lundi 16 septembre 2013

DANS L'ESPRIT


Le célibat des prêtres, par pertes et profits?         
 
Les "mille signes"
du porte-parole des évêques de France
 


PARIS, 15 septembre 2013- Le nouveau Secrétaire d'Etat choisi
par le Saint Père répond à une interview? Le microcosme
s'enflamme. Comme si l'hypothétique levée de l'obligation du
célibat sacerdotal devenait un Sésame vocationnel.
Comme si des siècles de tradition n'avaient plus aucune
signification prophétique. Comme si le clergé mondial vivait
en puérile clandestinité affective. Comme si les candidats au
sacerdoce n'étaient pas préparés à cet engagement pendant près
de dix ans.
Comme si le célibat était une coquille vide. Comme si les prêtres
ne recevaient pas un sacrement admirablement complémentaire
du sacrement de mariage. Comme si le Christ n'appelait pas des
prêtres selon son cœur, et non à l'aune de nos sensibilités
conjoncturelles… Comme si l'Occident, démuni de prêtres,
se croyait nombril de l'Eglise, alors que le nombre de vocations
va croissant à échelle planétaire. Le Pape François fera ce que
Dieu lui inspirera de bon pour l'humanité et pour l'Eglise.
Son Secrétaire d'Etat est à son service.
Ne pas éluder les questions cruciales et authentiques que pose le

célibat sacerdotal latin n'a jamais voulu dire remettre en question
la raison d'être de ce célibat sacerdotal! De même que la
communauté chrétienne est confiée aux prêtres, le célibat des
prêtres doit davantage être confié à la prière et à l'estime de tous
les baptisés.
Mgr Bernard Podvin
Porte-parole des évêques de France
 

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