lundi 26 décembre 2011

POLITIQUE



ARRÊTEZ  LES  RÉPRESSIONS  
DES  MILITAIRES  ET  DE  LA  POLICE


Quand Benoît XVI parle 
la nuit de Noël 2011


             "Et « la paix sera sans fin ». Le prophète en avait parlé


 auparavant comme d’« une grande lumière » et au sujet de


 la paix venant de Lui, il avait affirmé que le bâton de


 l’oppresseur, toutes les chaussures des soldats qui 


piétinaient bruyamment sur le sol, tout manteau roulé dans


 le sang seraient dévorés par le feu (cf. Is 9, 1.3-4).

             Dieu est apparu – comme un enfant. Par cela même



 il s’oppose à toute violence et apporte un message qui est la


 paix. En ce moment où le monde est continuellement 


menacé par la violence en de nombreux endroits et de


 diverses manières ; où il y a toujours encore des bâtons de


 l’oppresseur et des manteaux roulés dans le sang, nous


 crions vers le Seigneur : Toi, le Dieu-Fort, tu es apparu


 comme un enfant et tu t’es montré à nous comme Celui qui


 nous aime et Celui par lequel l’amour vaincra. Et Tu nous as


fait comprendre qu’avec Toi nous devons être des artisans de 


paix. Nous aimons Ton être-enfant, Ta non-violence, mais


nous souffrons du fait que la violence persiste dans le 


monde, c’est pourquoi nous te prions aussi : montre Ta


puissance, ô Dieu. En notre temps, dans notre monde, fais


 que les bâtons de l’oppresseur, les manteaux roulés dans le 


sang et les chaussures bruyantes des soldats soient brûlées,


 qu’ainsi Ta paix triomphe dans notre monde.


                           ( De l'homélie de Benoît XVI dans la nuit de Noël 2011)
                                    


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         Oui, il y a la Syrie où l'on continue de tirer sur les 


foules de manifestants. Mais il y a aussi nos propres pays. 


Dans notre Cameroun de "paix", les gens pleuraient dans les


 rues, la veille où devait arriver Benoït XVI. Je me souviens 


du chauffeur de taxi, arrivant devant le grand marché, et 


trouvant la route barrée par les cordons imposants de


 l'armée et de la police. Tous les petits vendeurs pleuraient.


Leurs étalages étaient écrasés par les bulldozers. Leur 


gagne-pain partait en fumée. Quelques minutes après, une des 


Responsables de la Caritas diocésaine me disait: "Depuis des mois,


 nous avertissons les autorités de prévoir pour tous ces vendeurs ce 


qu'il  leur faut pour qu'ils puissent travailler ! On a refusé de nous


 écouter ! " 


              Mais ce qui m'a étonné le plus, c'est la demande que je 


recevais peu après pour dire sur Radio Vatican "ce que j'avais vu 


et  entendu" (Ac 4, 20) dans l'écrasement des étalages. Les 


"chaussures des soldats" étaient passées, avant que le Pape


 n'arrive. Il était là le lendemain...


                           Jean Baptiste Beraud, sdb


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