samedi 5 mai 2012

POLITIQUE


CAMEROUN : LE POUVOIR ET LE CYNISME

De la Lettre ouverte de M. Marafa
à M. le Président de la République

(Voir le texte complet de cette lettre sur notre blog du 3 mai 2012)

« Cette indépendance d’esprit m’avait permis de vous dire, après l’élection présidentielle de 2004, que ce septennat devrait être le dernier pour vous et que nous devrions tous nous mobiliser pour le succès des « grandes ambitions » afin que votre sortie de la scène politique se fasse avec fanfare, que vous jouissiez d’un repos bien mérité, à l’intérieur de notre pays.

Etait-ce un crime de lèse-majesté ?

C’est possible ! Mais j’exprimais sincèrement ce que je pensais à l’époque
être dans votre intérêt et dans celui de notre pays. Ma conviction à l’époque
était qu’un mandat supplémentaire serait le mandat de trop. Comme nous
allons le voir, le harcèlement et la vindicte à mon égard datent de ce temps-
là ; aujourd’hui, je paye peut-être pour cette lucide franchise. »

LE REGARD DE « MONDEACONSTRUIRE »

Il y a des signes qui ne trompent pas. M. Biya veut se maintenir au
 pouvoir, coûte que coûte. Pas même les conseils d’un ami ne peuvent
 l’émouvoir. Un « repos bien mérité » après ce « dernier septennat »
sont des mots qui ne peuvent avoir de sens lorsque l’espace devient 
 machiavélique à un tel point. L’Histoire ne donne aucune preuve
qu’un Dictateur puisse un beau jour épanouir son peuple, et encore
moins s’épanouir lui-même.
"Le mandat de trop" peut entraîner à la catastrophe.                              

                                                                  Pierre JARRET


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire