mardi 12 juillet 2011

Don RUA et les FMA


Les salésiennes continuent aujourd'hui
l'éducation des jeunes et des milieux populaires
dans tous les continents.
Ici, à Bafia, le match de foot des mamans
Mars 2011
 MERE CATARINA DAGHERO
ET DON MICHELE RUA,
UNE  GRANDE AFFECTION  SPIRITUELLE
AUX ORIGINES DE LA FAMILLE SALESIENNE


           
           «  Les lettres de Don Rua aux Filles de Marie auxiliatrice révèlent une mutuelle estime entre don Rua et Mère Daghero », écrit Sr Maria Maul, fma.
            L’Institut des FMA est fondé en 1872. Sr Catarina  Daghero collabore pendant 7 ans avec Maria Dominica Mazzarello (née le 9 mai 1837 à Mornese, en Italie, décédée le 14 mai 1881) à la Direction du jeune Institut des Filles de Marie auxiliatrice , sept autres avec Don Bosco et plus de trente ans avec Don Rua, qu’elle connaît depuis juin 1875. A partir de 1876, ses rencontres  avec lui se multiplient puisqu’elle le choisit à ce moment comme son propre directeur spirituel à Turin. Se tisse peu à peu  entre eux une profonde relation humaine, laquelle s’est modifiée évidemment depuis la première lettre en juillet 1882 et la dernière en avril 1909. Entre les deux dates, 27 ans se sont écoulés. Catarina dirigera les Salésiennes durant 45 ans.
           Il ne nous est pas toujours facile de remonter le temps. Don Rua devenu en 1888, à la mort de Don Bosco, Recteur Majeur des salésiens,  est aussi le Supérieur des FMA, suivant le désir original du fondateur. Il délègue à Sr Catarina toute la marche ordinaire de l’Institut des salésiennes. Il est toujours content des nouvelles qu’elle lui donne de ses diverses visites dans les maisons. En confiance, tous deux  s’informent mutuellement et régulièrement pour prévoir ensemble le bien des sœurs et de leurs œuvres. Quand elle se trouve en voyage en Amérique,  Don Rua lui envoie des nouvelles des Maisons d’Europe, et la remercie pour celles qu’elle lui fait parvenir de ces lointains pays. Souvent, il lui envoie des messages pour transmettre à telle ou telle religieuse partie vers ces « territoires de missions ». Ainsi il se fait personnellement présent à chacune. Don Rua l’informe aussi sur la situation des salésiens qui assurent un service dans les communautés des Filles de Marie auxiliatrice. Il lui communique les changements, les décès des directeurs spirituels, clarifie les rôles spécifiques des salésiens qui ont une mission auprès d’elles. Il lui indique des prédicateurs pour leurs exercices spirituels. Une bonne partie de sa correspondance donne des conseils à Sœur Daghero pour les œuvres éducatives de ses religieuses.
                Don Rua confie facilement à Mère Catarina Daghero l’ouverture des nouvelles maisons. Il cherche lui-même quand il est en voyage, la possibilité de leur en préparer. C’est lui qui trouvera leurs implantations dans de grands centres urbains. Il sera à l’origine de leurs présences à  Londres, à Paris. Il conseille des améliorations à faire dans certaines œuvres. Durant son voyage en Palestine, il conseille d’ouvrir un petit noviciat, dans la Maison de Bethléem, de préparer une fondation à Jérusalem. A partir de 1901, il confie directement aux sœurs toutes les démarches à faire pour de nouvelles œuvres. Avec beaucoup de délicatesse, il prend la peine d’avertir lui-même Mère Daghero, si un évêque souhaite traiter directement avec lui : « L’Evêque désire, comme vous le verrez, que je lui réponde moi-même. ».
               Il agit de même avec les Bienfaitrices ou Bienfaiteurs. En 1893, il lui communique le désir de Madame la comtesse Callori d’offrir un riche tableau du Sacré Cœur à une nouvelle œuvre, à condition  que cette nouvelle Maison porte son nom. On croit deviner entre eux deux un sympathique sourire, en l’entendant préciser : « Je pense que de votre côté, vous n’y verrez pas d’inconvénient. Et personnellement, je vous donne mon approbation ! ». Au-delà de cette gracieuse simplicité pour favoriser de nouvelles œuvres,  il est clair que Mère Catarina Daghero et Don Rua avaient, avant tout, un grand souci  d’une profonde attention aux personnes. 
                              Jean Baptiste Beraud, sdb, d’après Sœur Maria Maul, historienne fma.


Venue de sa lointaine Pologne au Cameroun,
Sr Joanna parcourt des dizaines de communuatés chrétiennes
dans le diocèse de Bafia..
Familles et jeunes du monde rural découvrent
l'Eglise et la Famille salésienne (Ph JBB)


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