mardi 8 février 2011

Dans la Presse camerouniase

REVUE DE PRESSE CAMEROUNAISE 
« Pourquoi l’Afrique brûle maintenant ? »
Les peuples ne supportent plus les longs séjours à la tête des Etats, et la manipulation de leurs dirigeants par l’Occident…
L’Egypte continue de brûler. ..Hosni Moubarak…qui a fait une trentaine d’années au pouvoir n’entend pas lâcher prise avant septembre… (En) Tunisie, la révolte populaire a contraint le président Ben Ali à quitter le pouvoir le 14 janvier…
Avenir gris
La Côte d’Ivoire, la Tunisie et l’Egypte ne sont que des symboles. Leur situation actuelle est symptomatique de ce qui pourrait arriver à nombre de pays africains : le Soudan, le Zimbabwe, le Kenya, le Cameroun, le Tchad, etc
Un peu partout en Afrique, la pauvreté, le chômage, les ambitions démesurées, la mainmise d’un groupe ou d’une famille sur les hautes charges de l’Etat… constituent des points de divergence entre les dirigeants actuels et une bonne partie du peuple. De plus en plus, ces derniers entendent revendiquer leurs droits… »
Ibrahim FALL, dans Le Messager N° 3279 du lundi 7 février 2011

« Anniversaire de février 2008 »
« Le pouvoir a rarement pensé au peuple et il le fera difficilement en cette fin de règne. (Ndlr. M. Paul Biya est depuis 29 ans au pouvoir). Probablement paniqué par ce qui s’est passé en Tunisie et qui se passe en Egypte, Paul Biya a choisi, comme d’habitude, de gagner du temps pour sauver son système. La rue a grondé en 2008 au Cameroun parce qu’elle avait faim. Elle a grondé et chassé un chef d’Etat en Tunisie parce qu’elle ne voyait plus de pain, de lait et de sucre…A quelques mois de ce triste anniversaire des émeutes de fin février 2008, le chef de l’Etat choisit de leur donner du poisson et du pain, le temps qu’il achève son mandat et se fasse élire… »
Alain R. BATONGUE , dans Mutations N° 2841 du lundi 7 février 2011
 (Ndlr. Fin février 2008, des manifestations de rues importantes se déroulaient à Yaoudé et à Douala. Des jeunes cassaient des kiosques et des vitrines. Le lendemain, le gouvernement lançait sur eux la force publique. L’Etat reconnaissait 40 morts. Les organisations en comptaient 139. Dans l’Eglise, une voix se faisait entendre vigoureusement. L’Atchevêque de Douala condamnait cette tuerie : « La culpabilité des « casses » n’est pas à rechercher dans les jeunes, elle est dans la situation socio-politique dans laquelle ils sont maintenus depuis tant d’années »)

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