jeudi 3 janvier 2013

DANS L'ESPRIT


BENOIT XVI CONDAMNE A NOUVEAU

LE « CAPITALISME FINANCIER DEBRIDE »

 

Dressant tout d’abord un portrait sans concession des réalités sociales, politiques et humaines du monde, le pape, en ce 1er janvier 2013, en a proposé une lecture à la lumière de l’Évangile, puis il a appelé les baptisés à s’engager en divers domaines pour faire progresser la paix, la justice et le dialogue.

 

Benoît XVI a renouvelé sa condamnation du « capitalisme financier non réglementé ». Il a ainsi évoqué, reprenant son Message pour la Paix, les « foyers de tension et de confrontation provoqués par l’inégalité croissante entre riches et pauvres, et la prédominance de la mentalité égoïste et individualiste, qui est également l’une des manifestations du capitalisme financier non réglementé ».

 

            (Signalé par FM, Frédéric Mounier, correspondant de la Croix, à Rome)

 

LE REGARD DE « MONDEACONSTRUIRE »

 

Ce n’est pas la première fois que Benoît XVI dénonce avec force le « capitalisme outrancier » qui forge aujourd’hui des « sociétés de misère ». Ce n’est pas la première fois non plus que l’Eglise de Jésus-Christ se dresse devant de tels abus. Il est bon que les « hommes de bonne volonté » et « tous les autres » se souviennent de Léon XIII s’écriant, déjà  en 1891 : «A tout cela (NDLR- Une série de mesures sociales contre les travailleurs) il faut ajouter la concentration, entre les mains de quelques-uns, de l’industrie et du commerce, devenus le partage d’un petit nombre de riches et d’opulents, qui imposent ainsi un joug presque servile à l’infinie multitude des prolétaires. »

                  (Encyclique « Rerum Novarum » du 15 mai 1891)
 
                                                 Pierre JARRET

2 commentaires:

  1. J'apprécie cet article. Depuis plus de 100 ans,l'église connait cette encyclique.Dommage qu'il n'y ait pas d'avantage fait référence dans les prêches dominicales. Que faut il faire pour que ces écrits passent dans la parole de nos pasteurs ? Amicalement G.D.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci beaucoup de vos lignes. Peut-être, parlez-en déjà à vos prêtres dans vos communautés paroissiales. Peut-être aussi, réunissez-vous avec des amis pour relire ces beaux textes et les
      redécouvrir face aux réalités actuelles, Pierre Jarret

      Supprimer