mercredi 6 juin 2012

POLITIQUE

CAMEROUN

LE PARTI DE M. BIYA

EN CRISE DANS LE NORD DU PAYS

 

Du Journal du Cameroun Com

Cameroun: Le RDPC se déchire dans la Bénoué

Par Ebah Essongue Shabba - 04/06/2012


Marafa Hamidou Yaya, la pomme de la discorde…
Le fait divers de ce séminaire régional de Garoua aura été sans aucun doute la bagarre en pleins travaux entre madame Hadja Haoua, très remontée contre Yao Aïssatou, et la cousine de la présidente de l’OFRDPC qui voulait prendre la défense de Yao Aïssatou. Il fallait s’y attendre, ce séminaire allait être le rendez-vous du grand déballage, un exutoire pour tous ceux là qui souhaitaient cracher à la figure des dirigeants centraux du parti leur mécontentement. Pour madame Hadja Haoua présidente de l’association des femmes chocs pour la paix au Cameroun, Marafa Hamidou Yaya n’est qu’un « bandit » et dans cette affaire c’est le président Paul Biya qui est injustement agressé à travers les fameuses lettre de l’ex MINATD. Devant toute l’assemblée elle a affirmé que Madame Yao Aïssatou est une hypocrite qui est en réalité derrière Marafa. Selon elle, ce sont des militants qui le jour se réclament du RDPC et la nuit militent en faveur de Marafa Hamidou Yaya. Il a fallu l’intervention des forces de l’ordre et des camarades militants pour rétablir le calme et poursuivre les travaux. Cet incident est sans aucun doute la preuve une fois de plus que le RDPC dans le Septentrion est plus que jamais divisé par l’interpellation et la détention de l’ex MINATD."

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"
Nos lecteurs savent que M. Marafa, ministre et haut fonctionnaire de l'Etat auprès du Président de la République durant 17 ans, a été jeté en prison fin avril 2012, pour une "affaire" d'achat d'un avion pour le Chef de l'Etat. Depuis des années, cette affaire, très obscure, apparait de plus en plus à nombre d'observateurs comme un moyen pour la Présidence d'écarter tous les hommes capables de diriger le pays. La réaction du Nord, précisément terre de M. Marafa, manifeste clairement que cette région n'accepte pas le verdict qui maintient un des "siens" dans les nouveaux goulags de l'Etat.
                                    Pierre Jarret





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