jeudi 28 juin 2012

DANS L'ESPRIT

MIEUX VIVRE AVEC

St FRANCOIS DE SALES ( 1567-1622)


"Les vertus qui croissent dans les temps de prospérité sont ordinairement minces et faibles.Celles qui naissent dans les afflictions sont fortes et fermes...Les meilleurs vins poussent entre les pierres."

mardi 26 juin 2012

POLITIQUE


CAMEROUN

Affaire du bébé volé:

Vanessa Tchatchou au Tribunal


Par Shanda Tonme,
président de la Comicodi

Par Shanda Tonme,

président de la commission indépendante

contre la corruption et la discrimination

dans le Journal du Cameroun Com du 25 06 2012


          Le mercredi 20 Juin 2012, Vanessa Tchatchou s’est rendue chez le juge d’instruction au tribunal de grande instance de Yaoundé/centre administratif, pour être enfin entendue. L’adolescente dont le bébé a été volé le 20 août 2011 à l’hôpital gynéco obstétrique de Yaoundé/Ngousso et qui a mené une résistance énergique sur place pendant sept mois avant d’être expulsée brutalement, était accompagnée pour la circonstance de sa mère, de son conseil Me Meli, et du Président du Comicodi. L’audition de Vanessa Tchatchou a été suspendue avant même d’avoir commencé. En effet Me Meli a du prendre cette décision, après s’être rendu compte de deux défaillances/manipulations graves dans le dossier:

Premièrement, la requête d’expertise indépendante et contrôlée par les deux parties a mystérieusement disparu du dossier. Il faut se souvenir que le conseil de Vanessa Tchatchou avait exigé par écrit, que chaque partie désigne un expert pour conduire les tests ADN, et avait communiqué au juge, le nom du cabinet d’expert de la famille. Cette lettre n’est plus retrouvable. Il se pose dès lors un problème important sur la crédibilité des procédures en cours. Deuxièmement, la plainte déposée à la Cour suprême contre la magistrate Caroline Mejang Ndikum Ateh, le professeur Dooh Anderson et consorts, n’a toujours pas donné lieu à ce jour à l’ouverture d’une information judiciaire en règle. La plainte est bloquée chez le procureur et ne peut donc pas prospérer. En clair, la justice camerounaise, en dépit du quitus de la cour suprême, n’entend pas juger ou ne semble pressée de traduire la magistrate mise nommément mise en cause devant un tribunal. Ces deux défaillances graves, remettent en cause l’espoir entrevue après la forte mobilisation nationale et internationale d’assister à un procès effectif, et constituent la preuve patente de la mauvaise foi du Gouvernement. La justice aux ordres du gouvernement persiste à instrumentaliser un dossier manifestement biaisé mettant en exergue, la fausse piste de Nkoteng selon laquelle le bébé de Vanessa serait mort. Dans cette situation, Me Meli a tenu à faire connaître ouvertement sa désapprobation. Le conseil de Vanessa Tchatchou va très certainement exigé la jonction des procédures pour confondre les faussaires, et forcer la comparution de tous les membres de ce vaste réseau criminel de vol de bébé et de trafic d’êtres humains déjà démasqué.

La Commission indépendante contre la corruption et la discrimination tient en outre, à rassurer l’opinion sur la détermination de la famille à aller jusqu’ du crime, et surtout la restitution du bébé. La Commission réitère que l’épuisement des voies de recours internes, ouvrira inéluctablement la voie aux recours devant les instances internationales dont plusieurs sont déjà sensibilisées et impatientes. La Commission s’insurge contre la campagne d’intoxication tendant à répandre la thèse selon laquelle, l’affaire du bébé volé de Vanessa Tchatchou serait close. La Commission rappelle avec force et conviction, que le bébé de Vanessa Tchatchou est bel et bien vivant. La fillette se trouve toujours chez la magistrate Caroline Menjang Ndikum Ateh qui la détient sans droit ni titre, avec la bénédiction de madame le ministre des affaires sociales. La Commission regrette, qu’au mépris de toutes les protestations, de toutes les démarches entreprises par la société civile ainsi que par plusieurs sources diplomatiques d’influence, aucune commission d’enquête n’a été crée ni au niveau du gouvernement ni au niveau de l’Assemblée nationale, sur le trafic des êtres humains et particulièrement des bébés au Cameroun.

La Commission annonce que l’affaire du bébé volé de Vanessa Tchatchou est simplement l’affaire de trop qui a révélé, grâce au courage, à la détermination et à perspicacité d’une jeune collégienne, le niveau de pourriture, de dépravation, de corruption et de discrimination d’une société que des élites mafieuses et voraces ont conduit à la dérive en trois décennies. Des centaines d’enfants de tous les âges disparaissent chaque année dans les zones rurales et dans les zones urbaines. Le gouvernement le sait, les missions diplomatiques et les organisations internationales le savent tout autant. La Commission observe, que ni les affaires des avions, ni les échanges de correspondances publiques qui alimentent la crise politique et la guerre de succession au sein de l’establishment du parti au pouvoir, ne pourra éclipser l’affaire du bébé volé ni décourager tous ceux et toutes celles qui se sont mobilisés et demeurent mobilisés pour exiger la vérité. Vanessa attend son bébé et finira bien par la retrouver. Notre ferme engagement pour cet objectif est total et n’est pas négociable./.

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"

         Le systéme mis en place par M. Biya s'enfonce dans la Dictature et dans le crime. Le bébé de Vanessa vit toujours. Cela paraît hallucinant qu'un pouvoir puisse maintenir au vu et au su de tous, au début du troisième millénaire la détention à perpétuité d'un nouveau né dans un autre foyer que le sien. Quelle valeur éducative pour les jeunes camerounais peut avoir cette attitude d'une ministre que "rien ne paraît inquiéter dans sa conscience", une magistrate chargée pour une bonne partie du pays d'une noble mission, qui peut garder pour elle l'enfant d'une jeune femme de son propre pays ? Vous tous qui avez déjà fait disparaître les dix de Bepanda, (et sans doute "plus de mille personnes", m'avait dit le cardinal Tumi, à ma première rencontre avec lui), qui vous arrêtera dans cette descente aux enfers, maintenant que vous organisez la disparition des bébés.
       Mgr Kleda a reconnu et dénoncé votre "Dictature"! A-t-il imaginé que vous iriez jusqu'à faire disparaître du tribunal les papiers qui pouvaient aider cette maman camerounaise de 18 ans ? Où donc Vanessa a-t-elle puisé un tel courage pour continuer un combat qui devrait être un jeu d'enfant à résoudre pour la plupart des chefs d'Etat dans le monde actuel ? 
       L'Histoire du Cameroun enregistre déjà les noms de M. Shanda Tonme, et de M. Sosthène Fouda, deux hommes debout face aux Gouvernants du Crime et de la Corruption.
                                    Pierre Jarret


samedi 23 juin 2012

REVUE DE PRESSE

CAMEROUN

CE QUE PENSENT
LES JEUNES JOURNALISTES

Le journal "Emergence" fête son centième numéro.

Comment la nouvelle génération de journalistes
 voit la situation

Marafa inquiète, c’est moins pour ses ambitions politiques que pour ce qu’il est capable de mettre sur la place publique,
preuves à l’appui au besoin. Il a pris l’habitude d’appuyer ses propos par des annexes dont tout rédacteur d’un mémoire ou d’une thèse connait l’utilité et qui prouvent pour une bonne
part, que bon nombre de ses allégations sont vérifiables. A ce propos d’ailleurs, il paraît de plus en plus évident que ces lettres ne sont pas rédigées depuis la cellule où il est incarcéré. La
date du jour de leur publication inscrite au cachet dateur, ou encore des documents annexes qui les accompagnent, rendent improbable la possibilité que ce soit de puis le Sed ou Kondengui
qu’il arrose l’opinion de révélations tonitruantes.
En face, on a bien vu que depuis la première lettre, on avait compris l’ampleur de la menace.

L’histoire retiendra que depuis que Marafa, ex-Sg-Pr et ex-Minatd, a commencé à faire publier ses correspondances,
tour à tour y ont répondu, Joseph Le, directeur adjoint du Cabinet
civil, Jacques Fame Ndongo, membre du bureau politique du Rdpc et secrétaire national à la Communication, Cavaye Yeguié Djibril, président de l’Assemblée nationale et enfin, Issa Tchiroma, Mincom, qui pour l’occasion a donné une conférence de presse. Si la menace est visiblement prise au sérieux par le pouvoir c’est moins pour ce que Marafa sait et plus parce qu’en
haut lieu, on semble avoir compris que le fils de Garoua est capable de déballer du plus compromettant encore. Et si Edzoa et Mebara, ex-Sg Pr au même titre que lui, ne sont pas jugés « très
dangereux », c’est bien parce que depuis qu’ils sont incarcérés, personne n’a affiché des velléités d’un déballage forcément dommageable. Les lettres ouvertes de l’ex-Minatd sont ainsi des
pavés régulièrement jetés dans une mare tranquille : celle du pouvoir de Paul Biya qui en maître du jeu politique, essaye d’y faire face.

vendredi 22 juin 2012

EGLISE

TOGO


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Les évêques du Togo

dénoncent vigoureusement


les violences policières



           LE TEXTE DE RADIO VATICAN


C’est un geste sans précédent, depuis l’arrivée au pouvoir en 2005 du président Faure Gnassimbé. Les évêques du Togo sont sortis de leur silence pour dire toute leur indignation à la suite des incidents survenus le 13 juin à Lomé, après la dispersion brutale d’une manifestation organisée par le collectif sauvons le Togo. Ils dénoncent des violences indignes perpétrées par ceux qui devraient assurer la sécurité ainsi que la version mensongère donnée par certains ministres.
Parfois accusée de cautionner, par son silence, les dérives de la gouvernance actuelle, l’Eglise du Togo a pris publiquement la parole cette semaine pour dénoncer vigoureusement les violences policières en menaçant de prendre les dispositions qui s’imposent, autrement dit d’entamer une procédure judiciaire. Le 13 juin, les forces de l’ordre ont poursuivi jusque dans l’enceinte de la paroisse Saint Augustin des personnes qui y cherchaient refuge, après la répression brutale d’une manifestation. Des gaz lacrymogènes ont été lancés non seulement dans l’enceinte de la paroisse où se trouve une école mais aussi à l’intérieur de l’église où des fidèles étaient rassemblés pour l’adoration eucharistique. Des enfants de l’école primaire ont été profondément traumatisés. Des employés de la paroisse ont été interpellés par des gendarmes. Des dommages et dégâts matériels ont été causés dans l’église et ses alentours. Des vitraux ont été brisés.
Dans un communiqué, la Conférence des Evêques du Togo condamne fermement ces actes sacrilèges, indignes et brutaux. Elle rappelle que les églises sont des lieux sacrés, qu’elles sont depuis toujours considérées comme des lieux d’asile et que toute intrusion brutale en leur sein constitue une profanation. Elle exprime publiquement sa vive préoccupation devant des attitudes qui accentuent les souffrances de la population. Le communiqué demande que les instigateurs soient rappelés à l’ordre, que les responsabilités soient établies, que les victimes soient rétablies dans leurs droits et leur dignité. Ils demandent au gouvernement de prendre les mesures adéquates afin de protéger l’intégrité physique de la population.






POLITIQUE

TOGO


Les évêques du Togo
expriment leur indignation
après des violences policières

L’Église du Togo a dénoncé publiquement les violences policières survenues à Lomé. Pour la première fois depuis l’arrivée au pouvoir en 2005 du président Faure Gnassimbé, les évêques sont sortis de leur silence pour dire toute leur indignation après les derniers incidents lors de la dispersion brutale d’une manifestation organisée par le collectif Sauvons le Togo.

Le 13 juin, les forces de l’ordre ont poursuivi jusque dans l’enceinte de la paroisse Saint-Augustin des personnes qui y cherchaient refuge, après la répression brutale de la manifestation. Des gaz lacrymogènes ont été lancés non seulement dans l’enceinte de la paroisse où se trouve une école mais aussi à l’intérieur de l’église où des fidèles étaient rassemblés pour l’adoration eucharistique.

« Des enfants de l’école primaire ont été profondément traumatisés, des employés de la paroisse ont été interpellés par des gendarmes, des dommages et dégâts matériels ont été causés dans l’église et ses alentours, des vitraux ont été brisés », rapporte Radio Vatican.

« Des violences indignes »


Dans un communiqué, la Conférence des évêques du Togo condamne fermement ces actes. Elle rappelle que les églises sont des lieux sacrés, qu’elles sont depuis toujours considérées comme des lieux d’asile et que toute intrusion brutale en leur sein constitue une profanation. Elle exprime publiquement sa vive préoccupation devant des attitudes qui accentuent les souffrances de la population.

Le communiqué demande que les instigateurs soient rappelés à l’ordre, que les responsabilités soient établies, que les victimes soient rétablies dans leurs droits et leur dignité. Ils demandent au gouvernement de prendre les mesures adéquates afin de protéger l’intégrité physique de la population.

Les évêques du Togo dénoncent « des violences indignes perpétrées par ceux qui devraient assurer la sécurité ainsi que la version mensongère donnée par certains ministres ». Parfois accusée de cautionner, par son silence, les dérives de la gouvernance actuelle, l’Église du Togo a donc pris publiquement la parole cette semaine pour dénoncer vigoureusement ces violences policières. Elle menace aussi d’entamer une procédure judiciaire.

H.-O. D. (avec Radio Vatican)

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"

Ce texte de la Croix vient de sortir. C'est une "première" dans l'Histoire de l'Eglise togolaise. Il faut le diffuser tout de suite et partout. L'Eglise du Togo est courageuse. Elle décide de ne plus se taire. Face à un tel mépris de l'homme étalé par tant de Dictatures, les évêques entendent les multiples appels synodaux qu'ils ont eux-mêmes rédigés. Le Saint Esprit ne cesse de travailler dans son Eglise. Si "toute autorité vient de Dieu", n'en déplaise à certains, cette parole n'autorise aucun Chef d'Etat à jouer avec la vie des personnes. Les Eglises africaines ont un trop lourd passé de sainteté et de courage pour accepter n'importe quelle compromission.    

POLITIQUE

CAMEROUN

MASSACRE SUR LE MARCHE

                  ( Du Journal Cameroun Com)

Samedi 16 juin 2012 dernier, trois personnes ont trouvé la mort
 et de nombreuses autres ont été blessées à la suite d’un
affrontement avec des forces de l’ordre et d’intervention
 spéciale au marché Mokolo à Yaoundé la capitale
camerounaise. « J’entends tout le monde dire qu’il y a eu trois
morts, je pense qu’on aura plus de morts. J’ai vu une femme
qui braisait le poisson tomber, il y a eu la dame du PMUC aussi
 qui est tombée, il y a cette petite fille qui est morte asphyxiée
 par du gaz lacrymogène, sans compter de nombreuses autres
personnes qui sont tombées et ont été piétinées par les autres
qui fuyaient les forces de l’ordre, affirme un témoin de la
scène…

Généralement, on chasse ceux qui vendent sur le trottoir et occupent par la même occasion la chaussée. Mais ce jour-là, on a cru suivre, que l’opération devait aussi permettre de traquer les boutiques qui conservent les marchandises de ces gens-là. Vous connaissez le marché Mokolo, c’était une erreur. Il était devenu difficile de faire le tri entre les boutiques sérieuses et celles qui hébergeaient des marchandises clandestines. Fort logiquement cela a viré à l’émeute. Vous savez il y a des gens dont la vie ne tient parfois qu’à cette boutique. On a donc assisté à une bataille pour la survie raconte un commerçant…. »



LE REGARD DE «MONDEACONSTRUIRE»

En lisant ces lignes, je ne peux m’empêcher de penser à ces gestes de
policiers envoyés vers des groupes de petits vendeurs ou de mamans
 que la nécessité envoie sur la rue pour essayer de vendre quelque
produit. Pour bien des foyers, c’est l’unique solution qui reste « depuis
 le temps que l’on est au chômage ». Le Vatican lui-même s’est ému
 de ces situations. Deux jours avant l’arrivée de Benoît XVI à
 Yaoundé, il y a quelques années, Radio Vatican recherchait un
journaliste sur la place. On me posait la question par télephone: « Que
 se passe-t-il dans les rues de Yaoundé ? On dit que la police intervient
 pour chasser  des petits marchands de la rue. »
Je n’avais pas à chercher longtemps  ma réponse. Quelques minutes
 auparavant, le taxi qui me conduisait vers l’autre côté de la ville avait
dû faire demi-tour devant le grand marché circulaire situé en plein
centre-ville. Le déploiement des forces « de sécurité » était
impressionnant, tout autant que le nombre de jeunes et d’adultes en
larmes devant ce qui restait de leurs petits étalages et de leurs
 marchandises. Quelques minutes plus tard, de Mvollyé où j’avais
finalement pu me rendre pour avoir ma carte de presse, la Directrice
 de « Caritas de l’Archevêché » me ramenait dans  sa propre voiture et
me disait : « Vous avez vu comment ils ont bousculé ces petites gens.
 Il y a des mois que nous signalons ce problème aux  autorités pour
chercher des solutions qui facilitent un dialogue, et une éducation. »

Dommage ! Aucun pouvoir n’y perd à dialoguer avec la société civile.
 Il n’est pas nécessaire que les policiers deviennent des « tueurs ».

                                               Pierre Jarret

lundi 18 juin 2012

EGLISE


CAMEROUN

DES EVEQUES PARLENT DE LA SITUATION

Mgr Victor Tonye Bakot, archevêque de Yaoundé, a rédigé la préface du livre du Cardinal Tumi « Ma foi : un Cameroun à remettre à neuf »
(Ed. Veritas Douala 2011)

L’Archevêque de la capitale camerounaise écrit en page 11 : « Le Cardinal Tumi se tourne… vers le passé récent qu’il connaît de notre pays ; il en  recense les lourdeurs comme des écueils qui ont conduit à la dégénérescence actuelle : la mauvaise gestion des deniers publics, le clivage francophone-anglophone, le non-respect de la personne humaine, la corruption judiciaire, la corruption des mœurs, assortis de fétichisme et d’irréligion dans la vie publique, au nom de la laïcité. N’y a-t-il pas au Cameroun se demande en dernière analyse le Cardinal Tumi, un retour à l’animalité et à l’idolâtrie ? »

LE REGARD DE « MONDEACONSTRUIRE »

Le bilan présenté est assez lourd en effet. Les derniers événements ont encore aggravé l’aspect morbide de cette situation. Suffit-il pour redresser le pays, d’arrêter des hommes, dont certains sont emprisonnés depuis des années sans que l’on puisse savoir exactement pour quel méfait ?


dimanche 17 juin 2012

FAMILLE SALESIENNE

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

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Les enfants de l'école Don Bosco Galabadja
et des mouvements d'action catholique
célèbrent la journée de l'Enfant Africain
Cette célébration a eu lieu à Don Bosco Galabadja le 16 juin 2012 de 10H à 17H.
Quelques photos de grands moments.

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10H: Finales des garçons et filles

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11H30: Remise des trophées

Debout, premier à gauche, le salésien Eynem Maguergue
Premier salésien tchadien,
le voici maintenant Directeur d''Ecole à Bangui,
en pleine capitale de la Centrafrique.
Bon reporter, Mag Eynem 
est devenu "le photographe des Présidents".
A son actif, de bons instantanés
des Présidents de Centrafrique, Mr Bozizé
 et du Tchad, Mr Idris Deby.(JBB)





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14H50: Repas
















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15H: Début des manifestations culturelles
















samedi 16 juin 2012

POLITIQUE


CAMEROUN : DEMOCRATIE ?

« …L’alternance politique peut se passer au Cameroun… Tout dépend du chef de l’Etat qui a concentré tous les pouvoirs entre ses mains. »

                 (Dans « Ma foi : un Cameroun à remettre à neuf », p. 47,

                   de Christian, Cardinal Tumi, Ed Veritas, Douala)

vendredi 15 juin 2012

POLITIQUE

CAMEROUN

L’affaire Lydienne Yen Eyoum




Le quotidien français « Libération » parle dans son édition du 18  mai 2012  de l’arbitraire et des conditions inhumaines de détention de l’avocate franco-camerounaise Lydienne Yen Eyoum.  Elle a été arrêtée au Cameroun le 10 janvier 2010.  De Paris ses deux avocats interpellent Mr Paul Biya, Président de la République qui n’a pas répondu.

Le ministre Directeur du Cabinet civil, Mr Martin Belinga  Eboutou écrit dans le journal  gouvernemental  camerounais « Cameroon Tribune » du 13 juin 2012: « Je préfère passer sur ce grief, exprimé de façon assez discourtoise, par les auteurs de la tribune  en question, oublieux pour les besoins de la cause de la séparation des pouvoirs dans les démocraties comme celle du Cameroun. »

On croit rêver ! Le 7 juin, à peine cinq jours auparavant, Mgr Samuel Kleda, archevêque de Douala déclarait (Ndlr- Voir dans notre  édition précédente): « C’est la vraie Dictature qui s’installe, et la justice sociale, on n’en parlera plus… »

                                                     Pierre Jarret

jeudi 14 juin 2012

REVUE DE PRESSE

CAMEROUN


Affaire Lydienne Eyoum:
Confusion au sommet de l'Etat


Du Journal du Cameroun Com

Par Shanda Tonme, président de la Comicodi - 14/06/2012

Par Shanda Tonme, président de la commission indépendante contre la corruption et la discrimination

         "Dans son édition du mercredi 13 juin 2012, le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, publie un “Droit de réponse” attribué au “Ministre Directeur du Cabinet civil” adressé au journal français Libération, relativement à l’affaire Lydienne Eyoum. Cette nouvelle sortie de monsieur Bélinga Martin Eboutou, fait suite à une tribune publiée par le canard parisien dans son édition du 18 mai 2012. Si la substance de la déclaration du “Ministre” ne fait aucun problème et ne préoccupe d’ailleurs point, sa qualité, ses titres officiels et fonctions, sont de nature à semer un doute important quand à la détermination des attributions, la définition des prérogatives, la gestion des rôles et des statuts au plus haut niveau de l’Etat et de la république. La Commission indépendante contre la corruption et la discrimination observe que depuis un certain temps, et particulièrement depuis les nouvelles interpellations intervenues dans le cadre de l’opération Epervier, une certaine fébrilité propice à des confusions sur les rôles, s’est installée dans le pays. L’impression d’ensemble, est devenue celle d’une foire anarchique, où profitant d’une relative liberté ou d’une savante orchestration du désordre teintée de doute et de peur, de nombreux saltimbanques se livrent au jeu du pouvoir, au jeu du massacre, au jeu des accusations, au jeu des usurpations, au jeu des missions de mercenaires commandités dans les médias."
LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"
           Mr Shanda Tonme, Président de la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination est connu pour ses multiples interventions en faveur des Droits de l'Homme et du respect des personnes. Son jugement sur ce qui se passe actuellement au Cameroun est significatif.
           Ses démarches multipliées pour la disparition du bébé de "Vanessa", cette jeune camerounaise de 17 ans, lui ont permis de faire savoir que l'enfant est bien vivant, loin de sa maman, avec la complicité de personnes très haut placées. Mr Shanda Tonme et Mr Sosthène Fouda, homme politique, sont deux personnes que retiendra certainement l'Histoire du pays dans cette difficile situation qui se vit en ce moment au Cameroun. Tous deux sont restés constamment auprès de cette jeune femme, pour l'aider à retrouver son enfant. Mr Fouda a été malmené par la police à plusieurs reprises. Le fait que rien ne se soit arrangé en faveur de Vanessa, montre aussi à quel point le pays s'est enfoncé dans le mensonge et la corruption la plus perverse.
           On comprend la Déclaration de Mgr Samuel Kleda, archevêque de Douala: "C'est la Dictature qui s'installe."
                                                            Pierre Jarret

mardi 12 juin 2012

FAMILLE SALESIENNE

NIGERIA

IL SERA PRETRE

Nicolas est né le 18 février 1983 au Nigeria.
Il a rencontré pour la première fois des salésiens à Ondo.
Il avait alors 17 ans.
Il s'est enthousiasmé pour se donner comme eux auprès des jeunes.
Entré au noviciat en 2003 à Gbodjomé (Togo),
il a étudié la phjilosophie à Lomé (Togo).
Il a fait son stage pratique à Ondo, au Nigeria,
comme assistant des prénovices.
Il termine ces jours-ci sa théologie à Yaoundé (Cameroun)
Il sera ordonné prêtre de Jésus-Christ
ce 29 juillet 2012, dans la paroisse St Joseph de Okon, au Nigeria.

lundi 11 juin 2012

REVUE DE PRESSE


CAMEROUN

LES GOULAGS DE LA REPUBLIQUE

            Se plonger dans une recherche de ce qui s’est passé ces derniers temps  dans les agissements de la gouvernance au Cameroun, c’est découvrir tous les risques d’une société corrompue. Je me souviens encore de mon étonnement, il y a déjà plusieurs années. Nous causions tranquillement avec Mgr André Wouking, alors archevêque de Yaoundé. Nous attendions le début d’une Session annuelle, intitulée « Les Semaines Pascales », des rencontres remarquablement organisées par l’Eglise Réformée, auxquelles participaient volontiers catholiques et musulmans. Je posais la question à Mgr Wouking : « Monseigneur,  c’est la troisième année que je viens à cette session. De nouveau, on nous propose de réfléchir sur « la corruption au Cameroun ». J’entends encore sa réponse. Avec son bon sourire, il me lance : « Tu sais, on pourra encore y revenir ! On aura encore à en parler. C’est trop profond…. »

           Ce que le pays appelle désormais « l’affaire Marafa » incite journaux et radios à fouiller les archives. L’Histoire du pays entre colonisation, esclavage, rivalités politiques, massacres, reste lourde d’exploitation européenne, et de luttes fratricides entre camerounais.

           Le cas de Mr Titus Edzoa :
        deux septennats en prison

           « Le 20 avril 1987, le Professeur Titus Edzoa, chirurgien qui fur plusieurs fois ministre, déclarait sa candidature à la présidence de la République du Cameroun. Paul Biya, le président de la République en exercice, y vit une déclaration de guerre et chargea de tous les maux celui qui avait été son compagnon de route pendant de nombreuses années. Titus Edzoa est alors emprisonné au secrétariat d’Etat à la défense (Sed) à Yaoundé…Il sera condamné à quinze ans de prison.
            A présent que ces quinze années sont passées, le pouvoir cherche à le maintenir en détention en invoquant d’autres charges. »

                     (Le Messager du lundi 4 juin2012)

              Chercher à comprendre 

           Mr Titus Edzoa, né le 4 janvier 1945, a été ministre de la Santé publique,  ministre de l’Enseignement supérieur, Secrétaire à la Présidence de la République... puis jeté en prison quand il a annoncé sa candidature à la Présidence de la République.

           Il a publié le 12 avril 2012 chez Karthala à Paris « Méditations de prison. Echo de mes silences »

                                                    Pierre JARRET