mercredi 30 juillet 2014

FAMILLE SALESIENNE


IL A ETE
LE PREMIER SECRETAIRE PROVINCIAL DE L’ATE

Ce mercredi 30 07 14, à 15h 15, je trouve le message du P. Manolo, notre Provincial, qui nous apprend le « décès de notre confrère, le P. Guy Ollivry, dans une clinique de Libreville (Gabon) à la suite d’un infarctus qu’il n’a pas pu surmonter. »

Lorsque je suis arrivé au Cameroun le 2 avril 2000, le Père Guy est venu m’attendre à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen. Il était accompagné du jeune Artur Bartol, encore en théologie. Depuis des semaines, je lui envoyais des colis de livres qu’il allait chercher à la Poste. Et les derniers jours avant mon départ de France, il m’a envoyé un mail pour me dire : « Les prochains colis qui viendront, tu iras les chercher toi-même. Ainsi, tu connaîtras les postiers et les douaniers. »

Nous devons à Guy d’avoir commencé « ate-media ». Autant que je me souvienne, il en avait rédigé les six premiers numéros. C’était peu. Ce n’était pas encore mensuel, mais l’idée était lancée. « Ate Media » existait. Il suffisait de continuer.

Nous devons également à Guy d’avoir organisé les « Premières Archives de notre Province ATE ». A l’occasion, à Nairobi (Kenya) il a pu participer aux premières « Rencontres africaines salésiennes » des archivistes.

Lorsque je suis arrivé à Yaoundé, la Maison Provinciale actuelle était en construction. Le Père Miguel Olaverri, premier Provincial de l’ATE, avait choisi d’installer provisoirement son bureau, dans un bâtiment, tout proche de « Don Bosco-Mimboman ». Avec Guy Ollivry, Germain Lagger, Agustin Hernandez, et Miguel Olaverri, nous y vivions.

Guy s’était déjà acquis une réputation de « connaisseur » en informatique. Que de fois, il a été appelé, chez des confrères, chez des religieuses, pour « enlever des virus sur les ordinateurs.»

Guy aimait nous rappeler son passage au Moyen Orient, en Palestine, où il avait vécu plusieurs années : « Quand on m’a dit qu’il faisait chaud, j’ai dit « oui » tout de suite ».

Guy, je me souviens de ta joie à Paris où nous nous sommes retrouvés plusieurs fois ensemble, au moment des vacances d’été. Tu venais de fêter en famille les cent ans de ton papa. Tu nous disais : « Si c’est la même chose pour moi, ça promet ! »

Cher Père Guy, maintenant, tu nous vois autrement. Nous avons encore besoin de toi pour nous ramener des colis, pour nous accueillir dans les aéroports, pour enlever des « virus » sur nos ordinateurs, pour apprendre à faire des journaux, et donner « vie » à nos Archives.

Merci, Père Guy, nous prions pour toi. Et nous « croyons » aussi, que, toi, dèjà, tu pries pour nous. Au revoir !

    Jean Baptiste Beraud

 

 

À Confrères ATE
 

 

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