samedi 1 octobre 2011

DANS L'ESPRIT

CHRETIENS AUJOURD’HUI
DANS LE MONDE DE LA FINANCE


        Quelle présence d'Eglise assurer dans le monde des affaires, de la finance et de la crise ? Des femmes et des hommes, à la tête d'entreprises, banquiers, dirigeants commerciaux, questionnent leur action pour vivre leur foi chrétienne.


  Dans la Croix des 1 et 2 octobre 2011, Anne-Bénédicte Hoffner, mène l'enquête :
           "Encore surpris par la « liberté d’action » dont il dispose à la tête de sa petite mairie de Cluny, Jean-Luc tente déjà de voir plus loin. Il veut favoriser « toutes ces nouvelles manières de faire » qui préfigurent à ses yeux l’après-crise : le travail avec les associations, la démocratie « en circuit court », celle qui permet de passer très vite de l’idée à sa réalisation, que ce soit dans le domaine des services à la personne, des transports doux, etc. « Les individus et les groupes sont en avance sur les institutions : ils sont déjà à la recherche de nouvelles valeurs », assure-t-il.

Le pari de l’espérance

         Manuel,  jeune banquier, est  intimement convaincu que « si tout le monde a une vie plus équilibrée sur les plans familial, amical, spirituel, alors les décisions prises seront meilleures ». Il est tout aussi conscient de la faiblesse des marges de manœuvre de ses collègues et même de ses supérieurs. À court terme, il pense plutôt chercher cet équilibre ailleurs que dans la banque…
        D’autres, comme Hervé, veulent garder espoir. « Mon espérance, c’est qu’un nouveau modèle émerge : je vois déjà des petites lumières qui s’allument », confie-t-il. En attendant, ce militant de la CFTC le pressent : « On va avoir besoin de gens qui croient pour soutenir les autres. Quand on vit ce à quoi on croit, ça fait du bien à soi et autour de soi. » 
        Jean et Amélie, jeune couple parisien très proche de la communauté de Taizé, ont une réponse toute simple au « défaitisme ambiant » : la naissance imminente d’un enfant. « Nous sommes persuadés que la génération qui va suivre aura la créativité nécessaire pour relever les défis que nous n’avons pas su relever. Plus de courage aussi. En tout cas c’est comme cela que nous essayons d’éduquer nos enfants : pour que, plus tard, ils participent à l’émergence de nouvelles solutions. » Déjà, ils les sensibilisent aux mirages de la société de consommation, aux risques de l’âpreté… Avec eux, ils font « le pari de l’espérance, de croire, tout court ».
          
         A nous aussi de chercher les "petits signes du Royaume". Regardez bien:"Il est déjà parmi nous!"

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