lundi 2 septembre 2013

EGLISE

CENTRAFRIQUE

Nouveaux témoignages de l’acharnement
contre les chrétiens,
par ailleurs engagés en faveur de la réconciliation

  
Bangui (Agence Fides)- Une délégation du Diocèse de Bouar s’est
rendue à Bohong – à 80 Km de Bouar,
dans l’ouest du pays – localité que, Dimanche 18 août, les prêtres
et les religieuses des Sœurs de la Charité
avaient été contraints d’abandonner (voir Fides 22/08/2013).
Selon un communiqué envoyé à l’Agence Fides, avant d’arriver à

Bouar, la délégation a rejoint Forte,
un village se trouvant sur la trajet où, face à l’église des baptistes,
elle a rencontré un groupe d’une cinquantaine de personnes réunies
pour effectuer le recensement des évacués rentrés de la forêt et
des maisons incendiées qui sont au total 206.
« En traversant le village de Forte, en silence, nous avons regardé

ces maisons et pensé à la souffrance des personnes qui, pendant la
saison de pluie doivent se cacher dans la brousse, de retour au
village ne trouvent que des scènes de désolation » indique le
communiqué.
« Le désastre commence à l’entrée de Bohong – continue le

communiqué. Là, aucune maison en paille appartenant aux habitants
non musulmans appelés « Gbaya » n’a été épargnée par les
militaires de la Séléka, venus de l’extérieur. Sur toute l’étendue de
la ville (sauf la partie musulmane) on assiste aux mêmes
scènes : les maisons sans toiture, les murs noircis et vides.
Plus de bruit, plus de mots, plus de joie… ».
Dans le village de Bohong, la délégation a pu constater que, dans

la Paroisse Sainte Jeanne Antide de Thouret, « le tabernacle et
l’autel en bon état, aucun dégât. Par contre, dans la sacristie
tous les objets du culte, les livres liturgiques… par terre ».
« Dans la maison des Sœurs, la chapelle profanée : le tabernacle
ouvert de force, les Hosties consacrées jetées par terre… ».
Parmi les édifices saccagés, se trouvent l’école catholique, le

dispensaire et le collège féminin. Un groupe de fidèles courageux
monte la garde afin d’empêcher de nouvelles profanations des
structures restantes de l’Eglise.
Les autres confessions chrétiennes ont subi des dommages

similaires.
Le communiqué se conclut cependant sur une note d’espérance :
« La Plate-forme Religieuse mise en place à Bouar en juillet
dernier, travaillera aussi pour la réconciliation et la paix entre les
différentes confessions religieuses présentes à Bohong et dans
les villages voisins ». (L.M.) (Agence Fides 31/08/2013)

LE REGARD DE "MONDEACONSTRUIRE"

L' Agence "Fides" fait tout le possible pour couvrir tant
d'innombrables points chauds.
Quelle est cette rage qui s'empare d'un certain nombre de
personnes contre les chrétiens ?
Jean Paul II avait déjà perçu:"Le temps des martyrs n'est pas un
événement d'hier. C'est aujourd'hui !"
                              Pierre Jarret


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