dimanche 2 juin 2013

FAMILLE SALESIENNE


AGUSTIN  HERNANDEZ

PREMIER ECONOME PROVINCIAL DE L’ATE

Témoignages :

Delphine Baya est du Congo Brazzaville. Depuis son enfance, elle connait les salésiens. Sa tâche d’Enseignante au Lycée Don Bosco de Lyon, tenu par les Sœurs Salésiennes fait qu’elle se souvient entre autre d’un voyage avec un groupe de ses élèves à Madrid. Le P. Agustin les accueillait. Elle écrit :
« Il  a été inhumé hier, (ndlr. soit le dimanche 19 mai 2013). J'ai des souvenirs de notre voyage à Madrid (ndlr. avec les jeunes élèves du lycée Don Bosco de Lyon),  chez  Mme le Consul  Général de France, à Caritas Espagne,  avec le Provincial des Salésiens de Madrid....

Il a été pour nos jeunes, un prêtre attentif, pardonnant toutes les petites incartades de certains  de mes élèves. Il avait un coeur d’or, c'était un véritable disciple de Don Bosco. Une amie Safia Ould-Aklouche, musulmane, me disait à Madrid :" Le Père Hernandez est un saint homme, il pardonne toutes les sottises de nos élèves. Avec lui j'ai appris ce que c’est qu'être salésien."

 
Ana, sa niece, a écrit : « Hasta siempre tio Agustín. Sé que allá donde vas serás feliz y construirás y llevarás a cabo multitud de proyectos como hiciste aquí. Mi más sentido...no adiós, sino: "nos volveremos a ver" y seguro que de nuevo me iré contigo de campamento, como aquél que aunque hace 34 años, jamás olvidaré. Un fuerte abrazo tio. »

Notre traduction : « Au revoir, oncle Agustin. Je sais que là où tu vas, tu seras heureux et tu réaliseras quantité de projets comme tu l’as fait  parmi nous. Ma plus forte pensée n’est pas un « adieu », mais un « nous nous reverrons ». Je suis sûre que de nouveau je partirai avec toi en camp de vacances, comme nous l’avons fait, il y a trente-quatre ans. Je ne l’oublierai jamais. Je t’embrasse bien fort, mon oncle. »

 Jean Baptiste Beraud, salésien

 « Le 2 avril 2000, j’arrivais de France à Yaoundé. Après quelques jours à Mimboman, où s’était installée, autour du P. Miguel Olaverri, nouveau supérieur de la nouvelle entité salésienne de l’ATE, la petite équipe dite « Provinciale », j’étais le premier à venir vivre avec lui, dans la nouvelle Maison, construite près de « l’immeuble de la mort ». Comme nous n’avions pas encore quelqu’un pour nous préparer les repas, il m’envoyait les commander dans le restaurant situé en face de notre portail d’entrée. Il me disait : « J’arrive ». Je l’attendais, mais, pris dans de multiples démarches, il n’arrivait pas, et souvent, je mangeais seul. Vers le troisième jour, il me dit : « Aujourd’hui, nous mangeons ensemble. Je viendrais te chercher. » Il vint et, en voiture,  me mena dans un autre restaurant. « Nous venons de temps en temps ici, me dit-il ». Cela, j’avais déjà compris. Mais par contre, je découvrais combien il était proche de toutes les personnes qui nous  servaient. Il les connaissait chacune par leur nom. Agustin, si fier de sa photo avec Jean Paul II, était lui aussi profondément humain. »

 

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