vendredi 5 juillet 2013

POLITIQUE

CENTRAFRIQUE

LES EVEQUES DENONCENT

 La Conférence épiscopale Centrafricaine
lance une Lettre ouverte
aux nouveaux Dirigeants du pays (Extrait)

" Excellence, Monsieur le  Président de la transition, chef de l'Etat

"...Les populations sont à la merci des hommes de la Séléka, pourtant supposés assurer leur sécurité. La vie des Centrafricains n'a plus aucun prix. Les combattants armés sont pour la plupart des étrangers; ils peuvent impunément tuer, violer, piller, saccager, incendier des maisons, des greniers, des villages..."

(Une très grande partie de cette Lettre est publiée par "Jeune Afrique"
dans son N° 2738, du 30 juin au 6 juillet 2013)

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"

           Ces faits mentionnés par les Evêques centrafricains ne laissent rien présager de bon. On ne peut pas construire une nation avec des coups d'Etat. L'histoire de la RCA est trop chargée de la présence durant des années de gens qui ont abusé de ce pays et de ce peuple. Bien des pays peuvent s'interroger: "Qui a enseigné à des groupes de gens sans foi ni loi à ne savoir vivre qu'avec des armes ?"
          Une seule citation de François Xavier Verschave dans "La Françafrique, le plus long scandale de la République" P. 246 (Stock, 1999): "Selon des témoignages recueillis par HRW, Human Rights Watch, des militaires et des miliciens hutus ont continué de recevoir un entraînement militaire français en Centrafrique après la défaite des FAR. HRW a appris de leaders hutus qu'au moins en une occasion, entre le 16 et le 18 octobre 1994, des membres des milices rwandaises et burundaises ont voyagé sur un vol d'Air-Cameroun de Nairobi à Bangui, capitale de la Centrafrique (via Douala au Cameroun) pour y être entraînés par des militaires français(...)
                  Paris a de quoi s'interroger. Le Cameroun aussi...

                                            De Yaoundé, Pierre Jarret
 

 
 


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