mercredi 6 novembre 2013

EGLISE


AFRIQUE DU SUD
 
Brutale agression d’un Curé à Pretoria

Pretoria (Agence Fides) – « Je ne peux pas croire que quelqu’un
soit capable de commettre une action si cruelle vis-à-vis d’un
prêtre. C’est véritablement choquant »
a affirmé S.Exc. Mgr William Matthew Slattery, Archevêque
de Pretoria, après avoir rendu visite au Père Craigh Laubscher,
Curé de la John Fisher Catholic Church de Lynnwood au Jacaranda Hospital, où il est actuellement hospitalisé.
Dimanche 3 novembre, le prêtre a été agressé en face
de son presbytère par un homme qui l’a férocement frappé avec
un vilebrequin avant de chercher à l’étrangler. Le croyant mort,
l’agresseur est entré au presbytère, volant la quête. Voici une
semaine, l’homme en question avait demandé de l’aide au
Père Laubscher, qui lui avait donné un peu de nourriture.
Le Père Laubscher est aimé et estimé de ses paroissiens qui

l’apprécient pour sa disponibilité.
Le Père Chris Townsend, Curé de la King Parish Catholic Church

de Queenswood, la Paroisse dans laquelle le Père Laubscher
exerçait précédemment son ministère de Curé a déclaré :
« Cet acte de violence nous préoccupe. En tant que prêtre, il n’est
pas possible de repousser une personne en difficulté et ceci nous
rend vulnérable vis-à-vis de prédateurs comme celui-ci. Nous
devons faire ce qu’y est nécessaire pour aider les autres, coûte que
coûte. Il s’agit d’une situation très difficile. Nous prions pour le
Père Laubscher afin qu’il se reprenne vite et nos prières intercèdent
en faveur de tous les prêtres qui doivent affronter des situations
difficiles partout dans le monde ».
Les conditions du Père Laubscher demeurent critiques même si

elles sont en voie d’amélioration.
 
                   (L.M.) (Agence Fides 05/11/2013)

 

lundi 4 novembre 2013

POLITIQUE


REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE -
Témoignage d’un missionnaire
à propos de la présence de 6.000 évacués
dans la Cathédrale de Bouar

Bangui (Agence Fides) – « Grâce à Dieu, les tirs et combats se
sont limités à la zone de l'aéroport » - indique à l’Agence Fides
le Père Aurelio Gazzera, missionnaire carme qui s’est rendu
les 30 et 31 octobre à Bouar, la ville du nord-ouest de la
République centrafricaine dans laquelle, Dimanche 27 octobre,
les anciens rebelles de la coalition Seleka ont été attaqués
par des groupes spontanés d’autodéfense appelés « Antibalaka »
(voir Fides 31/10/2013).
« Il y a probablement très peu de politique dans cette affaire-

affirme le missionnaire – qui est plutôt la réaction des gens
désespérés, qui ont vu leurs maisons brûlées, amis et familiers
tués, leurs choses volées, eux-mêmes empêchés d'aller et venir
librement ».
Suite aux combats, la population a cherché refuge dans les

Paroisses Fatima, Saint Laurent – qui a accueilli 1.400 personnes –
et dans la Cathédrale – où se trouvent plus de 6.000 personnes.
La présence de la force de paix des pays d’Afrique centrale

(FOMAC-MISCA) a permis que les forces de la Seleka ne
commettent pas de rétorsions contre les civils, garantissant ainsi
la protection des évacués.
Le Père Gazzera, qui est également responsable de la Caritas de

Bouar, a participé à une réunion avec les autorités locales et
le commandant de la FOMAC, au cours de laquelle le Curé de la
Cathédrale a demandé de l’aide afin de faire face à la situation
qui s’est créée à l’intérieur de l’église.
Le Père Gazzera a ensuite visité la Cathédrale :

« Il est impressionnant de voir autant de gens(…) tous très
tranquilles, et tout le monde en train de faire quelque chose –
raconte le missionnaire. Mais on ressent une forte préoccupation
au sujet d'un retour qui n'est pas sans danger ».
Les 6.000 évacués sont assistés par les militaires de la FOMAC,
« des Gabonais, qui font un excellent travail » souligne le
Père Gazzera. « Il y a des bénévoles de la Caritas paroissiale et
de Justice et Paix qui assurent l'ordre, la sécurité et l'hygiène.
Il y a l'infatigable Père Mirek, Curé et Vicaire général.
Il y a une équipe d'infirmières qui, avec le médecin, ont créé un
petit hôpital dans la vieille cathédrale ».
« Pour l'instant, il est important que les gens reprennent confiance

et rentrent dans leurs quartier. Mais pour cela, il est nécessaire
que les autorités relèvent le défis et organisent des patrouilles
et veillent à ce que la situation reste tranquille »
conclut le missionnaire.
                   (L.M.) (Agence Fides 04/11/2013)

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"

Pour celui qui connaît Bangui, les détails de ce récit sont précieux.
Dans la ville, les moyens restent pauvres. Les paroisses et la
cathédrale en question ont peu de possibilités pour une foule
aussi grande de réfugiés. Après des semaines de panique,
d'insécurité, d'incendies et de destruction, le désir de recommencer
à vivre reste la grande valeur. Chacun se met debout, apportant
à l'autre ce qu'il peut. Bien sûr, les quelques organisations sont
déjà à pied d'œuvre. Mais, de loin, il est difficile de mesurer ce
que représente exactement la "Caritas paroissiale", le groupe
"Justice et Paix du quartier". C'est souvent très petit. Les moyens
sont minimes. Les familles n'ont rien, parfois depuis des semaines.
Pourtant, malgré les excès de "groupes de libération" incapables
de ne pas détruire et massacrer, ces minuscules forces de
communautés chrétiennes toujours en recommencement lancent
à nouveau leurs appels à la vie. Des gestes se font. Des hommes
armés acceptent de dialoguer. Des gens arrêtés sont relâchés.
Humbles communautés chrétiennes toujours présentes. Des
réfugiés se lèvent à leur tour: "Arrêtez! Il est Ressuscité !
Levez-vous avec Lui ! et avec nous !"
                                  Pierre Jarret



 

vendredi 1 novembre 2013

POLITIQUE


ALGERIE

TIBHIRINE 1996 ?

QUI LES A MASSACRES ?

Lors d’une réunion avec les familles, mercredi 30 octobre 2013,
François Hollande leur a assuré que le juge français Marc Trévidic
pourrait se rendre en Algérie, mi-novembre.

Lors d’un entretien avec les familles des moines de Tibhirine,
assassinés en 1996 dans des conditions restées confuses, François
Hollande a annoncé qu’il avait eu l’accord des autorités algériennes
pour que le juge d’instruction, Marc Trévidic, puisse se rendre sur
place dans la deuxième quinzaine de novembre 2013.

 « Il a obtenu le feu vert algérien pour une réunion préparatoire aux
actes d’enquête que veut réaliser le juge, précise l’avocat des familles,
Maître Patrick Baudouin. C’est une satisfaction après un an et demi
de blocage. » 

Au-delà de cette avancée, cette réunion était très importante pour
les familles. « Les familles ont bien pu réaffirmer au Président
qu’elles n’étaient pas dans une recherche de vengeance mais de
vérité, et c’était important pour elles, explique leur avocat. François
Hollande nous a demandé de le tenir au courant et a affirmé qu’il était
prêt à intervenir à nouveau auprès des autorités. » 

Fin mars 1996, en pleine guerre d’Algérie, sept moines trappistes
français avaient été enlevés et séquestrés. Leur mort avait été
annoncé deux mois plus tard. Leurs têtes avaient été retrouvées,
mais pas leur corps. Les auteurs de ces assassinats n’ont toujours
pas été identifiés.

Après avoir suivi la thèse islamiste, le juge Marc Trévidic a réorienté
l’enquête depuis 2009 vers une possible bavure de l’armée
algérienne.

                 Flore Thomasset ,  dans La Croix, 31 octobre 2013

lundi 28 octobre 2013

POLITIQUE


RD CONGO -
Dénonciation de la société civile
à l’encontre du M23
 à propos de l’existence d’autres fosses communes
en sus de celles déjà découvertes

Kinshasa (Agence Fides) – Alors que l’offensive des forces armées congolaises (FARDC) contre les guérilleros du M23 se poursuit
dans l’ensemble du Nord Kivu, dans l’est de la République
démocratique du Congo, la Coordination de la société civile dans
cette province congolaise dénonce la présence de nouvelles fosses communes dans les zones précédemment occupées par les rebelles.
Dans un communiqué envoyé à l’Agence Fides, elle attire à

nouveau l’attention des autorités congolaises et de la communauté internationale sur la découverte de deux fosses communes à
Kibumba, une zone qui se trouvait sous le contrôle du M23.
« Nous demandons l’ouverture immédiate d’une enquête
internationale afin d’identifier les corps qui y sont enterrés et
d’établir les responsabilités de ces morts dans le cas où il s’agirait
de civils » affirme le communiqué.
« Cela est indispensable – poursuit la Coordination provinciale

de la société civile au Nord Kivu – parce que notre organisation
est convaincue que d’autres fosses communes seront découvertes
dans les zones occupées par la rébellion, responsable de nombreux massacres et d’exécutions sommaires de civils dans les territoires
de Rutshuru et Nyiragongo ».
             (L.M.) (Agence Fides 28/10/2013)

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"
 
Dans une telle région où des groupes armés continuent d'intervenir
et de causer constamment de nouvelles tueries, les groupes de la
société civile se révèlent avec une mission considérable.
Il faut tout faire pour sauver les possibilités de tels groupes dans
leur tâche de pacification. Il faut tout faire pour faciliter leur
existence, et maintenir leur action.
                              Pierre Jarret



RD CONGO -
Dénonciation de la société civile à l’encontre du M23 à propos de l’existence d’autres fosses communes en sus de celles déjà découvertes

Kinshasa (Agence Fides) – Alors que l’offensive des forces armées congolaises (FARDC) contre les guérilleros du M23 se poursuit dans l’ensemble du Nord Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, la Coordination de la société civile dans cette province congolaise dénonce la présence de nouvelles fosses communes dans les zones précédemment occupées par les rebelles.
Dans un communiqué envoyé à l’Agence Fides, elle attire à nouveau l’attention des autorités congolaises et de la communauté internationale sur la découverte de deux fosses communes à Kibumba, une zone qui se trouvait sous le contrôle du M23. « Nous demandons l’ouverture immédiate d’une enquête internationale afin d’identifier les corps qui y sont enterrés et d’établir les responsabilités de ces morts dans le cas où il s’agirait de civils » affirme le communiqué.
« Cela est indispensable – poursuit la Coordination provinciale de la société civile au Nord Kivu – parce que notre organisation est convaincue que d’autres fosses communes seront découvertes dans les zones occupées par la rébellion, responsable de nombreux massacres et d’exécutions sommaires de civils dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo ». (L.M.) (Agence Fides 28/10/2013)

RD CONGO - Dénonciation de la société civile à l’encontre du M23 à propos de l’existence d’autres fosses communes en sus de celles déjà découvertes

Kinshasa (Agence Fides) – Alors que l’offensive des forces armées congolaises (FARDC) contre les guérilleros du M23 se poursuit dans l’ensemble du Nord Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, la Coordination de la société civile dans cette province congolaise dénonce la présence de nouvelles fosses communes dans les zones précédemment occupées par les rebelles.
Dans un communiqué envoyé à l’Agence Fides, elle attire à nouveau l’attention des autorités congolaises et de la communauté internationale sur la découverte de deux fosses communes à Kibumba, une zone qui se trouvait sous le contrôle du M23. « Nous demandons l’ouverture immédiate d’une enquête internationale afin d’identifier les corps qui y sont enterrés et d’établir les responsabilités de ces morts dans le cas où il s’agirait de civils » affirme le communiqué.
« Cela est indispensable – poursuit la Coordination provinciale de la société civile au Nord Kivu – parce que notre organisation est convaincue que d’autres fosses communes seront découvertes dans les zones occupées par la rébellion, responsable de nombreux massacres et d’exécutions sommaires de civils dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo ». (L.M.) (Agence Fides 28/10/2013)

dimanche 27 octobre 2013

POLITIQUE

NIGERIA 

Une centaine de morts environ
dans le cadre d’affrontements
dans deux Etats du nord-est du Nigeria
Abuja (Agence Fides) –

Une véritable bataille a occupé les forces de sécurité
nigérianes à Damaturu, capitale de l’Etat de Yobe,
dans le nord-est du Nigeria, lorsqu’un groupe de
membres de la secte islamique Boko Haram a attaqué
un certain nombre de commissariats de police de la
ville.
Les combats ont débuté au soir du 24 octobre et se sont
poursuivis pendant toute la nuit pour s’achever au matin
du 25. Un couvre-feu a été décrété dans la ville.
L’armée affirme que 21 membres de Boko Haram ont

été tués lors de ces affrontements alors que, selon des
nouvelles non confirmées reprises par la presse
nigériane, 15 agents de police, 23 militaires et 30 civils
auraient également perdu la vie dans ces
circonstances.
Précédemment, les autorités militaires avaient affirmé

avoir attaqué deux bases de Boko Haram dans les
environs de Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno.
L’opération, qui a notamment vu la mise en œuvre
d’avions de combat, a fait au moins 74 morts parmi les
membres du groupe.
On se souviendra que Borno et Yobe sont deux des trois

Etats, avec celui d’Adamawa, dans lesquels, depuis
le mois de mai, est en vigueur l’Etat d’urgence
(voir Fides 15/05/2013) afin de chercher de faire
obstacle aux activités de Boko Haram.
                    (L.M.) (Agence Fides 26/10/2013)
NIGERIA -

Une centaine de morts environ
dans le cadre d’affrontements
dans deux Etats du nord-est du Nigeria
Abuja (Agence Fides) –

Une véritable bataille a occupé les forces de sécurité nigérianes à Damaturu, capitale de l’Etat de Yobe, dans le nord-est du Nigeria, lorsqu’un groupe de membres de la secte islamique Boko Haram a attaqué un certain nombre de commissariats de police de la ville. Les combats ont débuté au soir du 24 octobre et se sont poursuivis pendant toute la nuit pour s’achever au matin du 25. Un couvre-feu a été décrété dans la ville.
L’armée affirme que 21 membres de Boko Haram ont été tués lors de ces affrontements alors que, selon des nouvelles non confirmées reprises par la presse nigériane, 15 agents de police, 23 militaires et 30 civils auraient également perdu la vie dans ces circonstances.
Précédemment, les autorités militaires avaient affirmé avoir attaqué deux bases de Boko Haram dans les environs de Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno. L’opération, qui a notamment vu la mise en œuvre d’avions de combat, a fait au moins 74 morts parmi les membres du groupe.
On se souviendra que Borno et Yobe sont deux des trois Etats, avec celui d’Adamawa, dans lesquels, depuis le mois de mai, est en vigueur l’Etat d’urgence (voir Fides 15/05/2013) afin de chercher de faire obstacle aux activités de Boko Haram. (L.M.) (Agence Fides 26/10/2013
)
NIGERIA -

Une centaine de morts environ dans le cadre d’affrontements
dans deux Etats du nord-est du Nigeria
Abuja (Agence Fides) –

Une véritable bataille a occupé les forces de sécurité nigérianes à Damaturu, capitale de l’Etat de Yobe, dans le nord-est du Nigeria, lorsqu’un groupe de membres de la secte islamique Boko Haram a attaqué un certain nombre de commissariats de police de la ville. Les combats ont débuté au soir du 24 octobre et se sont poursuivis pendant toute la nuit pour s’achever au matin du 25. Un couvre-feu a été décrété dans la ville.
L’armée affirme que 21 membres de Boko Haram ont été tués lors de ces affrontements alors que, selon des nouvelles non confirmées reprises par la presse nigériane, 15 agents de police, 23 militaires et 30 civils auraient également perdu la vie dans ces circonstances.
Précédemment, les autorités militaires avaient affirmé avoir attaqué deux bases de Boko Haram dans les environs de Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno. L’opération, qui a notamment vu la mise en œuvre d’avions de combat, a fait au moins 74 morts parmi les membres du groupe.
On se souviendra que Borno et Yobe sont deux des trois Etats, avec celui d’Adamawa, dans lesquels, depuis le mois de mai, est en vigueur l’Etat d’urgence (voir Fides 15/05/2013) afin de chercher de faire obstacle aux activités de Boko Haram. (L.M.) (Agence Fides 26/10/2013)
NIGERIA -

Une centaine de morts environ dans le cadre d’affrontements
dans deux Etats du nord-est du Nigeria
Abuja (Agence Fides) –

Une véritable bataille a occupé les forces de sécurité nigérianes à Damaturu, capitale de l’Etat de Yobe, dans le nord-est du Nigeria, lorsqu’un groupe de membres de la secte islamique Boko Haram a attaqué un certain nombre de commissariats de police de la ville. Les combats ont débuté au soir du 24 octobre et se sont poursuivis pendant toute la nuit pour s’achever au matin du 25. Un couvre-feu a été décrété dans la ville.
L’armée affirme que 21 membres de Boko Haram ont été tués lors de ces affrontements alors que, selon des nouvelles non confirmées reprises par la presse nigériane, 15 agents de police, 23 militaires et 30 civils auraient également perdu la vie dans ces circonstances.
Précédemment, les autorités militaires avaient affirmé avoir attaqué deux bases de Boko Haram dans les environs de Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno. L’opération, qui a notamment vu la mise en œuvre d’avions de combat, a fait au moins 74 morts parmi les membres du groupe.
On se souviendra que Borno et Yobe sont deux des trois Etats, avec celui d’Adamawa, dans lesquels, depuis le mois de mai, est en vigueur l’Etat d’urgence (voir Fides 15/05/2013) afin de chercher de faire obstacle aux activités de Boko Haram. (L.M.) (Agence Fides 26/10/2013)
NIGERIA -

Une centaine de morts environ
dans le cadre d’affrontements
dans deux Etats du nord-est du Nigeria
Abuja (Agence Fides) –

Une véritable bataille a occupé les forces de sécurité nigérianes à Damaturu, capitale de l’Etat de Yobe, dans le nord-est du Nigeria, lorsqu’un groupe de membres de la secte islamique Boko Haram a attaqué un certain nombre de commissariats de police de la ville. Les combats ont débuté au soir du 24 octobre et se sont poursuivis pendant toute la nuit pour s’achever au matin du 25. Un couvre-feu a été décrété dans la ville.
L’armée affirme que 21 membres de Boko Haram ont été tués lors de ces affrontements alors que, selon des nouvelles non confirmées reprises par la presse nigériane, 15 agents de police, 23 militaires et 30 civils auraient également perdu la vie dans ces circonstances.
Précédemment, les autorités militaires avaient affirmé avoir attaqué deux bases de Boko Haram dans les environs de Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno. L’opération, qui a notamment vu la mise en œuvre d’avions de combat, a fait au moins 74 morts parmi les membres du groupe.
On se souviendra que Borno et Yobe sont deux des trois Etats, avec celui d’Adamawa, dans lesquels, depuis le mois de mai, est en vigueur l’Etat d’urgence (voir Fides 15/05/2013) afin de chercher de faire obstacle aux activités de Boko Haram. (L.M.) (Agence Fides 26/10/2013)
NIGERIA -

Une centaine de morts environ dans le cadre d’affrontements
dans deux Etats du nord-est du Nigeria
Abuja (Agence Fides) –

Une véritable bataille a occupé les forces de sécurité nigérianes à Damaturu, capitale de l’Etat de Yobe, dans le nord-est du Nigeria, lorsqu’un groupe de membres de la secte islamique Boko Haram a attaqué un certain nombre de commissariats de police de la ville. Les combats ont débuté au soir du 24 octobre et se sont poursuivis pendant toute la nuit pour s’achever au matin du 25. Un couvre-feu a été décrété dans la ville.
L’armée affirme que 21 membres de Boko Haram ont été tués lors de ces affrontements alors que, selon des nouvelles non confirmées reprises par la presse nigériane, 15 agents de police, 23 militaires et 30 civils auraient également perdu la vie dans ces circonstances.
Précédemment, les autorités militaires avaient affirmé avoir attaqué deux bases de Boko Haram dans les environs de Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno. L’opération, qui a notamment vu la mise en œuvre d’avions de combat, a fait au moins 74 morts parmi les membres du groupe.
On se souviendra que Borno et Yobe sont deux des trois Etats, avec celui d’Adamawa, dans lesquels, depuis le mois de mai, est en vigueur l’Etat d’urgence (voir Fides 15/05/2013) afin de chercher de faire obstacle aux activités de Boko Haram. (L.M.) (Agence Fides 26/10/2013)
NIGERIA -

Une centaine de morts environ dans le cadre d’affrontements dans deux Etats du nord-est du Nigeria
Abuja (Agence Fides) – Une véritable bataille a occupé les forces de sécurité nigérianes à Damaturu, capitale de l’Etat de Yobe, dans le nord-est du Nigeria, lorsqu’un groupe de membres de la secte islamique Boko Haram a attaqué un certain nombre de commissariats de police de la ville. Les combats ont débuté au soir du 24 octobre et se sont poursuivis pendant toute la nuit pour s’achever au matin du 25. Un couvre-feu a été décrété dans la ville.
L’armée affirme que 21 membres de Boko Haram ont été tués lors de ces affrontements alors que, selon des nouvelles non confirmées reprises par la presse nigériane, 15 agents de police, 23 militaires et 30 civils auraient également perdu la vie dans ces circonstances.
Précédemment, les autorités militaires avaient affirmé avoir attaqué deux bases de Boko Haram dans les environs de Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno. L’opération, qui a notamment vu la mise en œuvre d’avions de combat, a fait au moins 74 morts parmi les membres du groupe.
On se souviendra que Borno et Yobe sont deux des trois Etats, avec celui d’Adamawa, dans lesquels, depuis le mois de mai, est en vigueur l’Etat d’urgence (voir Fides 15/05/2013) afin de chercher de faire obstacle aux activités de Boko Haram. (L.M.) (Agence Fides 26/10/2013)
NIGERIA -

Une centaine de morts environ dans le cadre d’affrontements
dans deux Etats du nord-est du Nigeria
Abuja (Agence Fides) –

Une véritable bataille a occupé les forces de sécurité nigérianes à Damaturu, capitale de l’Etat de Yobe, dans le nord-est du Nigeria, lorsqu’un groupe de membres de la secte islamique Boko Haram a attaqué un certain nombre de commissariats de police de la ville. Les combats ont débuté au soir du 24 octobre et se sont poursuivis pendant toute la nuit pour s’achever au matin du 25. Un couvre-feu a été décrété dans la ville.
L’armée affirme que 21 membres de Boko Haram ont été tués lors de ces affrontements alors que, selon des nouvelles non confirmées reprises par la presse nigériane, 15 agents de police, 23 militaires et 30 civils auraient également perdu la vie dans ces circonstances.
Précédemment, les autorités militaires avaient affirmé avoir attaqué deux bases de Boko Haram dans les environs de Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno. L’opération, qui a notamment vu la mise en œuvre d’avions de combat, a fait au moins 74 morts parmi les membres du groupe.
On se souviendra que Borno et Yobe sont deux des trois Etats, avec celui d’Adamawa, dans lesquels, depuis le mois de mai, est en vigueur l’Etat d’urgence (voir Fides 15/05/2013) afin de chercher de faire obstacle aux activités de Boko Haram. (L.M.) (Agence Fides 26/10/2013)
NIGERIA - Une centaine de morts environ dans le cadre d’affrontements dans deux Etats du nord-est du Nigeria
Abuja (Agence Fides) – Une véritable bataille a occupé les forces de sécurité nigérianes à Damaturu, capitale de l’Etat de Yobe, dans le nord-est du Nigeria, lorsqu’un groupe de membres de la secte islamique Boko Haram a attaqué un certain nombre de commissariats de police de la ville. Les combats ont débuté au soir du 24 octobre et se sont poursuivis pendant toute la nuit pour s’achever au matin du 25. Un couvre-feu a été décrété dans la ville.
L’armée affirme que 21 membres de Boko Haram ont été tués lors de ces affrontements alors que, selon des nouvelles non confirmées reprises par la presse nigériane, 15 agents de police, 23 militaires et 30 civils auraient également perdu la vie dans ces circonstances.
Précédemment, les autorités militaires avaient affirmé avoir attaqué deux bases de Boko Haram dans les environs de Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno. L’opération, qui a notamment vu la mise en œuvre d’avions de combat, a fait au moins 74 morts parmi les membres du groupe.
On se souviendra que Borno et Yobe sont deux des trois Etats, avec celui d’Adamawa, dans lesquels, depuis le mois de mai, est en vigueur l’Etat d’urgence (voir Fides 15/05/2013) afin de chercher de faire obstacle aux activités de Boko Haram. (L.M.) (Agence Fides 26/10/2013)

vendredi 25 octobre 2013

EGLISE

FRANCE

LILLE  :  LA FOI D'UN GRAND PATRON
 
 
Philibert Vrau,
pionnier du catholicisme social

Aujourd’hui méconnu, ce patron attentif aux questions
sociales fut une figure de l’Église de France
à la fin du XIXe  siécle

Université catholique de Lille

Université catholique de Lille

« Sans lui, et son beau-frère Camille Féron-Vrau, Lille
n’aurait pas son visage actuel », résume le P. Bruno Cazin,
recteur délégué de l’Université catholique de Lille et
président du comité Philibert-Vrau, qui milite pour la
cause en béatification de Philibert Vrau (1829-1905).
Converti à 24 ans, ce fils d’industriel du textile décide
très vite de consacrer une très large part des revenus de
l’entreprise héritée de son père – et connue à travers toute
l’Europe pour le célèbre fil « Au Chinois » – au
développement d’œuvres catholiques.

Convaincu de la nécessité de la présence de l’Église dans
les milieux populaires, il finance la construction d’églises,
d’écoles et de patronages dans les quartiers ouvriers.
Soucieux de l’engagement des chrétiens dans la société,
il multiplie les cercles catholiques rassemblant laïcs de
toutes classes pour réfléchir aux questions sociales, crée
des congrès catholiques, fonde l’Université catholique de
Lille, promeut la presse catholique (1) et les conférences
Saint-Vincent-de-Paul, sillonnant la région en train,
petite ville par petite ville. À cela s’ajoute son action dans
son usine même : suppression du travail de nuit des femmes, journée de dix heures, repos dominical, logements ouvriers,
caisses de chômage et de retraite…

À sa mort, en 1905, Lille est, avec Lyon et Paris, l’une des
capitales religieuses de la France, et dès 1912 s’ouvre
son procès en béatification, commun avec celui de Camille,
mort en 1908. Bien avancé dans l’entre-deux guerres, le
procès est arrêté par la Seconde Guerre mondiale, puis mis
en sommeil en 1950 par le cardinal Achille Liénart sous
l’influence de l’Action catholique qui reproche à ce patron
chrétien son caractère « paternaliste ».

« Aujourd’hui, les temps ont changé : nous ne sommes plus
dans la dynamique de la lutte des classes et le paternalisme
n’est pas le danger qui nous guette », relève Bruno Cazin,
qui retient de Philibert Vrau « l’homme profondément croyant,
qui puisait sa force dans l’eucharistie et l’adoration, s’est
donné à la cause de l’Église et de l’évolution de la région,
facilitant l’inscription sociale des chrétiens, avec la vision
qu’il fallait éduquer les jeunes dans une perspective
chrétienne, depuis les écoles populaires jusqu’à l’université ».

Nicolas Senèze
dans "La Croix" du 24 10 13
 
LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"
Assez souvent, nous entendons, "l'Eglise change" .
J'entends encore au début du Concile Vatican II,
Mgr Matagrin qui devint évêque de Grenoble, après
plusieurs années comme auxiliaire du Cardinal Villot
à Lyon, répondre à ce mot: "Oui, l'Eglise change, Dieu
merci !"
Le Cardinal Liénart a pu écouter à l'époque les militants
d'action catholique, pour qui il était difficile de ne pas
trouver curieux ce cheminement d'un patron vers "les
autels". Les situations étaient encore trop criantes. Les
paroles cinglantes de Léon XIII avaient marqué les esprits.
Il faut relire sa "Rerum Novarum":"...A tout cela, il faut ajouter
la concentration, entre les mains de quelques-uns,
de l'industrie et du commerce, devenus le partage d'un petit
nombre de riches et d'opulents, qui imposent ainsi un joug
presque servile à l'infinie multitude des prolétaires."
Le Cardinal Liénart pouvait hésiter sur ce point. Mais il
n'hésitera pas au début du Concile Vatican II. Il fut le premier
à exiger dès le premier jour, une totale liberté de parole
face aux "thèmes tout préparés de la Curie".
                            Pierre Jarret
 
 
 
 

jeudi 24 octobre 2013

POLITIQUE

RD CONGO -


Préoccupation dans l’est
de la République démocratique du Congo
face à des rumeurs
prévoyant une reprise des hostilités
  Kinshasa (Agence Fides) –


 « Des rumeurs insistantes circulent selon lesquelles le Rwanda
attaquera simultanément samedi 26 octobre les villes de Goma et
Bukavu » indique à l’Agence Fides une source locale depuis
Bukavu, chef-lieu du Sud Kivu, dans l’est de la République
démocratique du Congo, alors que Goma est le chef-lieu du
Nord Kivu. Les deux provinces congolaises vivent depuis des
années dans une situation d’instabilité à cause de la présence
de différents groupes armés, le plus organisé étant le M23.
A cet égard, on rappellera que l’ONU et le gouvernement congolais affirment que ce mouvement est appuyé par le Rwanda et
l’Ouganda.
Le 21 octobre, la délégation congolaise aux négociations de paix de Kampala a annoncé la suspension de ces dernières accusant le
mouvement de guérilla M23 de présenter toujours de nouvelles
requêtes dans ce cadre alors que, dans le même temps, il renforce
ses positions sur le terrain (voir Fides 16 et 23/10/22013).
Parmi les points sur lesquels se sont enlisées les négociations, se
trouve celui de l’amnistie en faveur des membres du M23.
Le gouvernement a cependant répondu que cette mesure ne pourra
en aucune façon concerner les crimes de guerre, les actes de
génocide et les crimes contre l’humanité dont la violence sexuelle
et le recrutement de mineurs.
A propos de la réintégration des membres du M23 dans les rangs
de l’armée régulière, les positions entre les parties sont demeurées
distantes.
Kinshasa proposait en effet qu’une partie seulement des membres
du M23 soient réintégrés au sein de l’armée et que ces derniers
soient assignés à des territoires éloignés de l’Ituri et des deux Kivu
où ils avaient opéré jusqu’à présent.
De son côté, le M23 exige que tous ses membres soient réintégrés
et qu’ils ne soient déployés que dans l’est du pays.
Le Président Joseph Kabila a annoncé la formation d’un
gouvernement d’unité nationale « afin de restaurer la paix et
de rétablir l’autorité de l’Etat, de consolider la cohésion nationale,
de poursuivre la reconstruction du pays, en partie détruit par la
guerre, et d’améliorer les conditions de vie du pays ».
                      (L.M.) (Agence Fides)

dimanche 20 octobre 2013

FAMILLE SALESIENNE

VATICAN

MERCI AU CARDINAL BERTONE

Discours du pape François

Chers amis, bonjour !

Nous sommes réunis pour remercier le cardinal Tarcisio Bertone,
qui aujourd'hui quitte la charge de Secrétaire d’État, et pour
souhaiter la bienvenue à Mgr Parolin, mais ce sera une bienvenue
“in absentia”, car il prendra possession de sa nouvelle fonction
dans quelques semaines, en raison d'une petite intervention
chirurgicale à laquelle il a dû se soumettre.

1. En ce moment je voudrais partager avec vous tous un sentiment
de gratitude. Cher cardinal Tarcisio, je pense interpréter aussi la
pensée de mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI en vous
présentant mes plus vifs remerciements pour le travail accompli en
ces années. Je vois en vous d'abord le fils de don Bosco.
Nous sommes tous marqués par notre histoire. En pensant à votre
long service de l’Église, dans l'enseignement, comme dans le
ministère d'évêque diocésain et dans le travail à la Curie, jusqu'à la
charge de Secrétaire d’État, il me semble que le fil rouge est
constitué par la vocation sacerdotale salésienne qui vous a marqué
depuis votre plus tendre enfance, et qui vous a amené à accomplir
toutes les charges reçues, indistinctement, avec un profond amour
de l'Eglise, une grande générosité, et avec ce mélange typique
salésien, qui unit un sincère esprit d'obéissance et une grande
liberté initiative et d'imagination personnelle.

2. Pour tout salésien, l’amour de l’Église s’exprime de manière
toute particulière dans l’amour du successeur de Pierre. Se sentir
au cœur de l’Église, précisément parce qu’on est avec le pape.
Et justement parce qu’on est avec le pape, participer à l’étendue de
la mission de l’Église tout entière et à l’ampleur de son dynamisme évangélisateur. Et j’en arrive au second aspect que je désire
souligner : l’attitude de fidélité inconditionnelle et de loyauté
absolue envers Pierre, caractéristique distinctive de votre mandat
comme secrétaire d’État, tant à l’égard de Benoît XVI qu’à mon
égard ces derniers mois. J’ai pu le percevoir en de nombreuses
occasions et je vous en suis profondément reconnaissant.

3. Je désire enfin vous remercier aussi pour le courage et la
patience avec lesquels vous avez vécu les contrariétés que vous a
vez dû affronter. Il y en a eu beaucoup ! Parmi les rêves que don
Bosco racontait à ses jeunes, il y a celui des roses : vous en
souvenez-vous? Le saint voit une tonnelle remplie de roses et il
commence à se diriger à l’intérieur, suivi de beaucoup de ses
disciples. Mais au fur et à mesure qu’il y pénètre, parmi les belles
roses qui recouvrent toute la tonnelle, des épines très pointues
poussent, blessant et provoquant de grandes douleurs. Ceux qui
regardent de l’extérieur ne voient que les roses, tandis que don
Bosco et ses disciples, qui marchent à l’intérieur, sentent
les épines : beaucoup se découragent, mais la Vierge Marie les
exhorte tous à persévérer jusqu’à ce que le saint se retrouve enfin
avec les siens dans un très beau jardin. Ce songe voudrait
représenter l’éducateur qui peine mais je pense qu’il peut
s’appliquer aussi à n’importe quel ministère de responsabilité dans
l’Église. Cher cardinal Bertone, en ce moment, j’aime penser que,
même s’il y a eu des épines, la Vierge Auxiliatrice ne vous a
certainement pas privé de son aide, et elle ne vous en privera pas
à l’avenir : soyez-en certain ! Le vœu que nous formons tous est
que vous puissiez continuer à bénéficier des trésors qui ont marqué
votre vocation : la présence de Jésus Eucharistie, l’assistance de
Notre Dame, l’amitié du pape. Les trois grands amours de don
Bosco : ce sont ces trois-là.

Et sur ces pensées, nous souhaitons aussi, en son absence, la plus
cordiale bienvenue au nouveau secrétaire, qui connaît très bien la
famille de la Secrétairerie d’État ; il y a travaillé de nombreuses
années, avec passion et compétence, et avec cette capacité de
dialogue et cette humanité qui sont une de ses caractéristiques.
En un certain sens, c’est comme un retour « à la maison ».

Je voudrais conclure en vous remerciant tous pour le service
quotidien que vous rendez, souvent de façon cachée et anonyme ;
c’est précieux pour mon ministère. Je vous invite tous à prier pour
moi - j’en ai tellement besoin – et je voudrais que vous soyez
certains de ma prière et de mon amitié, de ma proximité et de
ma reconnaissance pour ce travail que vous faites. J’invoque la
bénédiction du Seigneur sur vous et sur vos proches. Merci.

                            (Rome, 15 octobre 2013)

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"

Le Cardinal Bertone termine ainsi sa tâche de Secrétaire d'Etat
avec ce remarquable éloge du Pape François.
L'Histoire se rappellera la fameuse "fuite des documents"!
Quel montage a-t-il été organisé autour du majordome,
pour que ce père de famille s'imagine subitement qu'il était
seul à savoir ce qui se passait véritablement dans l'Eglise ?
Et qu'il avait le devoir de le proclamer pour la sauver.
Le ministère pétrinien n'a pas que des admirateurs.
Le Cardinal Bertone aura connu sa part de souffrances dans
cette affaire. Mais il y aura aussi toujours des historiens
honnêtes pour rappeler qu'en plein cœur de cette crise, Tarcisio
cardinal Bertone restait serein. C'est à cette époque qu'il rappelait
à un parterre de chefs d'Etat de l'Amérique Latine que "la vie des
indiens devait être respectée". Il mettait ce jour là sur les autels
le jeune Zeferino Namuncura, fils d'un cacique de la Patagonie,
dans les années 1850.
                           Pierre Jarret

mardi 15 octobre 2013

FAMILLE SALESIENNE

INDE

Don Plathottam publie un livre
sur la presse
et la responsabilité sociale







Photo disponible dans Image Bank
 
(ANS – New Delhi) -  Le 25 septembre dernier à New Delhi
Mr Luizinho Faleiro, ex Premier Ministre de l’Etat de Goa et
Secrétaire Général du Comité du Congrès National, a officiellement présenté le livre “Press and Social Responsability” (Presse et Responsabilité Sociale) du salésien don George Plathottam.
La présentation s’est déroulée pendant la cérémonie d’inauguration
de “Kingdom Media Conference”, avec la participation
d’environ 250 spécialistes des média, Indiens et étrangers.
Après avoir félicité l’auteur pour son travail raffiné et pertinent,
Mr Faleiro a parlé de la révolution des mass Média et de la
responsabilité fondamentale des opérateurs de la communication 
envers leurs destinataires.
Ensuite don Plathottam a dit que l’espace social sur les journaux
est en train de se rétrécir, mais qu’il y a, en même temps,
la nécessité d’une plus grande responsabilité sociale de la presse.
Il a souligné le rôle des journalistes, des éditeurs et de tous ceux
qui travaillent dans la communication pour insérer plus de grandes
valeurs et éthique dans les moyens de communication.
“ La presse, institution bénie par le Mahatma Gandhi et par
beaucoup d’autres personnalités qui ont combattu pour la presse,
est toujours plus souvent accusée de préférer les nouvelles ‘shock’
ou violentes, plutôt que de donner des informations sur le
développement, la paix, les mouvements engagés. Il faut remédier
à cela” – dit-il.
Dans le texte, publié par la SegmentBook de New Delhi, l’auteur
n’a pas seulement pris en examen la responsabilité sociale de
la presse,  mais il a aussi proposé quelques voies pour en
reconstruire l’image en un moment où l’espace social sur les
journaux est en train de se rétrécir rapidement, pendant que croît
la compromission sur les valeurs.
Le livre a basé sa recherche sur presque 25.000 articles  de deux
importants journaux du Nord-Est de l’Inde ayant trait à 312 thèmes.
La recherche, qui a utilisé l’analyse des contenus, est une partie
des travaux accomplis par don Plathottam pour son Doctorat
auprès de la “NorthEastern Hill University”.
Don Plathottam, qui a passé environ trois décennies dans le
Nord-Est de l’Inde, est actuellement Secrétaire Exécutif de la
Commission pour la Comunication Sociale de la Conférence
Episcopale Indienne (CBCI) et il est Directeur de l’Institut
National de la Recherche et de la Formation sur la
Communication Sociale (NISCORT).
                            Publié le 14/10/2013 par ANS


LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"
Le Père Georges Plathottam est largement connu dans le
monde des Communications.
Il avait déjà été appelé avec 17 autres salésiens en 1993,
lorsque la Congrégation de Don Bosco lançait ANS,
l'Agence de Nouvelles salésiennes. Depuis, il n'a cessé
d'ouvrir l'ensemble des médias au service de l'homme et
de l'Evangile.
                             Pierre Jarret

lundi 14 octobre 2013

DANS L'ESPRIT

 
PARIS
 
EDITH PIAF
 
 
Paris a célébré ces jours sur le quartier de Belleville, dans le XXe,
le cinquantenaire d'Edith Piaf, la gamine de rues devenue la célèbre
chanteuse.
Petites indications d'une Eglise qui change. En 1963, au
moment de sa mort, l'Eglise lui a refusé les obsèques religieuses.
L'Osservatore Romano avait même rédigé: "Elle a mené une vie
dissolue", faisant allusion à ces divers mariages.
Par contre, jeudi dernier, sur la Paroisse St Jean Baptiste de
Belleville, l'Eglise de son baptême était trop petite pour accueillir
la foule venue prier pour elle au cinquantenaire de son décès.
Un évêque présidait l'Eucharistie.
Six prêtres concélébraient avec Mgr Dinechin.
Le curé de la Paroisse exposait l' extrait de baptême de Edith.
Parents, amis, artistes, gens du quartier, emplissaient l'Eglise,
priaient pour Edith, comme ils le font depuis plusieurs années.
Mgr Dinechin notait avec attention dans son homélie la dévotion
d'Edith pour Ste Thérèse de Lisieux, à qui elle attribuait sa guérison
à sept ans, d'un mal qui aurait pu la laisser aveugle. Les filles de
la "maison close" que tenait sa grand'mère avaient décidé un
pèlerinage à Lisieux, afin de demander cette grâce. Quatre jours
plus tard, Edith voyait très bien.
Nous savons depuis qu'elle ne commençait jamais aucun tour de
chant sans s'adresser à "sa sainte": "Thérèse, je chante pour toi."
Et chaque année, elle faisait son pèlerinage à Lisieux.
Il ne nous est pas toujours facile de découvrir les routes de la
"nouvelle évangélisation."
 
                                Pierre Jarret