AVEC BEAUCOUP DE TACT ET UNE FOI PROFONDE, DON RUA A AIDE LES FMA A PRENDRE EN MAINS LEUR PROPRE DESTIN |
Don Rua et Mère Catarina travaillent ensemble pour placer les sœurs ou les changer. Don Rua accueille les propositions de la Mère : « Au sujet de Sr Terzuolo Maria (Ndlr. Il s’agit d’une novice), nous accepterons vos suggestions. » ou bien : « Je m’en remets à votre décision… » Parfois, il se fait intercesseur : « J’espère que Sœur Pagliasotti pourra retourner bientôt à Mascali, où elle désire aller et où on la désire. » Il donne des conseils : « Si vous ne voulez pas changer maintenant de Maison Sr Luigia, il serait convenable au moins qu’elle n’ait plus de responsabilités au patronage. Je vous signale ceci en toute confiance et comme une simple orientation. »
En 1898, il conseille pour raviver l’esprit à Nizza Monferrato, où l’ambiance s’est refroidie : « Choisissez une Directrice qui soit proche des élèves et qui prenne soin de leurs esprits. »
Il reste prudent dans le partage des responsabilités ! « Celles qui demandent de partir en Amérique sont presque toutes novices... »
Il invite Sr Daghero à donner à toutes ses sœurs une bonne formation et à spécialiser telle ou telle dans les branches éducatives les plus avancées. « Soignez l’apprentissage de la langue avant de partir en mission. » « Ne changez pas trop souvent les Directrices… »
Madre Emilia Mosca est Conseillère Générale. Pour discerner celle qui va lui succéder, Rua fait ajouter aux temps de prière et de réflexion prévus des moments de rencontre : « Pour que l’Esprit Saint nous fasse connaître qui il choisit, il convient que nous puissions en parler… »
Il se préoccupe de chaque sœur. Il demande à Sr Daghero qui est en Amérique Latine de saluer de sa part une sœur qui a fait une chute. « Pour ne pas tomber une autrefois, dites –lui de se tenir au bras de Marie auxiliatrice ! »
Les Sœurs fondent une nouvelle œuvre à Assise. Don Rua écrit immédiatement à la Mère : « Je suis content que vous puissiez satisfaire l’évêque d’Assise, en envoyant les sœurs à Cannara ». Cette phrase semble bien dire que les sœurs ont pris elles-mêmes la décision. Sr Maul écrira à ce propos : « Partageant avec elles leur désir de discerner, il a facilité leur préparation à prendre un jour en mains leur propre Institut. »
Jean Baptiste Beraud, sdb, d’après Sœur Maria Maul, historienne fma.
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