a fait croire, avec photo à l’appui (ndlr. montage), que le chef d’Etat a présidé le 6 mars dernier la cérémonie d’hommage aux soldats camerounais tombés au champ d’honneur.
L’événement organisé à Yaoundé s’est pourtant déroulé en l’absence de Paul Biya, en séjour privé en Europe depuis le 1er mars dernier. La
levée de boucliers sur les réseaux sociaux a poussé la Présidence à retirer l’image et l’article querellés, en catastrophe 

dimanche 8 mars 2015

DANS L'ESPRIT

ORIGENE (v. 185-253),
prêtre et théologien
 Commentaire sur St Jean 10,20
(trad. Thèmes et figures,
coll. Pères dans la foi, DDB 1984, p. 132)

« Le Temple dont il parlait c'était son corps »
    « Détruisez ce Temple et en trois jours je le relèverai »... L'un et l'autre, le Temple et le corps de Jésus, sont à mes yeux un symbole de l'Eglise... Le Temple sera relevé et le corps ressuscitera, le troisième jour... Car le troisième jour surgira dans un ciel nouveau et une terre nouvelle (2P 3,13), quand les ossements, c'est-à-dire toute la maison d'Israël (Ez 37,11), se dresseront au grand Jour du Seigneur, et que la mort sera vaincue...

    De même que le corps de Jésus, assujetti à la condition humaine vulnérable, a été fixé à la croix et enseveli, puis a été relevé, ainsi le corps total des fidèles du Christ a été « fixé à la croix avec lui » et « désormais ne vit plus » (Ga 2,19). En effet, comme Paul, chacun d'eux ne se glorifie de rien d'autre que de la croix de notre Seigneur Jésus Christ, qui a fait de lui un crucifié pour le monde et du monde un crucifié pour lui (Ga 6,14)... « Car nous avons été ensevelis avec le Christ » dit Paul, qui ajoute, comme s'il avait reçu quelque gage de la résurrection : « Et avec lui nous nous sommes relevés » (Rm 6,4-9). Chacun marche alors dans une vie nouvelle, mais qui n'est pas encore la résurrection bienheureuse et parfaite... Si quelqu'un est maintenant mis au tombeau, un jour il ressuscitera.

vendredi 6 mars 2015

DANS L'ESPRIT


YAOUNDE
 
HOMELIE DU VENDREDI
6 MARS 2015

Nous sommes en plein Carême. Chaque vendredi, l’Eglise par ses chemins de croix nous invite à nous purifier, à demander pardon de nos péchés. Chaque jour, à la messe, les textes nous invitent à suivre le Christ. Ces textes ont été choisis, au Concile Vatican II.  Les années passent très vite. Le Concile Vatican II, c’était hier à peine. Le 11 octobre 1962, il y a seulement 53 ans, ce Concile débutait. Jean XXIII allait le conduire jusqu’à sa mort, le 3 juin 1963, à peine 8 mois plus tard. Paul VI lui succédait, et mettait au travail de multiples ordres religieux pour rénover la liturgie, et choisir des textes pour chaque jour. Bénédictins, dominicains, jésuites allaient travailler pendant 4 ans. L’idée était de  mettre à la portée des paroissiens les plus grands textes de la Bible sur trois ans. C’était un changement, tellement fort que c’est vous maintenant qui lisez les textes. Imaginez auparavant. Nous, les prêtres lisions tout et seulement en latin. Et encore, le dos tourné au peuple.

Aujourd’hui, ces deux textes que nous venons de lire ont ainsi été choisis par des hommes connaisseurs de la Bible. Vous avez pu remarquer déjà qu’ils ont quelque chose à faire ensemble. Dans l’un, Joseph est menacé d’être mis à mort par ses propres frères. Dans l’autre, le fils du propriétaire de la vigne n’est pas seulement menacé, il est mis à mort, massacré par les vignerons. Vous comprenez que c’est bien de la mise à mort du Christ dont l’Eglise veut nous parler. Le carême nous fait revivre les souffrances  du Christ dans sa Passion, pour nous préparer à sa Résurrection, au jour de Pâques. Au cours des siècles, les chrétiens ont toujours eu à prier pour ceux qui souffraient. Aujourd’hui, la Passion du Christ s’étale sous nos yeux. Notre propre pays lui-même assiste à des barbaries toujours plus raffinées. Dans toutes les guerres, des petites filles de 7 ans ont pu être tuées, mais imaginer de les faire exploser elles-mêmes avec des bombes qu’on met sur leur corps pour tuer des gens dans un marché, ou à la sortie d’une Eglise, c’est vraiment le signe d’une grande perversion. Et pourtant, nous croyons que le Seigneur peut convertir le cœur de ces gens de l’état islamique. L’Eglise en a vu d’autres. A commencer par la conversion de St Paul. Je me souviens de Pie XII canonisant Maria Goretti. Son assassin était là, présent. Il venait de rentrer dans un ordre franciscain.

L’histoire de Joseph vendu par ses frères, rejoint notre propre histoire. Celle du Fils tué par les vignerons, c’est notre histoire. Toute la Bible nous tisse des récits où Dieu cherche à nous aider à L’aimer. Tous ces récits sont là pour que nous restions toujours dans l’espérance. Heureux sommes-nous, si nous pouvons déclarer comme le Christ dans l’Evangile de ce matin : « N’avez-vous jamais lu dans les Ecritures : « La pierre qu’ont rejeté les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle. C’est là l’œuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux. ». Cherchez bien : il y a beaucoup de « merveilles dans nos vies" . Amen 

Jean Baptiste Beraud, sdb 

jeudi 5 mars 2015

EGLISE

VATICAN
"La personne âgée n'est pas un étranger , c'est nous"
 

Catéchèse du pape François

Anne Kurian

ROME, 4 mars 2015 (Zenit.org) - « La personne âgée n’est pas un étranger. La personne âgée, c’est nous : dans peu de temps, dans longtemps, mais c’est de toute manière inévitable, même si nous n’y pensons pas. Et si nous n’apprenons pas à bien traiter les personnes âgées, nous serons traités de la même façon », met en garde le pape François.

Lors de l'audience générale de ce 4 mars 2015, le pape a consacré sa sixième catéchèse sur la famille aux personnes âgées et à leur « condition problématique » dans une société où « la vie s’est allongée mais la société ne s’est pas "élargie" à la vie ».

Les sociétés actuelles en effet « ne se sont pas suffisamment organisées pour leur faire de la place, avec un juste respect et une considération concrète pour leur fragilité et leur dignité », a-t-il constaté : elles sont « programmées sur l’efficacité » et « le profit » et par conséquent voient les plus vieux « comme un poids, des personnes inutiles ».

« On les met au rebut. On n’ose pas le dire ouvertement, mais on le fait ! », a ajouté le pape en condamnant cette attitude « vile » : abandonner les personnes âgées dans des maisons de retraite sans les visiter est « un péché mortel ».

Au fondement du rejet des seniors, il y a « l'incapacité égoïste d’accepter leurs limites qui reflètent nos limites », a-t-il souligné.

En réalité les personnes âgées sont « une richesse » : elles sont « la réserve de sagesse du peuple », à tel point que « là où l’on n’honore pas les personnes âgées, il n’y a pas d’avenir pour les jeunes », a affirmé le pape.

Il a cité à ce sujet le livre de Ben Sirac le Sage : « Ne fuis pas la conversation des vieillards – eux-mêmes ont appris de leurs pères – car auprès d’eux tu acquerras l’intelligence et l’art de répondre en temps voulu. » (Si 8, 9)

Pour conclure, il a exhorté à « réveiller le sens collectif de la gratitude, de l’appréciation, de l’hospitalité » : « les personnes âgées sont des hommes et des femmes, des pères et des mères qui ont été avant nous sur notre route, dans notre maison, dans notre bataille quotidienne pour une vie digne. Ce sont des hommes et des femmes de qui nous avons beaucoup reçu », a- t-il rappelé.

 

 

mercredi 4 mars 2015

POLITIQUE

SYRIE

L'ECRASEMENT DES POPULATIONS

L'agence des Salésiens
de Don Bosco ( ANS)
communique:

"Après les attaques subies par tant de villages chrétiens le long du fleuve Khabur, les chrétiens assyriens, présents dans la nord Est de la Syrie, se sont réfugiés dans les villes de Hasakah et Qamishli, plus sûres. Au total on compte plus de 200 familles dans les deux villes, sur un total de 1.100 familles chrétiennes  en fuite . On dénombre 250 chrétiens assyriens enlevés. Beaucoup de personnes se  sont enfuies sans rien. Certains partent même pieds nus. On est en train de détruire une civilisation. On ruine l’histoire de la Syrie et la cohabitation entre chrétiens et musulmans.
Nous, Salésiens en Syrie , nous remercions tous nos bienfaiteurs et restons en prière pour demander au Seigneur trois dons : la paix, la sainteté au milieu des jeunes et les vocations engagées dans la construction du Royaume de Dieu pour l’Eglise et la société syrienne."
 
A Damas, ANS, le 04/03/2015
comunica ANS news

mardi 3 mars 2015

POLITIQUE

AFRIQUE

Lettre pastorale de la Conférence épiscopale

d’Afrique du Nord
  
Cité du Vatican (Agence Fides)
« Notre région est en pleine mutation, l’Eglise universelle connaît d’importantes transformations, nos Eglises locales sont en évolution : nous ressentons fortement l’appel du Seigneur à être, plus que jamais en Afrique du Nord, « Serviteurs de l’Espérance » affirment les Evêques de la Conférence Episcopale d’Afrique du Nord (CERNA) dans leur Lettre pastorale envoyée à l’Agence Fides, laquelle a été présentée au Pape François aujourd’hui, 2 mars, à l’occasion de leur visite Ad Limina.
« La région du nord de l’Afrique se situe géographiquement et culturellement au carrefour de l’Afrique, de l’Europe et du Proche-Orient » affirme le document. « La dynamique des « printemps arabes », les questions de sécurité régionale et proche orientale, la crise économique européenne et les migrations provenant d’Afrique sub-saharienne, comportent de profondes mutations et de nouveaux défis pour notre région ».
En particulier, ce qu’il est convenu d’appeler « printemps arabes » ont eu des dynamiques nettement différentes dans les deux pays faisant partie de la zone de la CERNA : « Si au cours d’un processus de dialogue national, la Tunisie s’est dotée d’une nouvelle Constitution en janvier 2014, la Libye connaît une situation très préoccupante, où perdurent des tensions et des violences sur un fonds de profonde déstabilisation de l’Etat » affirment les Evêques qui réaffirment cependant : « ces difficultés ne remettent pas en cause ce regard d’espérance » ayant son origine dans les « printemps arabes ».Les Evêques soulignent en effet que le processus de démocratisation est un phénomène de longue haleine, « toujours en devenir, dans le cadre duquel toute tentative de copier ou d’imposer des modèles existants serait vain et inadapté ». Le document réaffirme la spécificité de l’Eglise en Afrique du Nord, engagée dans le « dialogue de vie » avec les musulmans et dans le fait d’être une « Eglise citoyenne » qui entend « apporter sa contribution à la vie et à la construction de la société, sans militance politique ni recherchée ni désirée ».

(L.M.) (Agence Fides 02/03/2015)

lundi 2 mars 2015

REVUE DE PRESSE

CAMEROUN

EMEUTES DE FEVRIER 2008

Je lis dans Mutations (ndlr. quotidien d’opposition) du 27 02 2015, sous le titre « Emeutes de février 2008 – Le gouvernement ignore les familles des victimes ».( ndlr. Je me demande comment ces familles peuvent attendre quelque souci de ce gouvernement qui n’a pas hésité à faire tirer sur ces jeunes. Il n’est pas dans l’habitude des Dictatures de s’excuser.)

« …L’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat-Littoral et France) –a dénoncé 136 tués et environ 3000 arrestations. Le gouvernement quant à lui a reconnu un bilan officiel de 40 morts et de 1671 personnes interpellées. »

(ndlr. Nous avons su par des jeunes militants que quelques policiers avaient refusé de tirer sur ces jeunes) 

En ce 7e anniversaire de ces émeutes, nous nous souvenons aussi du silence impressionnant de l’Eglise camerounaise. A notre connaissance, seul l’Archevêque de Douala, Mgr Kléda, a organisé une messe pour « les victimes des émeutes ». Son homélie ce jour-là, reste une page des Actes des Apôtres de notre Eglise.  En substance, il disait : « Vous ne vous êtes pas interrogés pour savoir pourquoi ils cassaient ? Que leur donnez-vous pour les aider à vivre ? »

 Pierre Jarret