dimanche 1 juillet 2012

POLITIQUE

CAMEROUN

Pauvreté religieuse et gouvernance camerounaise

              "La pauvreté n'est pas une vocation humaine. Il n'y a pas de devoir de misère et tout être humain a le droit de produire son confort, de gagner son aisance...Ceux qui ont fait le voeu de pauvreté dans les ordres écclésiastiques confirment au quotidien que le sacerdoce même a  besoin du denier du culte pour se perpétuer. La honte, ce n'est pas de vivre dans l'aisance, mais de spolier les autres pour son aisance personnelle...
Le scandale social, c'est de priver les autres d'eau potable pour se réserver les moyens de s'abreuver en champagne...
              C'est ce pacte moral que le système du Renouveau a non seulement corrompu mais cyniquement rompu; car ces trente dernières années, chacun a vu le Cameroun basculer d'une société de saine émulation à une société de mesquine convoitise..."

      Charly Gabriel MBOCK,
      dans "L'Opération Epervier au Cameroun-
      Un devoir d'injustice " P. 149
      (KiyiKaat Ed, Montréal octobre 2011 )

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"

     "L'Opération Epervier au Cameroun", un remarquable essai de sérieuse réflexion sur une situation de misère et de dictature qui ne cesse de s'enfoncer dans la destruction des mentalités.
      Le Cameroun a des hommes bien préparés, parmi ses intellectuels, ses chercheurs, ses juristes, ses scientifiques du Droit et de la Politique, ses hommes d'Eglise. Il reste qu'une question comme celle de "l'Opération Epervier" manifestant nombre d'injustices, suffit " pour que la responsabilité d'une nation soit engagée, que la justice comme valeur soit déclassée et que l'ensemble du corps judiciaire s'expose à perdre son prestige et sa crédibilité". (P 6)
      Toutes les Dictatures ne sont pas obligées pour exister d'installer partout des "camps de la mort". Certaines arrivent à distiller plus subtilement un certain virus du mensonge et de l'achat des consciences.
      Cameroun, prends garde de perdre ton âme !
                                           Pierre Jarret

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