samedi 29 octobre 2011

POLITIQUE

RUE  PLANCHAT

En plein coeur de Paris, la rue Planchat.
Elle a vu passer durant des années, des centaines de garçons et de filles de la paroisse Saint Jean Bosco, qui se trouve près d'elle lors d'un croisement. Ils chantaient à tue-tête un refrain qui se terminait justement sur une ritournelle  "la rue Planchat".
Les gens passent dans la rue. Peu d'entre eux probablement, prennent le temps de lire la plaque de la rue. Elle dit simplement:


"RUE PLANCHAT.
Aumônier d'un cercle d'ouvriers du bois.
Fusillé en 1871"

Dans ce quartier où sont toujours des prêtres, un prêtre a été fusillé en 1871. Une foule qui avait estimé ce "curé" qui "aimait les ouvriers du bois", menuisiers,  ébénistes de l'époque, artisans de meubles bien faits et précieusement travaillés, a tout d'un coup, perdu pied. Devenu comme folle, elle n'a pas hésité à le massacrer.
Passé lé temps, ce vieux pays, devenu rapidement "laïc", a voulu vivre sa laïcité autrement. Les plaques de nos rues en sont souvent un témoignage, tout autant que nos autoroutes qui n'ont jamais autant signalé les plus belles églises de nos  diverses régions et les autres richesses de tous nos patrimoines historiques les plus religieux.
Le métro, lui, est sans doute celui qui a conservé le plus le sens des litanies. Comptez tous les "saints" qui donnent un nom à ses stations. De quoi retrouver un assez riche enseignement !

En cette Fête de la Toussaint, bonjour à vous, Père Planchat.
L'Histoire de la Commune a peut-être gardé votre prénom que la plaque de la rue a oublié.

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