dimanche 8 janvier 2012

POLITIQUE

CAMEROUN-
RÉPONSE A UN 
DES CANDIDATS A LA PRÉSIDENCE
QUI N'A PAS ÉTÉ ÉLU


             Après ce que vient de vivre le Cameroun, il paraît clair que les multiples "présidents" qui se sont présentés aux dernières élections, doivent rechercher, au moins entre tous ceux d'entre eux qui perçoivent les limitations de la situation actuelle, à créer une "véritable opposition unie " face à un Parti installé qui ne montre guère de souci pour le Bien Commun. Tant que chaque citoyen voudra faire son propre Parti politique, les résultats des élections seront les mêmes. 
  L'Histoire continue de nous enseigner. L'Eglise catholique pour sa part, invite ses évêques, ses prêtres, ses laïcs au discernement. Benoît XVI n'a pas cherché ses mots au Palais Présidentiel de Cotonou pour s'adresser aux chefs d'Etat.
          "Ma foi : un Cameroun à remettre à neuf", vient de proclamer dans tout le pays Christian Cardinal Tumi.  
          En mai 1968, le cardinal Marty déclarait en plein coeur de Paris: "L'Eglise n'a pas peur des révolutions !" 
          Et sous la Dictature du Général Pinochet, le Cardinal Silva, sdb, archevêque de Santiago du Chili, recevant les délégués des syndicats ouvriers leur disait: "Si vous restez  les uns à côté des autres, vous êtes inoffensifs, comme des petits chats. Si vous vous mettez ensemble, vous êtes une force !" Quelques jours plus tard, leurs premières marches dans les rues donnaient le signal du changement. 
                                         JB Beraud, sdb
                                                           

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