jeudi
31 juillet 2014
St Ignace de Loyola, prêtre et
fondateur (1491-1556)
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Saint Ignace de Loyola
Prêtre et fondateur de la « Compagnie de Jésus » (1491-1556)
Ignace (en espagnol : Íñigo López de Loyola) naît au
château de Loyola, en Espagne, le 24 décembre 1491 ; il est le dernier
de 13 enfants de Beltran
Ibañez de Oñaz et de Marina Sanchez de Licona.
Il fut d'abord page du roi Ferdinand V ; puis il embrassa la carrière
des armes. Il ne le céda en courage à personne, mais négligea complètement de
vivre en chrétien, dirigé uniquement par l'orgueil et l'amour des plaisirs.
De ce chevalier mondain, Dieu allait faire l'un des premiers chevaliers
chrétiens de tous les âges.
Au siège de Pampelune, un boulet de canon brisa la jambe droite du
jeune officier, qui en peu de jours fut réduit à l'extrémité et reçut les
derniers sacrements. Il s'endormit ensuite et crut voir en songe saint
Pierre, qui lui rendait la santé en touchant sa blessure. À son réveil, il se
trouva hors de danger, quoique perclus de sa jambe.
Pour se distraire, il demanda des livres ; on lui apporta la Vie de
Jésus-Christ et la Vie des Saints. Il les lut d'abord sans attention, puis
avec une émotion profonde. Il se livra en lui un violent combat ; mais enfin
la grâce l'emporta, et comme des hommes de cette valeur ne font rien à demi,
il devint, dans sa résolution, un grand Saint dès ce même jour. Il commença à
traiter son corps avec la plus grande rigueur ; il se levait toutes les nuits
pour pleurer ses péchés. Une nuit, il se consacra à Jésus-Christ par
l'entremise de la Sainte Vierge, refuge des pécheurs, et lui jura une
fidélité inviolable. Une autre nuit, Marie lui apparut environnée de lumière,
tenant en ses bras l'Enfant Jésus.
Peu après, Ignace fit une confession générale et se retira à Manrèze,
pour s'y livrer à des austérités qui n'ont guère d'exemple que dans la vie
des plus célèbres anachorètes : vivant d'aumônes, jeûnant au pain et à l'eau,
portant le cilice, il demeurait tous les jours six ou sept heures à genoux en
oraison. Le démon fit en vain des efforts étonnants pour le décourager. C'est
dans cette solitude qu'il composa ses Exercices spirituels, l'un des livres
les plus sublimes qui aient été écrits par la main des hommes.
Passons sous silence son pèlerinage en Terre Sainte et différents
faits merveilleux de sa vie, pour rappeler celui qui en est de beaucoup le
plus important, la fondation de la Compagnie de Jésus (1534), que l'on
pourrait appeler la chevalerie du Christ et le boulevard de la chrétienté.
Cette fondation est assurément l'une des plus grandes gloires de l'Église
catholique ; sciences profanes et sciences sacrées, enseignement, apostolat,
rien ne devait être étranger à la Compagnie d'Ignace.
Les vertus du fondateur égalaient ses grandes œuvres ; elles avaient
toutes pour inspiratrice cette devise digne de lui : « Ad maiorem Dei gloriam! »
(À la plus grande gloire de Dieu
!).
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jeudi 31 juillet 2014
EGLISE
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