CAMEROUN
L’ENLEVEMENT
DU JOURNALISTE « GUIBAÏ GATAMA »
informe
l’opinion publique nationale et internationale que Mr Guibaï Gatama, Directeur de publication de
l’hebdomadaire « L’œil du Sahel » a été enlevé dans l’après-midi du
vendredi, 28 décembre 2012, par un commando de gendarmes en civil opérant à
bord de voitures banalisées. Après un périple qui l’a conduit dans les locaux
du Secrétariat d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie (Sed) puis à la
Délégation générale de la Recherche extérieure (Dgre), il a été libéré le même
jour dans la soirée…
M. Guibaï
Gatama, qui n’a pas subi de sévices corporels autres que sa détention, a
indiqué avoir reçu à la Dgre des menaces de mort pour lui-même et pour sa
famille »
"La Fédération Internationale des Journalistes (Fij)
a dénoncé
avec la dernière énergie l’arrestation durant plusieurs heures d’un journaliste
au Cameroun… Le journaliste Guibaï Gatama, Directeur de publication de
l’hebdomadaire « L’œil du Sahel », enlevé dans l’après-midi du
vendredi 28 décembre 2012, dans un restaurant de Yaoundé par des hommes en
civil se présentant comme des gendarmes a été libéré dans la nuit du même jour.
« Nous prenons acte de la libération du journaliste mais dénonçons avec la
dernière énergie son arrestation sans aucune procédure judiciaire.
Conduit à la
Direction générale de la recherche extérieure (Dgre), …le journaliste a subi un
long interrogatoire pour savoir où il avait obtenu la liste des 31 membres de
la secte islamiste Boko Haram remis par les autorités camerounaises au Nigeria.
Le journaliste a naturellement refusé de révéler ses sources. Il sera
finalement libéré vers 21h 00.
La Fij
estime que ces pratiques créent un climat d’insécurité généralisée au sein de
la corporation des journalistes et
donnent du Cameroun… une image de pays dangereux pour l’exercice de la
profession de journaliste. »
LE REGARD DE
« MONDEACONSTRUIRE »
« La valeur de la liberté, en tant
qu’expression de la singularité de
chaque personne humaine, est respectée quand il est permis à chaque membre de
la société de réaliser sa vocation personnelle, de chercher la vérité et de
professer ses idées religieuses, culturelles et politiques, d’exprimer ses opinions , de décider de son état de vie, et, dans
la mesure du possible, de son travail, de prendre des initiatives à caractère
social, économique et politique. »
L’Eglise catholique qui fête les « 50 ans »
du Concile Vatican II, où elle a
accueilli avec attention les journalistes du monde entier, affirme depuis
longtemps la dignité de leur travail. Avec
François de Sales qu’elle leur a donné comme Saint Patron, elle admire
la beauté de leur vocation, et elle reste partout debout pour défendre leur
dignité. Faire respecter la Liberté de chacun reste pour elle un engagement du
Christ lui-même, face à tous les abus des Pouvoirs en place, et de toutes les
Dictatures.
Pierre Jarret
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