vendredi 2 mars 2012

REVUE DE PRESSE

VATICAN : UNE PRORITE POUR  L’EGLISE

"PROTEGER  LES ENFANTS MINEURS

CONTRE TOUT ABUS SEXUEL"

Un symposium des évêques et supérieurs généraux sur le thème des abus sexuels s’est tenu du 6 au 9 février 2012, à Rome,  à l’Université Pontificale Grégorienne. Intitulé « Vers la guérison et le renouveau »,  cette Rencontre s’est voulue résolument  ouverte vers une « protection  efficace et un soutien pour les victimes », suivant le désir même du Pape Benoît XVI. Ont participé aux travaux les délégations de 110 Conférences épiscopales, ainsi que plus de 30 Supérieurs de Congrégations religieuses.

Plusieurs interventions ont été particulièrement constructives.

Le Cardinal allemand Marx a insisté : « Les évêques doivent apprendre à s’inspirer toujours de la transparence ». « Dans ce sens, « il est inutile de s’en prendre aux médias ou de condamner l’opinion publique. Il s’agit plutôt de prendre position ouvertement et de façon convaincante à travers une action exemplaire… Etre sur la défensive, banaliser et relativiser ne contribueront pas à promouvoir une nouvelle crédibilité…

Le cardinal Marx ne cache pas que « sans aucun doute, au cours des dernières décennies, face aux cas de violence sexuelle et de mauvais traitements des mineurs, de nombreux responsables ont considéré la protection des institutions comme une priorité, et ont donc tenté de cacher la terrible vérité, au lieu de la reconnaître dans toute son amertume.

Le Cardinal s’est ensuite interrogé : « Qu’est-ce que le Seigneur veut nous dire à travers cela ?...Puis, il a conclu : « Ce moment historique, au cours duquel on peut évidemment percevoir l’appel de Dieu, nous contraint en pratique à adopter une attitude…humble et active. »

                        (D’après "l’Osservatore Romano" du jeudi 16 février 2012)
LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"
             Plusieurs médias amis seront heureux de voir que leur travail, si souvent critiqué, est parfois aussi volontiers reconnu par les plus hautes aotorités religieuses.  Là où se trouvent la conscience professionnelle, et le désir de la vérité, elles ne sont pas loin les "forces de l'esprit".
           




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