IL A ETE
LE PREMIER
SECRETAIRE PROVINCIAL DE L’ATE
Ce mercredi 30 07 14, à
15h 15, je trouve le message du P. Manolo,
notre Provincial, qui nous apprend le « décès de notre confrère, le P. Guy Ollivry, dans une clinique de Libreville (Gabon)
à la suite d’un infarctus qu’il n’a pas pu surmonter. »
Lorsque je suis arrivé au Cameroun le
2 avril 2000, le Père Guy est venu m’attendre à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen.
Il était accompagné du jeune Artur Bartol, encore en théologie. Depuis des
semaines, je lui envoyais des colis de livres qu’il allait chercher à la Poste.
Et les derniers jours avant mon départ de France, il m’a envoyé un mail pour me
dire : « Les prochains colis qui viendront, tu iras les chercher
toi-même. Ainsi, tu connaîtras les postiers et les douaniers. »
Nous devons à Guy d’avoir commencé « ate-media ».
Autant que je me souvienne, il en avait rédigé les six premiers numéros. C’était
peu. Ce n’était pas encore mensuel, mais l’idée était lancée. « Ate Media »
existait. Il suffisait de continuer.
Nous devons également à Guy d’avoir
organisé les « Premières Archives de notre Province ATE ». A l’occasion,
à Nairobi (Kenya) il a pu participer aux premières « Rencontres africaines salésiennes »
des archivistes.
Lorsque je suis arrivé à Yaoundé, la
Maison Provinciale actuelle était en construction. Le Père Miguel Olaverri,
premier Provincial de l’ATE, avait choisi d’installer provisoirement son
bureau, dans un bâtiment, tout proche de « Don Bosco-Mimboman ». Avec
Guy Ollivry, Germain Lagger, Agustin Hernandez, et Miguel Olaverri, nous y vivions.
Guy s’était déjà acquis une réputation
de « connaisseur » en informatique. Que de fois, il a été appelé,
chez des confrères, chez des religieuses, pour « enlever des virus sur les
ordinateurs.»
Guy aimait nous rappeler son passage
au Moyen Orient, en Palestine, où il avait vécu plusieurs années : « Quand
on m’a dit qu’il faisait chaud, j’ai dit « oui » tout de suite ».
Guy, je me souviens de ta joie à Paris
où nous nous sommes retrouvés plusieurs fois ensemble, au moment des vacances d’été.
Tu venais de fêter en famille les cent ans de ton papa. Tu nous disais : « Si
c’est la même chose pour moi, ça promet ! »
Cher Père Guy, maintenant, tu nous
vois autrement. Nous avons encore besoin de toi pour nous ramener des colis, pour
nous accueillir dans les aéroports, pour enlever des « virus » sur
nos ordinateurs, pour apprendre à faire des journaux, et donner « vie »
à nos Archives.
Merci, Père Guy, nous prions pour toi.
Et nous « croyons » aussi, que, toi, dèjà, tu pries pour nous. Au
revoir !
Jean
Baptiste Beraud
À Confrères ATE
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