dimanche 30 octobre 2011

POLITIQUE

ELECTIONS  AU  CAMEROUN

            Le jeudi 29 septembre 2011, la journaliste Isabelle Cousturié écrivait dans le quotidien La Croix :

            « Sacrifice, renoncement, amour, sens du devoir et de l’honneur » : c’est ce qu’attend de tous les Camerounais, l’archevêque métropolitain de Douala, Mgr Samuel Kleda, à la veille de l'élection présidentielle du 9 octobre prochain.

          Dans une lettre pastorale publiée le 26 septembre (http://www.leffortcamerounais.info/), Mgr Kleda, appelle chacun à voir cette élection comme un tournant vers « une paix véritable dont l’inspiration repose essentiellement sur le projet de vie de Dieu au centre duquel se trouve la personne humaine ».

          Après avoir mis en garde contre le risque de « résurgence des démons de la division, des intimidations, de la violence et de bien d’autres travers susceptibles de perturber la cohésion sociale, déjà bien précaire, dans notre pays », Mgr Kleda appelle à un changement radical de mentalité, à « accepter humblement les erreurs du passé », et à donner une « preuve sincère » de la volonté de « servir selon la vérité et dans un esprit d’amour ».

         Seule cette attitude, estime l’archevêque, « est capable d’ouvrir les yeux sur les vrais et graves problèmes » auxquels chaque Camerounais se trouve confronté et d’y apporter de « vraies solutions ».

        « Une élection organisée de manière libre, transparente, sans fraude, sans violence : voilà ce qui attestera la maturité politique des Camerounais », insiste-t-il. A cette fin, « ne nous laissons pas corrompre par des dons flatteurs et des discours mensongers. Engageons-nous pour la vérité, pour le bien de tous les Camerounais et pour la paix véritable ».

          A l'intérieur du Cameroun, l'Effort Camerounais, de nombreux autres journaux ont fait un immense travail de conscientisation. Ont-ils été lus et réfléchis ? A l'extérieur, de grands quotidiens ont apporté leur pierre à la tâche commune.
          Dans le pays, ici ou là, des Evêques, des prêtres, des religieuses, des laïcs ont su signalé des écueils et montrer des routes. Mais sait-on lire des Pasteurs qui parlent avec toute leur foi sur les situations sociales ? Benoît XVI et ses liens constants entre vie de prière et action pour des sociétés véritablement attentives à l'homme, est-il lu et relu au Cameroun ?
          Belle tâche pour des éducateurs de jeunes, et pour les communautés chrétiennes du Cameroun ! Il faut recueillir précieusement toutes les paroles et les livres qui font connaître la pensée sociale de l'Eglise. Les prochaines élections seront bientôt là.

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