jeudi 30 juin 2016

VATICAN

Le pape aux jeunes: «Le témoignage chrétien, c’est le martyre de chaque jour»
Visite à la « Villa Nazareth » de Rome (2/7)

Visite à la Villa Nazareth, 18 juin 2016, L'Osservatore Romano
Visite à la Villa Nazareth, 18 juin 2016, L'Osservatore Romano
« Le témoignage chrétien c’est le martyre de chaque jour, un martyre silencieux », affirme le pape François. Il parle aussi de « beaucoup de crises » qu’il traversait dans sa vie et souligne : « Le chrétien … ne doit pas avoir peur d’entrer en crise : c’est le signe qu’il progresse. »
Le pape a prononcé un discours avant d’entamer un dialogue

Recueilli par Pierre JARRET

mercredi 29 juin 2016

EGLISE

Audience à la délégation du patriarcat oecuménique de Constantinople

    
Visite annuelle pour la Saint-Pierre et Saint-Paul (traduction complète)

_AAA2232

Le pape François a reçu en audience, ce mardi 28 juin, au Vatican, une délégation du patriarcat œcuménique de Constantinople, venue à Rome selon la tradition à l’occasion de la solennité des Saints Apôtres Pierre et Paul.

mardi 28 juin 2016

Benoît XVI, premier pape émérite, explique le pape François
Conférence de presse sur le vol Erevan-Rome (2)

Visite du pape François au pape émérite Benoît XVI, L'Osservatore Romano
 
Visite du pape François au pape émérite Benoît XVI, L'Osservatore Romano

Benoît XVI est le « grand-père sage … qui me protège par sa prière »: c’est lui le premier pape émérite, comme il y a eu naguère les premiers évêques émérites, explique le pape François sur le vol Erevan-Rome, le dimanche 26 juin 2016.
Benoit XVI est « le pape émérite – non pas le second pape, affirme le pape François, – qui est fidèle à sa parole et qui est un homme de Dieu ». « Mais il n’y a qu’un seul pape », souligne-t-il.
C’est ainsi que le pape a répondu en espagnol à la question d’une journaliste argentine de savoir s’il y avait « deux papes » actuellement.
« Pour moi il est le pape émérite, a dit le pape François de son prédécesseur, il est le « grand-père sage, il est l’homme qui soutient mes épaules et mon dos par sa prière. » « C’était une grâce d’avoir à la maison le « grand-père » sage, a-t-il ajouté. Je l’ai même dit devant lui et il a ri. »
Le pape a rappelé qu’il avait déjà « remercié publiquement » le pape Benoit XVI « d’avoir ouvert la porte aux papes émérites ». « Il y a 70 ans, a-t-il expliqué, les évêques émérites n’existaient pas ; aujourd’hui, il y en a. Mais avec cet allongement de la vie, peut-on diriger une Église à un certain âge avec des ennuis de santé ou pas ? Et lui, courageusement – courageusement ! – et par la prière, et aussi avec science, avec théologie, il a décidé d’ouvrir cette porte. Et je crois que c’est bon pour l’Église. »


Recueilli par Pierre JARRET

EGLISE

Ce 28 juin, Fête de St IRENEE DE LYON
Saint Irénée de Lyon
Chers frères et sœurs!
Dans les catéchèses sur les grandes figures de l'Eglise des premiers siècles, nous arrivons aujourd'hui à l'éminente personnalité de saint Irénée de Lyon. Les informations biographiques à son sujet proviennent de son propre témoignage, qui nous est parvenu à travers Eusèbe, dans le livre V de l'Histoire ecclésiastique. Irénée naquit selon toute probabilité à Smyrne (aujourd'hui Izmir, en Turquie), vers 135-140, où, encore jeune, il alla à l'école de l'Evêque Polycarpe, lui-même disciple de l'Apôtre Jean. Nous ne savons pas quand il se rendit d'Asie mineure en Gaule, mais son transfert dut coïncider avec les premiers développements de la communauté chrétienne de Lyon:  c'est là que, en 177, nous trouvons Irénée au nombre du collège des prêtres. C'est précisément cette année qu'il fut envoyé à Rome, porteur d'une lettre de la communauté de Lyon au Pape Eleuthère. La mission romaine qui permit à Irénée d'échapper à la persécution de Marc-Aurèle, dans laquelle au moins 48 martyrs trouvèrent la mort, parmi lesquels l'Evêque de Lyon lui-même, Pothin, âgé de 90 ans, mort des suites de mauvais traitements en prison. Ainsi, à son retour, Irénée fut élu Evêque de la ville. Le nouveau Pasteur se consacra entièrement au ministère épiscopal, qui se conclut vers 202-203, peut-être par le martyre.
BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE
Mercredi 28 mars 2007
Recueilli par Pierre Jarret
 
PS : C'est à St IRENEE que nous devons cette belle affirmation:
"La gloire de Dieu, c'est l'homme vivant..."

lundi 27 juin 2016

DANS L'ESPRIT

LE PROPHETE AMOS (vers 750 avant JC)
Déjà contre les injustices

Livre d'Amos 2,6-10.13-16.
Texte de la messe de ce jour 
 
Ainsi parle le Seigneur : À cause de trois crimes d’Israël, et même de quatre, je l’ai décidé sans retour ! Ils vendent le juste pour de l’argent, le malheureux pour une paire de sandales.
Ils écrasent la tête des faibles dans la poussière, aux humbles ils ferment la route. Le fils et le père vont vers la même fille et profanent ainsi mon saint nom.
Auprès des autels, ils se couchent sur les vêtements qu’ils ont pris en gage. Dans la maison de leur Dieu, ils boivent le vin de ceux qu’ils ont frappés d’amende.
 
 
Recueilli par Pierre JARRET

dimanche 26 juin 2016

POLITIQUE

Arménie: le pape François au mémorial du génocide de Tsitsernakaberd
    
«Que l’humanité n’oublie pas et sache vaincre le mal par le bien »

Mémorial du génocide arménien, 25 juin 2016, capture CTV
 
Mémorial du génocide arménien, 25 juin 2016, capture CTV
« Que  l’humanité n’oublie pas et sache vaincre le mal par le bien », écrit le pape François.
Au début du deuxième jour de son séjour en Arménie, le pape François a quitté le palais apostolique d’Etchmiadzin, ce samedi matin, 25 juin 2016, et il s’est rendu en voiture au mémorial de Tsitsernakaberd – la « colline des hirondelles » – pour visiter le complexe dédié à la mémoire des victimes du Metz Yeghern, le « Grand Mal », le génocide des Arméniens sous l’Empire ottoman en 1915.

Recueilli sur Zenit par Pierre Jarret

EGLISE


Saint LEON LE GRAND  (?-v. 461),
pape et docteur de l'Église 
 Sermon 71, pour le résurrection de Seigneur ;
PL 54, 388 (trad. Année en fêtes, Migne 2000, p.363 rev. ; cf Orval)
« Celui qui regarde en arrière n'est pas fait pour le royaume de Dieu »


Mes très chers, Paul, l'apôtre des païens, ne contredit pas notre foi lorsqu'il dit : « Même si nous avons connu le Christ selon la chair nous ne le connaissons plus ainsi à présent » (2Co 5,16).
La résurrection du Seigneur n'a pas mis fin à sa chair, elle l'a transformée. Le surcroît de sa puissance n'a pas détruit sa substance ; la qualité a changé ; la nature n'a pas été anéantie.
On avait cloué ce corps en croix : il est devenu inaccessible à la souffrance. On l'avait mis à mort : il est devenu éternel. On l'avait meurtri : il est de venu incorruptible. Et l'on peut bien dire en effet que la chair du Christ n'est plus celle que l'on avait connue ; car il n'y a plus trace en elle de souffrance ou de faiblesse. Elle reste la même en son essence, mais elle n'est plus la même sous le rapport de la gloire. Pourquoi s'étonner d'ailleurs que saint Paul s'exprime ainsi à propos du corps de Jésus Christ lorsque, parlant de tous les chrétiens qui vivent selon l'esprit, il dit : « Nous ne connaissons plus désormais personne selon la chair ».

Recueilli par Pierre JARRET



samedi 25 juin 2016

EGLISE

HENRI Cardinal DE LUBAC

« La même nature dont ils participent tous, n’empêche pas les hommes… de se fuir et de se méconnaître …C’était compter sans l’Eglise. Car voici soudain la merveille : ceux qui paraissaient entre eux le plus étrangers… les voici soudain les plus proches… »
( Méditation sur l'Eglise P 44)

mercredi 22 juin 2016

FAMILLE SALESIENNE


TANGUY  Antoine

Une lettre inédite

Don Bosco, Mimboman, le 20 03 2007

Monsieur Zini, (1)

Tenez-vous bien ! C’est en 1950 que je suis « descendu » de Lyon à Nice pour l’animation des colonies (de vacances !) de Roquebilière et de Caussols – et c’est là que nous nous sommes rencontrés.

Depuis 1969, je suis en Afrique, et depuis 8 ans ici à Yaoundé. Depuis plusieurs années, la Province ATE confie à notre Communauté l’éveil salésien de jeunes futurs confrères africains… Un peu de théorie, la salésianité, mais surtout des contacts avec les vivants ! C’est pour cela que l’un des postulants (qui apprend le français) te demande un témoignage sur ta vie de coadjuteur. Je suis sûr que ce sera intéressant !!

Antoine Tanguy

1-   Mr Zini est un coadjuteur salésien qui a animé la Maison de Don Bosco -Nice (France) pendant des années. Très doué pour l’imprimerie, il l’était aussi, comme clown, et pour des tours de prestidigitation. Beaucoup de ses amis, artistes renommés dans ce genre de spectacles, venaient donner quelque soirée gratuite aux jeunes apprentis internes.)
Recopié et annoté par JB Beraud

mardi 21 juin 2016

FAMILLE SALESIENNE


GUENE CLAUDE

Salésien de Don Bosco, prêtre

(7 janvier 1934 - 4 mars 2011)

Claude est né le 7 janvier 1934 à Mantes-la-Jolie, dans la banlieue parisienne, deuxième des quatre enfants de Lucien Guéné et Marguerite Caully.

Il rentre chez les salésiens à Paris, au Foyer de la rue Crillon, le 1er octobre 1948, puis passe 4 ans au séminaire d’aînés à Maretz, au nord de la France, de 1952 à 1956.

Le 25 août 1956, il entre au noviciat de Dormans, près de Reims, et prononce ses premiers vœux de religieux salésien le 4 septembre 1957.

Le 15 avril 1967, dans l’église du Sacré Cœur de Mantes-la-Ville, où il a été baptisé, Claude est ordonné prêtre par Mgr Renard, évêque de Versailles.

Le 30 juin 1969, il débarque à Pointe-Noire au Congo. Il y travaillera six ans. Il est ensuite deux ans à Brazzaville. De 1977 à 1978, il passe un an à Paris et repart à Brazzaville pour un an. De 1979 à 1988, il est à Fougamou, au Gabon, et de 1988 à 1996, à la Paroisse Ste Barbe de Port-Gentil.

Le 3 juin 1996, il revient en France à la Paroisse St Jean Bosco de Paris. Le 25 février 1997, il repart en Afrique, cette fois pour la Paroisse St Jean de Bangui en République Centrafricaine.

Le 15 octobre 1998, il doit rentrer en France, bien fatigué. Après un temps à la communauté de l’Ecole d’Agriculture de Ressins, près de Roanne, dans la Loire, il doit rejoindre la Résidence de Toulon pour les salésiens âgés. Il y décèdera le 4 mars 2011.  

Recueilli par JB Beraud d’après la notice du P. Jean Laporte, sdb, archives ATE

PS – Les personnes qui auraient des éléments sur la vie de Claude peuvent les adresser à JB Beraud, sdb, Archiviste ATE. Merci.

(« ILS ONT FAIT L’ATE »1)

lundi 20 juin 2016

SAINT JEAN CLIMAQUE(v. 575-v. 650), moine au Mont Sinaï
L'Échelle sainte, 10ème degré (trad. Bellefontaine 1978, coll. SO 24, p. 138 rev.)

« Qu'as-tu à regarder la paille dans l'œil de ton frère ? »


J'ai entendu certains parler en mal de leur prochain, et je les ai repris. Pour se défendre, ces ouvriers du mal ont répliqué : « C'est par charité et par sollicitude que nous parlons ainsi ! » Mais je leur ai répondu : Cessez de pratiquer une pareille charité, sinon vous accuseriez de mensonge celui qui dit : « Qui dénigre en secret son prochain, celui-là je le repousse » (Ps 100,5). Si tu l'aimes, comme tu le dis, prie en secret pour lui, et ne te moque pas de cet homme. C'est cette manière d'aimer qui plaît au Seigneur ; ne perds pas cela de vue, et tu veilleras très soigneusement à ne pas juger les pécheurs. Judas était du nombre des apôtres et le larron faisait partie des malfaiteurs, mais quel changement étonnant en un instant ! .

dimanche 19 juin 2016

EGLISE

VATICAN

Une semaine de pain frais: le pape François remercie les boulangers
500kg de pain frais quotidien aux pèlerins du Jubilé

Le Village du pain, @ fiesa.it
Le Village du pain, @ fiesa.it
Le pape François remercie les boulangers qui ont fourni 500kg de pain, chaque jour de cette semaine, à Rome, gratuitement, pour les pèlerins du Jubilé de la miséricorde.
Le pape les a salués en italien au terme de l’audience « jubilaire » de ce samedi 18 juin 2016.
« Je suis heureux d’accueillir les boulangers de l’association Confesercenti, et je les remercie pour le pain distribué aux pèlerins venus pour le Jubilé au cours de cette semaine. Merci, merci… Donner le pain, rompre le pain, c’est une des choses les plus belles de la vie. Merci.”
À l’occasion du Jubilé de la Miséricorde, l’association de boulangers et pâtissiers Fiesa Assopanificatori a organisé une initiative appelée « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien », pour distribuer du pain frais gratuitement aux pèlerins de Rome, indique un communiqué de l’association: un « village du pain » a été installé à partir du 14 juin au début de la via della Conciliazione, place Jean XXIII, d’où part le pèlerinage pour la Porte sainte de la basilique Saint-Pierre.
Plus de 50 entreprises de boulangerie, de différentes régions italiennes – Émilie-Romagne, Marches, Abruzzes, Molise, Pouilles, Basilicate, Calabre – ont distribué quelque 500 kilos de pain par jour, précise le site de Fiesa.
L’initiative s’est achevée par la participation des boulangers à l’audience jubilaire du pape, ce samedi 18 juin.
Une délégation a offert au pape François une copie du tableau de Notre Dame de Crivelli, précise Radio Vatican.
Les pèlerins ont fait des dons spontanés à l’association : ils serviront à la construction d’une école d’agriculture au Burkina Faso, une des œuvres de miséricorde voulue par François pour le Jubilé, indique la même source.
L’initiative des boulangers a été lancée par Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, en charge de l’organisation du Jubilé, et par Giuseppe Romanini, membre de la Commission agriculture de la Chambre italienne des députés et promoteur de la protection du pain frais.

samedi 18 juin 2016

DANS L'ESPRIT

CARDINAL Henri DE LUBAC
« La même nature dont ils participent tous, n’empêche pas les hommes… de se fuir et de se méconnaître …C’était compter sans l’Eglise. Car voici soudain la merveille : ceux qui paraissaient entre eux le plus étrangers… les voici soudain les plus proches… »
( Méditation sur l'Eglise, Page 44)

vendredi 17 juin 2016

DANS L'ESPRIT

ATHALIE
Deuxième livre des Rois 11,1-4.9-18.20.
En ces jours-là, lorsque Athalie, mère d’Ocozias, apprit que son fils était mort, elle entreprit de faire périr toute la descendance royale.
Mais Josabeth, fille du roi Joram et sœur d’Ocozias, prit Joas, un des fils du roi Ocozias, pour le soustraire au massacre. Elle le cacha, lui et sa nourrice, dans une chambre de la maison du Seigneur, pour le dissimuler aux regards d’Athalie ; c’est ainsi qu’il évita la mort.

jeudi 16 juin 2016

EGLISE

VATICAN


“Miss Germany” rencontre le pape François: ce qui est beau, c’est la foi!
Lena Bröder est catholique et professeur de religion

Lena Bröder offre son livre au pape François, L'Osservatore Romano
Lena Bröder offre son livre au pape François, L'Osservatore Romano
“Miss Germany 2016”, Lena Bröder, qui est catholique et professeur de religion, rêvait de rencontrer le pape François: son voeu est exaucé.
Elle a rencontré le pape à l’occasion de l’audience générale de ce mercredi 15 juin, place Saint-Pierre. C’est, depuis 1927, la première Miss Germany à se rendre à Rome auprès d’un pape.
Elle lui a offert son livre autobiographique: “Ce qu’il y a de beau en moi, avec la foi, vers le succès” („Das Schöne in mir – mit Glaube zum Erfolg“, chez Herder), qui sort le 23 juin.
Le pape François parle et lit l’allemand, mais le préfet de la Maison pontificale, Mgr Georg Gänswein, pouvait aussi traduire pour faciliter l’échange.
Pour Lena Bröder, la beauté, l’intelligence et la foi vont “très bien ensemble”. Mais elle souligne que la base, c’est la foi, qui l’a aidée à ne pas se décourager, et c’est la foi qui la rend “heureuse”, qui est la « vraie beauté ». Pour elle, « les élections des Miss et Dieu vont bien ensemble ».
« Un livre surprenant contre tous les stéréotypes avec une nouvelle perspective et inspirant », assure la 4e de couverture.
Lena Bröder a 27 ans, elle est née en 1989 à Göttingen, et elle est le premier professeur de religion à remporter « Miss Germany ». Elle a remporté plus de quinze élections de Miss. Elle vit actuellement près de Münster et elle enseigne, entre autres, la foi catholique.

mardi 14 juin 2016

EGLISE

RENCONTRE AVEC LE P. DE LUBAC

1945-49 Je suis au Scolasticat de Lyon-Fontanières. Je demande au P. Bérichel d’aller au Congrès Jociste qui se tient à Lyon. Il me l’accorde.

Un dimanche, je rencontre à la cathédrale St Jean de Lyon les six premiers évêques noirs, nommés par Pie XII. Je retiens le nom du malgache Mgr Ramarosadrantana.

Un jour, je rentre à la Cathédrale St Jean de Lyon pour une rencontre de prêtres. Je me trouve, face à l’autel de droite, avec le P. de Lubac : « Qui êtes-vous, mon petit, me dit-il ? » « Je suis salésien en théologie ! » « Et vous êtes content ? » « Parfois des demandes que je voudrais faire au supérieur »
« Rappelez-vous. Le dernier mot est toujours à votre supérieur,
mais l’avant-dernier est toujours à vous. »
PIERRE JARRET ( JB Beraud)
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&

lundi 13 juin 2016

POLITIQUE

CHILI-VANDALISME DE JEUNES
DANS UNE EGLISE SALESIENNE
DE SANTIAGO
- « Comment se fait-il qu’au Chili il y aient des actes de vandalisme comme celui-ci ? Que se passe-t-il dans notre âme démocratique, tellement respectueuse du droit et sensible à la violation des droits humains fondamentaux ? ». C’est ce qu’a dit l’archevêque de Santiago, le cardinal Ricardo Ezzati, SDB, au cours de l’homélie de l’Eucharistie de réparation célébrée le samedi 11 juin dans le Temple de la « Gratitud Nacional », à la suite des incidents de jeudi dernier, qui ont porté à la destruction d’un crucifix.

La messe a été concélébrée par les évêques : Mgr Héctor Vargas, SDB, de Temuco ; Mgr Tomás González, émérite de Punta Arenas ; Mgr Jorge Concha, auxiliaire de Santiago ; et un grand nombre de prêtres et diacres de l’archidiocèse de Santiago et de diverses congrégations religieuses. Présents aussi les Salésiens de diverses communautés, guidés par le Provincial, le P. Alberto Lorenzelli, et beaucoup de fidèles, réunis pour l’Eucharistie de réparation.
La messe qui a eu lieu dans la soirée de samedi 11 juin, a vu la participation d’environ 2000 personnes, qui se sont retrouvées dans le refus de l’attaque réalisé par quelques jeunes, avec visage caché, le jeudi 9 juin, durant la marche des étudiants. Le Primat de l’Eglise Catholique chilienne, le Card. Ezzati a affirmé qu’il faut travailler pour aider les jeunes à ne pas vivre dans la haine. « Mon opinion est que la meilleure loi est une éducation de qualité, qui commence dans la famille, qui grandit à l’école et qui trouve dans la société une stimulation pour la formation des personnes ».
Le cardinal Ezzati a aussi rappelé les pénuries de la société : « Il nous manque beaucoup d’amitié civique, nous nous regardons comme fous et pas comme frères ou comme personne qui ont le même idéal, le même objectif ».
Dans son homélie, le cardinal a aussi regretté que le désir honnête de beaucoup de jeunes ait abouti dans l’attaque à d’autres droits. Il a cependant demandé le pardon : « Seigneur, pardonne-les ; ils ne savent pas ce qu’ils font ».
Le P. Lorenzelli, pour sa part, a envoyé un message aux jeunes qui ont volé et détruit le Crucifix de la Gratitud Nacional : « En ce qui nous concerne, il n’y a que les sentiments de pardon, de rencontre et de dialogue ».
(ANS – Agence de Nouvelles Salésiennes - Santiago) 

samedi 11 juin 2016

EGLISE

VATICAN
 
Marie-Madeleine, “l’apôtre des Apôtres” comme
l’appelle saint Thomas d’Aquin, sera « fêtée »
par toute l’Eglise le 22 juillet prochain: la
« mémoire » liturgique dite « obligatoire »
devient une « fête », comme celles des Douze
apôtres, par volonté du pape François.
C’est ce qu’indique, ce 10 juin, la Congrégation
pour le culte divin et la discipline des sacrements,
autrement dit le dicastère romain chargé de la
liturgie.
Le décret, signé par le cardinal préfet, Robert
Sarah, est en date du 3 juin, c’est-à-dire sous le
signe de la solennité du Coeur Sacré de Jésus, et
sous le signe de l’Année de la miséricorde: il
s’agit de fêter en elle la première “apôtre de la
miséricorde”.
 
 

vendredi 10 juin 2016

DANS L'ESPRIT

CARDINAL DE LUBAC
« … On peut croire à bien des choses : mais on
ne donne à proprement parler sa foi qu’à
quelqu’un… On parlera de la croyance aux
anges ; mais la foi, au sens le plus fort du mot,
ne s’adresse qu’à Dieu, et c’est cette sorte de
foi qui se traduit dans l’expression
« croire en ».
"Méditation sur l'Eglise"
Cardinal Henri de LUBAC

DANS L'ESPRIT

VATICAN- PAPE François
« Les noces de Cana sont beaucoup plus que le
simple récit du premier miracle de Jésus.
Comme un écrin, il conserve le secret de sa
personne et le but de sa venue: l’Epoux attendu
donne le coup d’envoi aux noces qui
s’accomplissent dans le mystère pascal. A ces
noces, Jésus lie ses disciples à lui, grâce à une
alliance nouvelle et définitive. A Cana, les
disciples de Jésus deviennent sa famille et à
Cana naît la foi de l’Eglise. Nous sommes tous
invités à ces noces, pour qu’il ne manque jamais
plus de vin nouveau! »

jeudi 9 juin 2016

DANS L'ESPRIT

ORIGENE (v. 185-253),
prêtre et théologien
Petit traité sur la prière, 8-9 ;

PG 11, 442-443 (trad. Orval)

« Va d'abord te réconcilier
avec ton frère »


Personne ne pourra obtenir quoi que ce soit par
la prière s'il ne prie pas avec de bonnes
dispositions et une foi droite... Il ne s'agit pas de
parler beaucoup... ; il s'agit de ne pas venir à la
prière avec une âme troublée par des
ressentiments. On n'imagine pas que quelqu'un
vienne à l'oraison sans préparer son cœur ; on
n'imagine pas non plus que celui qui prie puisse
obtenir le pardon de ses péchés s'il n'a pas
d'abord pardonné de tout son cœur à son frère
qui lui demande pardon...

mardi 7 juin 2016

VATICAN
 
Le pape a reçu en audience les
participants de l’Assemblée générale annuelle
des Œuvres pontificales missionnaires samedi
matin, 4 juin, au Vatican,.
« Une « mystique » est nécessaire, a notamment
dit le pape. Nous devons grandir en passion
évangélisatrice. J’ai peur – je vous le confesse –
que votre œuvre ne demeure trop
organisationnelle, parfaitement organisationnelle,
mais sans passion. Cela peut être fait également
par une ONG mais vous n’êtes pas une ONG !
Votre Union sans passion ne sert à rien. Sans
« mystique », elle ne sert à rien et si nous devons
sacrifier quelque chose, sacrifions l’organisation

lundi 6 juin 2016

EGLISE


VATICAN

Le P. Sylvain Ducange, SDB,
nommé évêque auxiliaire
de Port-au-Prince, Haïti
06 juin 2016
(ANS – Cité du Vatican) – Le St Père François
a nommé évêque auxiliaire de l’archidiocèse de
Port-au-Prince, capitale d’Haïti, le P. Sylvain
Ducange, SDB, en lui assignant le siège titulaire
épiscopal de Nove. Le salésien a été Supérieur
de la Vice-province salésienne « Bienheureux
Philippe Rinaldi » d’Haïti de 2010 à 2016,
affrontant durant son mandat la difficile
situation provoquée par le tremblement de terre
du 12 janvier 2010.
Le P. Ducange est né le 5 avril 1963 à
Port-au-Prince. Il est entré au noviciat salésien
de Jarabacoa, République Dominicaine, en 1985 ;
il a émis les vœux perpétuels en 1992 à Bruxelles
 et il a été ordonné prêtre le 8 juillet 1995 à
Port-au-Prince.
Après avoir été directeur de l’école « Fondation
Saint Vincent » à Cap-Haïtien (1989-1991) et de
l’œuvre de Carrefour-Thorland (1998-2004), il a
été Directeur et Econome à Pétion-Ville
(2004-2010).
Pour la Vice-province, il a été Conseiller
(2000-2007), Délégué pour la Pastorale des
Jeunes (2004-2006) et pour la Formation
(2006-2007), avant d’assumer, en janvier 2010,
la charge de Supérieur, et cela jusqu’au mois de
janvier dernier.
(ANS Agence salésienne d'Information)

samedi 4 juin 2016

DANS L'ESPRIT

PAPE François

( A LA JOURNEE DES PRETRES)

Pour le prêtre, a-t-il dit notamment, « la tristesse
n’est pas normale, mais seulement passagère : la
dureté lui est étrangère, parce qu’il est pasteur
selon le Cœur doux de Dieu ».

vendredi 3 juin 2016

FAMILLE SALESIENNE

AGUSTIN HERNANDEZ PORTAL
 (1936 - 2013)
 
TRIENNAT PRATIQUE (1954-1957)

Bien que je sois destiné à faire trois ans de
philosophie, et pour manque de personnel,
Don Alejandro Vicente me destina à initier
ma présence salésienne dans le « Collège
des Orphelins du Chemin de Fer ». Je me
retrouve avec Pedro  Gil, José Ramon Lopez, Elidio Diez,
 Eugenio Luengo et Luis Vielva. Comme
j’étais plus jeune que la plupart des élèves,
les supérieurs eurent pitié de moi, et, à
Noël, m’envoyèrent à Deusto, où je fis le
cours moyen. La 3e année, je la fis à Atocha.

Quel souvenir j’ai de mon triennat ?
D’abord la discipline me coûtait beaucoup.
(Non sans raison, Don José Aguilar
m’appelait : « Tête dure ! ». Ensuite, les
problèmes que je passais en classes de
chant, et encore plus, devant l’harmonium !
J’avais en effet commencé des classes de
piano, et dans les trois maisons, on m’avait
chargé de la musique. Mais, entre le peu
que je savais et l’oreille faible que je
possède… je me sentais mal, et en faisais
souffrir les autres. Pour le reste, je me suis
toujours facilement habitué là où l’on
m’envoyait.

Etudes théologiques et sacerdoce :
1957 -1961

J’ai été ordonné prêtre le 24 juin de 1951.
Je passais les vacances dans l’Ecole Agricole
de Burgos, au Centre des Aspirants de
coadjuteurs, au Centre des Chemins de fer,
et à Mohernando. Je me suis trouvé durant
trois ans à « l’Oratoire », chargé de
l’économat. Je sortais fréquemment à
Madrid.
(Traduction JB Beraud, sdb)

jeudi 2 juin 2016

FAMILLE SALESIENNE

SOUVENIRS

1945-49 Je suis au Scolasticat de Lyon-Fontanières. Je
demande au P. Bérichel d’aller au Congrès Jociste qui
se tient à Lyon. Il me l’accorde.

Un dimanche, je rencontre à la cathédrale St Jean de
Lyon les six premiers évêques noirs, nommés par
Pie XII. Je retiens le nom du malgache
Mgr Ramarosadrantana.

Un jour, je rentre à la Cathédrale St Jean de Lyon pour
une rencontre de prêtres. Je me trouve, face à l’autel
de droite, avec le P. de Lubac : « Qui êtes-vous, mon
petit, me dit-il ? » « Je suis salésien en théologie ! »
« Et vous êtes content ? » « Parfois des demandes que
je voudrais faire au supérieur » « Rappelez-vous.
Le dernier mot est toujours à votre supérieur, mais
l’avant-dernier est toujours à vous. »
JB Beraud, sdb

mercredi 1 juin 2016

FAMILLE SALESIENNE

AGUSTIN HERNANDEZ PORTAL
Aspirant, puis novice, je fais ma première
profession le 16 août 1952. Je suis étudiant
en philosophie de 1947 à 1954

A  11 ans… comme c’était logique ! J’entre
au séminaire d’Arevalo (année 1947). Après
4 années d’études, je vais au noviciat de
Mohernando (1951-52). Ce dont je me
souviens le plus durant cette année de
noviciat, c’est l’heure sainte que nous avons
fait le Jeudi Saint. Je suis resté longtemps
devant le Saint Sacrement, et je me
souviens, comme si c’était aujourd’hui,
comment je fus marqué par la prière
personnelle du psaume 26 : « Je demande
une chose au Seigneur, et je la cherche :
c’est d’habiter la maison du Seigneur tous
les jours de ma vie ». Plus tard, et en
regardant mon passé, j’ai pensé que j’étais
encore trop « enfant »…Mais arriva le 16
août, … et je suis toujours là.

De mes années d’étude de philosophie, je
ne me souviens de rien qui soit digne
d’être rappelé. Petites anecdotes qui ne
valent pas la peine d’être transcrites.
Certaine conscience de grandir en maturité.

 (Traduction de JB Beraud, sdb)