AFRIQUE/RD CONGO -
Poursuite de l’augmentation
du nombre des abus sexuels à l’intérieur des écoles
Kinshasa
(Agence Fides) – Dans un certain nombre d’écoles de la République démocratique
du Congo, les enseignants et les personnels administratifs profitent de leur
statut pour abuser de leurs élèves, ignares de leurs droits. Selon
l’organisation locale African Association for the Defence of Human Rights
(AADHR), l’ignorance de la loi, motif principal du silence des victimes qui
sont souvent intimidées par les enseignants, et la peur des victimes de
dénoncer leurs bourreaux continuent à alimenter le phénomène des abus sexuels à
Kinshasa et à Matadi, l’une des principales villes de la province occidentale
du Bas Congo. Un récent rapport de l’AADHR, intitulé « School and sexual abuse
in DRC: knowledge is power » fait état de quelques 100 cas de viols au cours de
la période allant d’avril à juin dans 45 écoles de la capitale de la RDC et de
Matadi. Les données ont été recueillies par la police locale en ce qui concerne
Matadi et directement par l’AADHR en ce qui concerne Kinshasa. A Matadi, au
cours du seul mois de juin, 40 cas de violences sexuelles ont fait l’objet
d’une plainte. En 2006, deux lois ont été approuvées au niveau national, qui
prévoient des condamnations sévères en cas d’agressions sexuelles envers des
jeunes de moins de 16 ans. Toutefois le Vice-président national de la Congolese
Association for Access to Justice (CAAJ) a déclaré que ces lois ne sont pas
suffisantes. Il est fondamental de solliciter fortement les élèves afin qu’ils
dénoncent toute tentative d’abus. Selon la CAAJ le Parquet reçoit de 10 à 15
plaintes par semaine en moyenne concernant ce type de délit.
(AP) (Agence Fides 18/07/2013)
LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"
La RDC continue depuis des années à vivre dans un climat de violence. Les hommes politiques se succèdent sans aucune recherche du Bien-être des populations et sans aucun souci du Bien commun. Le pays se détériore lui-même et perd les plus simples repères de la vie d'un peuple.
Le viol reste une barbarie. Sans respect de la parole donnée, et sans respect de la dignité humaine, l'homme retombe très vite dans la bestialité.
Pierre Jarret
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