lundi 31 décembre 2012

DANS L'ESPRIT


LA « SAINT SYLVESTRE »

Connaissez-vous Sylvestre ?

Sylvestre est un grand Pape.  Elu au lendemain de la paix constantinienne, ii dirige l’Eglise Romaine durant 21 ans. (314-335). La paix que l’empereur Constantin vient d’apporter après les longues années de persécution de Dioclétien et autres empereurs païens contre les jeunes communautés de chrétiens, permet à Sylvestre de vivre un magnifique rayonnement de l’Eglise catholique. Eusèbe de Césarée, un des premiers grands historiens catholiques, qui vit à la même époque, (265-338) décrit avec enthousiasme les renouvèlements joyeux d’une Eglise en plaine expansion : « Fêtes de dédicaces dans chaque ville, consécrations d’églises récemment construites, assemblées d’évêques à cette fin, foules de fidèles venues de loin et de partout, union des membres du corps du Christ en une seule harmonie d’hommes assemblés…»

Sylvestre, comme évêque de Rome, vit construire la première Basilique de St Pierre, celle que fit surgir Constantin au-dessus de la tombe de l’apôtre. Il vit aussi ériger les deux basiliques de St Jean de Latran et celle de St Paul (Hors les murs)

Pierre Jounel note : « Face au protecteur encombrant qu’était devenu l’empereur Constantin, Sylvestre avait à trouver un style de collaboration qui eut peut-être requis une personnalité plus accusée que la sienne …

Dans la crise arienne, son action ne fut pas non plus de premier plan. Du moins fut-il présent au Concile de Nicée, en la personne de ses légats ». C’était là le premier concile œcuménique (325)

                         Recueilli par JB Beraud, sdb

 

EGLISE

CENTRAFRIQUE

FACE AUX COMBATS

UNE EGLISE QUI PARLE


Le texte ci-dessous nous a été transmis directement de Bangui par le jeune salésien Eynem Maguergue. Directeur à Bangui d'une école primaire en milieu populaire, Eynem a utilisé son I-Phone pour cet envoi.

 

Mgr Nzapalainga :  « La solution en Centrafrique ne peut passer que par le dialogue »

 http://www.la-croix.com  28/12/12 - 14 H 51

 
ENTRETIEN. Alors que l’offensive rebelle marque des points dans le nord et désormais le centre du pays, Mgr Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, appelle les différentes parties à « se mettre autour d’une même table ».  

 Quelles sont les racines du conflit actuel, opposant les rebelles du Séléka au président François Bozizé ?

Notre pays a connu toute une série de dialogues politiques : « conférence nationale », « grand débat national », « dialogue politique inclusif »… À l’issue de ces processus, des accords ont été signés, des résolutions prises, des promesses faites. Or le plus souvent, elles n’ont pas été respectées. Lorsque les signataires retournent dans leur camp, des gens de la base estiment que ce qui a été signé ne les engage pas. Il s’ensuit même des scissions au sein des partis.

Par exemple, il avait été décidé que ceux qui, dans la brousse, déposaient les armes, pourraient entrer dans l’armée ou se voir proposer une aide pour se réinsérer, voire un travail. Or les choses traînent. Il semble que le gouvernement ait utilisé les crédits à autre chose. Il faudrait une évaluation de ce qui a été fait, de ce qui n’a pas été fait, en déterminer les raisons, et désigner les responsables, de part et d’autre. Mais nous restons actuellement dans le non-dit. Faute de cet état des lieux précis, les deux camps s’accusent mutuellement et en bloc. Le non-respect de la parole donnée engendre des frustrations, la violence, la rébellion, la guerre et la destruction.

 
Quelle est la position de l’Église catholique ?

  
Je suis très souvent interrogé par les médias, mes messages de l’Avent et de Noël ont été diffusés à la radio : j’y ai évoqué les maux de la Centrafrique et redit que la solution ne pouvait passer que par le dialogue. La mission de l’Église consiste à apporter au monde la paix du Christ. Elle est appelée à faire montre de vigilance et faire office de sentinelle pour notre époque.

 

Certains viennent même me voir pour demander à l’Église de jouer le rôle de tierce personne dans les discussions entre gouvernement et rebelles. Mais nous ne pouvons jouer ce rôle à l’heure actuelle, faute de contact avec ces derniers. Peut-être mes frères évêques du nord du pays en ont-ils mais je ne parviens pas à les joindre : toutes les lignes téléphoniques sont coupées.

 
Un dialogue est-il encore possible entre le gouvernement et le Séléka ? 

 
Il n’y a pas d’autre alternative. Une famille, un quartier, une ville ou un pays qui n’envisage pas le dialogue dans la gestion de ses différends ou dans la répartition des biens communs n’est pas loin de sombrer dans une spirale de la violence aux conséquences très destructrices. Le peuple centrafricain est composé de plusieurs couches dont les attentes ne sont pas homogènes mais il n’en demeure pas moins qu’il partage une attente plus fondamentale : celle de la paix, comme cadre d’une économie prospère, du développement, du bien-être, de la santé, de l’éducation…

 

Dans un pays confronté au népotisme, au clanisme, au régionalisme et à la concentration des richesses de tout un peuple entre les mains d’une minorité, une autre aspiration connexe se fait sentir : la justice. Il ne s’agit pas de promouvoir un égalitarisme mais de rendre à chacun son dû et de se préoccuper des plus faibles. Nous attendons que la justice soit rendue selon les dispositions du droit pour mettre un terme au règne des grands qui écrasent les petits.

 
Le conflit est-il aussi religieux, entre rebelles « musulmans » et Centrafricains « chrétiens » ? 

 
Non, il s’agit là d’analyses simplistes et rapides. J’entends dire ici ou là que parmi les rebelles, qui viennent du Nord, certains portent des turbans… Je n’ai aucune preuve de cela. Selon moi, le conflit est bien davantage lié à l’injustice et au non-respect de la parole donnée.

 

RECUEILLI PAR ANNE-BÉNÉDICTE HOFFNER (La Croix)

 

vendredi 28 décembre 2012

EGLISE


CARTHAGE:
LES « SAINTS INNOCENTS »

ET LES CATECHUMENES
DE « QUODVULTDEUS »

Cela se passe au 5e siècle de notre ère. Il s’appelle Quodvultdeus. Entre 437 et la date de son décès, 453, il est évêque de Carthage, en Afrique du Nord. Pour former ses catéchumènes, il leur parle un jour des « saints innocents ». « Pourquoi as-tu peur, Hérode, en apprenant la naissance du Roi ?...Tu ne recules ni devant l‘amour des mères éplorées, ni devant le deuil des pères pleurant leurs fils…Tu  assassines ces faibles corps parce que la peur assassine ton cœur… »

A-t-on calculé aujourd’hui le nombre de tyrans  qui continuent d’assassiner parce que « la peur assassine leur cœur » ?

                  Jean Baptiste Beraud, sdb

 

 

jeudi 27 décembre 2012

DANS L'ESPRIT


NOEL FETE POUR TOUS
“ LEON LE GRAND"
PAPE DE 440 à 461

Homélie de Noël

“Notre Sauveur, mes bien-aimés, est né aujourd’hui: réjouissons-nous ! Il n’est pas permis d’être triste, lorsqu’on célèbre l’anniversaire de la vie. Celui-ci détruit la crainte d’avoir à mourir, il nous donne la joie de l’éternité promise.

Personne n’est tenu à l’écart de cette allégresse, car le même motif de joie est commun à tous...Que le saint exulte, car il approche du triomphe. Que le pécheur se réjouisse, car il est invité au pardon. Que le païen prenne courage, car il est appelé à la vie.”         

lundi 24 décembre 2012

DANS L'ESPRIT


 
PALESTINE
 
 
 
ILS L’ONT VU ET ENTENDU

En présidant l’eucharistie ce matin dans notre communauté St Augustin de Yaoundé, avec nos quarante jeunes étudiants en théologie, salésiens de Don Bosco.

Au début:

 “L’Eglise nous salue ce matin, avec ce mot de St Paul aux Galates: “Voici venue la plénitude des temps: Dieu a envoyé son Fils sur la terre.” (Ga 4.4)

A l’homélie:

Il y a 50 ans, le Concile nous rappelait qu’il nous était toujours possible, y compris dans nos homélies les plus courtes, d’écouter la Parole de Dieu, à travers ses propres mots à Lui, dans la Bible, et aussi à travers les événements.

Sa Parole ? Nous pourrions ce matin, être attentifs  à ces quelques mots de l’Evangile: “Dans la maison de David, son serviteur, il a fait se lever une force qui nous sauve” ( Luc, 1, 69). La “force qui nous sauve”, c’est “Jean Baptiste qui vient de naître”. Mais c’est aussi chaque jour, tout enfant qui vient au monde. Petit garçon, petite fille, chacun est envoyé pôur être une “force qui sauve”. Chacun a cette belle vocation que Dieu lui donne. Qui va le leur dire ?

Dieu nous parle aussi par les événements. Pour les pélerins que nous sommes (allusion à un groupe de missionnaires de tous les continents en stage à Rome, de septembre à novembre 2012), partis en Terre Sainte au début de ce mois de décembre, c’est bien un événement de se dire: “Cette phrase de Zacharie sur Jean Baptiste a bien été prononcée en un endroit précis, reconnu par tous...” Sur ces terres où le bus qui nous mène doit franchir plusieurs fois des barrages et des murs entre Israêl et Palestine, il restera ce court instant où la jeune soldat israêlienne, solidemnet armée, regardera la pancarte “Université Pontificale Salésienne”, arrêtera notre convoi, puis, sans même esquisser un sourire, soulèvera la barrière pour “Aïn Karim”. La route et la dernière montée pour le village et la maison d’Elizabeth et de Zacharie sont bien au même endroit qu’il y a deux mille ans. La grimpée est exigeante, mais c’est bien là que cela s’est passé. La foi en Jésus Christ est bien accrochée à nos collines raocailleuses et à nos montées difficiles.  Les archéologues eux-mêmes sont étonnés de ces prouesses des moines et autres chercheurs de l’Eglise, qui ont au long des siècles oeuvré pour  conserver les indices historiques les plus précis.

L’Histoire de Jean Baptiste a bien eu lieu. Ces paroles ont été dites, et l’on sait où elles ont été prononcées.

L’Histoire de Jésus a bien eu lieu. A Nazareth, à Bethléem, à Jérusalem, on se souvient aussi. Des témoins ont parlé.
                              Jean Baptiste Beraud, sdb

DANS L'ESPRIT


 
PALESTINE
 
 
 
ILS L’ONT VU ET ENTENDU

En présidant l’eucharistie ce matin dans notre communauté St Augustin de Yaoundé, avec nos quarante jeunes étudiants en théologie, salésiens de Don Bosco.

Au début:

 “L’Eglise nous salue ce matin, avec ce mot de St Paul aux Galates: “Voici venue la plénitude des temps: Dieu a envoyé son Fils sur la terre.” (Ga 4.4)

A l’homélie:

Il y a 50 ans, le Concile nous rappelait qu’il nous était toujours possible, y compris dans nos homélies les plus courtes, d’écouter la Parole de Dieu, à travers ses propres mots à Lui, dans la Bible, et aussi à travers les événements.

Sa Parole ? Nous pourrions ce matin, être attentifs  à ces quelques mots de l’Evangile: “Dans la maison de David, son serviteur, il a fait se lever une force qui nous sauve” ( Luc, 1, 69). La “force qui nous sauve”, c’est “Jean Baptiste qui vient de naître”. Mais c’est aussi chaque jour, tout enfant qui vient au monde. Petit garçon, petite fille, chacun est envoyé pôur être une “force qui sauve”. Chacun a cette belle vocation que Dieu lui donne. Qui va le leur dire ?

Dieu nous parle aussi par les événements. Pour les pélerins que nous sommes (allusion à un groupe de missionnaires de tous les continents en stage à Rome, de septembre à novembre 2012), partis en Terre Sainte au début de ce mois de décembre, c’est bien un événement de se dire: “Cette phrase de Zacharie sur Jean Baptiste a bien été prononcée en un endroit précis, reconnu par tous...” Sur ces terres où le bus qui nous mène doit franchir plusieurs fois des barrages et des murs entre Israêl et Palestine, il restera ce court instant où la jeune soldat israêlienne, solidemnet armée, regardera la pancarte “Université Pontificale Salésienne”, arrêtera notre convoi, puis, sans même esquisser un sourire, soulèvera la barrière pour “Aïn Karim”. La route et la dernière montée pour le village et la maison d’Elizabeth et de Zacharie sont bien au même endroit qu’il y a deux mille ans. La grimpée est exigeante, mais c’est bien là que cela s’est passé. La foi en Jésus Christ est bien accrochée à nos collines raocailleuses et à nos montées difficiles.  Les archéologues eux-mêmes sont étonnés de ces prouesses des moines et autres chercheurs de l’Eglise, qui ont au long des siècles oeuvré pour  conserver les indices historiques les plus précis.

L’Histoire de Jean Baptiste a bien eu lieu. Ces paroles ont été dites, et l’on sait où elles ont été prononcées.

L’Histoire de Jésus a bien eu lieu. A Nazareth, à Bethléem, à Jérusalem, on se souvient aussi. Des témoins ont parlé.
                              Jean Baptiste Beraud, sdb

DANS L'ESPRIT


 
PALESTINE
 
 
 
ILS L’ONT VU ET ENTENDU

En présidant l’eucharistie ce matin dans notre communauté St Augustin de Yaoundé, avec nos quarante jeunes étudiants en théologie, salésiens de Don Bosco.

Au début:

 “L’Eglise nous salue ce matin, avec ce mot de St Paul aux Galates: “Voici venue la plénitude des temps: Dieu a envoyé son Fils sur la terre.” (Ga 4.4)

A l’homélie:

Il y a 50 ans, le Concile nous rappelait qu’il nous était toujours possible, y compris dans nos homélies les plus courtes, d’écouter la Parole de Dieu, à travers ses propres mots à Lui, dans la Bible, et aussi à travers les événements.

Sa Parole ? Nous pourrions ce matin, être attentifs  à ces quelques mots de l’Evangile: “Dans la maison de David, son serviteur, il a fait se lever une force qui nous sauve” ( Luc, 1, 69). La “force qui nous sauve”, c’est “Jean Baptiste qui vient de naître”. Mais c’est aussi chaque jour, tout enfant qui vient au monde. Petit garçon, petite fille, chacun est envoyé pôur être une “force qui sauve”. Chacun a cette belle vocation que Dieu lui donne. Qui va le leur dire ?

Dieu nous parle aussi par les événements. Pour les pélerins que nous sommes (allusion à un groupe de missionnaires de tous les continents en stage à Rome, de septembre à novembre 2012), partis en Terre Sainte au début de ce mois de décembre, c’est bien un événement de se dire: “Cette phrase de Zacharie sur Jean Baptiste a bien été prononcée en un endroit précis, reconnu par tous...” Sur ces terres où le bus qui nous mène doit franchir plusieurs fois des barrages et des murs entre Israêl et Palestine, il restera ce court instant où la jeune soldat israêlienne, solidemnet armée, regardera la pancarte “Université Pontificale Salésienne”, arrêtera notre convoi, puis, sans même esquisser un sourire, soulèvera la barrière pour “Aïn Karim”. La route et la dernière montée pour le village et la maison d’Elizabeth et de Zacharie sont bien au même endroit qu’il y a deux mille ans. La grimpée est exigeante, mais c’est bien là que cela s’est passé. La foi en Jésus Christ est bien accrochée à nos collines raocailleuses et à nos montées difficiles.  Les archéologues eux-mêmes sont étonnés de ces prouesses des moines et autres chercheurs de l’Eglise, qui ont au long des siècles oeuvré pour  conserver les indices historiques les plus précis.

L’Histoire de Jean Baptiste a bien eu lieu. Ces paroles ont été dites, et l’on sait où elles ont été prononcées.

L’Histoire de Jésus a bien eu lieu. A Nazareth, à Bethléem, à Jérusalem, on se souvient aussi. Des témoins ont parlé.
                              Jean Baptiste Beraud, sdb

DANS L'ESPRIT


 
PALESTINE
 
 
 
ILS L’ONT VU ET ENTENDU

En présidant l’eucharistie ce matin dans notre communauté St Augustin de Yaoundé, avec nos quarante jeunes étudiants en théologie, salésiens de Don Bosco.

Au début:

 “L’Eglise nous salue ce matin, avec ce mot de St Paul aux Galates: “Voici venue la plénitude des temps: Dieu a envoyé son Fils sur la terre.” (Ga 4.4)

A l’homélie:

Il y a 50 ans, le Concile nous rappelait qu’il nous était toujours possible, y compris dans nos homélies les plus courtes, d’écouter la Parole de Dieu, à travers ses propres mots à Lui, dans la Bible, et aussi à travers les événements.

Sa Parole ? Nous pourrions ce matin, être attentifs  à ces quelques mots de l’Evangile: “Dans la maison de David, son serviteur, il a fait se lever une force qui nous sauve” ( Luc, 1, 69). La “force qui nous sauve”, c’est “Jean Baptiste qui vient de naître”. Mais c’est aussi chaque jour, tout enfant qui vient au monde. Petit garçon, petite fille, chacun est envoyé pôur être une “force qui sauve”. Chacun a cette belle vocation que Dieu lui donne. Qui va le leur dire ?

Dieu nous parle aussi par les événements. Pour les pélerins que nous sommes (allusion à un groupe de missionnaires de tous les continents en stage à Rome, de septembre à novembre 2012), partis en Terre Sainte au début de ce mois de décembre, c’est bien un événement de se dire: “Cette phrase de Zacharie sur Jean Baptiste a bien été prononcée en un endroit précis, reconnu par tous...” Sur ces terres où le bus qui nous mène doit franchir plusieurs fois des barrages et des murs entre Israêl et Palestine, il restera ce court instant où la jeune soldat israêlienne, solidemnet armée, regardera la pancarte “Université Pontificale Salésienne”, arrêtera notre convoi, puis, sans même esquisser un sourire, soulèvera la barrière pour “Aïn Karim”. La route et la dernière montée pour le village et la maison d’Elizabeth et de Zacharie sont bien au même endroit qu’il y a deux mille ans. La grimpée est exigeante, mais c’est bien là que cela s’est passé. La foi en Jésus Christ est bien accrochée à nos collines raocailleuses et à nos montées difficiles.  Les archéologues eux-mêmes sont étonnés de ces prouesses des moines et autres chercheurs de l’Eglise, qui ont au long des siècles oeuvré pour  conserver les indices historiques les plus précis.

L’Histoire de Jean Baptiste a bien eu lieu. Ces paroles ont été dites, et l’on sait où elles ont été prononcées.

L’Histoire de Jésus a bien eu lieu. A Nazareth, à Bethléem, à Jérusalem, on se souvient aussi. Des témoins ont parlé.
                              Jean Baptiste Beraud, sdb

vendredi 21 décembre 2012

POLITIQUE


LE PAPE

ET LE “FINANCIAL TIMES”

Dans un texte publié ce jeudi 20 décembre 2012, par le quotidien financier britannique, le pape appelle les baptisés à s’engager en politique et en économie, mais “au delà de toute idéologie”.

Face à l’urgence de la crise, le Pape insiste sur l’urgence de l’engagement des chrétiens.

Il met en garde contre “la politisation de la religion” autant que contre “la déification du pouvoir temporel”

                          (La Croix du 21 décembre 2012)

Il s’agit là d’une grande “première” de la part de Benoît XVI.

 

DANS L'ESPRIT


SUR LE BLOG “MONDEACONSTRUIRE”
 
PLUS DE 10 000 PAGES LUES

Le chiffre des “10 000” a été franchi, entre le 8 et le 20 décembre 2012. L’animateur du Blog rentrait de Jérusalem à Rome, et de Rome à Paris. Il se préparait à retourner à Yaoundé, au Cameroun. Une lecture, une écriture, un regard, une pensée pour transmettre chaque jour un message.

“Nouvelle évangélisation”, dit-on ? Ici, elle peut être tout simplement pour l’instant “Famille salésienne”, “Politique”, “Eglise”, “Dans l’Esprit”, “Revue de Presse”

Joyeux Noël à ceux qui la partagent, et à tous les autres !

 

 

 

jeudi 20 décembre 2012

EGLISE

TERRE SAINTE

NOEL 2012

Mgr FOUAD TWAL

PATRIARCHE LATIN DE JERUSALEM:

"JE DENONCE CET EMBARGO SUR GAZA"


Chers amis, chers habitants de la Terre Sainte, chers migrants, je vous souhaite un bon Noël avec les personnes que vous aimez.

Chers amis journalistes, en vous accueillant ce matin je veux vous remercier pour votre travail. Je vous souhaite de toujours l’accomplir avec intelligence et vérité. Les derniers évènements qui nous ont secoués – je pense à Gaza – ont montré le courage de certains d’entre vous. Recevez notre respect....

En cette fin d’année, je dois reconnaître avec vous que le bilan 2012 est mitigé. Il y a eu de bonnes nouvelles et d’autres moins bonnes.

1. La situation au Moyen-Orient nous laisse perplexes. Tant de préoccupations et de questions se posent. Nous souhaitons plus de stabilité et de démocratie. La joie de Noël est ternie devant la violence ahurissante en Syrie. Nous sommes pleins de compassion pour les victimes et notre Eglise participe activement à l’accueil des 250 000 réfugiés syriens en Jordanie. Nous prions d’ailleurs pour que la Jordanie garde son équilibre et le bons sens qu’elle a toujours eus.

2. La décision de l’Assemblée générale de l’ONU par laquelle la Palestine est devenue un Etat observateur est un pas vers la paix et la stabilisation de la région. Israël pourra traiter d’égal à égal avec un autre Etat pour le bien de tous. Il est urgent de trouver une « solution juste et pacifique à la question palestinienne » jugée comme à l’origine de tous les conflits de la Région par les Patriarches et les évêques catholiques au Moyen-Orient réunis au Liban, début décembre. Le second et dernier mandat de Barak Obama doit le conduire dès maintenant à agir pour la solution de deux Etats.

3. Le 16 décembre je me suis rendu à Gaza, et je dénonce cet embargo qui rend inhumaine la vie quotidienne d’1,6 million de personnes, en fomentant des sentiments d’hostilité permanente envers Israël.