mercredi 11 juillet 2012

EGLISE

CAMEROUN

ÉMOTION DE TOUTE L’ÉGLISE DE FRANCE
APRES LE MEURTRE
D’UN COOPERANT PROTESTANT
AU CAMEROUN

(Du quotidien français La Croix du 12 juillet 2012)

Mgr Bernard Podvin, porte-parole des évêques de France, et le P. Pierre-Yves Pecqueux, directeur du Service national de la mission universelle, ont fait part de leur douleur après l’agression mortelle au Cameroun d’un volontaire du Défap, structure de volontariat international de la Fédération protestante de France.

« Avec la Délégation catholique pour la coopération (DCC) et les organismes chrétiens de volontariat, nous nous associons à la douleur du Défap-Service protestant de mission, suite à l’assassinat dimanche 8 juillet 2012 au Cameroun, d’Éric de Putter », ont-ils déclaré dans un communiqué.

Volontaire de solidarité internationale du Défap-Service protestant de mission, envoyé depuis près de deux ans au Cameroun en tant qu’enseignant à l’Université protestante d’Afrique centrale, Éric de Putteren, 31 ans, a été victime d’une agression à l’arme blanche à son domicile à Yaoundé.

« Avec les volontaires chrétiens et les organismes de volontariat nous partageons dans cette tragédie la douleur de son épouse, de sa famille, du Défap, soulignent les représentants de l’Église catholique. La pensée et la prière les accompagnent ainsi que les quelque 1200 volontaires chrétiens en poste. »

Une enquête de police a immédiatement été ouverte. « Les services consulaires de l’ambassade de France à Yaoundé sont mobilisés », explique le Défap sur son site Internet.

N. S.

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"
Au Cameroun où plusieurs personnes ont disparu assassinées sans que jamais la justice ne se prononce, il est bon que dans le cas de ce jeune professeur chrétien, on puisse réellement savoir ce qui s'est passé.
L'Eglise camerounaise garde le souvenir du Pape Benoît XVI recevant le nouvel ambassadeur de Yaoundé au Vatican et lui disant: " L'Eglise reste préoccupée pour savoir ce qui s'est passé lors de la disparition du Père Engelbert Mveng et du Frère Anton...'
                                     Pierre Jarret

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