samedi 5 janvier 2013

POLITIQUE


CAMEROUN

"Huit enfants sodomisés
et assassinés en trois mois"

Ce titre “hurle” sur le quotidien d’opposition “le Messager”
du vendredi 4 janvier 2012.

              Le mercredi 2 janvier 2012, Monique Ngo Batoum parle de ses deux petits-fils devant un large parterre de journalistes convoqués par le Président du Rassemblement de la Jeunesse camerounaise (Rjc). Chacun est consterné. Les petits enfants de  Madame  Monique, Gloria Konde Elongo, quatre ans, et Jacques le Juste Méfiré, six ans, ont été assassinés à Douala, dans une église dénommée Epc Quomran, le jeudi 22 novembre 2012. Monique trouve la force de rédiger sur un communiqué : “Ces enfants ont été violés, sodomisés, affamés pendant plus de cinq jours, vidés de leur sang, puis tués après rupture des vertèbres cervicales et des os d’omoplate, comme l’indique le rapport de l’autopsie éffectué sur leurs corps depuis décembre 2012.”

         Monique dénonce aussi:” A la surprise générale, les parents (sa propre fille) des victimes ont refusé que l’on procède à l’autopsie des enfants...Aujourd’hui, ils en sont à réclamer la contre autopsie et refusent de dénoncer les bourreaux de leurs enfants...”

         Le Rjc a enregistré d’autres cas en Afrique Centrale. En général, ces crimes se déroulent dans les églises dites “réveillées”. Sous le prétexte de retrouver un “esprit de pureté”, il faudrait multiplier les souffrances infligées à un enfant, pour finalement, boire son sang, gardien de cet “esprit”. Dans les deux cas cités, il semble que l’on n’ait pas lésiné sur les coups, brûlures et autre, avant d’achever ces deux petits.  On se trouve devant les dérives imprévisibles  de certaines  sectes qui semblent d’ailleurs couvertes par d’autres organisations, confortablement installées dans la société camerounaise. Mr Charles Ateba Eyené, bien connu dans les milieux de la presse n’hésite pas à dénoncer: “La quasi totalité de nos dirigeants appartiennent à des loges. Il en va de même pour la Justice. En matière de loges, il y a la logique de la fraternité. Un juge appartenant à la franc-maçonnerie ne condamnera jamais son”frère”. Il peut demander de reprendre la procédure trois ou quatre fois, dans la logique de fatiguer celui qui suit le dossier.”
Pierre Jarret (d’après l’article de Joseph Flavien Kankeu)

 

 

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