lundi 13 juin 2016

POLITIQUE

CHILI-VANDALISME DE JEUNES
DANS UNE EGLISE SALESIENNE
DE SANTIAGO
- « Comment se fait-il qu’au Chili il y aient des actes de vandalisme comme celui-ci ? Que se passe-t-il dans notre âme démocratique, tellement respectueuse du droit et sensible à la violation des droits humains fondamentaux ? ». C’est ce qu’a dit l’archevêque de Santiago, le cardinal Ricardo Ezzati, SDB, au cours de l’homélie de l’Eucharistie de réparation célébrée le samedi 11 juin dans le Temple de la « Gratitud Nacional », à la suite des incidents de jeudi dernier, qui ont porté à la destruction d’un crucifix.

La messe a été concélébrée par les évêques : Mgr Héctor Vargas, SDB, de Temuco ; Mgr Tomás González, émérite de Punta Arenas ; Mgr Jorge Concha, auxiliaire de Santiago ; et un grand nombre de prêtres et diacres de l’archidiocèse de Santiago et de diverses congrégations religieuses. Présents aussi les Salésiens de diverses communautés, guidés par le Provincial, le P. Alberto Lorenzelli, et beaucoup de fidèles, réunis pour l’Eucharistie de réparation.
La messe qui a eu lieu dans la soirée de samedi 11 juin, a vu la participation d’environ 2000 personnes, qui se sont retrouvées dans le refus de l’attaque réalisé par quelques jeunes, avec visage caché, le jeudi 9 juin, durant la marche des étudiants. Le Primat de l’Eglise Catholique chilienne, le Card. Ezzati a affirmé qu’il faut travailler pour aider les jeunes à ne pas vivre dans la haine. « Mon opinion est que la meilleure loi est une éducation de qualité, qui commence dans la famille, qui grandit à l’école et qui trouve dans la société une stimulation pour la formation des personnes ».
Le cardinal Ezzati a aussi rappelé les pénuries de la société : « Il nous manque beaucoup d’amitié civique, nous nous regardons comme fous et pas comme frères ou comme personne qui ont le même idéal, le même objectif ».
Dans son homélie, le cardinal a aussi regretté que le désir honnête de beaucoup de jeunes ait abouti dans l’attaque à d’autres droits. Il a cependant demandé le pardon : « Seigneur, pardonne-les ; ils ne savent pas ce qu’ils font ».
Le P. Lorenzelli, pour sa part, a envoyé un message aux jeunes qui ont volé et détruit le Crucifix de la Gratitud Nacional : « En ce qui nous concerne, il n’y a que les sentiments de pardon, de rencontre et de dialogue ».
(ANS – Agence de Nouvelles Salésiennes - Santiago) 

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