jeudi 18 juillet 2013

EGLISE


FRANCE
Depuis  148 ans, dans l'Etat laïc français,
ces religieuses géraient la prison des femmes.
Les prisonnières et l'Etat

leur disent leur reconnaissance.
 
Le 30 avril 2013, les sœurs de Marie-Joseph et de la Miséricorde ont quitté le palais de justice de Paris où elles travaillaient au quartier des femmes du dépôt de police depuis 148 ans.
A cette occasion, Etienne Madranges, avocat général, historien du palais de justice, a déclaré : « La présence de ces religieuses dans les prisons françaises était une volonté forte de l’administration pénitentiaire au XIXe siècle. Le gouvernement de l’époque parlait de leur « fonction moralisatrice ». Dans les années 1990, un calcul avait été fait : il aurait fallu 35 fonctionnaires pour effectuer le même travail que les 12 religieuses habitant sur place chaque jour de l’année. Leur présence avait un aspect extrêmement apaisant. Je sais qu’elles ont sauvé plusieurs détenues du suicide. Elles étaient d’une immense discrétion, tout en effectuant un travail formidable. »

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"

Pendant 148 ans, plus d'un siècle, presqu'un siècle et demi, des femmes, religieuses, jouaient le rôle de "gardiennes de prison". Matin et soir, et au moment des repas, elles passaient, avec leurs énormes trousseaux de clés, ouvrir les portes et les fermer, porter à manger à des femmes arrêtées dans Paris ou ailleurs. Cela se passait en plein cœur de Paris, au Palais de Justice ! Par quelle sagesse, par quel miracle, ces "policières religieuses" ont-elles fait d'une telle situation une occasion d'évangélisation ?
Il nous faut saluer Monsieur l'avocat général, historien du Palais de Justice qui leur rend cet hommage: " Leur présence avait un aspect extrêmement apaisant... Elles ont sauvé plusieurs détenues du suicide..."
Décisions de gouvernements d'un autre âge ?  Révolutionnaires ou laïcs, où trouvaient-ils la certitude que des "congrégations" et "l'Eglise" pouvaient leur apporter eux aussi un "plus" ?
On pense vite au ministre italien Rattazzi, insistant en 1857 auprès de Don Bosco pour qu'il fonde la "Société de St François de Sales", alors que depuis des mois, il supprime tous les couvents et les monastères.
Plus proche de nous, qui nous expliquera pourquoi Omar el Béchir persécute les Eglises et détruit leurs écoles, et que, en même temps, il invite à s'installer  dans son pays  les sœurs de Mère Teresa et les fils de Don Bosco: " Vous faites de l'humanitaire. Nous en avons besoin..."
Peut-on penser que ces gens aient saisi l'essentiel du Christianisme ? "e Christ est venu pour l'homme"

                                      Pierre Jarret

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