vendredi 1 juin 2012

POLITIQUE

CAMEROUN

QUAND SE  DECHAINE LA HAINE 

         
            "Bien que le Président Paul Biya conduise une politique de rassemblement, de concorde et de démocratie apaisée, il semble que d'aucuns préfèrent une politique conflictuelle et haineuse. Ils n'hésitent pas à tenir la dragée haute au Président de la République, quitte à transgresser le devoir de réserve qui est un sacro-saint principe du droit administratif et à vitupérer (comme M. Marafa) celui qui, discrétionnairement, l'a politiquement hissé au firmament, il y a 20 ans (1992. Secrétaire d'Etat aux finances). Mais, cette attitude atypique ne nous surprend guère, l'Histoire étant parsemée de ces reniements aussi loufoques que machiavéliques et spectaculaires..."
                                        (Du Journal du Cameroun Com) 

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"


             Ce texte de M. le Ministre de l'Education Supérieure  laisse perplexes nombre de ses  lecteurs. Peu de personnes actuellement au Cameroun pensent que  M. Biya, après 29 années à la tête de l'Etat sans discontinuer, donne au monde un modèle de conduite "d'une politique de rassemblement, de concorde et de démocratie apaisée". Difficile de trouver un pays avec autant de ministres et grands serviteurs de l'Etat détenus en prisons. Des hommes qui attendent des années derrière les barreaux, sans que personne ne bouge pour leur jugement. Un pays qui depuis des années reste dans le peloton de tête pour la "corruption" ! L'affaire "internationale" du bébé volé de la jeune Camerounaise Vanessa, et disparu au jour de sa naissance, laisse vraiment des doutes sur les conditions "d'Etat de droit".
            M. le Ministre peut rédiger du texte en faveur du Président de la République. Il n'est pas très sûr que ses lignes soient reconnues comme exprimant ce qui se passe exactement à Yaoundé. On peut légitimement se demander  de quel côté see trouve véritablement Machiavel.

                               Pierre Jarret
         


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire