CAMEROUN
Professeur Eboussi BOULAGA,
dans
le Messager du jeudi 3 juillet 2014
« En réalité, le peuple
camerounais n’existe guère que lorsqu’il y a un match de football. Le peuple
en lui-même n’existe pas. Parce qu’il est dispersé. Et il manque de
conscience historique. Nous procédons de l’ajustement structurel en
ajustement structurel. La vérité est que nous restons colonisés. Et cette
colonisation se fait par des marchands en ce sens qu’elle devient trop
coûteuse.
Nous avons affaire à une espèce de tyrannie anonyme. Nous devons nous
recomposer. C’est la défaillance que nous portons en nous, et
qu’Hannah Arendt appelle « une absence de pensée »
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mardi 8 juillet 2014
POLITIQUE
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