mardi 8 juillet 2014

POLITIQUE


 
CAMEROUN
Professeur Eboussi BOULAGA,
dans
le Messager du jeudi 3 juillet 2014   
 
 
« En réalité, le peuple camerounais n’existe guère que lorsqu’il y a un match de football. Le peuple en lui-même n’existe pas. Parce qu’il est dispersé. Et il manque de conscience historique. Nous procédons de l’ajustement structurel en ajustement structurel. La vérité est que nous restons colonisés. Et cette colonisation se fait par des marchands en ce sens qu’elle devient trop coûteuse.
Nous avons affaire à une espèce de tyrannie anonyme. Nous devons nous recomposer.  C’est la défaillance que nous portons en nous, et qu’Hannah Arendt appelle « une absence de pensée »
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire