jeudi 29 janvier 2015

REVUE DE PRESSE


VISITE DU Xe SUCCESSEUR DE DON BOSCO AU CAMEROUN

Le Père Angel Fernandez Artime, nouveau Recteur Majeur des salésiens de Don Bosco, visitera du 9 au 16 février 2015 le Tchad et le Cameroun

Le dimanche 15 février, à Yaoundé

Il célèbrera la messe à 9h 00 à la paroisse Marie auxiliatrice de Mimboman. A 11h 00, il bénira la nouvelle église paroissiale en construction,

puis donnera une Conférence de Presse.

Le Père Angel Fernandez Artime, est d’origine espagnole. Il a été Provincial en Argentine. Il y a connu le Cardinal Bergoglio, qui est aujourd’hui le pape François. Le Père Angel Fernandez Artime a été élu Supérieur Général des Salésiens de Don Bosco durant  le dernier  Chapitre Général « CG 27 » qui s’est tenu à Rome du 22 février au 12 avril 2014.

Le Père Angel Fernandez Artime succède ainsi au Père Pascual Chavez, dont beaucoup de journalistes se souviennent pour l’avoir entendu en Conférence de Presse, également à Mimboman, lors de sa venue au Cameroun. Le Père Chavez vient de terminer deux mandats de six ans à la tête de la Société salésienne.

Un dossier de Presse sera remis aux journalistes durant la Conférence de Presse

          Jean Baptiste Beraud, sdb

jeudi 22 janvier 2015

EGLISE

NIGER

Evangélisation des Peuples:

solidarité avec l'Eglise du Niger
Message de
Mgr Savio Hon Tai-Fai, SDB
 
Anita Bourdin
ROME, 21 janvier 2015 (Zenit.org) - Un message de proximité et de solidarité avec l’Eglise Catholique du Niger a été publié en français, le 20 janvier, par Mgr Savio Hon Tai-Fai,Secrétaire de la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples. Il déclare notamment que "l'On ne peut nullement causer la mort et les souffrances au nom de Dieu".
"La Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples a appris avec profonde tristesse le saccage systématique dont ont fait l’objet les églises chrétiennes, en particulier celles catholiques, dans votre Pays", écrit Mgr Hon Tai-Fai, "numéro deux de la Congrégation", alors que le préfet, le cardinal Fernando Filoni est en voyage au Vietnam.
Il dit la communion et la solidarité de la Congrégation romaine: "Alors qu’elle suit avec une particulière attention et une grande préoccupation la situation qui prévaut chez vous depuis la fin de la semaine dernière, la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples, au regard d’immenses pertes enregistrées et de la désolation causée par les événements de ces jours, vient vous exprimer sa proximité spirituelle, sa communion et sa solidarité."
Il dit sa prière por les victimes: "La même Congrégation vous rassure de sa sollicitude et de ses prières pour les victimes de cette situation de violence ainsi que pour leurs familles. En outre, elle en appelle au sens de responsabilité des autorités politiques, civiles et militaires pour qu’elles recherchent à travers les voies du dialogue à rétablir la paix et à mettre définitivement fin à ces violences contre les chrétiens."
"Faisant écho aux propos du Saint Père, le Pape François, elle rappelle qu’on ne peut nullement causer la mort et les souffrances au nom de Dieu, ni justifier la violation des libertés fondamentales de la personne humaine", conclut Mgr Hon Tai-Fai.

mercredi 21 janvier 2015

DANS L'ESPRIT

CHARLIE CHARIA CHARITE

réaction de Marc Fromager


Charlie. Etre ou ne pas être. Ce week-end, des manifestations anti-Charlie Hebdo ont dégénéré en émeutes à Niamey, au Niger, provoquant la mort de cinq personnes et la destruction de dizaines d’églises. Réaction de Marc Fromager, directeur de l’AED (Aide à l'Eglise en Détresse) France.

Charlie. Etre ou ne pas l’être. Si c’est pour manifester notre compassion pour les victimes et notre résistance au terrorisme, évidemment oui. Si c’est pour ériger un soi-disant droit à l’insulte au nom d’une pseudo liberté d’expression sans limite, non. Comme catholique, j’ai souvent été consterné par la vulgarité de ces dessins qui offensaient sans retenue la foi des croyants, quelle que soit la religion. A ce propos, il est vraiment paradoxal que ce soit des églises qui soient incendiées au Niger alors que les chrétiens n’y sont pour rien.
Si aujourd’hui, être Charlie se révèle être le summum de l’expérience collective proposée aux Français, on peut imaginer quelques réticences et malheureusement prévoir de nouveaux drames. Fallait-il absolument imprimer et réimprimer une nouvelle couverture de ce journal pour susciter à nouveau des violences ? Que cherche-t-on ? Quel est notre objectif en nombre de morts ?

Charia. On peut ne pas aimer Charlie, cela ne peut en aucun cas justifier une telle violence, commise, selon les terroristes, au nom de l’islam. Ils ressemblent en cela aux djihadistes de l’Etat islamique, de Boko Haram ou d’Al Qaida qui tous prétendent également agir au nom de l’islam. Ces événements sont-ils le début du jihad sur le territoire national ? Si oui, quel autre objectif aurait ce combat si ce n’est l’accélération de l’islamisation de la France et sa soumission à la charia ? On peut feindre l’angélisme mais la simple revendication de la liberté d’expression ne nous protégera aucunement contre une volonté radicale servie par une vitalité démographique, le tout sur fond de violence.

Charité. Alors que faire ? On a parlé de guerre déclarée à la France, il faut donc se défendre, avec toutes les armes nécessaires, qu’elles soient matérielles pour assurer la défense du territoire, juridiques pour faire régner le droit ou spirituelles car en dernier ressort, on doit pouvoir répondre à la vacuité spirituelle dont l’Occident meurt et dans laquelle l’islamisme s’engouffre.
Ce n’est pas la relance de Charlie Hebdo qui donnera envie de respecter voire d’aimer la France, mais d’abord une réappropriation des valeurs qui ont fondé l’Occident et dont l’abandon suscite – à juste titre – un mépris croissant, puis une double découverte, à la fois celle de la beauté et de la grandeur de notre histoire et de notre culture et aussi, mais peut-être avant tout, celle du Christ que nous sommes appelés à révéler par le témoignage de notre foi et par l’exercice de la charité.

Marc FROMAGER
 

Directeur d’AED France

mardi 20 janvier 2015

EGLISE


2 - LE Xme SUCCESSEUR
 
       DE DON BOSCO

               EN VISITE AU CAMEROUN

 
Le Père Angel Fernandez Artime, nouveau

Recteur Majeur des salésiens de Don Bosco,

visitera du 9 au 16 février 2015 le Tchad et le

Cameroun.

Le dimanche 15 février, à Yaoundé,

il célébrera la messe à 9h 00 à la paroisse Marie Auxiliatrice de Mimboman. A 11h 00, il bénira la nouvelle église paroissiale en construction,

puis  donnera une Conférence de Presse.

Le Père Angel Fernandez Artime, est d’origine
espagnole. Il a été Provincial en Argentine. Il y
a connu le Cardinal Bergoglio, qui est aujourd’hui
le Pape François. Le Père Angel Fernandez Artime a été élu Supérieur Général des Salésiens de Don Bosco durant le dernier Chapitre Général « CG 27 » qui s’est tenu à Rome du 22 février au 12 avril 2014.

Le Père Angel Fernandez Artime succède ainsi au Père Pascual Chavez, dont beaucoup de journalistes se souviennent pour l’avoir entendu en Conférence de Presse, également à Mimboman, lors de sa venue au Cameroun. Le Père Chavez vient de terminer deux mandats de six ans à la tête de la Société salésienne.

                                     Jean Baptiste Beraud, sdb

lundi 19 janvier 2015

EGLISE


 LE Xme SUCCESSEUR DE DON BOSCO

          EN VISITE AU CAMEROUN

 Le Père Angel Fernandez Artime, nouveau
Recteur Majeur des salésiens de Don Bosco,
visitera du 9 au 16 février 2015 le Tchad et le
Cameroun.

Le dimanche 15 février, à Yaoundé, il célébrera la messe à 9h 00 à la paroisse Marie Auxiliatrice de Mimboman. A 11h 00, il bénira la nouvelle église paroissiale en construction, puis donnera une Conférence de Presse.

dimanche 18 janvier 2015

DANS L'ESPRIT

BASILE DE SELEUCIE  (?-v. 468), évêque

Sermon à la louange de saint André, 3-4 ; PG 28, 1103 (trad. Orval)

« André amena son frère à Jésus »
          
André avait entendu cette parole de Moïse : « Le Seigneur votre Dieu vous suscitera un prophète comme moi ; c'est lui que vous écouterez » (Dt 18,15). Maintenant il entend Jean Baptiste s'écrier : « Voici l'Agneau de Dieu » (Jn 1,29). Dès qu'il voit celui-ci, il vient spontanément à lui. Il a reconnu le prophète annoncé par la prophétie, et il conduit par la main son frère vers celui qu'il a trouvé. Il montre à Pierre le trésor qu'il ne connaissait pas : « Nous avons trouvé le Messie, celui que nous avons désiré. Nous attendions sa venue, contemplons-le maintenant. Nous avons trouvé celui que la grande voix des prophètes nous enjoignait d'attendre. Ce temps-ci a amené celui que la grâce avait annoncé, celui que l'amour espérait voir ».

          André est allé donc trouver son frère Simon et a partagé avec lui le trésor de sa contemplation. Il a conduit Pierre au Seigneur. Étonnante merveille ! André n'est pas encore disciple, et déjà il est devenu meneur d'hommes. C'est en enseignant qu'il commence à apprendre et qu'il acquiert la dignité d'apôtre : « Nous avons trouvé le Messie. Après tant de nuits passées sans sommeil au bord du Jourdain, nous avons maintenant trouvé l'objet de nos désirs ».

      Pierre a été prompt à suivre cet appel. Il était le frère d'André et il s'est avancé plein de ferveur et l'oreille tendue... Lorsque, plus tard, Pierre aura une conduite admirable, il la devra à ce qu'André avait semé. Mais la louange adressée à l'un rejaillit également sur l'autre. Car les biens de l'un appartiennent à l'autre, et l'un se glorifie des biens de l'autre.

 

©Evangelizo.org 2001-2015

samedi 17 janvier 2015

EGLISE

SOUDAN DU SUD

De l’importance
du « véritable accueil » des réfugiés
   
Juba (Agence Fides) – Au cours d’une récente visite dans la région du Soudan du Sud encore en conflit, S.Exc. Mgr Daniel Adwok, Evêque auxiliaire de Khartoum, a souligné l’importance de l’éducation et de l’accueil vis-à-vis des réfugiés qui vivent dans le district limitrophe de Maban (Haut Nil). Selon les informations envoyées à l’Agence Fides par la Curie générale des Jésuites, Mgr Adwok a passé (sur place) quelques jours bien remplis, rencontrant des fonctionnaires, des représentants des Paroisses et des réfugiés. Au cours de son séjour, il a été accueilli avec enthousiasme.
« Aujourd’hui, vous êtes ici, dans cette terre, en exil, mais la population de Maban se rappelle que, à une époque encore récente, elle s’est trouvée, elle aussi, contrainte à fuir en direction du nord ou en Ethiopie, à la recherche d’un endroit plus sûr. Dès lors, le véritable accueil est très important » a déclaré l’Evêque à un groupe de réfugiés et de représentants des Paroisses. Avant la division du Soudan, la population de Maban avait été accueillie au-delà de la frontière. Les rôles se sont désormais inversés. Actuellement, c’est Maban qui accueille plus de 130.000 réfugiés provenant de l’Etat du Nil Bleu, au Soudan. Mgr Adwok, qui a rendu visite à différents projets du Service des Jésuites pour les Réfugiés, a souligné l’importance d’aller à la rencontre des besoins des nombreux réfugiés aussi bien que de ceux des communautés qui les accueillent et a encouragé à l’accueil.

(SL) (Agence Fides 16/01/2015)

mercredi 14 janvier 2015

DANS L'ESPRIT

SAINT PIERRE CHRYSOLOGUE (v. 406-450),

évêque de Ravenne, docteur de l'Église

Sermon 18, 1-3 ; CCL 24,107-108

(trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 242 rev)

L'Evangile au quotidien



« Jésus s'approcha d'elle et la prit par la main »


Ceux qui ont écouté attentivement l'évangile de ce jour savent pour quelle raison le Seigneur du ciel est entré dans une humble maison de cette terre. Puisque par bonté il est venu secourir tous les hommes, ne soyez pas étonnés qu'il entre en tous lieux. « Étant venu dans la maison de Pierre, Jésus vit sa belle-mère alitée, avec de la fièvre » (Mt 8,14). Voilà quel motif a conduit le Christ chez Pierre : pas du tout le désir de se mettre à table, mais la faiblesse de cette malade ; non pas le besoin de prendre un repas, mais l'occasion d'opérer une guérison. Il est venu exercer sa puissance divine, et non prendre part à un banquet avec des hommes, car ce n'était pas du vin qu'on versait chez Pierre, mais des larmes...

Le Christ n'est donc pas entré dans cette maison pour prendre sa nourriture, mais pour restaurer la vie. Dieu est à la recherche des hommes, pas des biens humains. Il veut leur donner les biens célestes ; il ne désire pas trouver les choses terrestres. Le Christ est donc venu ici-bas pour nous prendre avec lui ; il n'est pas venu chercher les choses que nous possédons.






jeudi 8 janvier 2015

EGLISE

MYANMAR 

Joie de l’Eglise

suite à la nomination

du premier Cardinal birman de l’histoire
 
Yangon (Agence Fides) – L’Eglise au Myanmar a accueilli avec joie la nouvelle de la nomination de l’Archevêque de Yangon, S.Exc. Mgr Charles Maung Bo, au sein du Collège cardinalice, en faisant ainsi le premier Cardinal de l’histoire birmane. Mgr Bo est en effet l’un des 20 nouveaux Cardinaux dont les noms ont été annoncés Dimanche dernier par le Pape François.
Selon S.Exc. Mgr Félix Lian Khen Thang, Evêque de Kalay et Président de la Conférence épiscopale, la nomination de Mgr Bo « est le couronnement des activités de la mission de l’Eglise au Myanmar ». Ainsi que l’a appris Fides, l’Evêque a remarqué que « Mgr Bo est assez audacieux pour dire la vérité, tant sur les thèmes sociaux et religieux qu’en ce qui concerne les affaires politiques et les questions qui touchent l’Eglise ».
La nomination de l’Archevêque de Yangon arrive à un moment délicat de l’histoire du pays, engagé dans une transition démocratique, après des années de dictature, et à la veille de nouvelles élections, qui devraient se tenir à l’automne prochain. En outre, la nation est aux prises avec des problèmes d’intolérance religieuse, en particulier de la part de certains groupes bouddhistes à l’égard des musulmans de la minorité ethnique Rohingya.
Dans une note envoyée à Fides, Benedict Rogers, spécialiste de l’Asie au sein de l’ONG Christian Solidarity Worldwide, décrit Mgr Bo comme « un homme (doté) de grande qualités : le courage, la sagesse, la compassion, l’humilité, le sens de l’humour, l’hospitalité et la générosité ». Il ajoute : « Il s’agit de l’un des responsables religieux les plus explicites en Birmanie en ce qui concerne les questions des droits fondamentaux, de la liberté religieuse, de la démocratie et à propos des injustices ». Au Myanmar, les catholiques représentent environ 1% de la population totale (51 millions de personnes) en majorité bouddhiste.

 
(PA) (Agence Fides 08/01/2015)

mercredi 7 janvier 2015

POLITIQUE

IRAN

Vers le départ de convois d’aides iraniens

au profit des chrétiens irakiens
  
Téhéran (Agence Fides)

Des convois d’aides iraniens attendent l’autorisation d’entrer sur le territoire irakien de la part du gouvernement, de manière à pouvoir être distribués également aux communautés chrétiennes ayant subi le nettoyage ethnique et religieux imposé dans le nord du pays par les djihadistes du prétendu « Etat islamique ». C’est ce qu’indique aux agences de presse iraniennes l’homme politique chrétien Yonatan Betkolia, représentant des communautés assyriennes et chaldéennes au parlement de la République islamique d’Iran. Yonatan Betkolia ajoute que l’Iran a déjà envoyé des aides humanitaires aux minorités religieuses brutalisées par les miliciens du prétendu « Etat islamique », dès le début de l’urgence. Désormais, ce sont ces convois humanitaires comprenant nourriture, tentes, vêtements et matériel médical et sanitaires, destinés également aux chrétiens ayant trouvé refuge à Erbil et dans d’autres zones du Kurdistan irakien qui sont prêts à partir. D es fonctionnaires iraniens opérant dans la zone – indique Yonatan Betkolia – ont déjà pris contact avec les communautés chrétiennes locales afin de coordonner la distribution des aides.
Avant Noël, l’Ambassadeur iranien à Amman, Mojtaba Ferdowsjpour, avait rendu visite à S.Exc. Mgr Maroun Lahham, Vicaire patriarcal pour la Jordanie du Patriarcat latin de Jérusalem, afin de lui exprimer, ainsi qu’à tous les chrétiens, ses félicitations à l’occasion des fêtes de Noël. A cette occasion, le diplomate iranien avait réaffirmé que « la République islamique d’Iran est prête à assister les chrétiens d’Irak et de Syrie afin de soulager leurs souffrances et leurs angoisses ». « L’Iran – déclare à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Lahham – a indubitablement joué, au Proche-Orient, le rôle d’une force de grand poids. Elle est en contact permanent avec le Saint-Siège, avec lequel elle partage des dialogues très importants. Espérons que la contribution de l’Iran favorise la recherche de solutions aux crises qui caractérisent la Syrie et l’Irak ».


(GV) (Agence Fides 29/12/2014)

samedi 3 janvier 2015

EGLISE

VATICAN                       


Pour un 2015 de vraie paix

Photo de l'article -VATICAN – POUR UN 2015 DE VRAIE PAIX
L’année 2014 s’est clôturée avec un terrible bilan de victimes des guerres, en particulier parmi les mineurs. Pour cela aussi, à l’occasion de la XLVIII Journée Mondiale de la Paix, célébrée hier, 1er janvier, le Pape voulu rappeler à tous les hommes que nous sommes « non pas esclaves, mais frères ».
Dans son message le Pape se concentre sur un « phénomène abominable ». c’est-à-dire la plaie de « l’exploitation de l’homme par l’homme ». Le Pontife décrit les nombreux visages de l’esclavage dans le monde d’aujourd’hui : les victimes du travail/ esclave, les migrants privés de liberté, abusés, détenus de manière inhumaine,, menacés per les donneurs de travail, les esclaves sexuels, les enfants/soldats,  les victimes de l’explantation d’organes ou de forme déguisée d’adoption, les prisonniers des terroristes.
Nombreux donc les visages de l’esclavage, engendrés par différentes causes, mais dont la racine commune est ontologique et provoquée par le «  péché qui corrompt le cœur de l’homme » ; c’est « le refus de l’humanité de l’autre », le traiter comme un objet, un moyen et pas comme une fin.
Le Pape François  exhorte  ensuite à  vaincre l’esclavage avec une action « commune et globale », par la « globalisation de la fraternité » qui soit capable de contraster la « globalisation de l’indifférence » tellement diffusée dans le monde contemporain. Parmi les manières où les institutions doivent agir : prévenir le crime de l’esclavage, protéger les victimes et poursuivre les responsables en adoptant des « lois justes » et des « mécanismes efficaces de contrôle ». 
En conclusion, le Saint Père  rappelle que «  Dieu demandera à chacun de nous :’Qu’as-tu fait à ton frère ?’ (Gen, 4,9-10) », et pour cela il invite chaque homme à se rappeler sa propre « responsabilité sociale du consommateur », car , comme l’a écrit Benoît XVI dans la ‘Caritas in Veritate’ « acquérir est toujours un acte moral, en plus qu’économique ». En face du trafique d’êtres humains ou à des produits obtenus par l’exploitation d’autres personnes, nous tous nous sommes interpellés, redit le Pontife : ou bien on ferme les yeux par l’indifférence ou la convenance, ou bien  on choisit de s’engager civilement ou de  faire un petit geste, comme adresser une salutation, un sourire à celui qui est victime de l’esclavage.
Le message, qui dans sa partie finale rappelle aussi la figure de sainte Giuseppina Bakhita, elle-même esclave pendant des années et ensuite témoin exemplaire d’espérance pour les nombreuses victimes de l’esclavage, est disponible, en forme intégral, sur le site du Vatican.


ANS, Agence salésienne d'information
Publié le 02/01/2015
comunica ANS news
 
 
 


jeudi 1 janvier 2015

EGLISE

VATICAN

"MARCHER EN LIBERTE"

ROME, 31 décembre 2014  -

"Marcher en liberté" sans se laisser tenter par "la nostalgie de l'esclavage" : c’est ce que le pape François souhaite aux chrétiens ce mercredi 31 décembre, quelques heures avant l’entrée dans l’année 2015.
Le pape a présidé les premières vêpres de la solennité de sainte Marie Mère de Dieu, en la basilique Saint-Pierre, à 17h. La liturgie était suivie par l’exposition du Saint Sacrement, par le traditionnel «Te Deum», en action de grâce pour l’année civile écoulée, et par la bénédiction eucharistique.
« Le temps n’est pas une réalité étrangère à Dieu, car Il a voulu se révéler et sauver [l'homme] dans l’histoire », a expliqué le pape dans son homélie : « le temps a été "touché" par le Christ, Fils de Dieu et de Marie, il est devenu le “temps salvifique”, de salut et de grâce ».
Il a invité à « conclure l'année par un examen de conscience en parcourant à nouveau ce qui s’est passé ». Il s’agit de « remercier le Seigneur pour tout bien reçu et accompli », et de « demander pardon pour ses manques et ses péchés ».
Pour le pape, « l'attitude d’action de grâce dispose à l’humilité, à reconnaître et accueillir les dons du Seigneur ». Le motif fondamental de l’action de grâce, c’est le rachat de l’homme par « le Christ qui a pris chair de la Vierge Marie et est mort sur la croix », a-t-il ajouté.
Après le péché originel, de « fils » les hommes sont devenus « esclaves », en suivant « la voix du Malin ». C'est pourquoi, à la conclusion d’une année écoulée et à la veille d’une nouvelle, le chrétien est appelé à « demander la grâce de pouvoir marcher en liberté pour réparer les dommages infligés et lutter contre la nostalgie de l’esclavage ».
Le pape a en effet mis en garde contre la « tendance à résister à la libération 
(Zenit.org)