Affaire Lydienne Eyoum:
Confusion au sommet de l'Etat
Par Shanda Tonme, président de la Comicodi
- 14/06/2012
Par Shanda Tonme, président de la
commission indépendante contre la corruption et la discrimination
"Dans son édition du mercredi 13 juin 2012, le quotidien gouvernemental
Cameroon Tribune, publie un “Droit de réponse” attribué au “Ministre
Directeur du Cabinet civil” adressé au journal français Libération,
relativement à l’affaire Lydienne Eyoum. Cette nouvelle sortie de monsieur
Bélinga Martin Eboutou, fait suite à une tribune publiée par le canard parisien
dans son édition du 18 mai 2012. Si la substance de la déclaration du
“Ministre” ne fait aucun problème et ne préoccupe d’ailleurs point, sa qualité,
ses titres officiels et fonctions, sont de nature à semer un doute important
quand à la détermination des attributions, la définition des prérogatives, la
gestion des rôles et des statuts au plus haut niveau de l’Etat et de la
république. La Commission indépendante contre la corruption et la
discrimination observe que depuis un certain temps, et particulièrement depuis
les nouvelles interpellations intervenues dans le cadre de l’opération
Epervier, une certaine fébrilité propice à des confusions sur les rôles, s’est
installée dans le pays. L’impression d’ensemble, est devenue celle d’une foire
anarchique, où profitant d’une relative liberté ou d’une savante orchestration
du désordre teintée de doute et de peur, de nombreux saltimbanques se livrent
au jeu du pouvoir, au jeu du massacre, au jeu des accusations, au jeu des
usurpations, au jeu des missions de mercenaires commandités dans les médias."
LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"
Mr Shanda Tonme, Président de la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination est connu pour ses multiples interventions en faveur des Droits de l'Homme et du respect des personnes. Son jugement sur ce qui se passe actuellement au Cameroun est significatif.
Ses démarches multipliées pour la disparition du bébé de "Vanessa", cette jeune camerounaise de 17 ans, lui ont permis de faire savoir que l'enfant est bien vivant, loin de sa maman, avec la complicité de personnes très haut placées. Mr Shanda Tonme et Mr Sosthène Fouda, homme politique, sont deux personnes que retiendra certainement l'Histoire du pays dans cette difficile situation qui se vit en ce moment au Cameroun. Tous deux sont restés constamment auprès de cette jeune femme, pour l'aider à retrouver son enfant. Mr Fouda a été malmené par la police à plusieurs reprises. Le fait que rien ne se soit arrangé en faveur de Vanessa, montre aussi à quel point le pays s'est enfoncé dans le mensonge et la corruption la plus perverse.
On comprend la Déclaration de Mgr Samuel Kleda, archevêque de Douala: "C'est la Dictature qui s'installe."
Pierre Jarret
Ses démarches multipliées pour la disparition du bébé de "Vanessa", cette jeune camerounaise de 17 ans, lui ont permis de faire savoir que l'enfant est bien vivant, loin de sa maman, avec la complicité de personnes très haut placées. Mr Shanda Tonme et Mr Sosthène Fouda, homme politique, sont deux personnes que retiendra certainement l'Histoire du pays dans cette difficile situation qui se vit en ce moment au Cameroun. Tous deux sont restés constamment auprès de cette jeune femme, pour l'aider à retrouver son enfant. Mr Fouda a été malmené par la police à plusieurs reprises. Le fait que rien ne se soit arrangé en faveur de Vanessa, montre aussi à quel point le pays s'est enfoncé dans le mensonge et la corruption la plus perverse.
On comprend la Déclaration de Mgr Samuel Kleda, archevêque de Douala: "C'est la Dictature qui s'installe."
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